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Rasha Kelej crée une chanson avec des chanteurs de 11 pays africains pour soutenir les personnels de santé pendant la lutte contre le corona-virus

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Par Croissanceafrique
C’est la première fois en Afrique et peut-être dans le monde que 11 chanteurs de 11 pays africains en trois langues participent à une chanson pour soutenir le personnel médical
DUBAI, Émirats arabes unis, 1 juin 2020/ — Rasha Kelej : J’ai réalisé et produit pour la première fois, une chanson avec des chanteurs de 11 pays africains pour la première fois ensemble en trois langues ; Anglais, Français et Arabe pour montrer notre soutien envers les personnels de santé du monde entier. Il s’agit de ma contribution personnelle à la réponse envers la pandémie due au coronavirus.

Dans ce qui est maintenant devenu un moyen mondial de montrer son soutien et son appréciation envers les personnels de santé du monde entier, lors de la lutte contre le coronavirus,  Dr. Rasha Kelej, CEO Merck Foundation et l’une des 100 Africaines les plus influentes a lancé sa propre idée de créer une chanson panafricaine inspirante appelée « My White Army (Mon Armée Blanche) » qui vise à remercier les médecins et les infirmières qui se battent en première ligne de la lutte contre le coronavirus, qui risquent d’être exposés au virus pour que tout le monde puisse rester à la maison et rester en bonne santé.

Veuillez écouter notre chanson « My White Army »

https://bit.ly/3gF19cN

Rasha Kelej a expliqué : « Je suis très fière d’avoir pu coordonner, diriger et produire ce geste de soutien à travers 11 pays africains à travers ces 11 chanteurs talentueux en trois langues : Arabe, Anglais et Français. Ils ont des voix incroyables, une grande diversité.

Pays d’Afrique du Nord, du Sud, de l’Est et de l’Ouest. C’était très difficile spécialement pendant le confinement, mais ils étaient tous très coopératifs et nous l’avons finalement fait ensemble. »

Chanteurs par ordre alphabétique ;A Pass de l’OugandaCwesi du GhanaKambua du KenyaMahmoud Al Leithy d’EgypteNikki du NigeriaRozzy de Siera LeoneSalatiel du CamerounSean K de NamibieSunita de GambieTom Close du RwandaEt Wezi de ZambieCette chanson est de reconnaître le grand sacrifice de nos médecins, infirmières et personnel de santé en ces temps difficiles en Afrique et à travers le monde sous l’égide de mon initiative personnelle, « Séparé mais Connecté »

Salatiel, le célèbre chanteur camerounais qui a chanté avec Beyoncé et Pharrell dans le dernier film « Roi Lion » faisait également partie de notre chanson, bien sûr il a chanté en français, alors que Tom Close du Rwanda, a également chanté en français, à la fois pour représenter les pays africains francophones.

De plus, Mahmoud AL Leithy, un chanteur et acteur égyptien célèbre a chanté son rôle en arabe pour représenter les pays africains arabophones.

Le reste du groupe sont des chanteurs célèbres dans leur propre pays, tous chantaient en anglais

L’auteur des paroles et de la musique était Cwesi du Ghana.

« Bien que je ne sois pas réalisateur ou producteur professionnel comme vous le savez tous, j’ai une carrière différente en tant que CEO Merck Foundation, mais j’ai une expérience antérieure dans la production et la présentation de programmes télévisés à Abu Dhabi TV et j’ai également produit et réalisé de nombreux documentaires dans le but de briser la stigmatisation au tour des femmes infertiles et d’autonomiser les femmes et les filles dans l’éducation en Afrique et en Asie dans le cadre des programmes de la Fondation Merck. Je crois donc que j’ai le talent et l’expérience nécessaires, mais surtout, j’ai la vision d’une Afrique inclusive, de toutes les régions d’Afrique, du nord, du sud, de l’ouest et de l’est en un seul travail et une seule initiative qui traversent tout le continent et le monde entier » a ajouté Rasha Kelej.

À propos du sujet de la chanson, Rasha Kelej a répondu : « Je crois fermement, ce sont des gens importants en première ligne, les médecins, les infirmières et les agents de santé savent à quel point nous sommes reconnaissants. Je ne veux pas que ce soit un remerciement ponctuel, mais qui devienne un acte régulier de gratitude dans nos communautés. J’ai entendu des comportements horribles contre nos agents de santé, tels que les propriétaires des maisons les expulsent de force en raison de la paranoïa qu’ils pourraient propager Covid-19. C’est un comportement choquant, illégal et inhumain. »

À travers cette chanson, des chanteurs représentant l’Afrique expriment notre amour, notre respect et notre gratitude pour les médecins, les infirmières et les agents de santé, les premières lignes de la lutte contre le coronavirus. Ce sont leurs messages de soutien à ceux qui bravent l’épidémie pour aider les autres.

C’est la première fois en Afrique et peut-être dans le monde que 11 chanteurs de 11 pays africains en trois langues participent à une chanson pour soutenir le personnel médical pendant cette période difficile.

Dr. Rasha Kelej, réalisateur et producteur de la chanson, a souligné : « Cette chanson est ma contribution personnelle à la réponse de COVID -19. Mais au niveau professionnel, par le biais de la Fondation Merck, nous avons couru pour répondre au coronavirus en Afrique en partenariat avec 18 Premières Dames dans quatre domaines principaux qui incluent le soutien des moyens de subsistance de milliers de travailleurs occasionnels et de femmes pendant le confinement, en lançant le Prix de Reconnaissance des Médias « Restez à la maison », lancement d’un livre de contes pour enfants « Faites Le Bon Choix » pour sensibiliser les enfants et les jeunes au sujet du coronavirus et renforcement des capacités de soins de santé en offrant un diplôme en ligne d’un an aux médecins africains en médecine respiratoire et en médecine aiguë ».

Marcel Gbaguidi (DG SOAC) s’exprime sur le Système ouest-africain d’accréditation (SOAC)

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Le Système ouest-africain d’accréditation (SOAC) est chargé de gérer la politique communautaire en matière d’accréditation, dans le strict respect des normes et exigences internationales mais en concertation avec les services de l’Union, les États et les opérateurs privés.

