La société pétrolière sud-africaine DIG Oil vient de déposer un recours devant un tribunal fédéral à Washington pour contraindre le gouvernement de la RDC à lui verser un montant 619 millions de dollars, en application d’une sentence arbitrale prononcée fin 2018 par un tribunal d’arbitrage en France.
La première décision a été rendue à la suite de manquements contractuels de Kinshasa dans le développement de deux accords de partage de production. Le bras de fer entre les deux parties dure depuis 13 ans.
Le tribunal français avait condamné la RDC à verser 617,4 millions de dollars pour couvrir les pertes économiques futures et les dépenses déjà engagées par DIG Oil. Avec les coûts supplémentaires, le montant total réclamé est maintenant de 619,3 millions de dollars plus les intérêts, a déclaré DIG Oil.
En janvier dernier, un appel de la partie congolaise sur la décision initiale avait échoué.
Le gouvernement congolais a 60 jours pour répondre. Il faut savoir que les réserves de change du pays n’étaient que de 607 millions de dollars au 24 avril avant que le FMI ne lui prête 363 millions de dollars pour apporter une réponse à la pandémie de Covid-19.
La RDC détient au moins 6 % des réserves de pétrole brut d’Afrique. Mais le développement de ces réserves se heurte à une politique pétrolière incohérente, à une lourde bureaucratie et à des scandales de corruption dans la chaîne de gestion de l’amont pétrolier.
Dans une déclaration la West African Pipeline Company (WAPCo) a annoncé l’arrêt prévu du gazoduc dimanche prochain, pour une durée de 10h, entre 4h du matin et 14h. Des travaux de maintenance seront en effet réalisés sur l’infrastructure par Eni Ghana qui envisage de mieux connecter ses terminaux de livraison. Par conséquent, les clients de la WAPCo à Tema seront privés de livraison pendant cette période.
Au Bénin et au Togo, les travaux n’auront pas de conséquences sur la livraison du gaz.
« Cet arrêt est soutenu par le ministère de l’Énergie et coordonné avec la Ghana Grid Company Ltd (GRIDCo), la Volta River Authority (VRA), la Ghana National Petroleum Corporation (GNPC), l’Electric Company of Ghana (ECG) et diverses autres centrales électriques afin de minimiser l’impact sur les communautés qui dépendent de l’électricité produite à partir du gaz transporté par le système du gazoduc ouest-africain vers Tema », a expliqué un communiqué de la société.
La société a présenté ses excuses à ses clients de la zone industrielle ghanéenne pour les désagréments qui seront causés et promet que l’approvisionnement en gaz sera immédiatement rétabli après l’achèvement des travaux.
Au Ghana, le gouvernement vient d’ordonner à la société locale Springfield E & P et le producteur italien Eni d’entamer immédiatement des pourparlers sur l’unitisation des champs pétroliers Afina et Sankofa, récemment découverts au large.
L’unitisation est l’exploitation conjointe et coordonnée d’un réservoir identique de pétrole et/ou de gaz par différents propriétaires d’où les champs puisent leurs fluides. C’est le meilleur mécanisme pour assurer la récupération maximale de pétrole et de gaz de manière efficace et empêcher un forage compétitif qui pourrait endommager le réservoir.
Les deux compagnies ont reçu cette directive sur la base de preuves techniques montrant que le réservoir chevauche les deux blocs.
Les deux parties ont 120 jours pour mener à bien les négociations, faute de quoi le ministère de l’Energie évoquera la loi pour définir les conditions de l’unitisation. Elles décideront aussi des parts qui reviennent à chacun dans la nouvelle configuration.
Le régulateur du secteur a indiqué que de nouvelles mises à jour seront fournies à ce sujet, au cours des prochaines semaines.
Springfield est une société locale qui a récemment découvert en eaux profondes ce qui s’apparente à la plus grosse découverte d’hydrocarbures du pays. Eni, quant à lui, est l’un des plus grands producteurs du pays. Le champ Sankofa est déjà en production, mais sa mise en valeur n’est pas achevée.
