(CROISSANCE AFRIQUE)- Au Nigéria, l’IFC, avec le soutien du gouvernement du Canada, a annoncé un investissement de 5 millions de dollars dans Husk Power Energy Systems Nigeria Ltd, lee 15 mai 2025.
Cet investissement servira à déployer jusqu’à 108 mini-réseaux solaires hybrides dans le nord du Nigeria, marquant la première opération du mécanisme DARES, une facilité de crédit de 200 millions de dollars mise en place par l’IFC pour favoriser l’accès décentralisé à l’énergie en Afrique de l’Ouest et centrale. L’initiative vise à fournir une électricité propre et fiable à environ 115 000 personnes et entreprises, grâce à l’ajout de 28 750 nouvelles connexions.
Les mini-réseaux de Husk permettent non seulement de réduire les coûts d’électricité de 25 % par rapport à l’utilisation de diesel, mais aussi de diminuer les émissions de CO₂. Le coût total du projet est estimé à 25 millions de dollars, dont 5 millions proviennent de l’IFC, composés d’un prêt senior de 2,5 millions de dollars et d’un prêt concessionnel subordonné de 2,5 millions de dollars, issu du programme Canada-IFC Renewable Energy Program for Africa.
« L’accès aux fonds de roulement est essentiel pour une croissance rapide et soutenue. L’ajout de 108 nouvelles communautés à notre portefeuille de mini-réseaux, grâce au soutien de l’IFC, représente une étape majeure vers notre objectif d’implanter au moins 250 MW de projets d’énergie renouvelable décentralisée au Nigeria », a déclaré Olu Aruike, directeur de Husk Nigeria.
Ce projet s’inscrit dans le cadre du programme DARES Nigeria, financé par la Banque mondiale, dont l’objectif est d’améliorer l’accès à l’électricité pour 17,5 millions de personnes. En parallèle, la présence de Husk Power au Nigeria se renforce, notamment grâce à un accord signé en avril 2025 avec Olam Agri pour fournir de l’énergie à une usine rizicole dans l’État de Nasarawa via une centrale solaire dotée de solutions de stockage.
Alors que plus de 80 millions de Nigérians vivent encore sans électricité, le modèle décentralisé proposé par Husk, soutenu maintenant par l’IFC et le Canada, pourrait représenter une solution concrète et réplicable pour accélérer l’électrification au niveau régional.
(CROISSANCE AFRIQUE)- En Zambie, l’Etat s’efforce d’attirer davantage d’investissements privés dans l’énergie solaire. Le projet de Chisamba, dont la clôture financière a été réalisée le mercredi 14 mai, pourrait constituer une avancée significative dans cette orientation.
Avec l’ambition d’ajouter 1000 MW de capacité solaire à son réseau d’ici la fin de 2025, le projet de 100 MW à Chisamba illustre la montée en puissance des solutions soutenues par le secteur privé.
Initié par Kariba North Bank Extension Power Corporation (KNBEPC), une filiale de ZESCO, ce projet représentera le plus grand parc solaire jamais connecté au réseau zambien, mobilisant un financement privé de 71,5 millions USD via Stanbic Bank Zambia, sans garantie souveraine.
L’électricité produite sera livrée par KNBEPC à GreenCo Power Services par le biais d’un contrat d’achat d’électricité de 13 ans (PPA). GreenCo revendra ensuite cette énergie à First Quantum Minerals (FQM), le principal investisseur minier du pays, dans le cadre d’un contrat de fourniture. La structuration réalisée par GreenCo montre qu’il est possible d’attirer des financements commerciaux sans soutien public, tout en garantissant une fourniture fiable à l’industrie.
« Nous sommes fiers que le modèle d’achat de GreenCo ait permis la clôture financière du plus grand projet solaire de Zambie. Cela prouve ce qu’il est possible d’accomplir lorsque la bonne structure commerciale est associée à des partenaires sérieux engagés dans la transformation énergétique. Il ne s’agit pas d’une électricité privée contournant le système, mais d’une nouvelle capacité qui renforce celui-ci », a déclaré Wezi Gondwe, directrice générale de GreenCo Power Services Zambia.