Marcel Gbaguidi, Directeur général du Système ouest-africain d’accréditation (SOAC) a expliqué que le SOAC est chargé d’accréditer les organismes d’évaluation de la conformité dans le respect des normes internationales en la matière. Il parle de sa politique envers la lutte contre la covid-19 et la mission de structure liens en bas

https://www.facebook.com/CROISSANCAFRIK/posts/2535324886682273

Rugby Africa se résout à annuler la saison de 2020 pour préserver la santé des athlètes et de leurs proches

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Par croissanceafrique
Au regard de la situation actuelle et en concertation avec ses fédérations membres, la décision a été prise par Rugby Africa d’annuler toutes ses compétitions y compris la Rugby Africa Cup qui devait initialement commencer le 30 Mai ; La confédération s’est réunie en ligne ce Jeudi 28 Mai 2020 lors d’un Comité exécutif exceptionnel à l’issue duquel elle a fait part de son souhait de privilégier avant tout la sécurité des athlètes
LE CAP, Afrique du Sud, 1 juin 2020/ — Au cours de ces deux derniers mois, Rugby Afrique (www.RugbyAfrique.com) a organisé des téléréunions consultatives régulières au cours desquelles elle a notamment échangé avec les fédérations et les médecins sur la situation sanitaire.

La décision d’annuer les compétitions fait suite à un commun accord avec les fédérations consultées les 7 et 8 mai dernier. Ces dernières souhaitent pouvoir concentrer leurs efforts sur la reprise de leurs activités lors du dernier trimestre 2020 si possible. Après avoir analysé l’impact de la pandémie sur l’industrie du sport et en particulier sur le rugby et travaillé sur les différentes options possibles, les considérations suivantes motivent l’annulation des matches:Les interdictions actuelles de voyager, de rassemblements publics et d’événements sportifs dans toute l’Afrique rendent peu probable la reprise des compétitions sur le continent d’ici la fin de l’année.Tous les pays d’Afrique ne lèveront pas les restrictions en même temps ou de la même manière, ce qui compromettrait la participation de certains pays.Les coûts liés aux déplacements devraient augmenter de manière significative.D’éventuelles exigences de quarantaine pourraient allonger considérablement le temps passé à l’étranger pour certains des athlètes.Par ailleurs, la commission médicale de RA souligne que l’évolution variable de COVID-19 dans les différentes régions d’Afrique ne permet pas d’avoir une vision précise du moment où l’Afrique atteindra son pic et pourra envisager la fin de la pandémie.

Le Dr Elvis Tano, chef de la commission médicale de RA dirige un groupe de travail qui rassemble des médecins de plusieurs pays d’Afrique. Ils ont étudié et discuté ensemble de la faisabilité du retour des compétitions en toute sécurité. Il commente à ce sujet : « La santé et la sécurité de nos athlètes, de nos supporters, de notre personnel, de nos partenaires et des communautés locales restent notre priorité absolue. Trop d’incertitudes planent encore sur l’évolution ces prochaines semaines de la pandémie pour que nous puissions sereinement reprendre les compétions ».

Rugby Africa planche sur la mise en place d’initiatives locales d’ici la fin de l’année

Il existe un consensus général parmi le Comité exécutif de la RA et ses fédérations membres pour concentrer les efforts sur le redémarrage des activités et des compétitions locales dès que les conditions sanitaires seront favorables. Le souhait commun est d’assurer la relance du rugby en local et de préparer les équipes nationales de manière adéquate pour un redémarrage des compétitions sur le continent, si possible en 2021.

Par ailleurs, Rugby Afrique renforce son soutien aux fédérations et envisage, si ses ressources financières le permettent, de débloquer un fond de solidarité unique destiné aux activités et aux préparations des équipes de rugby.

Bien que le programme officiel des compétitions de 2020 ait été annulé, Rugby Africa réaffirme sa volonté de soutenir les matches transfrontaliers ou des tournois sous-régionaux organisés à l’initiative des fédérations lorsque cela sera possible en 2020. La commission médicale et la commission de rugby de Rugby Africa examineront évidemment de telles initiatives et s’assureront d’abord que la situation sanitaire et les réglementations gouvernementales permettent à l’événement de rugby d’avoir lieu.

Andrew Owor vice-président de Rugby Africa conclut : « C’est sans aucun doute une des décisions les plus difficiles que nous ayons eu à prendre mais c’est aussi celle qui nous parait la plus raisonnable au vu du contexte actuel. Il est évident que nous avions de nombreuses motivations pour reprendre la saison 2019-20, mais dans une situation aussi exceptionnelle, nous devons faire passer la santé des membres de notre communauté avant tout. Ce faisant, nous restons fidèles à nos convictions. Cependant nous espérons pouvoir organiser quelques matches d’ici la fin de l’année. Dans les mois à venir, nous n’avons qu’une seule mission : faire tout ce qui est en notre pouvoir pour aider nos communautés à revenir plus fortes et envisager des compétions locales dès que cela sera possible. En raison de la taille et de la diversité de l’Afrique, une approche plus localisée s’avère judicieuse. »

Covid-19 : une opportunité historique pour la transformation et la diversification des économies de la CEMAC

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Par croissanceafrique


(Par Leoncio Amada NZE, Président pour la région CEMAC à la Chambre africaine de l’énergie et PDG d’APEX Industries)
La région de la CEMAC est composée de 6 pays avec une population d’environ 54 millions d’habitants, et une économie dominée principalement par le secteur pétrolier
MALABO, Guinée Equatoriale, 1 juin 2020/ — Par Leoncio Amada NZE, Président pour la région CEMAC à la Chambre africaine de l’énergie et PDG d’APEX Industries.

En chinois, le mot « crise » est composé de deux caractères. L’un signifie le « danger » et l’autre « opportunité ». Même si au milieu d’une crise on ne voit jamais d’opportunités, les crises nous conduisent à des situations que nous n’aurions jamais anticipées et nous obligent à prendre des décisions que nous n’aurions jamais prises autrement. Dans de telles situations, développer l’intelligence appréciative est ce qui nous permet de voir les opportunités qui accompagnent une crise.

L’histoire suivante en est un bon exemple : au XVIIIe siècle, un navire espagnol arrive sur les rives de Dundee, en Écosse, avec une cargaison d’oranges. Le capitaine du navire offre à James Keiller la cargaison d’oranges et conclut rapidement une bonne affaire. Cependant, Keiller découvre que la plupart des oranges sont trop mûres et devenues aigres, et qu’il serait impossible de les vendre. Jusque-là, les oranges n’étaient consommées qu’en jus ou fraîches. Mais tout cela allait changer grâce à l’intelligence appréciative de James Keiller.

