L’excellence et la complaisance sont incompatibles. Nos enfants sont notre seul futur, voilà pourquoi la priorité doit être toujours accordée à l’éducation
Si les maliens nous témoignent leur confiance en nous donnant une majorité parlementaire aux prochaines élections législatives, non seulement nous relancerons l’école publique, sans le moindre doute, nous soutiendrons et réglementerons, également avec force et détermination, l’enseignement privé en responsabilisant l’ensemble des intervenants : promoteurs, enseignants, élèves, parents d’élèves, et l’Etat !
Les écoles privées qui payent leurs enseignants en dessous de cent mille francs par mois dans la capitale et dans les grandes villes ayant un coût de la vie élevé seront non seulement fermées mais leurs promoteurs et tous les partenaires fautifs y compris les syndicalistes incompétents, corrompus ou complaisants, et l’Etat lui même et ses agents concernés, en cas de manquement au devoir, répondront devant la justice.
« Nous sommes convaincus que le Mali a besoin d’une école performante à tous les niveaux, publique et privée », dit-il.
Nous le devons au passé et notamment aux centaines de martyres de la révolution scolaire et estudiantine de mars 1991.
Nous le devons surtout à nos enfants, à notre futur.
Aguibou Koné, Président du Mouvent A Yèlè (Ouvrir).
Source : croissanceafrique. com