Le gouvernement zambien a récemment envoyé des signaux forts, annonçant, le samedi 10 mai 2025, le lancement des travaux pour la centrale solaire de Cooma, dotée de 50 MW de capacités, dont 20 MW de stockage, développée par YEO Teknoloji Enerji et GEI Power. De plus, une réforme administrative mise en place le lundi 14 avril a établi un délai de 48 heures pour l’approbation des projets.
Notons que ces initiatives s’inscrivent dans un contexte de vulnérabilité énergétique croissante. Étant donné que plus de 80% de l’énergie zambienne provient de l’hydroélectricité, le pays a subi les conséquences d’une sécheresse prolongée.
Pour renforcer sa sécurité énergétique, la Zambie cherche donc à diversifier rapidement son mix de production. Le projet de Chisamba s’intègre parfaitement dans cette stratégie, aux côtés d’autres initiatives, comme celle de Solarcentury Africa et l’IDC, qui prévoit une centrale de 67 MWp dans la même région.
(CROISSANCE AFRIQUE)- Le Niger est bénéficiaire d’un programme du FMI. Du 5 au 16 mai 2025, une mission du Fonds a été menée à Niamey, aboutissant à un nouvel accord avec le gouvernement nigérien pour débloquer une tranche d’un prêt total de 406 millions de dollars.
Ce financement inclut 40,9 millions de dollars du FMI, résultat d’un accord préliminaire conclu lors de cette mission. Cet accord fait partie de la septième revue du programme soutenu par la Facilité élargie de crédit (FEC), qui pourrait permettre un décaissement de 17,8 millions de dollars, ainsi que de la troisième revue du programme soutenu par la Facilité pour la résilience et la durabilité (FRD), ouvrant la voie à un décaissement de 23,1 millions de dollars. Ces fonds visent à renforcer la couverture des besoins extérieurs du pays et à soutenir les réformes structurelles en cours.
Selon un communiqué publié à l’issue de la mission, les résultats des deux programmes ont été jugés globaux satisfaisants. En ce qui concerne la FEC, Antonio David, chef de mission du FMI, a déclaré que « les autorités nigériennes demeurent déterminées à mettre en œuvre rapidement les principales réformes structurelles du programme, notamment l’adoption d’un nouveau code général des impôts et l’application de la stratégie de gestion des recettes pétrolières ». Il a également salué le rétablissement de la Cour des comptes et exprimé l’espoir d’un redémarrage complet de ses activités.
Pour la FRD, il a ajouté que « les autorités ont progressé dans la mise en œuvre des mesures visant à renforcer la planification et la budgétisation des dépenses liées au climat, tout en améliorant l’intégration des enjeux climatiques dans la gestion des investissements publics ». Malgré un contexte difficile marqué par des sanctions économiques et financières régionales qui ont réduit les marges de manœuvre budgétaires, le FMI prévoit une croissance robuste de 6,6 % en 2025, avec une inflation moyenne maîtrisée à 4,2 %, grâce à une campagne agricole favorable.
L’institution souligne néanmoins que des risques notables subsistent, notamment en raison de la situation sécuritaire et de l’accès au financement. À noter que les programmes FEC et FRD ont été lancés respectivement en 2021 et 2023 pour un montant total d’environ 406 millions de dollars.
Notons que les décaissements s’effectuent par tranches successives, après validation des revues périodiques. Enfin, les accords récents conclus au niveau des services doivent encore être approuvés par le conseil d’administration du FMI lors d’une réunion prévue en juillet 2025, avant tout décaissement effectif.
(CROISSANCE AFRIQUE)-MTN Bénin a franchi un jalon important en atteignant un million d’utilisateurs pour ses prêts numériques, un service innovant lancé en 2024, qui a été particulièrement salué lors du Benin Investment Forum 2025.
Ce service, conçu pour simplifier l’accès aux financements, est accessible sans formulaires ni dossiers compliqués, permettant aux utilisateurs de bénéficier de prêts allant de 1 000 à 100 000 FCFA. Cet effort s’inscrit dans une stratégie plus large visant à favoriser l’inclusion financière dans le pays.