La marmelade vient de « marmelo », un mot portugais qui signifie coing, un fruit qui au XVIIIe siècle était idéal pour préparer des conserves ou faire des marmelades. Keiller met donc son intelligence appréciative au travail, en utilisant des oranges au lieu de coings pour préparer la marmelade, et se rend compte que la nouvelle confiture avait une saveur très caractéristique. Pour toutes ces raisons, il a créé une entreprise qui a changé l’avenir de la famille Keiller, se consacrant au business de ce que nous connaissons aujourd’hui sous le nom de « marmelade d’orange amère ».

En revenant sur un autre exemple historique, nous pouvons citer l’économiste britannique John Maynard Keynes, qui a comparu devant un comité du gouvernement britannique. Alors que le monde s’enfonçait dans la Grande Dépression, il a exhorté ceux qui l’écoutaient à surmonter la mentalité étroite de la bureaucratie et à regarder la situation dans son ensemble. C’était six ans avant que Keynes ne publie sa Théorie générale, mais il anticipait déjà les observations pointues qu’il capturerait plus tard dans son livre : « Nous entrons dans un cercle vicieux : nous ne faisons rien parce que nous n’avons pas d’argent, mais c’est précisément parce que nous ne faisons rien que nous n’en avons pas », a-t-il dit.

Keynes voulait sauver l’économie de marché et, à une époque de communisme et de fascisme, il avait peur des conséquences politiques de ne rien faire. Son appel à surmonter des intérêts étroits n’a alors trouvé aucun écho. La réaction des gouvernements à la crise a été inefficace. Les nations se livraient à des politiques compétitives d’égoïsme national. Et la catastrophe est arrivée.

Cependant, les idées de Keynes, découlant de l’opportunité imposée par la crise, influencent toujours les événements mondiaux d’aujourd’hui. Lui et d’autres hommes de sa génération ont créé le système multilatéral qui dure encore et auquel les pays africains en général et ceux de la zone CEMAC doivent adhérer sans la moindre garantie que leurs intérêts seront nécessairement pris en compte et évalués à leur juste valeur dans ce monde global.

Ce que Keynes et les autres ont accompli, même dans le feu de la Seconde Guerre mondiale, était dû à la combinaison d’idées appuyées par l’action. Ils ont aidé à créer la structure économique de l’après-guerre. Ils ont jeté les bases de la formation du Groupe de la Banque mondiale, du Fonds monétaire international et de ce qui deviendra plus tard l’Organisation mondiale du commerce.

En temps de crise profonde, les citoyens sont plus préparés psychologiquement à affronter et à accepter les réformes structurelles et les changements que leurs dirigeants leur proposent pour le fonctionnement et l’articulation d’une nouvelle structure socio-économique. C’est dans ce sens que la crise de Covid19 représente une opportunité historique pour les pays de la CEMAC d’engager de profondes réformes structurelles de leurs modèles économiques et sociaux. Des réformes qui, dans un autre contexte historique, seraient très difficiles à entreprendre et à mettre en œuvre afin de s’aligner en permanence sur des modèles garantissant une croissance économique durable, la prospérité et le bien-être des populations.

Aujourd’hui, nous ne devons pas nous dérober à la tâche d’unir les idées et les actions. À une époque où la confiance s’est perdue, nous avons besoin de faits qui rétablissent la confiance du public, des entreprises privées, de la société civile, des investisseurs étrangers, etc … Les gouvernements et les institutions de la sous-région CEMAC sont prêts à relever ce défi. Face à une crise de l’ampleur et des implications telles que celle du Covid-19, il est plus risqué, irresponsable et dangereux de faire moins que trop peu.

La région de la CEMAC est composée de 6 pays avec une population d’environ 54 millions d’habitants, et une économie dominée principalement par le secteur pétrolier, qui représente 80% des exportations et 75% des recettes fiscales selon la Banque mondiale et le FMI. C’est l’une des zones les plus exposées aux fluctuations des prix du pétrole sur les marchés internationaux et sera la zone économique la plus touchée par la crise de Covid-19 sur l’ensemble du continent africain en raison de la faible intégration et diversification de ses économies.

Dans la sous-région de l’Afrique centrale, des pays comme le Gabon, le Congo, le Tchad et la Guinée équatoriale seront parmi les plus touchés en termes économiques étant donné le poids des exportations de pétrole dans leurs exportations totales. Dans un scénario de 30 $ / baril, cela représente une réduction de 50% des recettes d’exportation de pétrole provoquée par une contraction de la demande et des prix, avec ses implications négatives pour les programmes sociaux des États.

La situation économique de la sous-région décrite ci-dessus nécessite une analyse pragmatique et courageuse pour entreprendre des réformes structurelles qui lui permettraient de sortir de l’état de léthargie dans lequel elle se trouve. Malgré la situation actuelle de l’industrie pétrolière, le pétrole et le gaz continueront d’être la locomotive de l’activité économique dans la sous-région de la CEMAC. Cependant, les revenus pétroliers devraient désormais être utilisés dans le cadre d’un nouveau paradigme économico-financier, pour financer le type de diversification économique qui permettrait la création d’un tissu économique régional capable de rivaliser au plus haut niveau avec d’autres entreprises des autres pôles économiques.

La mise en œuvre de politiques de diversification de l’activité économique, en combinaison avec une forte composante de Contenu Local au sein du secteur pétrolier à travers la mise en œuvre de projets en aval pour maximiser la valeur locale de nos ressources devient donc impérative. Une industrie pétrolière régionale et indigène forte, dynamique et innovante ayant accès au financement servira de catalyseur et de moteur qui permettra à d’autres secteurs économiques de décoller dans tous les pays de la CEMAC. Les politiques de contenu local doivent passer de simples réglementations et lois adoptées par les parlements nationaux à être effectivement mises en œuvre et appliquées sans compromettre ainsi la continuité des opérations dans le secteur pétrolier.

L’accélération de l’intégration physique et commerciale de l’ensemble de la sous-région de l’Afrique centrale, en particulier celle des États membres de la CEMAC, doit être priorisée par tous les acteurs économiques et politiques. Cela doit être fait en faveur de la diversification et de l’industrialisation économiques induites par un commerce transfrontalier plus détendu et en tirant parti des opportunités et des synergies offertes par la transformation numérique et l’intégration régionale promues par la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA). Ce n’est que dans ce contexte que la consolidation du secteur pétrolier peut devenir une véritable locomotive qui permettrait la résurgence d’autres secteurs économiques.

