(CROISSANCE AFRIQUE)-L’Égypte, dans une manœuvre économique impressionnante, a réduit sa dette extérieure de 8,4% entre décembre 2023 et mai 2024.
Cette diminution signifie une réduction de 14,17 milliards de dollars, portant la nouvelle somme totale de la dette à 168,153 milliards de dollars. C’est un développement notable pour le pays, qui montre des signes de résilience et de stratégie économique efficace.
La réduction de la dette extérieure de l’Égypte est un indicateur clé de sa santé économique. Descendant à 168,153 milliards de dollars, ce montant reflète une baisse considérable qui, en chiffres, se traduit par un taux de réduction de 8,43%. Ces chiffres, publiés par le service national d’information (SIS), soulignent l’efficacité des mesures économiques prises par le gouvernement.
L’une des conséquences les plus positives de cette réduction de dette a été l’augmentation record des réserves étrangères nettes de l’Égypte. Ces réserves, essentielles pour la stabilité et la confiance dans l’économie nationale, couvrent maintenant largement les importations, assurant une base économique solide pour le pays.
Une autre facette de cette amélioration économique se trouve dans l’augmentation notable des ressources en devises. Cette hausse a permis d’éliminer le déficit des actifs étrangers de la Banque centrale et d’améliorer les actifs étrangers nets des banques. Ces développements sont cruciaux pour maintenir la stabilité financière et soutenir la croissance économique.
Le résultat de ces améliorations économiques n’est pas passé inaperçu sur le marché mondial. Les rendements des obligations se sont améliorés, tandis que les risques de crédit ont diminué, traduisant une confiance accrue des investisseurs internationaux envers l’économie égyptienne. Ceci est un témoignage de la réussite des politiques mises en œuvre et de leur impact positif sur l’attractivité du pays aux yeux du monde financier.
Notins que cette période d’amélioration économique pour l’Égypte symbolise un moment crucial dans la gestion de sa dette et la stabilisation de son économie. La diminution de 8,4% de sa dette extérieure, le renforcement de ses réserves et ressources en devises, ainsi que la confiance accrue des investisseurs internationaux, sont des signes prometteurs pour son avenir économique.
Pour rappel, il reste à voir comment le pays capitalisera sur ces avancées pour soutenir et promouvoir une croissance continue.
Moussa KONÉ
