Dans ces dernières années, le Gabon a entrepris depuis plusieurs années de réduire sa dépendance au manganèse tout comme au pétrole. C’est dans ce cadre, que ce petit pays d’Afrique centrale vise une production de manganèse d’un peu plus de 11,6 millions de tonnes par an en Horizon 2024.
Pour cela, il faut signaler que les parts de ces deux secteurs ont fortement diminué depuis 2009, passant d’environ 60 % à 45 % du produit intérieur brut gabonais.
Ces chiffres suscités émanent les perspectives dévoilées dans le document de cadrage macroéconomique et budgétaire 2022-2024.
Le gouvernement table sur une hausse de 38,6% par rapport à 2020, année où le Gabon a atteint les 8,4 millions de tonnes.
Concernant exercice 2021, les autorités gabonaises espèrent une production de 9,68 millions de tonnes, en hausse de 9,8% en glissement annuel.
Cette performance est le résultat de la production qui favoriserait par la consolidation des activités sur le site de Ndjolé dans le Moyen-Ogooué par la Compagnie industrielle et commerciale des mines de Huazhou (Cicmhz).
Pour cela, il ne faut pas oublier le succès de la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog), principal exploitant de ce minerai dans le pays.
En outre dans l’optique de booster sa production minière, l’Etat Gabonais a misé sur l’extension de la capacité de production sur le site d’exploitation de manganèse de Biniomi à Franceville.
Notons que cette extension a pour but d’obtenir une amélioration des performances du gisement de Lebaye à Okondja, et procéder à la mise en exploitation du gisement de Mounana par la société Nouvelle Gabon Mining.
Pour rappel, la production de manganèse au Gabon a atteint un record de 8,4 millions de tonnes en 2020. Le secteur est soutenu par la forte demande chinoise.
Daouda Bakary Koné