L’Afrique centrale ne peut pas avancer considérablement avec des projets nationaux et intra-régionaux dans leur état actuel de faible diversification économique. Les institutions de la sous-région doivent avoir le courage et la volonté d’approfondir l’intégration économique et financière entre tous les pays du pôle économique à travers des politiques favorisant une plus grande répartition des revenus, une coordination fiscale et un budget commun, afin d’atténuer le critères de risque lors de la négociation avec des créanciers internationaux ou des sociétés d’autres blocs économiques pour le financement et la mise en œuvre de projets dans la région de la CEMAC.

L’intégration économique au sein de la CEMAC peut être favorisée par la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA) ; ce qui nécessite un changement de paradigme vers une plus grande diversification horizontale et verticale des produits d’exportation. La ZLECA a un immense potentiel pour contribuer à la diversification des économies de la CEMAC et à l’approfondissement de la sophistication des produits d’exportation.

Dans cette nouvelle étape de changements continentaux tels que la mise en œuvre de la ZLECA, les pays d’Afrique centrale doivent oser utiliser des politiques monétaires expansionnistes, y compris l’assouplissement quantitatif qui implique l’injection de capital dans l’écosystème productif par les gouvernements et d’autres mesures de relance à court terme. Mais ce ne seront que des mesures temporaires pour traverser la crise. Au final, pour sortir de ce cercle vicieux de la vulnérabilité aux chocs externes, les pays de la CEMAC devront investir dans les fondamentaux de la diversification de leurs économies. De tels investissements doivent être réalisés à la fois horizontalement par l’augmentation du nombre de produits destinés à l’exportation, et verticalement pour approfondir la valeur ajoutée des biens et services. Par conséquent, les gouvernements doivent intervenir pour créer l’environnement propice à ces changements, en améliorant les positions des pays de la CEMAC dans l’indice « Facilité de faire des affaires » de la Banque mondiale, en instituant et en surveillant les politiques de contenu local dans le but de localiser les acquisitions de services, ce qui en plusieurs cas représentent 60% des dépenses opérationnelles des grandes entreprises qui opèrent sur le continent.

Les gouvernements devraient également faciliter la participation des petites et moyennes entreprises (PME) aux chaînes de valeur locales et régionales en supprimant les barrières tarifaires et non tarifaires et en œuvrant en faveur et pour une véritable intégration des économies de la CEMAC. Ces initiatives doivent avoir le secteur privé aux commandes lors de leur conception, afin que la bureaucratie gouvernementale ne fasse pas dérailler les objectifs proposés. La participation des entreprises locales et régionales à la redéfinition de l’architecture économique de la sous-région vers la diversification économique tant attendue doit reposer sur la méritocratie et les compétences de ces acteurs économiques.

Il est utopique de parler de diversification économique de la sous-région de la CEMAC en l’absence d’un secteur bancaire et financier solide à la hauteur du défi et capable d’accompagner la transformation des économies de la région. La BEAC et toutes les institutions financières de la sous-région CEMAC doivent revoir et redéfinir leur rôle sur la façon dont elles financent l’activité économique. La mise en œuvre et l’utilisation de nouvelles technologies telles que les plateformes bancaires mobiles, l’argent mobile et d’autres innovations technologiques dans le secteur financier permettront et faciliteront la création de nouvelles PME. Les banques doivent abandonner leur zone de confort dans laquelle elles agissaient jusqu’à présent et passer à une véritable activité bancaire qui n’est autre que de financer correctement l’activité économique et de favoriser des conditions sur le marché financier qui permettent une croissance économique durable.

Par rapport aux secteurs bancaires des autres sous-régions économiques du continent africain, on peut conclure que le secteur bancaire de la CEMAC est le moins développé et nécessite une profonde réforme structurelle pour faire face à la situation économique de la sous-région.

Nous ne pouvons pas nous lasser de répéter, de souligner et de plaider pour la diversification économique et l’industrialisation en Afrique centrale, car si les pays de la CEMAC ne résolvent pas leurs problèmes structurels maintenant, les problèmes auxquels nous sommes confrontés aujourd’hui ne feront qu’empirer. C’est le cercle vicieux de la dépendance à l’égard de la vente de matières premières dans la zone CEMAC que la crise de Covid19 a révélé.

Il nous appartiendra de faire de cette crise une opportunité historique qui nous permettra de transformer définitivement les économies de notre sous-région, d’harmoniser et de faire converger nos systèmes économiques et financiers, et de créer un tissu économique régional capable de rivaliser sur la scène internationale.

Si nous ne le faisons pas maintenant, nous aurons peut-être perdu à jamais le train qui mène au développement durable.

La crise, comme disent nos amis chinois, s’accompagne d’opportunités.

Facebook et la Croix-Rouge lancent la campagne Africa Together pour appeler à la vigilance face au Covid-19

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Par Croissanceafrique
#AfricaTogether combine performances musicales et comiques avec des informations provenant des travailleurs humanitaires en première ligne et vérificateurs de faits issus de tout le continent
JOHANNESBURG, Afrique du Sud, 1 juin 2020/ — Facebook (www.Facebook.com) et le Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge s’associent et lancent #AfricaTogether. Cette campagne numérique et son festival de deux jours tenu les 4 et 5 juin réunissent des artistes de toute l’Afrique pour lutter contre la désinformation autour du Covid-19 et promouvoir la vigilance vis-à-vis de la pandémie.

Dans un contexte où plus de 100 000 cas confirmés de Covid-19 ont été recensés en Afrique et où les mesures de confinement s’assouplissent dans plusieurs pays, #AfricaTogether combine performances musicales et comiques avec des informations provenant des travailleurs humanitaires en première ligne et vérificateurs de faits issus de tout le continent.

Le festival comprendra des performances d’artistes tels qu’Ayo, Femi Kuti, Ferre Gola, Salatiel, Serge Beynaud, Patoranking, Youssou N’Dour parmi d’autres, ainsi qu’une campagne digitale de sensibilisation avec des messages de prévention élaborés avec des experts de la santé de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge et ciblant simultanément les utilisateurs de Facebook dans 48 pays à travers l’Afrique sub-saharienne.