L’opérateur plaide désormais pour un relèvement des plafonds réglementaires, actuellement fixés à 2 millions FCFA pour les portefeuilles mobiles, arguant que cette mesure serait essentielle pour soutenir les petites et moyennes entreprises, ainsi que pour encourager l’entrepreneuriat local.
Serge Soglo, DG de MTN Mobile Money Bénin, a souligné l’importance cruciale d’adapter l’architecture financière aux nouvelles réalités d’utilisation, évoquant la nécessité d’innover constamment pour répondre aux besoins en constante évolution des consommateurs.
Il soutient également la réduction de l’utilisation des espèces, en ligne avec la nouvelle taxe de 1 % sur les retraits en liquide instaurée par le gouvernement béninois, une initiative qui vise à encourager les transactions numériques et à prévenir l’évasion fiscale.
Un autre domaine clé dans cette transformation numérique est l’épargne mobile; en partenariat avec UBA, MTN revendique avec fierté 800 000 comptes ouverts, totalisant 10 milliards FCFA de dépôts, ce qui témoigne d’une confiance croissante des Béninois dans les services bancaires numériques. Selon la GSMA, le mobile money représente plus de 8 % du PIB du Bénin, un chiffre impressionnant qui souligne l’impact significatif de cette innovation sur l’économie nationale.
Notons que le taux d’inclusion financière a considérablement augmenté, passant de 53,5 % en 2013 à 87,7 % en 2023, selon la BCEAO, ce qui démontre non seulement l’efficacité des services de mobile banking, mais aussi leur rôle essentiel dans l’amélioration des conditions de vie des citoyens, permettant à davantage de personnes d’accéder à des services financiers auparavant inaccessibles.
(CROISSANCE AFRIQUE)- La Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) et Africa50 ont conclu un partenariat inédit, visant à établir de nouveaux mécanismes de financement pour les infrastructures au sein de l’Union Économique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA), le mardi 13 mais 2025.
Ce nouvel accord ambitionne de transformer radicalement le paysage des investissements d’infrastructures dans la région, en proposant des stratégies adaptées aux réalités économiques et sociales des pays membres.
Le projet inclut le lancement d’obligations spécifiquement dédiées aux infrastructures, ce qui permettra non seulement de mobiliser des fonds à long terme, mais également de favoriser l’implication du secteur privé ainsi que d’attirer des investisseurs internationaux.
En parallèle, des produits financiers innovants, tels que des fonds d’investissement spécialisés et des prêts à taux réduits, seront mis en place pour soutenir des initiatives répondant aux besoins fondamentaux en matière de transport, d’énergie et d’approvisionnement en eau.
En effet, cette initiative marque un tournant décisif dans la manière dont les investissements en infrastructures sont envisagés en Afrique de l’Ouest. En reconnaissant le besoin urgent de moderniser les réseaux de transport, d’accroître l’accès à l’énergie renouvelable et d’améliorer la qualité de l’eau potable, la BRVM et Africa50 s’efforcent de pallier les lacunes qui freinent le développement économique de la région.
L’émission de ces obligations liées aux infrastructures devrait non seulement susciter l’intérêt des investisseurs nationaux, mais également positionner l’UEMOA comme un pôle attractif pour les capitaux étrangers.
Cette démarche s’inscrit dans un contexte historique où la collaboration public-privé est essentielle pour dynamiser l’économie. Les répercussions de ces nouvelles stratégies pourront se faire sentir dans plusieurs secteurs, notamment la création d’emplois, la stimulation de la croissance économique locale et l’amélioration des conditions de vie des populations.
À terme, ce partenariat pourrait également établir un modèle de référence pour d’autres régions, prouvant qu’avec une vision audacieuse et une planification stratégique, les défis d’infrastructure peuvent être relevés de manière durable.
Notons que la BRVM, qui regroupe les huit pays de la région – Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée-Bissau, Mali, Niger, Sénégal et Togo – jouera un rôle crucial en tant que plateforme de régulation et de facilitation des investissements dans ce domaine, créant ainsi un cadre favorable au développement économique durable au sein de l’UEMOA.
