Au Burkina Faso, le gouvernement met sur pied un fonds de garantie de 5,5 milliards FCFA au profit des acteurs du secteur routier. Soutenu par la Banque mondiale et géré par la Société financière de garantie interbancaire du Burkina Faso, ce fonds permettra le renouvellement du parc automobile.
Le 15 juin 2020, le ministère burkinabè des Transports et de la Mobilité urbaine a procédé à la signature de la politique d’intervention du fonds de garantie d’un montant initial de 5,5 milliards FCFA (8,4 millions d’euros) visant à faciliter l’accès au crédit pour les transporteurs routiers.
« Ce fonds dont la gestion a été confiée à la Société financière de garantie interbancaire du Burkina Faso – SOFIGIB – est destiné aux micro, petites et moyennes entreprises de transport de droit burkinabè, légalement constituées », indique un communiqué dudit ministère.
Cette initiative, soutenue par la Banque mondiale, s’inscrit dans le cadre du Projet d’appui à la modernisation du secteur des transports et à la facilitation du commerce (PAMOSET-FC). Sa mise en œuvre effective va nettement contribuer au renouvellement du parc automobile routier du Burkina Faso.
Selon les critères de fonctionnement de ce fonds, il est stipulé que les montants de crédit éligibles doivent être compris entre 25 et 146,5 millions FCFA (38 et 223 millions d’euros). La durée du crédit est fixée à 7 ans avec l’éventualité de différer le remboursement en fonction des risques, a expliqué le juriste Mahamadi Zampaligré, membre de l’équipe de gestion du PAMOSET-FC. Le bénéficiaire devrait en outre être âgé d’au moins 18 ans. Il doit aussi détenir une licence valide délivrée par le ministère des Transports.
Romuald Ngueyap