(CROISSANCE AFRIQUE)-Les participants ont continué d’entendre des discussions et des commentaires de grande envergure sur les questions de commerce et d’investissement au cinquième jour de la troisième Foire commerciale intra-africaine 2023 (IATF2023) au Caire hier. L’Égypte et la Barbade ont célébré les Journées nationales en organisant des forums d’investissement.
Lors d’une discussion au forum d’investissement en Égypte, les intervenants ont souligné les opportunités d’un accroissement des échanges commerciaux entre l’Égypte et d’autres régions d’Afrique. Le Dr Sherif El Gabaly, président de la commission des affaires africaines du Parlement égyptien, a souligné les leçons que l’Égypte pourrait partager en termes de renforcement de l’autosuffisance agricole. D’autres chefs d’entreprise égyptiens ont partagé leurs réflexions sur leur travail dans les secteurs de la santé, de l’automobile, de la construction et du commerce électronique.
Sherine Helmy, PDG de Pharco Pharmaceuticals, a partagé ses idées sur la réduction significative du coût du traitement de l’hépatite en Égypte à 60 dollars par personne. Il a souligné l’importance de la volonté et de l’engagement politiques pour permettre à la collaboration d’atteindre ce succès. Abdelatif Olama, PDG de Jumia Egypt, a parlé de la forte notoriété de la marque de l’entreprise à travers l’Afrique, déclarant : « Nous prospérons parce que nous sommes africains. Nous bénéficions de la croissance d’une population nombreuse et croissante, de l’urbanisation croissante qui résulte d’une classe moyenne croissante.
S’exprimant également, Mohamed Taher, directeur principal du développement commercial chez Hassan Allam Construction, a présenté les projets de construction en cours dans son entreprise et a invité des partenaires potentiels à collaborer. Un autre intervenant, Marc Soueha, a parlé de la fabrication de véhicules utilitaires et a décrit les aspects uniques du marché africain des véhicules utilitaires.
Lors du forum d’investissement de la Barbade, la délégation de la Barbade a déclaré qu’il existait des opportunités de collaboration entre la Barbade et l’Afrique, soulignant la stabilité de l’économie du pays. Kaye-Anne Greenidge, directrice générale d’Invest Barbados, a déclaré qu’il existait un énorme potentiel de croissance dans les secteurs qui contribuent au produit intérieur brut du pays et a souligné les opportunités d’investissement pour l’Afrique dans des domaines tels que le tourisme, l’agroalimentaire et l’environnement. économie.
Le Dr Kevin Greenidge, gouverneur de la Banque centrale de la Barbade, a déclaré que, du point de vue d’un investisseur, la Barbade disposait de « bons tampons » avec ses réserves de change et que le pays avait un faible taux de chômage.
Carol Roberts-Reifer, directrice générale de la Fondation culturelle nationale de la Barbade, a parlé des industries créatives du pays tandis que Phil Phillips, attaché commercial et culturel au haut-commissariat de la Barbade à Accra, a annoncé son intention d’introduire des produits barbadiens sur certains marchés africains dans le semaines à venir.
Les participants à l’IATF2023 ont également eu droit à une table ronde sur « Le rôle de la ZLECAf dans l’accélération de la mise en œuvre de l’Agenda de développement de l’Afrique 2063 ». Les intervenants ont déclaré que la volonté politique était un facteur crucial de succès. Yahya Al-Wathiq-Bellah, chef du service de représentation commerciale égyptienne, a souligné l’importance de la volonté politique dans l’ensemble de la structure et Nardos Bekele Thomas, PDG de l’Agence de développement de l’Union africaine-NEPAD, a déclaré qu’un environnement propice et la volonté des gouvernements de honorer leurs engagements était crucial.
Kanayo Awani, vice-président exécutif de la Banque de commerce intra-africaine à la Banque africaine d’import-export (Afreximbank), a déclaré que les financiers ont joué un rôle crucial dans la protection du continent africain contre les effets néfastes des perturbations de la chaîne d’approvisionnement. Mme Awani a fait valoir qu’il était nécessaire de procéder à une « ingénierie inverse » des routes commerciales coloniales, qui ont été établies sans tenir compte de la population africaine. « Nous soutenons cela par le financement, mais cela doit être un effort collectif », a-t-elle déclaré.
Répondant aux intervenants, Albert Muchanga, commissaire de l’Union africaine chargé du développement économique, du commerce, du tourisme, de l’industrie et des minéraux, a annoncé certains projets à venir visant à assurer l’harmonisation des réglementations, notamment une stratégie « Made in Africa ». Il a également souligné la nécessité d’inclure le secteur privé dans les négociations au niveau de l’État, ajoutant : « Un moment devrait venir où nos gouvernements devront déclarer que le secteur privé sera informé du résultat des négociations. »
IATF2023, le plus grand salon du commerce et de l’investissement d’Afrique a débuté le 9 novembre et se poursuivra jusqu’au 15 novembre. Il devrait attirer plus de 1 600 exposants et 35 000 visiteurs, et des accords commerciaux et d’investissement d’une valeur de 43 milliards de dollars devraient être conclus lors de l’événement.
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À propos du Salon intra-africain
Organisée par la Banque africaine d’import-export (Afreximbank), en collaboration avec la Commission de l’Union africaine (CUA) et le Secrétariat de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), la Foire commerciale intra-africaine (IATF) vise à offrir une plateforme unique pour faciliter l’échange d’informations sur le commerce et les investissements à l’appui de l’augmentation du commerce et des investissements intra-africains, en particulier dans le contexte de la mise en œuvre de l’Accord de libre-échange continental africain (ZLECAf). L’IATF rassemble des acteurs continentaux et mondiaux pour présenter et exposer leurs produits et services et explorer les opportunités commerciales et d’investissement sur le continent. Il fournit également une plate-forme pour partager des informations sur le commerce, les investissements et les marchés avec les parties prenantes et permet aux participants de discuter et d’identifier des solutions aux défis auxquels sont confrontés le commerce et les investissements intra-africains. Outre les participants africains, le salon est également ouvert aux entreprises et aux investisseurs de pays non africains intéressés à faire des affaires en Afrique et à soutenir la transformation du continent par l’industrialisation et le développement des exportations.
