Youssouf SangaréDirecteur régional de la Sotelma Malitel:Un homme aussi à la mesure de ses possibles.

Date:

Dans une interview accordée vendredi 15 juin passé par Mr Youssouf Sangare , a éclairé la lanterne du processus de la privatisation de la sotelma Malitel et sa carrière syndicaliste au sein dudit secteur.Notons que le processus de la privatisation de la Stelma à connue deux grands axes: la libéralisation et la privatisation . Mais en réalité ,cette libéralisation à eu lieu avant la privatisation. Celle-ci a été facilitée par le dynamisme et la compétence du nouveau membre du syndicat.

Signalons que l’actuel Directeur régional de la SOTELMA de sikasso fit un parcours syndical très solliciter.

Sans doute, le natif de Bougouni et le sortant du lycée technique de Bamako fit un parcours professionnel très normatif. Il détient également des bagages intellectuellement lourds .continuellement ,sa carrière professionnelle est évolutive .
Suivant son parcours: Mr sangare a été recruté à la fonction publique comme contrôleur des réseaux en 1998. Il a fait le service national des jeunes et était dans le cinquième contingent de koulikoro. L’actuel Directeur régional de la sotelma de sikasso ,occupa son premier poste à sikasso en 1990 dans le secteur de la maintenance des réseaux. Deux ans après, Youssouf sangare a été muté à Bamako au centre de construction des réseaux (CCR) en tant que chef du dessin et de la documentation . Il faut savoir que le CCR gère tout le Mali en matière de la documentation.
Quelques années plus tard , le natif de Bougouni a concouru pour devenir ingénieur des Télécoms. Après il poursuivit ses études à Dakar ,à l’école supérieur des Télécoms. De son retour du Sénégal, l’ingénieur des Télécoms à fait aussi la gestion d’entreprise au CESAC.

Aux dires de Mr youssouf sangare , « la privatisation de la Sotelma Malitel est venue avec le plan de l’agissement structurel. En effet, le plan de l’agissement ,c’est comme si la banque Mondiale dit aux entreprises que nous allons vous apporter de l’argent frais mais vous vendez au privé certains secteurs. Et alors, le secteur le plus porteur en ce moment . C’était le secteur des Télécoms. Comme l’État était le seul actionnaire des Télécoms, on a dit à l’État qu’on va vous aider mais libéraliser votre secteur . C’est par là que la réforme du secteur des Télécoms a été baissé. C’est là que je suis venu au syndicalisme. Parce que normalement on devait privatiser l’opérateur historique qu’est la Sotelma avant de libéraliser le secteur.C’est à dire avant d’autoriser tout le monde à venir ,on devait d’abord privatiser l’opérateur historique . Mais ce processus a été baissé et a été changé dans la réforme des Télécoms . Avec ce changement, la libéralisation a été fait avant la privatisation.
Et alors,les syndicalistes qui étaient là en ce moment . Ils étaient bien volontaires et bien engagés . Mais ces syndicalistes ne pouvaient pas comprendre les enjeux . Nous qui avons été dans les écoles de gestion . On les comprenait . Et on ne voulait jamais que le secteur soit libéralisé avant que la Sotelma ne soit privatisée .
Mais cette primauté a été changée . On a libéralisé le secteur avant de le privatiser. Et alors,nous quand on est venu du Dakar. Nous avions dit qu’on est pas d’accord.

En ce moment, notre voix n’était pas audible . On ne pouvait pas nous écouter parce que nous n’étions pas dans le syndicalisme . On a dit aux gens que nous allons créer notre syndicat . Alors, les gens nous ont dit : au lieu de créer un autre syndicat, venez prendre la place de ceux qui sont là et qui ne sont pas capables de comprendre les enjeux. C’est dans ce cadre que nous avions fait un «coup d’État syndical» parce que nous avions joué la ruse.Les gens étaient là et le mandat n’était pas fini. La problématique était que comment les faire partir sans que le mandat soit fini? C’est pourquoi on a fait le «coup d’État syndical»,affirme-il.

