Au Mali, les acteurs du secteur dans la sous-région ont organisé une réunion à Bamako. L’objectif de cette réunion était la validation de la stratégie et du programme prioritaire d’investissements pour l’offensive régionale pour la promotion des chaines de valeur du lait local de la CEDEAO. Il s’agit de réduire substantiellement la dépendance extérieure de la région en lait et produits laitiers. La journée est célébrée à Bamako chaque 1er Juin.
Prenant la parole en visioconférence, Madame KANE Rokia MAGUIRAGA, le ministre de l’Elevage et de la Pêche a laissé entendre que le « Mali jouera toute sa partition pour l’opérationnalisation de ce programme prioritaire d’investissement ». Elle annonce par la suite, la mise en place d’une unité laitière fonctionnelle dédiée à la transformation du lait local.
Selon un éleveur, cette annonce est : « une concrétisation de l’ambition présidentielle afin d’impulser une nouvelle dynamique à la stratégie nationale de valorisation du lait cru local », a-t- il affirmé. Dans cette optique a été question de la mise en œuvre du Projet de Développement et de la Valorisation de la Production Laitière au Mali (PRODEVALAIT II) initié en 2018 pour un coût total de 9.344.675.000 FCFA. L’initiative a pour but d’assurer un environnement favorable à l’investissement privé non seulement dans le secteur de l’élevage, mais si dans le domaine l’agro-alimentaire.
Précisons que cette journée a été initiée par la FAO (Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture) en 2001 pour valoriser le lait en ventant ses bienfaits sur la santé, ses richesses naturelles et sa valeur nutritive. La même organisation annonce que la norme recommandée de consommation en lait par personne et par an est de 62 litres. La consommation est de 30 à 40 litre par personne et par an. Puisque tout simplement l’offre en lait local reste faible.
Daouda Bakary KONE