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Maroc: Les besoins du Trésor augmentent en mai 2020

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La Trésorerie Générale du Royaume a annoncé que le déficit budgétaire a chuté de 39,5 milliards de DH à fin juillet dernier

Les besoins prévisionnels du Trésor au titre de mai 2020 varient entre 12,5 et 13 milliards de DH, selon la direction du Trésor et des finances extérieures (DTFE). Au mois précédent, le recours au marché des adjudications des valeurs du Trésor portait sur un montant se situant entre 7 et 7,5 milliards de DH.

PepsiCo appuie la banque alimentaire au Maroc

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PepsiCo s’engage aussi dans l’élan national de solidarité pour lutter contre le Covid19. A travers sa branche philanthropique The PepsiCo Foundation et son partenaire embouteilleur Varun Beverages Morocco, l’entreprise a fait un don de 1 million de DH à la Banque alimentaire afin de soutenir les communautés les plus touchées par la pandémie au Maroc.closevolume_off

Ce don se compose de 44 tonnes de denrées destinées à 1.600 familles rurales, ainsi que 95 tonnes de boissons qui ont bénéficié à plus de 10.000 personnes dans le besoin dont 4500 sans-abris. PepsiCo entend, à l’échelle mondiale, distribuer plus de 50 millions de repas, dans le cadre de sa campagne #GiveMealsGiveHope.

« La Banque alimentaire au Maroc joue un rôle très important à l’heure actuelle pour alléger les conditions que vivent des milliers de familles et nous sommes fiers de notre capacité à les soutenir pour faire en sorte que le Maroc surmonte les difficultés et les défis de la situation actuelle », a indiqué Amer Sheikh, PDG de PepsiCo au Moyen-Orient, en Afrique du Nord et au Pakistan.

Relance d’un programme de l’Ansej en faveur des start-up et généralisation du digital en Algerie : Cap sur l’économie numérique

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«Restart» (signifiant redémarrer) est le nouveau credo du président de la République, Abdelmadjid Tebboune. Le Conseil des ministres tenu dimanche a porté notamment sur un programme de relance du dispositif de l’Agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes (Ansej) à travers le programme «Restart Algeria», présenté par le ministre de la Micro entreprise, des Startups et de l’Economie de la connaissance.

Ce programme se veut, selon le communiqué de la Présidence repris par l’Aps, être un plan national de développement qui sera le «moteur du développement économique global» et permettra d’avoir «une lecture plus claire de la situation des projets subventionnés par le dispositif Ansej, depuis sa création jusqu’à la fin de l’année en cours». Le nombre de microentreprises créées par l’Ansej serait de 400 000 projets pour un montant de 334 milliards de dinars.

Le président de la République affirme croire fermement au rôle que peuvent jouer les nouvelles technologies dans la relance économique et l’édification, selon les termes utilisés par le communiqué, de «l’Algérie nouvelle», soulignant que le temps n’est plus à la définition des perspectives mais à la présentation des résultats. Aussi a-t-il insisté, à ce propos, sur l’impératif de «s’affranchir des méthodes bureaucratiques qui bloquent les volontés et les initiatives pour pouvoir accélérer l’identification des modalités d’accès au Fonds spécial de soutien aux startups et microentreprises».

Abdelmadjid Tebboune préconise, à cet effet, davantage de coordination entre les départements ministériels concernés par les dossiers du numérique, l’Ansej et les startups.

Dans une récente réunion du gouvernement Djerad, il a été souligné que les principaux objectifs attendus de ce programme visent à «corriger les dysfonctionnements constatés ; appuyer et encourager les microentreprises qui ont honoré leurs engagements envers le dispositif Ansej et envers les banques ; relancer les promoteurs en cessation d’activité».

Le président de la République a estimé, lors d’une récente entrevue avec la presse, que l’une des richesses de l’Algérie consiste en la créativité de sa jeunesse. «Il y a un génie algérien et je le dis sans aucune démagogie», ajoutant que «le monde entier profite de ce génie, alors que nous ne l’exploitons pas chez nous».

Cela dit, et même si ce projet semble être mené avec plus d’enthousiasme, il est utile de noter que cela fait maintenant près de cinq ans que l’Ansej s’est recentrée sur les nouvelles technologies vers l’économie numérique avec des résultats mitigés.