Selon le texte de l’UNTM , un bureau qui est dénombré jusqu’à un 1/3, c’est le remembrement . Mais si c’est dénombré jusqu’à 2/3 ,c’est le renouvellement total, a-t- il détailler. Tout d’abord on a commencé à démarcher les gens du bureau un à un pour les demander de démissionner. Les gens ont démissionné jusqu’à atteindre les 2/3 . Et c’est en ce moment que le mandat n’était pas fini mais il fallait réprendre le bureau . Quand on a repris le bureau ,nous on est venu aux affaires, a-t-on expliqué.

Les syndicalistes qui étaient là bien avant . Ils étaient volontaires,patriotes,et engagés . Mais ils n’avaient pas l’intellect pour comprendre les enjeux. Donc nous sommes venus aux affaires pour mieux gérer les enjeux de la privatisation. Parlons les enjeux: il s’agissait de bien vendre la Sotelma. Et pour qu’elle se vente bien ,c’est l’État qui gagne mais aussi les travailleurs», à expliqué par Mr Youssouf sangare.

Dans leur mission de gestion de la privatisation, la nouvelle équipe dirigeante du syndicat à mis un plan social en place . Ce plan social les a aidé à gérer la privatisation. Il a été l’un des plans sociaux les plus réussi en Afrique occidentale et le plan le plus réussi de la sous -région . Suite de cela, nous avons reçu des appels provenant de partout pour nous féliciter . Car nous avions aidé les gens mais on est pas allé dans un pays de la sous région,a-t-il dit.

Selon l’homme qui maîtrise la situation de la sotelma Mr youssouf sangare Directeur régional de sikasso, l’arrivée de l’opérateur Orange a été préparé de la manière suivante:
Il fallait un centre de calcul et changer le plan de numérotation . C’est à dire,on avait une numérotation à 6 chiffres .Et alors, il fallait un décalage de numérotation à 8 chiffres. Cela a été bien préparé avant d’accueillir l’opérateur qui est venue. Cet opérateur (Orange) a dit qu’on ne va pas accepter la place de numérotation que vous nous donniez mais plutôt on va occuper ce qu’on veut. C’est comme ça que Orange et Malitel sont allés à la guerre de l’interconnexion des téléphones mobiles.
En quelque sorte,les clients d’Orange ne pouvaient pas avoir les clients de Malitel . Et les syndicalistes du Malitel ont dit qu’ils ne vont pas accepter l’interconnexion tant qu’ils n’ont pas le centre de calcul. Il s’agit la machine qui calcul. Quand l’autre opérateur nous appelle ,ça donne le nombre de temps et vise versa .
C’est en avril 2003 que l’interconnexion a été faite entre les deux réseaux ,dit-il.

Mr Youssouf sangare a laissé entendre que le bilan de la Sotelma Malitel est très efficace dans la région de sikasso. Que la Sotelma se porte merveilleusement bien dans ladite région. C’est pourquoi la région de sikasso est actuellement la 1ère parmi les autres.

Sibiry konate

Mail:croissanceafrik@gmail.com

croissanceafrik
croissanceafrikhttps://croissanceafrique.com
Croissance Afrique (sarl) est un Média multi-support qui propose plusieurs rubriques axées sur l’actualité économique du continent. Le magazine est un journal (en ligne) qui traite spécialement les informations financières dédiées à l’Afrique. Il est également le premier média malien spécialisé dans la production d’Informations Économiques, financières, Stratégiques, et orienté vers le reste du monde. Le Magazine a été fondé en Novembre 2017 à Bamako.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Partager:

Populaires

Lire aussi
RELATIFS

Côte d’Ivoire: le trésor public obtient 70,126 milliards de FCFA sur le Marché financier de l’Umoa

(CROISSANCE AFRIQUE)- En Côte d’Ivoire, la direction générale du...

Transports: expansion remarquable du fret aérien africain en mars 2024

(CROISSANCE AFRIQUE)-Le monde de l'aviation africaine a témoigné d'une...

Stimuler l’économie locale: l’ICD investit 25 millions d’euros en Côte d’Ivoire et au Cameroun

(CROISSANCE AFRIQUE)- Le développement du secteur privé en Côte...

Oragroup SA: du profit à la perte, une année de revirement

(CROISSANCE AFRIQUE)- L'organisation bancaire Oragroup SA, basée à Lomé,...