L’événement sera diffusé en streaming sur Facebook Live, présenté en anglais le 4 juin par l’acteur et comédien populaire nigérian Basketmouth, et en français le 5 juin par la personnalité du monde des médias Claudy Siar. Les spectacles en direct seront accessibles depuis la page Facebook Africa (https://bit.ly/2ZWnbBO) et les pages Facebook de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge. Pour vous inscrire et en savoir plus sur la programmation des artistes et comment vous connecter, veuillez visiter les pages des événements Facebook en anglais (https://bit.ly/2XRcZb5) et en français (https://bit.ly/3eCPl95).

Mamadou Sow, membre de longue date du Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, a déclaré : « La pandémie de Covid-19 est une crise sans précédent, car elle touche tout le monde, sans limites de frontières, d’origine ethnique et de religion. Les communautés d’Afrique ont su réagir rapidement, mais le risque reste réel. Si tout le monde y met du sien, nous vaincrons le Covid-19. La musique a le pouvoir de rassembler et nous espérons que le festival #AfricaTogether apportera un regain d’espoir et un nouvel élan contre cette dangereuse maladie. »

Jocelyne Muhutu-Rémy, responsable des partenariats médiatiques stratégiques Facebook pour l’Afrique subsaharienne partage son point de vue : « Le pic de l’utilisation des outils en ligne pendant la pandémie de Covid-19 montre l’utilité sociale des plateformes numériques dans les moments difficiles. Nous sommes témoins de nombreuses initiatives solidaires de la part d’artistes qui rassemblent leurs communautés sur Facebook Live. Le concert virtuel #AfricaTogether permettra aux gens d’en savoir plus sur la lutte contre Covid-19, tout en profitant des divertissements de leurs artistes africains préférés. Nous allons transmettre la joie de vivre, sans risque de transmission du virus. »

Cet événement n’est qu’un aspect parmi d’autres de la contribution du Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge et de Facebook à la lutte contre le Covid-19 sur le continent africain.

Facebook poursuit sa collaboration avec les gouvernements des pays de l’Afrique subsaharienne. Le réseau social s’allie à des ONG et agences de santé qui utilisent activement les plateformes pour partager des informations exactes sur le Covid-19. Ces dernières ont mis en place des centres d’information Covid-19 dans plus de 40 pays pour fournir l’actualité des autorités sanitaires en temps réel, diffuser des articles, des vidéos et des publications utiles sur la distanciation sociale, et prévenir la propagation du virus.

Fort d’un réseau de plus de 1,5 million de volontaires et de membres du personnel sur le continent africain, le Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge est en première ligne pour combattre le Covid-19 au sein des communautés. Il organise des campagnes d’information, fournit du savon et un accès à l’eau potable, et soutient les centres de santé et leurs agents par le biais de formations, de mise à disposition de matériel et de fournitures. Dans certaines régions d’Afrique, le Covid-19 s’ajoute à d’autres crises liées aux conflits, à la violence ou aux catastrophes climatiques déjà présents.Distribué par APO Group pour Facebook. Voir le contenu multimédiaContact de presse :
Idea Engineers
Agence de relations publiques pour Facebook, Afrique du Sud
facebook@ideaengineers.co.za

À propos du Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge : 
Le Mouvement de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (www.ICRC.org) est le plus grand réseau humanitaire du monde. Organisation neutre et impartiale, sa mission est d’alléger les souffrances humaines, de protéger la vie et la santé et de faire respecter la dignité humaine, particulièrement dans les conflits armés et d’autres situations d’urgence telles que les crises sanitaires et autres catastrophes naturelles. Le Mouvement comprend 192 Sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge et le Comité international de la Croix-Rouge.

À propos de Facebook :
Facebook (www.Facebook.com) est une société technologique dont la mission est de donner à chacun la possibilité de créer une communauté et de rapprocher le monde entier. Nos produits, qui incluent l’application Facebook, Messenger, Instagram, WhatsApp, Oculus, Workplace, Portal et Novi, encouragent plus de 3 milliards de personnes à travers le monde à partager leurs idées, se soutenir et faire la différence.

Docteur Ibrahim Haïdara, Promoteur du premier cabinet de psychologie au Mali, à Mali Émergent: « J’accorde une large partie de mon temps au cabinet, voire soulager les gens, les écouter » (interview)

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PAR JOURNAL MALI ÉMERGENT

Diplômé en 1992 de l’Université d’État de Saint-Pétersbourg (Russie) et en 2006 de l’Eberhard Karls-Unirsité de Tübingen (Allemagne), le Dr. Ibrahim HAÏDARA a la double qualification professionnelle de psychologue clinicien et d’Universitaire. Ayant cette double casquette de professionnel aguerri après avoir vécu pendant 30 ans en Europe, il a longtemps travaillé en France et en Allemagne. L’amour de son pays le pousse à regagner en mai 2017 son « chez-soi ».

Ayant le désir farouche de se soucier du bien-être des sociétés et des gens qui souffrent tout en les écoutant afin de trouver des solutions à leurs différents problèmes, à son arrivée au bercail, le Dr. HAÏDARA, a décidé d’ouvrir un Cabinet de psychologie malgré que le Mali soit un pays où le métier de psychologue est quasiment méconnu. Le Cabinet rencontre un public diversifié entre autre des patients qui viennent me voir parmi lesquels des enfants, des adolescents, des adultes et même des personnes âgées qui consultent pour divers motifs d’ordre familial, social, professionnel. On peut citer parmi les raisons de consultations les plus fréquentes : la consommation d’alcool ou de drogues, les actes de violence, les conflits intra-conjugaux et le manque de de confiance en soi. Pour en savoir plus sur la qualité de cet homme et du Cabinet PSY2A, veuillez lire l’intégralité de notre entretien qui s ‘est déroulé en son Cabinet.

Journaliste :

CROISSANCEAFRIQUE: Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ?

Dr. Ibrahim HAÏDARA: Je suis le Docteur Ibrahim HAÏDARA, psychologue et promoteur de PSY2A, Cabinet de psychologie. Nous sommes situés à la frontière de la Cité du Niger dans le quartier de Niaréla-Sud. Le Cabinet existe depuis exactement trois (3) ans. En termes de rencontres avec le public,  il y a les patients qui viennent me voir, parmi lesquels des enfants, des jeunes, des adultes et des personnes âgées qui

consultent pour diverses problématiques : familiales, sociales, professionnelles, la consommation d’alcool ou de drogues, des actes de violence et aussi le manque de confiance en soi. Vraiment, on touche à tout au niveau du Cabinet.