Par ailleurs, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a appelé à généraliser le numérique dans tous les secteurs pour en finir, a-t-il dit, «avec les statistiques approximatives qui n’aident nullement à asseoir une économie forte». La mise en place d’un système numérique par le département du Commerce afin de mieux suivre l’approvisionnement du marché en produits alimentaires et agricoles a été qualifiée, selon les termes du communiqué, de «premier pas sur la bonne voie pour la construction d’une économie nationale moderne».

Le président Tebboune a exhorté, à cet égard, à veiller à la mise à jour de ce système «afin de disposer à tout moment d’une image réelle du secteur avec des chiffres exacts» et à le «généraliser dans tous les secteurs et à travers l’ensemble du territoire national». «Le numérique et la prospective sont deux facteurs essentiels pour sortir de la sphère des statistiques approximatives qui n’aident nullement à asseoir une économie forte et moderne ni à assurer la transparence des transactions économiques», a souligné le président de la République, précisant que les statistiques approximatives constituaient plutôt un «véritable obstacle au développement économique» qui consume les efforts et les ressources.

Qualité de la 4G de la téléphonie mobile : L’ARPCE met en demeure les opérateurs

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L’ARPCE avait lancé, du 16 février au 12 mars 2020, une campagne de mesure de la qualité de service des réseaux 4G des trois opérateurs de la téléphonie mobile.

Dans le cadre de l’exercice des missions qui lui sont dévolues et conformément aux prescriptions des cahiers des charges 4G des opérateurs de la téléphonie mobile, l’Autorité de régulation de la poste et des communications électroniques (ARPCE) a mis en demeure les trois opérateurs de téléphonie mobile OTA (Djezzy), WTA (Ooredoo) et ATM (Mobilis) «de se conformer aux exigences de couverture et de qualité de service des réseaux 4G», selon un communiqué de presse envoyé à El Watan.

L’ARPCE avait lancé, du 16 février au 12 mars 2020, une campagne de mesure de la qualité de service des réseaux 4G des trois opérateurs de la téléphonie mobile. Elle concerne dans un premier temps 5 wilayas parmi celles ayant fait l’objet du plus grand nombre de réclamations des abonnés sur la plateforme «réclamations» sur le site web de cette institution (Adrar, Djelfa, Constantine, Blida et Tlemcen), notamment sur les aspects en rapport avec la couverture et la qualité de service des réseaux. Comment s’est effectuée concrètement cette mesure ?

«Un site est déclaré couvert par le réseau 4G, si les tests effectués sur ce site aboutissent à un résultat d’au moins 2 tests streaming réussis sur les 3 tests prévus, 2 tests navigation réussis sur les 3 tests prévus et 3 tests de transfert de fichiers réussis sur les 5 tests prévus» est-il précisé dans un document du côté de l’Autorité de régulation. Les résultats de ce contrôle ont fait ressortir que les trois opérateurs «n’ont pas satisfait certaines exigences de couverture et de qualité de service des réseaux 4G dans ces wilayas».

La campagne se poursuivra progressivement au fur et à mesure des constats de manquement, avertit l’ARPCE.

Le succès de l’internet mobile a contribué à modifier les usages en matière de téléphonie mobile : à la voix et aux services de messagerie, viennent s’ajouter progressivement des services enrichis, tels que l’accès à Internet et aux contenus multimédias. Ainsi, et afin de répondre à la croissance rapide de ces usages nécessitant de meilleurs débits et plus de capacités dans les réseaux, il a été décidé l’utilisation de technologies plus performantes, comme la 4G, permettant des débits très élevés.

Selon le dernier rapport de l’ARPCE, près de 37 millions d’abonnés actifs aux réseaux mobiles 3G et 4G ont été enregistrés au 4e trimestre de 2019 en Algérie chez l’ensemble des opérateurs, représentant une évolution de 1,57% par rapport au même trimestre de 2018. Dans ce contexte, il faut savoir que 88,76% des abonnés 3G/4G ont opté pour la formule prepaid contre seulement 11,24% pour la formule postpaid.

