(CROISSANCE AFRIQUE)-Une organisation à but non lucratif et apolitique qui vise à combattre l’augmentation des prix des produits de première nécessité, afin de soulager les Maliens, le front populaire contre la vie chère était face à la presse ce mardi 2 août 2022 à la bourse du travail à Bamako.
L’objectif est non seulement de présenter le schéma institutionnel des stratégies novatrices de la lutte contre la vie chère mais aussi d’appeler les autorités de la Transition à prendre urgemment des mesures idoines pour alléger la souffrance des Maliens. La conférence de presse était animée par Mariam Koné, présidente du front, Mariam Diakité, secrétaire générale.
Le Mali a subi un embargo de la CEDEAO et de l’UEMOA du 09 janvier au 03 juillet 2022. Après la levée de ces sanctions, les Maliens assistent chaque jour à la flambée des prix des produits de première nécessité et autres à Bamako comme à l’intérieur du pays. Tels que le sucre, le lait, l’huile, le carburant, le gaz etc. A Bamako, le kilogramme du sucre est vendu à 900 FCFA voire 1000 FCFA dans certains endroits. A cause de cette augmentation de prix, beaucoup de revendeurs refusent la vente de ce produit.
En effet, face à cette situation, le Front populaire constate avec beaucoup de regret, la négligence des autorités nationales par rapport à l’augmentation des prix des denrées dans les marchés de Bamako et à l’intérieur du pays. Aucune disposition ne serait prise pour soulager les Maliens par les autorités nationales, regrette le Front.
« Après avoir dénoncé la vie chère au gouvernement, ce par des manifestations, des déclarations et autres activités, le Front constate avec amertume que le gouvernement manque de solutions au problème. La preuve, aucun plan de riposte pris par le gouvernement n’a été opérationnel depuis l’annonce et la levée des embargos. Les populations sont restées entre l’espoir et l’amertume », déclare le front.
Le Front élabore un ‘’document cadre’’ contre la vie chère au Mali
Le document en question comporte quatre grands axes, dont la mise en œuvre va éradiquer de manière progressive, la cherté de la vie au Mali, expliquent les responsables. Le premier axe qui résout des problèmes d’exonération au Mali ; le deuxième qui pallie les problèmes d’entreposage au Mali ; le troisième qui se base sur la tierce détention des produits de première nécessité ; le quatrième est le warrantage, qui prend en compte la problématique de la rupture du marché en stock de céréales (mil, sorgho, riz, fonio etc.) Le document comporte un plan d’action, qui facilitera sa mise en œuvre selon les responsables.
Pour terminer, le Front interpelle le gouvernement à prendre en main, sans délai, la souffrance du citoyen lambda.
IB KONE