(Ecofin Hebdo) – L’ampleur du choc économique occasionné par le Coronavirus dans tous les pays du monde a remis sur la table des discussions, le besoin qu’il y a de transformer le Fonds Monétaire International (FMI) en banque centrale du monde, avec une gouvernance multilatérale plus équilibrée, lorsque surviennent des crises graves. Dans un article récemment publié, l’équipe finance de l’Agence Ecofin, a exprimé son adhésion à cette vision des choses, en présentant ce pourquoi elle militait.
Dans une lettre d’opinion conjointe signée le 14 avril 2020 dans le Washington Post, le quotidien américain réputé, Gordon Brown, ancien ministre des finances et Premier ministre de Grande Bretagne et Lawrence H. Summers, professeur d’économie à l’université d’Harvard et ancien ministre américain des finances ont argumenté pour un renforcement des pouvoirs d’intervention du FMI.
Gordon Brown appelle à un renforcement du rôle du FMI.
Selon eux, les Etats (dans les pays développés) sont allés trop loin et sans efficacité prouvée, dans le financement des crises. Ils estiment donc qu’il est désormais temps pour une instance internationale comme le FMI de prendre le relais. « S’il n’y a jamais eu un moment où une expansion de la monnaie internationale connue sous le nom de Droits de Tirage Spéciaux est vitale, c’est maintenant », peut-on lire dans leur texte.
Pour Abiy Ahmed, il faut recourir aux émissions de DTS.
Dans le même temps, des dirigeants politiques européens, dont la chancelière allemande Angela Merkel et le président français Emmanuel Macron, se sont joints à des personnalités africaines telles que Abiy Ahmed, le Premier ministre éthiopien, et Cyril Ramaphosa, président de l’Afrique du Sud et de l’Union Africaine, pour exhorter le FMI à «décider immédiatement de l’allocation» de droits de tirage spéciaux afin « de fournir des liquidités supplémentaires pour l’achat de produits de base et des composantes médicales essentielles ».
Une transformation légitime, au regard de l’intense sollicitation du FMI face à la crise
Le FMI est l’un des acteurs multilatéraux avec lequel de nombreux pays africains ont discuté, dans le cadre de la solidarité internationale exprimée à l’Afrique, pour contenir les conséquences de la pandémie dans tous ses aspects. La dernière manifestation en date sont les 1,2 milliard $ mis à la disposition du Kenya et de l’Ouganda, deux importants pays d’Afrique de l’Est. Mais quelque soit le niveau d’intervention de l’institution de Bretton Woods, on reste en deçà de nouvelles attentes exprimées à son endroit.
La volonté de faire des Droits de Tirage Spéciaux un instrument de réserve de valeur échangeable au niveau international, n’est pas nouvelle. Dans une note publiée sur le site internet du FMI en décembre 2019, l’homme politique et économiste colombien José Antonio Ocampo présentait déjà les avantages d’une telle révolution. Il en distinguait spécifiquement trois.
Kristalina Gueorguieva, DG du FMI, reconnait que la crise va nécessiter « des milliards de dollars » pour les pays émergents et en développement.
« Premièrement, il donnerait le pouvoir à tous les pays du monde de créer une monnaie internationale. Deuxièmement, cela réduirait la demande des marchés émergents et des économies en développement de réserves de change comme « auto-assurance ». Ces deux avantages seraient renforcés s’il était convenu de prendre en compte des facteurs autres que les contributions aux quotas pour accroître la part des économies en développement dans les allocations de DTS. Troisièmement, cela rendrait le système monétaire international plus indépendant de la politique monétaire américaine », peut-on lire dans son document.
« Premièrement, il donnerait le pouvoir à tous les pays du monde de créer une monnaie internationale. Deuxièmement, cela réduirait la demande des marchés émergents et des économies en développement de réserves de change comme « auto-assurance ».
En effet, les DTS sont entrés dans le débat monétaire international après la seconde guerre mondiale, constatant que définir le pouvoir économique extérieur des pays sur la base de leurs réserves en Or devenait de plus en plus difficile, du fait de l’inégale répartition de cette ressource. Après de longues discussions, les pays sont tombés d’accord sur la création de ce qu’on appelle aujourd’hui des DTS. Ce sont des actifs internationaux de réserve, créés par le Fonds Monétaire International, pour compléter les réserves de change officielles de ses pays membres. Ils sont gratuitement distribués à ces derniers, et leur valeur est basée sur un panier de cinq grandes devises (le dollar américain, l’euro, le yuan renminbi, le yen japonais et la livre sterling).