(CROISSANCE AFRIQUE)-Le Mali traverse actuellement une période charnière, marquée par l’influence de deux personnalités clés dont l’impact sur l’histoire du pays reste à évaluer. D’une part, Mamani Nassiré a fait son apparition sur la scène publique suite à sa nomination en tant que ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé des Réformes politiques et du Soutien au processus électoral, le 21 novembre 2024.
En l’espace de six mois, malgré un boycott significatif de nombreux partis politiques, il a réussi à orchestrer une consultation nationale des forces vives. Ce moment culminant a eu lieu le 13 mai 2025, lorsqu’il a annoncé à la télévision nationale la dissolution des partis politiques à l’issue d’un conseil des ministres extraordinaire.
D’autre part, Abdoul Salam Diepkilé, Directeur général de l’administration du territoire, a pris le rôle de Rapporteur général lors de cette consultation, où il a eu la responsabilité de présenter les recommandations et de lire le décret de dissolution des partis en bambara. Ensemble, ce duo dynamique est au cœur du paysage politique actuel du Mali, suscitant des débats et des analyses concernant leur potentiel impact.
Au-delà de leurs rôles respectifs, Mamani Nassiré et Abdoul Salam Diepkilé incarnent des visions divergentes pour l’avenir du Mali. Nassiré, avec son approche axée sur des réformes audacieuses et une volonté de modernisation, cherche à renforcer la démocratie tout en naviguant dans un environnement complexe et souvent conflictuel.
À l’opposé, Diepkilé, en tant qu’administrateur chevronné, privilégie la continuité et la stabilité, s’efforçant de préserver un équilibre délicat face aux défis sociopolitiques persistants du pays. Leur collaboration, bien qu’efficace à court terme, soulève des questions cruciales pour l’avenir de la gouvernance au Mali. Quelle direction prendra le Mali sous leur influence conjuguée ? Et quelles ramifications cela aura-t-il sur le tissu social du pays ?
Notons que cette période de changement est non seulement un tournant, mais également une opportunité de reconstruire la confiance du peuple envers ses leaders politiques. Ce moment est une page que l’histoire retiendra et qu’il est crucial d’archiver pour mieux appréhender notre passé et envisager notre avenir. Il faut signaler que désormais ces deux personnalités sont rentrées dans l’histoire des réformes politiques et deviennent, naturellement les rempparts des réformes politiques au Mali.
(CROISSANCE AFFRIQUE)-Le 15 mai 2025, le lancement officiel de cet événement majeur pour l’écosystème numérique malien a eu lieu à l’escalade gourmande de Bamako.
Plus qu’une simple cérémonie, les Mali Digital Awards constituent un véritable tremplin pour les talents numériques du Mali, aspirant à s’exporter vers l’Afrique et le monde entier. Prévue du 29 au 31 mai au CICB, cette édition 2025 se déroulera sous le thème « Transformation Digitale et industrialisation inclusive : le pari de l’Afrique », avec les États-Unis comme pays à l’honneur.
L’objectif principal est de créer une plateforme d’échange entre les acteurs du digital, de l’industrie, des institutions publiques et des bailleurs, tout en stimulant le développement industriel par l’appropriation des outils numériques. Les meilleures initiatives digitales maliennes et africaines seront mises en avant, et des formations pratiques destinées à la jeunesse dans des domaines clés seront également proposées.
Lors de cette occasion, de nombreuses personnalités étaient présentes, dont M. Mohamed Ag Albachar, chef de cabinet du ministère de la communication, de l’économie numérique et de la modernisation de l’administration, ainsi que M. Ander Baba Diarra, cofondateur des MDA.