Selon l’Observatoire du marché de la téléphonie mobile en Algérie, les services de communications mobiles sont en train de suivre la même évolution que celle des services fixes, c’est-à-dire une transition accélérée vers l’accès à très haut débit. Ce sont les réseaux 4G qui permettront de répondre aux demandes croissantes des usages mobiles, tant en termes de qualité des services offerts que de capacité d’écoulement du trafic par les réseaux.

Le large développement des usages mobiles s’est accompagné d’une attente accrue quant à la disponibilité des services mobiles sur la plus vaste partie du territoire. Actuellement, une course effrénée est lancée chez les 3 opérateurs de téléphonie mobile (Mobilis, Ooredoo et Djezzy). Ils doivent impérativement innover pour se différencier, y compris pendant ce Ramadhan où la demande de connectivité est immense avec le confinement, l’école à distance et le télétravail, sans oublier la consultation des réseaux sociaux et de You Tube.

Ooredoo a été le premier opérateur à assurer une couverture 4G sur les 48 wilayas, suivi de l’opérateur public Mobilis. Ce saut technologique permet en outre de participer à la numérisation de l’économie nationale et la modernisation des services publics. Le très haut débit avec la 4G reste un levier incontournable de la transformation numérique. Les organisations exigent de plus en plus un débit rapide, constant et symétrique et ne peuvent plus se contenter d’une connexion aléatoire.

De plus en plus d’entreprises sont, en effet, dans une situation d’hyper-dépendance aux réseaux fixes et mobiles, et ont donc besoin d’hyper-réactivité de la part de leur opérateur. Si l’accès venait à être coupé, c’est toute leur activité qui risquerait d’être, au mieux ralentie, au pire interrompue.

Augmentation des salaires et restrictions budgétaires (Alegrie) : Marge de manœuvre étroite pour le gouvernement

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Le président Tebboune n’a pas chiffré le coût financier de ces mesures, ni expliqué comment il compte financer ses promesses de campagne alors que le pays est durement confronté à une raréfaction de sources de financement en raison de la chute vertigineuse des prix du pétrole, qui pèse très lourdement sur les comptes de l’Etat.

Le Conseil des ministres, qui s’est tenu avant-hier sous la présidence de Abdelmadjid Tebboune, a décidé d’augmenter le SNMG à partir du 1er juin de plus de 11% et de supprimer l’Impôt sur le revenu (IRG) pour ceux qui perçoivent un salaire équivalent ou inférieur à 30 000 DA. Ces deux annonces à caractère social interviennent dans un contexte de crise économique et financière, auquel s’ajoute la crise sanitaire du coronavirus.

A aucun moment le président Tebboune n’a chiffré le coût financier de ces mesures, ni expliqué comment il compte financer ses promesses de campagne alors que le pays est durement confronté à une raréfaction de sources de financement en raison de la chute vertigineuse des prix du pétrole, qui pèse très lourdement sur les comptes de l’Etat.

Dans ces conditions, d’aucuns considèrent que la marge de manœuvre du chef de l’Etat sera très étroite, d’autant plus que de nombreux indicateurs économiques ne militent pas en sa faveur de sa décision.

En effet, la loi de finances 2020 tablait sur un baril à 50 dollars pour une croissance d’environ 1,8%. Le pays en est loin. Dans son projet de loi de finances complémentaire, le gouvernement prévoit un recul des recettes des hydrocarbures à 20,6 milliards de dollars contre 37,4 milliards prévus dans la loi de finances initiale de 2020.

La chute des prix pétroliers devrait, selon le gouvernement, réduire de 7,5% les exportations de l’Algérie en 2020. Les réserves de change se sont réduites comme peau de chagrin, passant de 162,4 milliards d’euros en 2014 à près de 57 milliards d’euros fin 2019. Le pays devrait connaître une récession en 2020 (-5,2%) ainsi qu’un déficit budgétaire parmi les plus élevés de la région en raison de la chute des cours du pétrole et du nouveau coronavirus, selon des prévisions du FMI.

Les autres éléments qui rendent hypothétique le financement des mesures en question résident dans deux récentes annonces de Tebboune lui-même. Lors d’une rencontre avec des médias algériens, il avait assuré que le pays n’aurait pas recours à la planche à billets ni à l’endettement extérieur auprès du FMI et des organismes financiers internationaux.