Il faudra à tout prix convaincre les USA
Le plus farouche opposant à cette idée reste les USA. Dès le départ, l’Amérique s’est opposé à la France du Général de Gaule sur cette question. La France, empêtrée avec ses colonies, souhaitait un système multilatéral qui permettrait de soutenir des pays en développement. Mais l’Amérique, grand vainqueur de la deuxième guerre mondiale, imposa un mécanisme qui lui assurait le plein contrôle.
Le pays dirigé par Donald Trump a en effet le pouvoir de bloquer une décision lorsqu’elle n’arrange pas ses intérêts. Les décisions importantes du FMI sont prises par son conseil des gouverneurs (représentant de chaque pays) à la majorité de 85% des droits de vote. Or les Etats-Unis à eux seuls disposent d’un pouvoir de vote de 16,5%. Ce pouvoir peut même être augmenté en fonction des mouvements sur sa monnaie, composante majeure du DTS. En décembre dernier un projet de résolution visant à redistribuer ces droits de votes a été bloqué par les USA.
Pour soigner les crises, les DTS seraient plus efficaces que les prescriptions ordinaires.
Sur le projet de créer et distribuer des DTS pour faire face exceptionnellement aux crises, les Américains mettent en avant le fait que cette manière de faire bénéficierait surtout aux pays riches. En effet, le mécanisme actuel de distribution de ces ressources dépend fortement des quotas de chaque pays membres. Cela n’avantagerait pas les pays économiquement faibles.
Mais les vraies raisons de l’opposition américaine à un tel projet sont plus complexes. Si les DTS montraient une certaine efficacité comme instrument d’échange entre banques centrales du monde, cela pourrait réduire le pouvoir du dollar américain.
Si les DTS montraient une certaine efficacité comme instrument d’échange entre banques centrales du monde, cela pourrait réduire le pouvoir du dollar américain.
Si le dollar n’était plus la monnaie de réserve internationale par excellence, il perdrait de sa valeur. Pour des places financières comme le New York Stock Exchange ou le Nasdaq, toutes deux basée à New York, ce serait un danger sans précédent pour leurs 30 000 milliards $ de capitalisation boursière cumulée. De même le puissant marché américain du crédit se trouverait fortement menacé.
Mais les propositions actuellement formulées ne sont pas proches de ce type de scénario. L’idée est plutôt d’adopter une approche multilatérale dans la gestion des crises internationales de grande ampleur, comme celle que vit actuellement le monde avec le Coronavirus, et sans doute demain avec le climat. Il paraît aujourd’hui évident que les seules réponses des banques centrales de quelques pays ne suffisent plus à faire repartir durablement la croissance mondiale.
Selon notre confrère de zaharainfos « A l’issu d’un vote des membres du Bureau politique national, il est arrivé largement en tête, avec 39 voix. Son challenger, Me Baber Gano obtient 6 voix et 6 bulletins nuls. Avec le soutien de ses camarades politiques, Mamadou Diarrassouba franchit une étape décisive dans sa course au Perchoir« , a-t-il précisé notre confrère.
En ce qui ses potentiels adversaires à savoir l’ancien Président de l’Assemblée nationale, Issaka Sidibé et Abdrahamane Niang n’ont pas participé au vote. L’un a quitté la salle avant le vote et le second a tout simplement abandonné la course au Perchoir. des comportements jugés par certains observateurs comme salutaire puisque Issiaka Sidibé n’a jamais eu le quittus de la population voir son parti politique.
En revanche, notre confrère de zaharainfos affirme « quant à l’ex premier vice-président de l’Assemblée nationale et président des jeunes du RPM, Moussa Timbiné, celui-ci a claqué la porte, avec des injures grossières, selon les jeunes qui étaient devant la salle Maeva Palace où se tenait la réunion« .a-t-il annoncé, Youssouf DIALLO.