Ce dernier a souligné que cette initiative illumine le paysage numérique de notre pays en déclarant : « Les Mali Digital Awards représentent une vision partagée visant à mettre en avant l’ingéniosité, la créativité et l’impact du digital dans notre société. En célébrant notre cinquième édition, nous reconnaissons le chemin parcouru. Chaque édition a été un creuset d’innovations, une plateforme de rencontres et une source d’inspiration pour ceux qui façonnent le Mali de demain grâce au numérique. »
M. Diarra s’est également dit honoré de la participation de Mme Maïga Ada Ouloguem, coordinatrice des MDA et présidente de l’association Mali Digital Accelerator, au Select Investment Summit 2025 à Washington, la plus haute plateforme américaine dédiée à la promotion des investissements. Selon lui, cette édition s’annonce prometteuse, en raison de l’évolution rapide du secteur. Les catégories ont été enrichies, les critères affinés, et de nouvelles opportunités ont été imaginées pour mettre en valeur l’excellence numérique sous toutes ses formes.
Il a invité tout le monde à découvrir des talents émergents, des projets novateurs et des initiatives impactantes qui contribuent à transformer notre quotidien. M. Diarra a conclu en lançant un appel à tous les acteurs du numérique à participer à cet événement, afin d’en faire un véritable festival de l’innovation du numérique malien.
Pour sa part, M. Albachar a souligné que les MDA constituent un dispositif national de valorisation des solutions numériques conçues par des Maliens pour des Maliens, et plus largement pour l’Afrique. Il a précisé que cette édition arrive à un moment où le numérique au Mali est devenu un secteur réel et en plein essor, notamment grâce aux réformes accélérées mises en œuvre par le ministère depuis 2021. Celles-ci incluent la généralisation des services publics numériques via la plateforme service public.ml et le développement d’un cadre réglementaire pour les startups, qui ont permis l’émergence d’un écosystème technologique durable, inclusif et économiquement viable.
Notons qu’il a également mentionné que le ministère travaille à renforcer les ponts entre les jeunes innovateurs et les institutions, en misant sur des structures telles que les living labs, les hubs numériques et bientôt le Mali Digital Accelerator, fruit de l’héritage des MDA. Le programme de cet événement prévoit des conférences, des panels, des keynotes, des ateliers, des expositions et la remise de trophées.
(CROISSANCE AFRIQUE)-Au Mali, le général Abdoulaye Maïga, Premier ministre, ministre de l’administration territoriale et de la décentralisation, ainsi que porte-parole du gouvernement, a présenté sa déclaration de politique générale aux membres du Conseil national de la transition, me vendredi 16 mais 2025.
Dans cette déclaration, il a révélé que le gouvernement prévoyait d’équiper 380 exploitants agricoles avec des équipements mécaniques afin d’atteindre un objectif de production d’environ 11 millions de tonnes de céréales au cours de la campagne agricole 2025-2026.
« Le gouvernement entend faire de la souveraineté alimentaire une réalité en alignant nos politiques agricoles et commerciales sur les attentes des citoyens, tout en reconstituant les réserves stratégiques alimentaires à hauteur de 84 000 tonnes », a souligné le Premier ministre Maïga.
Il a également annoncé que 380 exploitants agricoles bénéficieraient de tracteurs, de motoculteurs et de motos-pompes. En outre, près de 261 406 tonnes d’intrants agricoles de qualité ainsi que 28 400 tonnes de semences améliorées seront mises à leur disposition. Pour cette campagne, une distribution alimentaire gratuite de 17 666 tonnes de céréales est prévue, visant 1 115 000 personnes vulnérables. La satisfaction des besoins fondamentaux de la population figure au cœur des priorités du Président de la Transition, Chef de l’État. « Face à la hausse des prix des produits de première nécessité et aux difficultés d’accès, il est crucial de répondre de manière adéquate à cette situation », a-t-il déclaré.
Dans ce contexte, le Gouvernement projette d’inséminer 20 000 vaches et 800 chèvres, d’améliorer la santé publique vétérinaire ainsi que les productions halieutiques et aquacoles, tout en renforçant les compétences de 30 000 producteurs en aviculture. De plus, 22 550 000 têtes de bovins seront vaccinées, et des marchés à poisson seront construits. Pour garantir un approvisionnement régulier en produits de première nécessité, le Premier ministre a précisé que le gouvernement prévoyait d’importer 300 000 tonnes de riz, 200 000 tonnes de sucre et 30 000 tonnes de graines de coton.