En outre, le gouvernement avait décidé de réduire de moitié le budget de fonctionnement de l’Etat (hors salaires) face à la grave crise financière qui menace le pays en raison de la chute des prix. Et même la nouvelle politique fiscale qui vise à «augmenter les recettes fiscales à travers l’expansion de l’activité économique» reste suspendue en raison de la crise du Covid-19 et est tributaire de l’amélioration de l’attractivité de l’économie du pays.

La quatrième conférence annuelle sera présentée par Jay Bilas, et sera diffusée gratuitement sur le site de la NBA et les plateformes sociales et digitales de la Jr. NBA.

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Stephen Curry, Doris Burke, Rick Carlisle, Dr. Vivek Murthy, Doc Rivers, Dawn Staley Participeront a la Jr NBA Leadership Conference, une Conference Virtuelle Alimentee par Under Armour, le 15 mai
La quatrième conférence annuelle sera présentée par Jay Bilas, et sera diffusée gratuitement sur le site de la NBA et les plateformes sociales et digitales de la Jr. NBA
NEW YORK, États-Unis d’Amérique, 5 mai 2020/ — Le Commissionnaire de la NBA (https://www.NBA.com) Adam Silver fera une allocution liminaire ; La quatrième conférence annuelle sera présentée par Jay Bilas, et sera diffusée gratuitement sur le site de la NBA et les plateformes sociales et digitales de la Jr. NBA.

La National Basketball Association (NBA) a annoncé aujourd’hui que la quatrième conférence annuelle Jr. NBA Leadership, alimentée par Under Armour, accueillera de nombreux participants de marque, dont Stephen Curry des Golden States Warriors, trois fois champion NBA ; Doris Burke, l’analyste d’ESPN et gagnante du Curt Gowdy Media Award ; Rick Carlisle, l’entraineur en chef des Dallas Mavericks ; Dr. Vivek Murthy, ancien administrateur de la santé publique des Etats-Unis ; Dawn Stanley, l’entraineur en chef de l’équipe féminine de l’University of South Carolina et membre du Naismith Memorial Basketball Hall of Fame ; et Doc Rivers, l’entraineur en chef des LA Clippers.

Présentée par Jay Bilas, l’analyste d’ESPN et gagnant du Curt Gowdy Media Award, la conférence aura lieu pour la première fois de manière virtuelle, le vendredi 15 mai de 18h à 20h45 CAT. Elle sera diffusée en direct sur l’application de la NBA, NBA.com, https://Jr.NBA.com/ et sur les comptes Facebook, Twitter et YouTube de la NBA et de la Jr. NBA.

La conférence passera donc d’un évènement physique à un évènement virtuel gratuit, en réponse à la pandémie de coronavirus. La Jr. NBA Leadership Conference rassemblera les membres de la communauté basketball jeunesse – dont font partis les coachs, les administrateurs de programmes, les partenaires, les joueurs et les parents. Les fans à travers le monde auront aussi la possibilité de se joindre à la conférence pour assister aux discussions entre les leaders de la communauté basketball et les experts de santé publique sur des sujets en lien avec l’état actuel du monde du sport à destination de la jeunesse.

Le programme de cette année inclut une allocution liminaire du Commissionnaire de la NBA, Adam Silver, suivi par une série d’entretiens, de Q&As avec le public, et de tables rondes, dont un entretien individuel entre Stephen Curry et Doris Burke.

« Comme beaucoup d’autres entités du monde du sport, la communauté basketball jeunesse s’est rassemblée pour s’entraider en ces temps difficiles, et nous sommes impatients de pouvoir approfondir les connections existantes entre les coaches, les familles, la NBA, et la WNBA, grâce à cette conférence », explique le Vice-Président principal de la NBA, et Directeur du développement de la jeunesse, David Krichavsky. « Nous sommes ravis de réunir ces leaders du monde du sport et de la santé publique, afin d’engager des discussions significatives et interactives, de débattre des bonnes pratiques dans le domaine du développement de la jeunesse, en particulier avec cette période d’incertitude que nous connaissons, et de répondre aux questions des différentes parties prenantes du basketball à travers le monde. »

Dr. Murthy discutera des différentes manières de favoriser le bien-être physique et mental chez les jeunes en ces temps de distanciation. Le général à la retraite Martin E. Dempsey, Président de la fédération américaine USA Basketball, et le Jr. NBA Leadership Council mèneront un échange sur le leadership en temps de crise.