Journaliste :

CROISSANCE AFRIQUE: Dans un pays comme le Mali d’où le métier de psychologie est moins connu comment vous en sortirez dans le métier de psychologie ?   

Dr. Ibrahim HAÏDARA

Dans nos traditions africaines, on n’est pas habitué à aller consulter un psychologue, voire un psychiatre. C’est quelque chose qui n’existait pas il y a moins de vingt ans. Il y avait quelques psychologues en Afrique francophone. Comme le monde évolue en permanence, les professions diversifient. Les problématiques qui touchent les questions sentimentales sont au centre de questionnements. Des spécialistes sur ce sujet se forment en conséquence.  

Les gens étaient habitués à consulter des charlatans ou des marabouts qui jouaient ce rôle de « psychologues ». Vu que la société est en profonde mutation, c’était à la famille ou aux amis qu’on allait raconter ses difficultés ou ses soucis. Malheureusement, la trahison a toujours été présente dans nos sociétés et le manque de confiance aux proches ou amis a tendance à s’accentuer. Finalement, les gens font le choix de venir vers les psychologues qui peuvent les écouter en toute impartialité. Le côté neutre du professionnel est là, de même que son professionnalisme est aussi reconnu. Les gens ont maintenant compris maintenant qu’il y a beaucoup d’arnaque chez certains marabouts ou charlatans et que tout ceci ne mène nulle part. Il est à souligner que ces marabout et charlatans recevaient à peu de frais, mais ne résolvent pas du tout leurs problèmes qui finissent par se compliquer au fil du temps. Donc, je pense que les psychologues ont vraiment la côte de nos jours. Le Cabinet PSY2A est aussi le 1er Cabinet de psychologie ouvert sous une licence d’exploitation. J’espère qu’il y en aura bien d’autres et que je puisse aussi avoir d’autres collègues qui viendront me rejoindre au

Cabinet. Je souhaite aussi former un jour de jeunes étudiants en psychologie pour qu’on puisse se consacrer à la société malienne qui rencontre de plus en plus de difficultés de nos jours.

Journaliste :

CROISSANCE AFRIQUE: On constate souvent que les étudiants après leurs formations universitaires sinon post-universitaires, veulent toujours rester dans le monde universitaire. Alors, pourquoi avez-vous choisi ce métier de psychologue et exercer dans un Cabinet de psychologie ?

Dr. Ibrahim HAÏDARA

C’est vrai que j’ai une double casquette de qualification universitaire. Je suis professeur et en même temps psychologue clinicien. C’est à dire, je dois travailler de façon directe avec les patients et je suis aussi emmené à enseigner ; donc donner des cours de psychologie. L’approche clinique qui est la prise de contact directe avec les patients est à mes yeux beaucoup plus efficace, plus sollicitée. C’est bien d’enseigner, mais quand les gens ont des problèmes il faut pouvoir les traiter, les soulager dans leurs souffrances. J’accorde une large partie de mon temps de travail au Cabinet pour soulager les gens, les écouter. Et parallèlement, je transmets mon savoir aux jeunes générations ou d’autres professionnels, même aux médecin qui peuvent avoir besoin de mes services, comme les infirmiers, les sages femmes, les aide-soignants, les éducateurs, les juristes. La psychologie est une discipline qui touche tous les domaines de la vie. Donc, on a énormément de travail à faire.

Journaliste :

CROISSANCE AFRIQUE: Vous avez vécu et longtemps travaillé hors du Mali où vous auriez pu encore mieux vivre et gagner votre vie. Qu’est ce qui vous a poussé à venir au Mali pour ouvrir votre Cabinet ?

Dr. Ibrahim HAÏDARA: Il y a des professions où on peut vite s’enrichir et il y a d’autres où on s’enrichit autrement. C’est à dire, quand je dis des professions où on s’enrichit vite, on gagne beaucoup d’argent et très vite. D’un autre côté, il y a d’autres professions où on gagne énormément sur

le plan humain. Et on ne peut choisir un tel métier et en même temps, vouloir gagner des millions ou des milliards en peu de temps. Donc, je pense qu’il faut être très vigilant et avoir une certaine conscience professionnelle. Je suis sûr et certain que les gens qui vont choisir ce métier, c’est plus qu’ils veulent gagner en termes de richesse humaine. J’aurais pu bien gagner ma vie, vu que j’ai vécu trente ans en Europe et travaillé en France en Allemagne. Je gagnais relativement bien ma vie là-bas et j’en étais heureux. Mais, il arrive un moment donné il faut faire d’autre choix. Donner à cet âge, c’est de se rendre utile dans un pays où il y a un manque cruel de certains professionnels. Il faut aussi pouvoir retrouver son chez-soi, parce que quand on retourne aux sources, à ses origines africaines, c’est tout un travail spirituel comme culturel qu’on gagne derrière. On a un certain confort ici en Afrique et qu’on n’a pas en Occident. La solitude pèse beaucoup en Occident. Et quand on a beaucoup de savoirs dans son travail ici, ça fait très plaisir. Gagner de l’argent, c’est bien mais il faut en être heureux à plusieurs niveaux. Donc, je me sens mieux ici, je suis pionnier dans le domaine et en termes de Cabinet même s’il y a quelques psychologues au Mali. Mais, avoir une telle formation pluridisciplinaire en psychologie comme la mienne, je peux dire que je suis assez gâté.

Journaliste

CROISSANCE AFRIQUE: Vous avez la casquette d’Enseignant d’Université et vous exercez en même temps le métier de psychologue praticien. Quels conseils donneriez-vous aux jeunes étudiants qui aimeraient exercer au futur ce métier?