Concernant la maîtrise des prix, des enquêtes et contrôles seront renforcés pour assurer le suivi des produits. Les prix du riz, du sucre et des aliments pour animaux seront encadrés, et une attention particulière sera donnée à l’amélioration de la qualité des dispositifs de contrôle alimentaire.
Le général Maïga a également insisté sur l’importance de l’employabilité des jeunes, qui représentent l’avenir du pays. Il a noté que, bien que l’État ne soit pas le seul à fournir des emplois, il est essentiel de créer les conditions favorables à leur insertion professionnelle. Ainsi, durant la période de mise en œuvre du Plan d’Action 2025-2026, 5 000 jeunes bénéficieront de stages de formation, tandis que 1 200 jeunes suivront des stages de qualification, et 4 160 projets crédibles seront soutenus, y compris 269 emplois pour les personnes en situation de handicap.
Notons qu’un symposium sur l’accroissement des opportunités d’emploi se tiendra, accompagné de 15 390 journées de travail dans le cadre d’activités à haute intensité de main-d’œuvre. Le général Maïga a conclu en soulignant que « les contraintes économiques actuelles exigent une optimisation des ressources internes et une rationalisation des dépenses. Au cours de la mise en œuvre du Plan d’Action 2025-2026, le Gouvernement s’engagera à prévenir toute dilapidation des ressources ».
Genève , 13 mai 2025 —A l’occasion du 10ème anniversaire des droits de l’homme, l’Ambassadrice Mariame BERETE se distingue en tant que voix fervente de la diplomatie citoyenne, œuvrant inlassablement pour la dignité humaine à travers l’Afrique.
La Salle des Droits de l’Homme des Nations Unies a accueilli, ce mardi 13 mai, une commémoration d’envergure internationale marquant le 10e anniversaire des Droits de l’Homme. Cet événement symbolique a rassemblé une pléiade de personnalités de haut rang, mobilisées autour d’un objectif commun : réaffirmer la primauté des droits humains dans la gouvernance mondiale.
Placée sous le haut patronage moral des Nations Unies, cette célébration a été co-organisée par deux figures majeures de l’engagement humaniste : Madame Corinne Lepage, ancienne ministre française de l’Environnement, juriste reconnue au niveau international et auteure de la Charte de l’environnement de 2004, intégrée à la Constitution française ;
Monsieur Christophe Giovannetti, Secrétaire Général des Droits de l’Homme, éminent acteur de la diplomatie des droits fondamentaux et défenseur inlassable des causes justes sur la scène internationale.
À leurs côtés, de nombreux ministres, ambassadeurs, diplomates, représentants d’agences onusiennes et de la société civile ont honoré ce moment de réflexion collective sur les valeurs universelles que sont la liberté, la justice, l’égalité et la dignité.
Une voix africaine à l’honneur : Mariame BERETE, ambassadrice engagée
Parmi les interventions marquantes, celle de Mariame BERETE, Ambassadrice de l’Union des Nations Fédérales (UNF) pour la Côte d’Ivoire, a profondément résonné. Et également Présidente Fondatrice de Challenge Tech International, une organisation œuvrant pour l’inclusion numérique et les villes durables, elle a porté la voix d’une société civile africaine audacieuse et résolument engagée pour un monde plus juste.
« Le respect des droits de l’homme n’est pas une faveur, c’est une obligation. Le premier devoir d’un dirigeant, c’est de garantir la dignité humaine », a-t-elle affirmé avec conviction.
Dans son discours vibrant, elle a appelé les dirigeants à considérer les droits civils, sociaux, économiques et environnementaux non pas comme des contraintes, mais comme les fondations mêmes de toute politique publique responsable.
La Côte d’Ivoire : un pays en progrès Revenant sur la situation de son pays, l’Ambassadrice a salué les avancées significatives accomplies en matière de droits humains en Côte d’Ivoire, sous la présidence d’Alassane Ouattara.