Il claque la porte avec des injures grossières
Et désormais la balle est dans le camps chef de l’Etat qui, à son tour, va « entériner l’option de son parti pour la présidence de l’Assemblée nationale« . En principe IBK devrait entériner le choix de son parti (RPm), « qui, du reste, est logique au regard des résultats électoraux de Diarrassouba à Dioïla et particulièrement lors des législatives de 2020 où il a récolté 5 députés. Ce choix n’est donc que justice » selon nos confrères de zaharainfos.
Des mots de remerciement de l’honorable Mamadou DIARRASSOUBA à l’endroit de ceux qui l’ont soutenu dans ce combat avec humilité « Chers camarades militants et militantes, c’est avec humilité que j’ exprime ma gratitude pour la confiance placée en ma modeste personne pour briquer la présidence de L’Assemblée nationale.A cette heureuse occasion du triomphe de la démocratie à l’interne du parti, je vous rassure ma disponibilité et mon engagement à servir le Mali au nom du parti et du peuple« .
par la rédaction /croissanceafrique/Daouda Bakary KONE
Selon nos informations, une grande manifestation vient d’être provoquer à Doubabagou dans la région de segou. « Nous voulons montré notre mécontentement, parce que la partie chinoise vienne de relever le directeur général adjoint (DGA) M. Moulaye HAIDARA de son poste. Nous, les populations de doubabougou dénonçons ce comportement arbitraire de la part des chinois. Moulaye est le seul cadre de cette société qui nous aide dans plusieurs cadres sociaux. Donc aujourd’hui, nous dénonçons ces licenciements abusifs dans cette usine. Franchement, Moulaye est bien et il nous a rendu beaucoup de service surtout sur le plan social », a-t-il témoigné, un jeune depuis Dougabougou à croissanceafrique et nous avons essayés de joindre la partie chinoise sans succès.
La nouvelle société Sukala est devenue un véritable enfer pour les employés y travaillent. Cette société sucrière est dirigée par des cadres aux allures d’esclavagistes qui infligent un traitement inhumain aux travailleurs. Une situation qui interpelle les autorités maliennes et surtout les défenseurs des droits de l’homme.
A l’issue de nos investigations nous sommes parvenus à un constat amer: les travailleurs de Sukala sont ceux qui subissent le plus mauvais traitement au Mali. A Sukala les travailleurs ne sont pas seulement payés au rabais, mais c’est également une société où le droit d’expression est banni. Les travailleurs maliens, à l’exception des Chinois, y sont muselés et maltraités. C’est aussi une boite où le travailleur doit accepter de subir sans se plaindre pour espérer y rester. Il nous est revenu également que le travailleur qui ouvre la bouche pour réclamer un quelconque droit est simplement licencié, sans motif et sans droit.
Au moment, ou nous mettions sous presse, des véhicules remplis de militaires quittaient Ségou pour Dougabougou. D’autres sources affirment que des militaires sont entrain de mater les manifestants. La population ne digère pas le relèvement abusif du DGA de la société SUKALA SA selon plusieurs sources que nous avons contactées sur place. « Monsieur le journaliste, je vous informe que le DGA Moulaye a été injustement relevé de son poste et nous ne pouvons pas tolérés cela » . Il aurait été relevé en violation des règles et sans motifs valables. Le successeur n’est que M Malick MAHAMANE, chargé de mission du ministre du commerce et de l’industrie M. AG ERLAF. Notre source affirme que « son tors est que depuis son arrivé dans la boite , il a mis fin à la gestion opaque des chinois et défendre les intérêts du Mali et ceux travailleurs« .
Contrairement à ce que les gens disent, le DGA de sukala est nommé par le conseil d’administration, mais, tel na pas été le cas, car notre source nous révèle que le conseil d’administration a violé les textes en nomment le nouveau DGA, un chargé de mission du département de tutelle. Spécialisée dans la production du sucre au Mali, la Nouvelle société Sukala située dans la région de Ségou, est une société anonyme dont 60% du capital sont détenus par les Chinois et les 40% par l’Etat malien. La société emploie environ 10 000 saisonniers et plus d’une centaine de travailleurs permanents. Sa production avoisine les 90 000 tonnes de sucre par campagne.
une vue interne de l’usine
Notons que depuis l’ouverture de cette société dans des circonstances restées jusque-là floues, les droits des travailleurs y sont foulés aux pieds par ses responsables, en complicité avec le département de tutelle et l’inspection du travail, lesquels refusent de prendre leurs responsabilités.