Dr. Ibrahim HAÏDARA

Les jeunes générations doivent beaucoup travailler. Et cela est valable dans tous les domaines. On est dans un pays où l’éducation et l’enseignement universitaire est bafouée depuis plusieurs années. Je pourrais même dire plusieurs décennies. Il n’y a plus de formation universitaire adéquate au Mali, surtout dans le domaine de la psychologie qui reste une science méconnue. Je pense que ceux qui veulent choisir ce métier, doivent se doter de patience, de courage. Ils doivent beaucoup lire. Ils doivent découvrir

et observer les différentes personnalités qui sont dans nos sociétés. Donc, ils doivent être très courageux, très forts parce que c’est un travail assez pénible sur le plan moral. Les psychologues n’écoutent que des souffrances qui sont présentes depuis des années, voire des décennies. Des gens qui souffrent au fin fond d’eux mêmes. Il faut savoir les écouter, les accompagner et ne pas être émotionnel, ne pas se trouver faible, fragile devant des personnes qui sont vraiment dans des situations critiques. La formation universitaire c’est bien, mais la personnalité de tout un chacun doit aider à accomplir une mission qui n’est pas si simple que ça. Je dirais, que c’est comme un métier de chirurgien. Ce n’est pas facile de faire des opérations chirurgicales. il faut savoir être très prudent et très adroit en psychologie. C’est la même chose. Il faut aller vers l’information, chercher la source du problème et très vite dégager des solutions et faire des recommandations aux personnes qui nous consultent. Ce n’est pas facile de retenir des patients qui pensent que s’ils viennent nous voir une seule fois, que leur problème est résolu. Même si ceci peut rarement arriver. La thérapie demande beaucoup de temps, plusieurs mois de travail quand les souffrances sont enfouies au fin fond de l’individu.

 

 Entretien réalisé par Hamadoun Alphagalo

SOURCE: JOURNAL MALI ÉMERGENT

Nouveau bureau de l’Assemblée nationale de la 6 ème législature du Mali: Le parcours exceptionnel du nouveau président de la commission des finances, l’honorable Abdoulaye KONATE, l’élu de Kita !

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Par Journal MALI ÉMERGENT

L’honorable Abdoulaye KONATE, puisque c’est de lui qu’il s’agit, vient d’être élu fraichement par ses pairs, président de la commission des Finances à l’Assemblée nationale de la 6ème législature. Il est député RPM élu dans la circonscription électorale de Kita.

Pour ceux ou celle qui l’ignorent, cet homme talentueux est le président de l’Union sportive du Cercle de Kita (USCK), directeur commercial du groupe Achcar Industries et Service. Très attentif et discret, l’honorable Konaté est fin connaisseur des chiffres. Pour plusieurs observateurs, il pourra facilement relever les défis qui l’attendent. Il a comme Rapporteur Générale Fatimata Aliou TOURÉ. Le député du Rassemblement Pour Mali (RPM), élu à Kita, Abdoulaye KONATÉ, affectueusement appelé Broullaye pour les intimes, est le vice-président de la League régionale de football de la région Kayes.

Le parcours de Broulaye KONATE est élogieux. Il a effectué plusieurs investissements dans le cercle de Kita, à savoir des mosquées, clôture de la gendarmerie et celle des cimetières et tant d’autres réalisations. D’ailleurs c’était son slogan de campagne de cet homme qui ne fait pas trop de brouille en ce qui concerne l’exécution de ces missions régaliennes. « Qu’une fois élu député, je resterais toujours aussi accessible pour honorer mes perspectives et engagements, et mener avec brio mon mandat confié par mes concitoyens », a-t- il promis à kita. Il ajoute la suite : « qu’avec plaisir et engouement, je ferais régulièrement des restitutions des travaux parlementaires aux populations de Kita afin qu’elles soient informées et donner leurs avis que je transmettrais fidèlement lors des sessions diverses à l’Assemblée Nationale ». Aussi, a-t- il affirmé que sur le plan de la sécurité, qu’il travaillerait de concert avec les maires, les forces de l’ordre et les forces de défense pour renforcer les actions de prévention et de médiation afin de valoriser leurs missions combien difficiles pour sortir de ce climat d’insécurité. 

Dans le domaine du sport, il a promis de se battre pour faire de tous les clubs de Kita les meilleurs du Mali et de l’Afrique. Il s’engage aussi à, entre autres, : de dynamiser et à démocratiser la pratique sportive pour tous ; faire de la formation des animateurs, éducateurs et entraineurs une priorité afin que nos clubs puissent être les plus performants au plus haut niveau. Il s’agira, dit-il, de valoriser la formation des jeunes talents tous sports confondus. Equiper le cercle de Kita d’enceintes sportives et culturelles pour pouvoir organiser des évènements dans de bonnes conditions de sécurité et d’accueil des usagers. Il faut préciser que Broulaye KONATE est l’initiateur du festival de l’arachide du cercle Kita.

Il faut rappeler que le cercle de Kita est l’un des plus grands berceaux des arts et de la culture du Mali. La preuve est que des nombreux talents Maliens nés et formés dans ce cercle font la fierté de notre pays à travers le monde. Notons que le nouveau président de la commission des Finances de l’Assemblée nationale du Mali a promis à son population de doter la belle ville historique d’une salle de spectacle multifonctionnelle avec des équipements de dernière technologie digne de notre renommée culturelle, voire internationale.

Daouda Bakary KONE

SOURCE: JOURNAL MALI ÉMERGENT

L’honorable Soumaila Cissé enlevé puis séquestré depuis plus de 2 mois au Mali: Le Réseau Libéral Africain et la Fondation Friedrich Naumann pour la Liberté demandent sa libération immédiate

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Par Journal Mali Émergent

Depuis le 25 mars dernier, l’honorable Soumaila Cissé est pris en otage par un groupe djihadiste dans le Nord du Mali pendant la campagne électorale des législatives. Dès lors les réactions nationales et internationales ne cessent de se multiplier pour sa libération. C’est dans ce cadre que le Réseau Libéral Africain (RLA) et la Fondation Friedrich Naumann pour la Liberté (FNF) ont fait une déclaration conjointe pour exiger la libération du chef de file de l’opposition politique malienne et président du parti Union pour la République et la Démocratie (URD, l’honorable Soumaila Cissé.

Pour exiger la libération immédiate, sans condition et sans délai de L’honorable Soumaila Cissé, le Réseau Libéral Africain et la Fondation Friedrich Naumann pour la Liberté ont évoqué les droits et devoirs de la personne humaine disposant des instruments juridiques régionaux et internationaux de protection des droits de l’Homme, notamment la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme (DUDH) ; et la Charte Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples. La charte Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples dispose en son article4 que le droit à la vie est le premier des droits de l’homme, celui qui conditionne la jouissance de tous les autres et ayant pour corollaire immédiat le droit à l’intégrité physique et morale. Tout comme la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme qui dispose en son article3 que tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne.

