(CROISSANCE AFRIQUE)-Au Mali, les autorités ont lancé la deuxième phase du projet de formation professionnelle, insertion et appui à l’entrepreneuriat des jeunes ruraux (FIER 2) a débuté vendredi 22 mars 2024.
« Ce projet, d’un coût 59,5 milliards de francs CFA (100 millions de dollars), cible les jeunes ruraux, les femmes et les hommes âgés de 15 à 40 ans dont 40% des jeunes femmes, parmi eux, ceux âgés de 15 à 17 ans auront accès à des opportunités de formation professionnelle, puis seront intégrés individuellement ou collectivement dans l’économie locale », a déclaré la ministre malienne de l’Entrepreneuriat, Bagayoko Aminata Traore.
Ainsi, il s’agit d’un projet mis en œuvre par le ministère de l’Entreprenariat national, de l’Emploi et de la Formation professionnelle du Mali, avec le soutien technique et financier du Fonds international de développement agricole (FIDA). Il vise à créer des opportunités de formation et d’insertion professionnelle dans le domaine agricole à l’attention des jeunes Malien dans zones rurales.
Il faut signaler que près de 77% de la population au Mali vit en milieu rural avec l’agriculture comme principale activité. A travers ce projet, le gouvernement espère donner à ce secteur une ressource humaine qualifiée pour le rendre plus résilient et accroître sa contribution à l’économie nationale.
Notons que le secteur agricole contribue pour 36% au produit intérieur brut. C’est pourquoi, CLce nouveau projet vient consolider et mettre à l’échelle les résultats de FIER 1 (2014 à 2022). Cette fois, l’accent sera mis sur les technologies climato-compatibles et les pratiques agroécologiques, l’entrepreneuriat vert et la création d’emplois non agricoles.
Pour rappel, un total de 60 000 jeunes seront formés et insérés avec pour mission de réduire l’impact négatif du changement climatique sur la production. Toutefois, le fier 2 prévoit de financer 2 000 activités génératrices de revenus (AGR) et 5 000 micro-entreprises rurales individuelles, de créer 40 000 emplois directs, et de mettre en place un fonds de garantie financière durable et un fonds de refinancement des systèmes financiers décentralisés, entre autres.
Korotoumou Sylla