Le groupe Air France-KLM a enregistré au premier trimestre une perte nette de 1,8 milliard d’euros, la pandémie de Covid-19 ayant fortement impacté sa performance depuis mars après un bon début d’année. Le trafic passager a reculé de 20,1% et la recette unitaire de 6,9%, tandis que la reprise sera « lente » à partir de l’été.
Comme annoncé en février, l’impact de la crise sanitaire sur les résultats financiers du groupe franco-néerlandais est brutal : chiffre d’affaires en recul de 15,5% à 5,02 milliards d’euros (baisse de 922 millions), résultat d’exploitation à -815 millions d’euros, et marge d’exploitation
ayant chuté de 11,4 point à -16,2%. La baisse du résultat
d’exploitation de 529 millions d’euros par rapport à l’année dernière
est « entièrement causée par le résultat d’exploitation de mars 2020 à
-560 millions d’euros » suite à l’immobilisation de la quasi-totalité de
la flotte, précise Air France-KLM dans son communiqué de jeudi matin.
Le résultat net s’élève à -1801 millions d’euros, soit une baisse de 1477 millions d’euros
par rapport à la même période en 2019 : cela prend en compte « des
éléments exceptionnels dus au Covid-19 » : la dépréciation de huit Boeing 747 pour -21 millions d’euros, l’amortissement accéléré des Airbus 380
pour -25 millions d’euros, la « surcouverture » carburant pour -455
millions d’euros, et un impact d’’impôts pour -173 millions d’euros.
Le coût unitaire du premier trimestre 2020 a
augmenté de 3,5%, principalement en raison des réductions de capacité
liées à Covid-19 ; à taux de change et prix du carburant constants, les
coûts unitaires ont augmenté de 3,5% au premier trimestre. Les coûts salariaux nets
du groupe ont diminué de 2,8% en 2020 par rapport à l’année dernière,
« grâce à la mise en œuvre de l’activité partielle à Air France au cours
des deux dernières semaines de mars 2020, au non renouvellement des
contrats temporaires et à l’absence de dispositions de participation aux
bénéfices dans les deux compagnies ». Le nombre moyen d’ETP (équivalent
temps plein) au premier trimestre 2020 a augmenté de 600 par rapport à
l’année dernière, dont 450 pilotes et 450 membres d’équipage de cabine
supplémentaires.
Résultat d’exploitation Groupe Air France (€m)
-536
-287
Marge d’exploitation (%)
-17,80%
-11,0 pt
Résultat d’exploitation Groupe KLM (€m)
– 275
– 228
Marge d’exploitation (%)
-12,9%
-10,9 p
Benjamin Smith, DG du groupe Air France-KLM, a déclaré : « Le groupe a réalisé un début de premier trimestre prometteur,
en ligne avec les objectifs du plan stratégique présenté en Novembre
2019. Cependant, l’accélération de la crise du Covid-19 en mars a
fortement impacté les résultats du groupe au premier trimestre. Je
remercie nos équipes pour leur mobilisation exceptionnelle dans cette
crise sans précédent. Le groupe Air France-KLM s’est adapté rapidement,
par la mise en place de mesures de sécurité sanitaire indispensables à
nos personnels et à nos clients, la réduction de nos coûts pour
préserver nos liquidités, l’ajustement continu de notre programme de
vols, ou encore les nombreux vols de rapatriement et de transport de
matériel médical ». Des incertitudes demeurent sur l’évolution du Covid-19 « et nous invitent à être prudents dans les hypothèses de reprise des prochains mois », a-t-il ajouté.