Au regard de tous ces instruments juridiques, le réseau Liberal Africain et la Fondation Friedrich Naumann pour la Liberté demandent la libération immédiate, sans condition et sans délai de l’honorable Soumaila Cissé, chef de file de l’opposition politique malienne.

Le Réseau Libéral Africain et la Fondation Friedrich Naumann pour la Liberté déplorent également dans leur conjointe déclaration la récurrence des attaques et enlèvements perpétrés par des groupes armés extrémistes au Mali et dans le Sahel, rendant la situation sécuritaire plus que jamais.

IB KONE

Source: Journal MALI ÉMERGENT

Inondations récurrentes à Bamako: L’irresponsabilité de l’État ou l’incivisme des populations, les vraies causes ?

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Par Journal Mali Emergent

Depuis des années, les populations de Bamako sont confrontées à des inondations, surtout pendant les premières pluies.  Face à ce problème, nous constatons l’absence des mesures préventives de la part des autorités maliennes.

 Plusieurs villes africaines connaissent, chaque année, des inondations causantes parfois beaucoup de dégâts matériels, souvent même des pertes en vie humaine. Parmi ces villes, la capitale malienne ne fait pas exception. Face à ce phénomène, beaucoup de personnes se posent la question sur les causes. Sont-elles naturelles ou anthropiques ? Où une irresponsabilité de la part des autorités malienne ?

En effet, les inondations au Mali en général et à Bamako en particulier se répètent chaque année généralement pendant les premières pluies. Ces inondations ont chaque fois causé des dégâts matériels et souvent des pertes en vie humaine. Après chaque événement douloureux, nous connaissons des déclarations hypocrites et indignes de la part des autorités. Si diriger est de prévoir, pourquoi de telles répétitions.

Selon notre analyse de la situation, ces inondations sont souvent liées à la mauvaise gouvernance des autorités nationales et locales. Au Mali, surtout dans la capitale le problème foncier n’est plus nouveau, il est connu de tous.

Bamako par sa grandeur en terme de superficie et d’accroissement dispose une mauvaise politique de gestion de la ville. Comment peut-on comprendre que telle chose puisse arriver dans une ville comme Bamako vue son importance dans la vie socioéconomique de notre pays.

D’une part, nous remarquons qu’à Bamako les autorités communales précisément les maires pour leurs fins personnelles adoptent une mauvaise gestion du foncier. Le constat est amer dans les zones riveraines, où des pieds des maisons d’habitation se trouvent dans le marigot aux yeux et au su de tous. Et souvent ces personnes sont considérées comme intouchables, vu leur rang dans l’administration ou souvent compte tenu de leur fortune. Sinon des habitations riveraines sont chaque fois ciblées pour démolition dont la décision d’exécution n’a jamais vu le jour.  D’autre part aussi les populations riveraines sont auteurs de ce fléau. Parce que nous remarquons que les marigots sont devenus des dépôts d’ordures. Souvent même des constructions anarchiques de la part de certaines populations sont causes de d’inondation.

A titre de rappel, après les inondations du 16 mai 2019 qui avaient causé beaucoup de pertes matérielles et en vie humaine dans des quartiers riverains de Bamako, nous avons connu cette année précisément la nuit du 25 au 26 mai 2020 cette même situation après une forte pluie sur la capitale malienne et environs. Ces inondations ont causé beaucoup dégâts matériels dans les quartiers comme Daoudabougou, Kalaban coura, Niamakoro, Banconi etc.

IB KONE

Source : Journal Mali Émergent

La Chambre africaine de l’énergie fait un don pour soutenir la lutte du Soudan du Sud contre Covid-19

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Par croissanceafrique
La Chambre appelle à un soutien plus large à la reprise économique d’après Covid-19 pour soutenir la paix, la stabilité et la relance économique au Soudan du Sud
JUBA, Soudan du Sud, 1 juin 2020/ — La Chambre africaine de l’énergie (www.EnergyChamber.org) a fourni un soutien financier et matériel au gouvernement du Soudan du Sud pour soutenir ses efforts de riposte à la pandémie mondiale de Covid-19. Le nombre de cas signalés au Soudan du Sud est actuellement proche de 1 000, 10 décès étant déjà confirmés.

Le don comprend une subvention en espèces et des produits d’assainissement, et représente l’engagement de longue date de la Chambre envers la prospérité du Soudan du Sud. Il a été reçu à Juba par S.E. Daniel Awow Chuang, sous-secrétaire du ministère du Pétrole, qui coordonnera à son tour l’action de secours avec le ministère de la Santé.

« Nous souhaitons que notre contribution soutienne les efforts louables en cours du gouvernement du Soudan du Sud pour répondre à la pandémie », a déclaré NJ Ayuk, président de la Chambre africaine de l’énergie.

« Cette pandémie en cours dépasse le seul secteur pétrolier et nous demandons un soutien beaucoup plus large au Soudan du Sud, à ses travailleurs et à ses réfugiés. Les secours à court terme sont essentiels pour le pays, en particulier lorsqu’il s’agit de soulager la douleur économique causée par la pandémie et ressentie dans tout le pays », a conclu Ayuk.

Malheureusement, la pandémie et la chute des prix du pétrole ont ralenti les bons progrès accomplis par l’accord de paix signé par S.E. le président Salva Kiir et Riek Machar. La stabilité économique et le développement restent essentiels pour assurer une paix réussie et durable, et la crise en cours donne l’occasion de remédier aux vulnérabilités fondamentales de l’économie du pays. Les politiciens, les acteurs de l’énergie et la communauté internationale des investisseurs doivent se rassembler pour réfléchir à l’adoption de meilleures approches pour assurer une reprise durable après le Covid-19.

À la lumière des conséquences de la pandémie de Covid-19 sur les marchés pétroliers africains, la Chambre a multiplié les initiatives et les efforts pour apporter conseils et guidance à l’industrie. Depuis le début de la pandémie, la Chambre a notamment publié un Agenda énergétique de bon sens contenant les principales mesures destinées à soutenir l’industrie, ainsi qu’un ensemble de Lignes directrices pour le mouvement et la sécurité des travailleurs du pétrole dans un contexte de restrictions de voyage prolongées.