De plus, une table ronde composée de coaches fera un état des lieux du jeu et des différents moyens envisageables pour soutenir les jeunes athlètes en cette période. La table ronde sera composée de Rick Carlisle, de Dawn Staley, de Doc Rivers, de Lindsey Harding, l’entraineur assistant des Sacramento Kings et ancienne joueuse de la WNBA, de Christi Thomas, ancienne joueuse de la WNBA et entraineur en chef de l’équipe féminine du lycée Jackson County (Ga.) High School, ainsi que de Brendan Winters, le fondateur de Pro Skills Basketball et membre du Jr. NBA Flagship Network.

L’événement se conclura sur une clinic virtuelle de basketball, d’une durée de 15 minutes, qui proposera des exercices que les jeunes filles et garçons pourront reprendre à la maison, dans un espace réduit, pour rester actif et développer leur jeu de manière sûre et saine. Lancée en réponse à la pandémie de coronavirus dans le cadre de NBA Together, Jr. NBA at Home (https://on.nba.com/2SE01Mg) est une série de contenus interactifs dans laquelle des joueurs de la NBA et de la WNBA aide des jeunes joueurs du monde entier à rester actifs et connectés au jeu. En plus des vidéos quotidiennes publiées sur les réseaux sociaux de la Jr. NBA, les fans peuvent accéder à des contenus de durée plus importante via la page « Jr. NBA at Home Workouts » (https://bit.ly/3fjiJT4), qui comprend des vidéos de 15 minutes mettant en scène des joueurs NBA ou WNBA, chaque mardi à 20h heure française, sur la page YouTube de la NBA.

Après la conférence, la NBA maintiendra ouverte la discussion sur le sport à destination de la jeunesse grâce à son nouveau podcast Jr. NBA at Home, une série hebdomadaire d’audios de 12 minutes sur le développement incluant l’intervention d’invités spéciaux de la NBA, de la WNBA ou de la communauté basketball jeunesse ; ainsi que via le Jr. NBA Live Coach Hangouts, des rendez-vous virtuels hebdomadaires pour les coaches et administrateurs de programmes jeunesse, afin de créer des connections régulières dans la communauté et d’échanger des ressources, des connaissances et des bonnes pratiques sur le développement de compétences en lien avec le quotidien et le jeu. 

Cliquez ici (https://bit.ly/3dne0y3) pour plus d’informations sur la Jr. NBA Leadership Conference alimentée par Under Armour, notamment sur les modalités d’inscription.

JMLP2020 : Les journalistes se positionnent en médiateurs et éducateurs pour faire face au COVID-19 au Mali