Elle a notamment cité :
La Constitution de 2016 élargissant les droits fondamentaux ; La création de la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDHCI) ; Les lois contre les violences faites aux femmes (2021) ; La gratuité de l’école primaire et les politiques en faveur de l’éducation des filles ; L’extension de la couverture maladie universelle ; Et des efforts constants dans l’inclusion numérique et la lutte contre la pauvreté.
Aussi, ces efforts, bien que louables, doivent s’inscrire dans une dynamique continue, a-t-elle souligné, en appelant à un rôle renforcé de la société civile comme alliée des institutions publiques.Une vision citoyenne, universelle et inclusive. Au-delà de son plaidoyer pour la Côte d’Ivoire, l’Ambassadrice de l’UNF a lancé un appel universel à tous les dirigeants, politiques comme économiques, pour intégrer les principes de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme dans toutes leurs décisions.
Elle a également salué le rôle des mécanismes internationaux de veille, la nécessité du dialogue entre gouvernants et citoyens, et l’importance capitale de la société civile comme levier de démocratie et de paix.
« Il n’y a pas de développement sans paix, et pas de paix durable sans respect des droits humains », a-t-elle insisté.
Un événement marquant, à la hauteur des enjeux mondiaux. Ce 10e anniversaire des Droits de l’Homme restera dans les annales comme un moment fort de convergence entre acteurs institutionnels, figures politiques et société civile mondiale. Grâce à la qualité des interventions et à la hauteur de vue des organisateurs, cet événement a su replacer les droits de l’homme au cœur des débats mondiaux, dans un contexte international en quête de justice et d’équilibre.
En clôture, Mariame BERETE a lancé un message d’espoir et de responsabilité : « Faisons des droits de l’homme le socle de toute politique publique. Ensemble, construisons un monde où la paix, la justice et la dignité humaine ne soient plus des rêves, mais des réalités vécues par tous. ».
(CROISSANCE AFRIQUE)-Au Mali, la deuxième mine de lithium, exploitée par la société britannique Kodal Minerals, fait face à de sérieux obstacles à l’exportation de ses premières livraisons.
Alors même qu’elle venait de débuter sa production, la mine est maintenant à l’arrêt en raison de contraintes réglementaires. Bernard Aylward, le directeur général de Kodal Minerals, a déclaré à que ces obstacles bloquent la chaîne de valorisation.
« Nous dépensons de l’argent pour produire un bien que nous souhaitons vendre. Notre client est prêt à l’acheter, mais nous ne pouvons pas l’exporter », a-t-il ajouté. Selon des informations confirmée à Croissance Afrique, cette situation est d’autant plus préoccupante dans un contexte où la demande mondiale de lithium est en forte augmentation, alimentée par la transition vers des sources d’énergie plus vertes et les besoins croissants en batteries pour véhicules électriques.
À cause de ces entraves réglementaires, Kodal Minerals a donc décidé de suspendre temporairement ses opérations sur le site, situé dans la région de Bougouni, au sud du pays, une décision qui impacte non seulement les finances de l’entreprise mais aussi l’économie locale qui espérait un développement durable grâce à cette nouvelle activité minière.
La mine, qui a commencé ses activités en février, a accumulé près de 20 000 tonnes de spodumène, un minerai riche en lithium, en attente d’exportation. Ce stock est d’une importance cruciale, d’autant plus que la société a signé un accord de vente exclusif avec le groupe chinois Hainan Mining, soulignant la nécessité d’une collaboration internationale dans ce secteur stratégique.
Ce contretemps intervient à un moment où le secteur du lithium prend de l’ampleur au Mali, notamment avec l’inauguration en décembre de la première mine du pays par Ganfeng Lithium, également d’origine chinoise, dans la même région. L’expérience de Kodal Minerals met en lumière les défis d’un cadre réglementaire encore en développement dans un pays qui s’efforce de tirer parti de ses ressources stratégiques tout en respectant ses exigences souveraines.
Notons que les autorités locales doivent maintenant trouver un équilibre entre l’attraction d’investissements étrangers et la mise en place de régulations qui garantissent la durabilité et la sécurité des opérations pour un avenir meilleur pour la population malienne.