(CROISSANCE AFRIQUE)-La Banque mondiale à travers l’Association internationale de développement (IDA) a annoncé le mardi 10 mai 2022 qu’elle procédera au décaissement, de 20 millions USD au profit du gouvernement de la Gambie, afin de renforcer sa résilience budgétaire.
« Les réformes […] sont très importantes pour soutenir la reprise économique du pays, et remédier aux vulnérabilités macroéconomiques dans le contexte de la pandémie de covid-19 et de l’instabilité mondiale », a indiqué Feyi Boroffice, représentant résident de la Banque mondiale en Gambie.
Cette subvention selon la Banque mondiale est destinée à soutenir le gouvernement gambien dans la gestion budgétaire (dette, investissements publics et viabilité financière) et la réforme des secteurs de l’énergie et des télécommunications. Elle servira aussi à renforcer la transparence et la gouvernance des entreprises publiques. Elle intervient dans le cadre du financement de la politique de développement (DPF) de la Banque mondiale.
Il faut signaler que l’objectif de ce financement, à terme, est de mettre en place « un espace budgétaire pour les investissements dans le capital humain et les infrastructures physiques, afin de stimuler la croissance et d’accélérer la réduction de la pauvreté à moyen terme ».
Notons que la Banque a également annoncé un nouveau cadre de partenariat pays (CPP) pour la période 2022-2026 avec Banjul. Durant cette période, l’institution de Bretton Woods prévoit un accroissement de ses interventions en Gambie, notamment via la Société financière internationale (SFI) et l’Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA).
Pour rappel, Banjul a initié plusieurs réformes en vue d’améliorer la résilience et la durabilité de sa croissance économique, avec le soutien de la Banque mondiale. Celles-ci ont été possible par le fait que l’économie gambienne demeure fragile, d’après la Banque Mondiale.