L’engagement des gouvernements français et néerlandais à soutenir financièrement le groupe ainsi
que le fait que nos banquiers participent à ces programmes, témoignent
fortement de leur confiance dans notre capacité à surmonter cette crise
et à nous reconstruire. Nous travaillons sur un nouveau plan
pour que le groupe Air France-KLM retrouve sa compétitivité dans un
monde profondément bouleversé et réaffirme son leadership dans la
transition durable du transport aérien. Ces nouvelles orientations
seront présentées dans les prochains mois.
Face au niveau d’incertitude élevé sur la durée de la crise
du Covid-19 et son impact sur l’environnement macro-économique, Air
France-KLM retire ses perspectives antérieures pour 2020, et prévoit désormais :
Une lente reprise de l’activité à l’été 2020, avec
la levée progressive des restrictions aux frontières, avec une capacité
d’environ -95% pour le deuxième trimestre 2020 et -80% pour le troisième
trimestre 2020 par rapport à l’année dernière ;
Un impact négatif prolongé sur la demande passage, qui ne devrait pas revenir au niveau d’avant la crise avant plusieurs années ;
Un repositionnement de la flotte incluant une réduction structurelle de la capacité d’au moins -20% en 2021 par rapport au niveau d’avant la crise de 2019.
Par ailleurs le groupe prévoit un EBITDA significativement négatif sur 2020 et une perte au niveau du résultat d’exploitation nettement plus élevée
au deuxième trimestre qu’au premier trimestre 2020. Le Groupe va donc
« élaborer un nouveau plan de transformation pour assurer la viabilité
économique et financière à moyen et long terme, avec l’intégration de nouveaux objectifs environnementaux ambitieux ».
Le
webinaire fait partie de la série Africa Energy et sera organisé par la
Chambre africaine de l’énergie en partenariat avec Africa Oil &
Power le 15 mai à 12h30, heure de Londres (GMT + 1)
JOHANNESBURG,
Afrique du Sud, 7 mai 2020/ — Conformément à son Agenda du secteur
énergétique africain récemment publié, et qui appelle à un soutien
bancaire et financier au secteur du pétrole et du gaz, la Chambre
africaine de l’énergie (www.EnergyChamber.org)
organisera un webinaire explorant le rôle du capital-investissement, de
la monétisation du gaz et des producteurs africains de champs
pétrolifères marginaux dans la reprise économique après le COVID-19. Le
webinaire fait partie de la série Africa Energy et sera organisé par la
Chambre africaine de l’énergie en partenariat avec Africa Oil &
Power le 15 mai à 12h30, heure de Londres (GMT + 1).
Le webinaire
bénéficiera de la participation de Kola Karim, directeur général et PDG
de Shoreline Energy International, un important producteur de pétrole
indépendant nigérian ; Nyonga Fofang, directeur générale de Bambili
Group, une société de capital-investissement axée sur l’Afrique; et
Steve Brann, responsable des investissements chez Vitol. Il sera animé
par Shawn Duthie, directeur général d’Inyani Intelligence, et James
Chester, PDG par intérim d’Africa Oil & Power.
« Nous devons
composer avec les nouvelles réalités de notre secteur de l’énergie et il
est temps d’explorer des solutions concrètes pour financer et soutenir
notre reprise et assurer la croissance future du secteur », a déclaré NJ
Ayuk, président de la Chambre africaine de l’énergie. « L’avenir de nos
marchés repose sur la mobilisation de capitaux de manière innovante et
la structuration d’accords qui fonctionnent pour nos entreprises et
notre industrie », a-t-il ajouté.
Les discussions du 15 mai
porteront notamment sur le rôle que le capital-investissement peut jouer
pour assurer le retour du secteur de l’énergie en Afrique, ainsi que
sur les moyens pour les indépendants africains de naviguer dans le
climat actuel et de se positionner pour une future reprise. En outre, un
point fort sera donné au gaz en débattant de l’avenir du commerce
africain et mondial du GNL.
Alors que les marchés mondiaux sont
confrontés à une pénurie de liquidités dans les années à venir, la
Chambre africaine de l’énergie estime que seules une coopération et un
dialogue industriels plus solides peuvent permettre de maximiser les
entrées de capitaux en Afrique. Cela nécessite de nouvelles façons de
penser et de nouvelles stratégies de financement pour développer les
actifs, lancer les projets et faire en sorte que la reprise du secteur
se traduise par la création d’emplois locaux et la génération de
revenus.