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Communiqué de presse

Le Bureau de l’UNESCO au Mali en collaboration avec le Ministère de la communication, chargé des relations avec les institutions, porte-parole du gouvernement à travers la maison de la presse, a organisé une visioconférence, le 3 mai 2020, à l’occasion de la célébration de la 27ème édition de la journée mondiale de la liberté de la presse, sous le thème « LE JOURNALISME SANS CRAINTE NI COMPLAISANCE ». Les échanges ont porté sur l’importance des médias libres pour fournir au public une information indépendante et fiable, essentielle en cette période de COVID-19.
Ce sont plus d’une vingtaine de participants, notamment les directeurs de publications, les rédacteurs en chef, les présidents d’association de presse, les étudiants en journalisme, les responsables de la maison de la presse qui ont pris part à cette visioconférence.
La cérémonie officielle était placée sous la co-présidence de M. Yaya Sangaré, Ministre de la communication, chargé des relations avec les institutions, porte-parole du gouvernement, et Mme Mbaranga Gasarabwe, Représentante spéciale adjointe de la Mission Multidimensionnelle intégrée des Nations-Unie pour la Stabilisation du Mali (MINUSMA) et Coordinatrice des actions humanitaires au Mali.
On notait également la présence de M. Edmond Moukala, Représentant de l’UNESCO au Mali, M. Dramane Alou Koné, Président de la maison de la presse, M. Massamba Daniel, Team Leader, Bureau de la Communication Stratégique & Information Publique de la MINUSMA, conférencier, les membres du groupe des chargés de communication des Nations Unies (UNCG) et les membres du club UNESCO.
M. Koné a au nom de l’ensemble de la presse remercié l’UNESCO pour son appui technique dans l’organisation de la visioconférence, qui est la toute première organisée à l’occasion de la célébration de la journée mondiale de la liberté de la presse. Selon M. Koné, ce fut un coup d’essai mais un coup de maitre.
M. Moukala a délivré le discours de Mme Mbaranga suite à son empêchement dû à un problème technique. Il a félicité les organisateurs et encouragé l’initiative. M. Moukala a ensuite rappelé que malgré l’inquiétude et l’incertitude que suscite cette pandémie COVID-19, il demeure clair que l’information crédible est essentielle, pour faire face à la crise, la comprendre, la penser, et la surmonter. « C’est dans cette optique que la famille de l’ONU est engagée dans la lutte contre ce que le Secrétaire général des Nations Unies, M. Antonio Guterres, a appelé « l’infodemie », de rumeurs et de fausses informations, qui aggrave la pandémie et met des vies en danger. A travers deux campagnes fortes sur les réseaux sociaux et soutenue par l’UNESCO, « Together for Facts, Science and Solidarity » et « Don’t go viral », nous mettons ainsi nos forces en commun » a-t-il rappelé.
Il dira que la crise actuelle renforce également les incertitudes pour la presse sur le plan économique car les recettes publicitaires, dont dépendent bien des parutions, sont en baisse, voire en chute libre « j’appelle aujourd’hui à redoubler des efforts en ce moment crucial et pour demain car nous avons besoin d’une presse libre et des journalistes, qui doivent, quant à eux, pouvoir compter sur l’ensemble d’entre nous » a-t-il exhorté.
Après la présentation de M. Massamba sur « le rôle des journalistes en période de crise », place était au débat. Les échanges ont porté essentiellement sur l’éthique et la déontologie et l’importance des médias libres pour fournir au public une information indépendante et fiable, essentielle en cette période de COVID-19.
M. Massamba, dira dans son exposé que les médias doivent servir de véhiculer des informations plurielles, honnêtes, tenant compte des préoccupations de tous les citoyens de quelque sensibilité qu’ils soient, car le journaliste est un acteur social.
Martin Faye, représentant pour la Fondation Hirondelle au Mali a pour sa part rappelé qu’au delà du rôle basique du métier, le journaliste est un médiateur et éducateur. « Notre rôle en cette période est d’éduquer les communautés sur le COVID-19 à travers les lois édictées par le gouvernement ». Il a également insisté sur la mise en place d’une convention collective des journalistes, fixant les règles générales et les conditions d’emploi des journalistes professionnels et techniciens de la communication.
Dramane Souaré, jeune journaliste s’est dit satisfait des débats « franchement ce fut un grand plaisir pour moi d’avoir participé à cette visioconférence. J’ai beaucoup appris de mes ainés notamment sur mon rôle de médiateur et d’éducateur en période de crise. Je suis satisfait du niveau des débats. Vivement la prochaine édition ».
Un appel a été lancé à la fin des travaux aux participants de s’approprier les mesures adéquates pour garantir l’indépendance du journalisme, car les réseaux sociaux s’imposent comme les principaux producteurs de contenus journalistiques favorisant pour la plupart la désinformation et les discours de haine aux dépens du journalisme.

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A l’issue des travaux, quelques recommandations ont été formulées entre autres mettre en place une Convention Collective des journalistes fixant les règles générales et les conditions d’emploi des journalistes professionnels et techniciens de la communication ; renforcer la capacité des journalistes sur le Code de la déontologie et de l’éthique du métier ; accompagner la viabilité des radios à travers l’élaboration d’une charte éditoriale réglementant leur fonctionnement ; renforcer la capacité des médias pour la création d’entreprises de presse ; améliorer l’environnement dans lequel les médias opèrent : régulation des médias ; appuyer les médias sur le plan économique car les recettes publicitaires, dont dépendent bien des parutions, sont en baisse, voire en chute libre en cette période du COVID-19.
Il faut rappeler que chaque année la Journée mondiale de la liberté de la presse permet de célébrer les principes fondamentaux de la liberté de la presse, d’évaluer la liberté de la presse à travers le monde, de défendre l’indépendance des médias et de rendre hommage aux journalistes qui ont perdu leur vie dans l’exercice de leur profession.

