Le Parti de la renaissance nationale (PARENA) de Tiebilé Dramé a décidé, lors de son 2 ème Conseil national extraordinaire tenu les 25 et 26 mai derniers au palais de la culture, de soutenir la candidature du chef de file de l’opposition malienne, Soumaïla Cissé, dès le premier tour de la présidentielle de 2018. Après cette annonce de soutien à Soumi, Tiebilé Dramé a été désigné dans la foulée par le leader de l’URD pour diriger sa campagne. Une mission qu’il aura acceptée en tant que président d’un parti pour vue d’une éventuelle victoire de la coalition pour l’alternance et le changement. Ce qui est une diminution obscure du parti d’où la bassesse politique du président du parti du bélier blanc.
Ce qu’il faut surtout savoir !
En effet,Tiébilé n’est pas un étranger sur la scène politique malienne. Il fut l’un des premiers combattants pour l’avènement de la démocratie au Mali. Son parti PARENA étant créé en 1995 et plus âgé que le jeune parti URD qui a vu le jour après la défaite de son Président Soumaila Cissé, sous les couleurs de l’ADEMA-PASJ en 2002, devient de plus en plus invisible dans la course à la présidentielle. Il faut le rappeler que cela fait plus de 10 ans sinon 2 fois de scrutin présidentiel consécutif que le PARENA ne participe pas à ce plus grand rendez vous des politiques maliens. Ainsi, le parti du bélier blanc s’engage aveuglement à soutenir la candidature de Soumaïla Cissé, candidat de l’URD. PARENA n’a-t-il pas perdu ses militants ?
Aussi, Pire, le président du PARENA est un résident de la commune VI du district de Bamako, dans le quartier de Magnambougou. Cette commune compte 45 conseillers mais son parti n’enregistre aucun. Une chose très grave pour un homme politique de manquer dans ses bastions politiques. Voilà ce que Tiébilé devait s’occuper comme son premier combat. Malgré tous ces défauts, l’opposant n’arrête pas de dénoncer avec sans solution et proposition la gouvernance du régime actuel. Et de souhaiter l’arrivée d’autres comme lui et comme s’ils possèdent des caractères magiques pour faire ce pays le Qatar ou les États-Unis d’Amérique.
J’y reviendrai
Nia Dialla Keita
Et la Rédaction Daouda Bakary.