Le
Projet intégré « Eau et assainissement en milieu urbain » a remporté le
prix dans la catégorie « Gouvernements et fondements sociaux »
ABIDJAN,
Côte d’Ivoire, 7 mai 2020/ — Un projet d’eau et d’assainissement,
financé et supervisé par la Banque africaine de développement (www.AfDB.org),
a remporté le prestigieux Prix international Prince Talal pour le
développement humain. Dans le contexte actuel, il permet de ralentir la
propagation du COVID-19 au Malawi.
Le Projet intégré « Eau et
assainissement en milieu urbain » pour la ville de Mzimba, cofinancé par
le Fonds de l’OPEP pour le développement international et le
gouvernement du Malawi, a remporté le prix dans la catégorie « Gouvernements et fondements sociaux ».
« Ce
prix prestigieux revêt une importance particulière au regard des
efforts internationaux menés pour contenir la pandémie de COVID-19 et
compte tenu du besoin urgent d’améliorer les pratiques d’hygiène », a
déclaré Akinwumi Adesina, président de la Banque africaine de
développement.
« Je salue cette récompense accordée à ce projet
par le comité de sélection du Prix international Prince Talal pour le
développement humain. Elle arrive à point nommé car ce projet est en
train d’améliorer rapidement l’accès des communautés à l’eau et à
l’assainissement tout en encourageant les bonnes pratiques d’hygiène
comme le lavage des mains avec du savon, l’un des moyens les plus
efficaces pour réduire la propagation du COVID-19 », a poursuivi
Adesina.
Le comité de sélection des gagnants des prix du
Programme du Golfe arabe pour le développement a annoncé les
lauréats 2019 de la catégorie « Eau et assainissement » lors d’une
réunion virtuelle qui s’est déroulée la semaine dernière.
Le
prix, dont le montant s’élève à 200 000 dollars américains, est alloué à
un projet présenté par des agences gouvernementales, des institutions
publiques ou des entreprises à vocation sociale, agréées par le Service
des eaux de la ville de Mzimba, au Malawi.
La Banque africaine de
développement a cofinancé et supervisé le projet de la ville de Mzimba,
qui a bénéficié d’une importante subvention du Fonds de l’OPEP.
L’Office des eaux de la région Nord (Northern Region Water Board) du
Malawi a mis le projet en œuvre.
La plus grande partie des
travaux a été terminée un an avant la date d’achèvement prévue pour
décembre 2020. Ce projet a permis d’améliorer le taux d’accès
communautaire à l’eau potable, passé de 65 % à 95 %, le taux d’accès à
un assainissement amélioré, de 45 % à 97 %, et de créer environ 1 000
emplois.
Des éléments du projet, notamment une initiative
« d’assainissement total » pilotée par la communauté, ont contribué à
réduire les cas de diarrhée, de 35 % à 3 %. Une dizaine de points d’eau
potable ont été installés dans les villages voisins, ce qui a permis de
mettre fin aux agressions, souvent nocturnes, contre des femmes allant
chercher de l’eau.
« Nous avions l’habitude de chercher l’eau
dans des ruisseaux situés à deux heures de marche. Une eau insalubre et
favorisant la propagation des maladies d’origine hydrique », affirme
Maggie Hunga, vice-présidente du point d’eau communal de Hunga. Cela a
également facilité l’éducation scolaire et la sécurité des jeunes filles
qui n’ont plus besoin d’aller chercher de l’eau avant d’aller à
l’école. »
La construction d’installations sanitaires dans les
écoles primaires, notamment de toilettes sécurisées, a apporté une
meilleure isolation et plus de confort aux élèves, notamment aux filles.
À la prison de Mzimba, les autorités ont signalé une réduction des
maladies de la peau grâce à la fourniture d’eau potable et à
l’amélioration des pratiques d’hygiène.