TRIBUNE : L’appel de la presse Malienne

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A l’occasion du 3 mai, journée internationale de la Liberté de la presse, des Directeurs de publication et responsables des médias au Mali, ont décidé de signer un appel.

La communauté internationale célèbre ce 03 mai 2020, la journée internationale de la liberté de la presse sous le thème : « le journalisme sans crainte ni complaisance ». Ce thème interpelle en particulier la presse malienne et nous amène à nous interroger sur notre sacerdoce au service du Mali, sans crainte ni complaisance.
Selon le classement mondial de la liberté de la presse 2020 de Reporters sans frontières (RSF), le Mali se classe à la 108e place sur 180 pays.
Certes, le Mali réalise un gain de 4 places comparativement à l’édition de 2019 où il a occupé la 112e. Ce classement est le meilleur de notre pays après 2013 où il s’était classé 99e sur 180 pays. A titre de rappel le Mali s’est classé successivement 122e en 2014, 118è en 2015, 122è en 2016, 116è en 2017, 115è en 2018 et 112è en 2019.
Ce classement reste un défi à notre gouvernance, à notre pays. Il ne doit pas non plus cacher les difficultés du moment et les enjeux. On doit, néanmoins s’interroger sur ce qui arrive au Mali, un pays qui, par un passé récent s’est plutôt bien illustré dans le classement mondial de RSF. Rappelez-vous qu’en 2002, le Mali était 43eme et 4eme africain après le Benin, l’Afrique du sud et la Namibie alors qu’en 2005, il passait 38ème mondial. La presse malienne dans son ensemble, est née dans un contexte de lutte démocratique : lutte pour l’indépendance, lutte pour plus de démocratie, lutte pour une bonne gouvernance, lutte pour une presse économiquement viable et à même d’être un vrai quatrième pouvoir, à même d’être à équidistance des pouvoirs d’argent et des pouvoirs politiques.
La disparition sans suite à ce jour, de notre confrère Birama Touré, reste une tache noire de notre démocratie.
Covid-19 a donné un visage nouveau à la terre. La pandémie, en plus de menacer les hommes, menace des institutions et des pratiques entrepreneuriales, dont, surtout la presse.
La presse Malienne (actrice du Mouvement démocratique) Mère et fille de la Démocratie et de la liberté d’expression continue de jouer sa mission et tenir toute sa place.
En dépit de toutes les difficultés, résiliente comme toujours, la presse malienne informe, sensibilise et mobilise pour une meilleure compréhension de la pandémie afin d’assurer le respect et l’application des mesures barrières de prévention entre autres.
Pourvu que l’Etat la comprenne, l’accompagne et l’assiste la presse malienne, à travers l’ensemble des médias, sera toujours debout pour jouer sa partition à bon escient.
La presse Malienne n’est pas au niveau où elle devrait être. L’entreprise de presse n’est pas valorisée. Aujourd’hui, le journaliste, dans l’exercice de sa profession, n’est ni respecté, ni valorisé, alors qu’en 2004, selon RSF, le Mali était parmi les quatre premiers pays d’Afrique qui respectent rigoureusement la liberté de presse.
Nous venons interpeller collectivement les décideurs. La presse respecte et mérite respect. Ce respect se mesure à l’aune de l’importance qu’on accorde aux journalistes, de la volonté de passer d’abord et en premier par elle pour informer les populations maliennes.
Au Mali, la presse est le premier secteur créateur d’emploi. Elle est devenue aujourd’hui formatrice par défaut des produits de l’école malienne. Elle ne demande que le soutien, que sa place, pour ne pas être banalisée, pour continuer à être indépendante.

Ont signé :
Sadou Abdoulaye Yattara, ancien président de la Maison de la presse
Chahana Takiou, président du GROUPE
Dramane Aliou Koné, Président de la Maison de la presse
Bassidiki Touré, Président de l’ASSEP
Fakara Faînké, président Unajom
Mariétou Konaté, Présidente APPEM
Bandioukou Danté, URTEL
Modibo Fofana, président Appel-MALI

Sénégal: les banques lancent une facilité de 200 milliards de Franc CFA pour les PME et les Grandes Entreprises

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L’Association professionnelle des banques et établissements financiers du Sénégal (Apbefs) a consenti une facilité de 200 milliards de Franc CFA pour les entreprises affectées par la pandémie du nouveau coronavirus (Covid-19). Ce soutien aux entreprises qui a fait l’objet d’une signature, le 29 avril 2020, entre l’Association et l’Etat du Sénégal, se fera sous forme de crédits à la trésorerie ou de crédits d’investissements. Quant aux critères des entreprises bénéficiaires, il s’agit, en plus d’être des secteurs ciblés, de celles qui présentaient une situation “saine” avant la pandémie et un potentiel de développement avéré mais sont confrontées aujourd’hui à des difficultés pour préserver les emplois.

L’entre­prise doit être immatriculée au Registre du commerce et du crédit mobilier (Rccm), avoir au moins 5 employés en Contrat à durée indeterminée (Cdi) ou Contrat à durée déterminée (Cdd) à la date du 29 février 2020 et, par la suite, prouver avoir perdu au moins 33% de son chiffre d’affaires du fait de la pandémie du Covid-19. De même, l’entité doit prouver ne pas bénéficier des concours de l’Etat et ne pas avoir eu un crédit déclassé durant les 12 derniers mois précédant la date du 29 février 2020.

Concrètement, deux mécanismes de 100 milliards de Franc CFA chacun ont été mis en place, destinés aux PME (entreprise présentant un chiffre d’affaire entre 100 millions et 2 milliards de Franc CFA au sens de la convention) pour l’un et aux Grandes entreprises (GE) pour l’autre. Pour le guichet PME, l’Etat et ses partenaires mettront à la disposition des banques un dépôt de 50 milliards de Franc CFA. Ces dépôts qui seront nantis au profit des banques participant au mécanisme de financement serviront aussi de garantie.

En cas de décision favorable sur les demandes qui leur sont soumises, les banques s’engagent à injecter deux fois le montant déposé, sous forme de crédit en faveur des PME visés à l’abri des montants déposés en garantie. La quotité de garantie de l’Etat pour cette tranche dédiée aux PME sera de 50% des impayés.

La Fondation Attijariwafa bank analyse les mécanismes de solidarité économique face à la crise du Covid-19

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Dans le contexte de la crise sanitaire du Covid-19, la Fondation Attijariwafa bank organise une série de conférences digitales pour décrypter ses multiples impacts sur notre pays.

Diffusée à partir de ce jeudi 30 avril 2020 sur Youtube, la deuxième rencontre a traité du thème : « Covid-19 : cap sur un nouvel élan de solidarité économique » et réuni, virtuellement, Mme Soraya Kettani, Fondatrice de FOMAGOV ; M. Abdelghani Youmni, Economiste et Enseignant-chercheur ; et M. El Mehdi Fakir, Analyste de risques.

Sous la modération de Mme Hanane Harrath, Journaliste, cette conférence a permis, tout d’abord, d’analyser la panoplie de mesures annoncées dès le déclenchement de la crise, en faveur des entreprises en dif culté et des ménages en situation précaire. Grâce à un élan de solidarité nationale sans précédent et à la mobilisation des compétences de divers horizons, ces mesures ont pu être déployées rapidement, contribuant ainsi à la résilience économique du Maroc et à l’atténuation de l’impact de la crise sur les catégories sociales les plus touchées.

Les intervenants ont, par la suite, rappelé les leviers institutionnels, économiques et humains qui ont été mobilisés a n de garantir l’ef cacité de ce dispositif de soutien. Ils ont également insisté sur le rôle central des banques qui gurent au cœur du dispositif de mise en œuvre de soutien en faveur des PME/TPE et des ménages, et qui sont appelées à jouer un rôle moteur dans la dynamique de relance de l’économie, avant même la sortie de crise.

A cet effet, les panélistes ont formulé plusieurs recommandations importantes, notamment, la nécessité de mettre sur pied sans attendre un plan de relance et d’inscrire la gestion des risques parmi les axes prioritaires du futur modèle de développement.

À travers ce nouveau format de conférence-débat, la Fondation Attijariwafa bank démontre, une fois de plus, sa volonté de promouvoir un débat constructif, autour de thématiques socioéconomiques qui concernent l’avenir de notre pays.

Pour visionner l’intégralité de la conférence : https://www.you