« Nous avions un système
obsolète. Désormais, nous offrons un accès à l’eau potable à 95 % de nos
consommateurs, 22 heures par jour », affirme l’ingénieur Tutus Mtegha,
qui dirige l’Office des eaux de la région nord du Malawi.Distribué par APO Group pour African Development Bank Group (AfDB). Voir le contenu multimédia
Le ministre de la Santé et des Affaires sociales, Michel H. Sidibé, lors d’un point de presse qu’il a animé ce matin sur la lutte contre la pandémie de Covid-19 au Mali, a déclaré que le Mali a un taux de guérison du Covid-19 d’environ 42% contre 33% pour le continent africain. A la date du jeudi 7 mai 2020, notre pays a enregistré 19 nouveaux cas positifs de la maladie à coronavirus, 10 nouvelles guérisons, zéro décès. Ce qui donne une situation cumulée de 650 cas positifs, 32 décès et 271 patients guéris. En vue de donner davantage d’informations à l’opinion nationale et internationale sur la gestion de la pandémie du coronavirus au Mali, le ministre de la Santé et des Affaires sociales a animé une conférence de presse ce matin. Michel H. Sidibé s’est d’abord félicité de l’élan de solidarité et de la mobilisation que la lutte nationale contre le Covid-19 a bénéficié. Il a fait une mention spéciale à la presse nationale et internationale pour tout son soutien dans le cadre de la lutte contre le coronavirus, à travers des messages d’apaisement et de sensibilisation. Il a également salué les efforts du corps médical dans la prise en charge du Covid-19. Un engagement qui se traduit par des statistiques parlantes. A preuve, alors que le continent africain affiche un taux de guérison de 33% des malades du Covid-19, notre pays a pu traiter et guérir environ 42% de ses patients à travers sa dizaine de structures (publiques et privées) de prise en charge. Aussi, le taux de létalité qui est de 4% sur le plan continental est de 1% au Mali. S’agissant de la prévention, notre pays jouit de bonnes perceptions avec ses approches communautaires autour de la promotion des mesures-barrières dont l’utilisation des masques comme palliatif au confinement des villes touchées par l’épidémie, notamment Bamako, l’épicentre du virus. « On ne peut pas isoler Bamako, sachant que la plupart des activités au Mali est de l’informel… », a-t-il déclaré. « Nous allons voir comment travailler avec les maires, les chefs traditionnels et religieux pour faire en sorte que la mobilisation sociale contre le COVID-19 soit une réalité. Si nous adoptons une approche communautaire, il n’y a aucune raison pour qu’on n’arrive pas à contenir la maladie à Bamako. Nous travaillons à concrétiser le programme présidentiel (un Malien, un masque) pour que le port du masque soit notre auto-confinement», ajoutera-t-il. Michel Hamala a profité de l’occasion pour informer de la mise en place future d’une opération de test systématique de toutes les personnes-contact, estimées à ce jour à plus de 2021 personnes. « Cela permettra de détecter par anticipation les personnes infectées afin d’une mise en isolement assortie d’une prise en charge précoce », indiquera-t-il. Pour ce qui est de la question de dotation de notre pays en intrant (masques, équipements, etc), le ministre a révélé la problématique d’accès aux produits entrant dans la prévention et le traitement du Coronavirus. Cependant, il a ajouté que le Mali se bat avec des stratégiques économiques et diligentes afin de pouvoir se ravitailler régulièrement d’intrants indispensables dans le traitement et la prévention de la maladie à coronavirus avec le soutien des partenaires techniques et financiers. Michel H. Sidibé a évoqué les difficultés de financement malgré le budget de 6,3 milliards de F CFA alloué par le président de la République pour financer la riposte contre le Covid-19. Des partenaires comme la Banque mondiale sont à nos côtés afin de nous aider, à travers des achats groupés pour l’acquisition de matériels. Le ministre a rappelé le respect des mesures barrières, le lavage des mains, et surtout la concrétisation de l’opération présidentielle : « Un malien un masque », pour stopper la propagation du Covid-19 dans notre pays ». Il a salué les efforts consentis par le gouvernement et les mesures sociales prises par le président de la République pour assouplir les effets collatéraux de la pandémie de Covid-19. Markatié Daou Ccom/MSAS