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Banques : Baisse de 913 millions de FCFA du produit net bancaire de BOA Sénégal

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BANK OF AFRICA – BÉNIN propose une gamme de produits riche et variée, destinée à répondre efficacement aux besoins de sa clientèle...

Le produit net bancaire (PNB) de la Bank Of Africa (BOA) Sénégal, filiale du groupe bancaire BOA, a enregistré une baisse de 913 millions FCFA (1,369 million d’euros) au premier trimestre 2020 comparé à la même période de l’année 2019, ont annoncé les dirigeants de cet établissement bancaire basé à Dakar.

Ce PNB s’est établi à 6,454 milliards de FCFA au 31 mars 2020 contre 7,367 milliards de FCFA au 31 mars 2019, soit une régression de 12,40% en valeur relative. Les responsables de la BOA Sénégal expliquent cette contreperformance par la baisse des commissions.

Durant la période sous revue, le coût du risque de la banque s’est amélioré de 0,9%. De l’avis des responsables de cet établissement bancaire, c’est la conséquence de l’amélioration de la qualité du portefeuille.

Les encours de crédits totaux sont ainsi en hausse de 16,6% tirés par les crédits interbancaires. De même, les encours de ressources ont suivi la même tendance haussière en enregistrant un accroissement de 20,3 points.

Pour sa part, le résultat  avant impôts est en baisse de 27,71% à 1,854 milliard de FCFA contre 2,565  milliards de FCFA au premier trimestre 2019. Cette situation est justifiée par les responsables de la banque par les effets de la baisse du PNB et la hausse des charges de fonctionnement consécutive à une augmentation des dotations aux amortissements.

La même tendance baissière est relevée au niveau du bénéfice qui enregistre une baisse de 18,66%, passant de 2,261 milliards de FCFA au 31 mars 2019 à 1,839 milliard de FCFA un an plus tard. 

En perspective pour le reste de l’année 2020, les responsables de la BOA Sénégal signalent que « plusieurs dossiers sont en attente de mise en place, les clients attendent d’avoir de la visibilité sur la période probable de sortie de crise ». Ils font référence à la pandémie du Covid-19. De l’avis des dirigeants de cet établissement bancaire, ces mises en place vont impacter le PNB sur les prochains trimestres. Au terme de l’exercice 2029, la BOA Sénégal avait réalisé un PNB de 30,102 milliards de FCFA.

Covid-19 : Le FMI débloque 135 milliards de FCFA pour le Cameroun

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Le Conseil d’administration a approuvé le décaissement de ces fonds au titre de la Facilité de crédit rapide pour permettre au Cameroun de lutter contre le Coronavirus.

Le Conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) a statué sur le dossier du Cameroun le 04 mai 2020 assorti d’un avis favorable pour le décaissement avec effet immédiat, d’une enveloppe de 135,56 Milliards de FCFA (226 millions de dollars) en vue de renforcer le plan de riposte contre la propagation du COVID-19.

Cet appui budgétaire qui rentre dans le cadre de la Facilité de crédit rapide (FRC) avec un taux d’intérêt nul remboursable sur une période de dix ans permettra au Cameroun de faire face aux besoins urgents découlant de cette pandémie.

« Le Cameroun est confronté à de sérieux défis liés à la double pandémie de Covid-19 et aux chocs des termes de l’échange. La faiblesse de la demande mondiale, la baisse des prix des matières premières et les mesures de confinement nationales pèsent sur les perspectives et entraînent des effets économiques et sociaux négatifs importants. Les chocs ont provoqué des pressions budgétaires importantes et un besoin urgent de balance des paiements », a déclaré, Mitsuhiro Furusawa, directeur général adjoint dans un communiqué.

Dans un contexte de vulnérabilité économique, ces fonds d’urgence doivent « répondre aux besoins immédiats » dans la lutte contre le COVID-19 qui impacte sérieusement sur l’économie nationale avec la chute brutale des prix du pétrole et des principales matières premières.

Une désorganisation de l’outil de production à travers la planète marquée par « la faiblesse de la demande mondiale, la baisse des prix des produits de base et les mesures de confinement pèsent sur les perspectives et entraînent un impact économique et social important », a souligné le FMI.

Revenant sur les mesures prises par le Gouvernement camerounais pour limiter la propagation de la maladie et ses conséquences économiques et sociales, le FMI précise que ces « mesures indispensables » ont augmenté les dépenses budgétaires.

Bretton Woods qui a insisté sur la gestion transparente et efficace de ces fonds, encourage les autorités camerounaises à rester attachées à leur programme de réforme économique et à « reprendre le chemin de l’assainissement budgétaire une fois la crise terminée afin de préserver la viabilité de la dette et d’assurer une reprise solide ».

Ainsi, en plus de cet appui financier, le FMI a « également approuvé la demande des autorités (camerounaises) visant à proroger l’accord FEC (Facilité élargie de crédit), qui doit expirer le 25 juin 2020, jusqu’au 30 septembre 2020, avec une nouvelle phase d’accès ».

Marché financier de l’UEMOA: l’Etat Malien lève 132 millions d’euro (dénommés Bons Social Covid-19)

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Daouda Bakary KONE/croissanceafrique

L’Etat du Mali, à travers son trésor public a levé le 5 mai 2020 sur le marché financier de l’Union monétaire ouest africaine (UMOA) un montant de 88 milliards de FCFA (132 millions d’euros) à l’issue de son émission d’adjudication de bons assimilables du trésor (BAT) à 91 jours dénommés Bons Social Covid-19, a annoncé l’agence UMOA-Titres basée à Dakar.

Cette émission de BONS COVID-19  vise à permettre à l’émetteur de mobiliser l’épargne des personnes physiques et morales dans le but de couvrir les décalages de trésorerie créés par la lutte contre la pandémie causée par COVID-19 et ses conséquences. Le Mali est le quatrième pays membre du marché financier de l’UMOA à utiliser le mécanisme des Bons Social Covid-19 après la Côte d’Ivoire, le Sénégal et le Burkina Faso.

Selon l’Agence UMOA-Titres organisatrice de l’opération en coordination avec la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), une forte soumission de 391,176 milliards de FCFA a été répertoriée alors que le montant mis en adjudication par l’émetteur était de seulement 80 milliards de FCFA. Le taux de couverture du montant mis en adjudication se situe ainsi à 488,97%. Le trésor public malien a retenu 88 milliards de FCFA et rejeté les 303,176 milliards de FCFA restants, soit un taux d’absorption de 22,50%.

Le remboursement du capital par l’émetteur interviendra le premier jour ouvré suivant la date d’échéance fixée au 4 août 2020. Selon les initiateurs des Bons Social Covid-19 ce type d’émission est conçu comme étant un pont pour les Etats membres de l’UMOA en attendant la rentrée des fonds attendus dans le cadre de la lutte contre la pandémie du COVID19. Le plan de trésorerie de l’Etat du Mali pour rembourser cette dette est alimenté par les engagements de ses partenaires techniques financiers.

Les intérêts  au taux inférieur ou égal à 3,75% sont payables d’avance et précomptés sur la valeur nominale des bons qui est d’un million de FCFA.

Pétition pour le report du calendrier de l’Eco, la monnaie unique de la CEDEAO

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Prévue pour remplacer le franc CFA et les 7 autres monnaies nationales des 15 Etats de la CEDEAO, la future monnaie l’Eco devait entrer en vigueur, d’abord, en Juillet 2020, pour les pays de l’UEMOA qui respecteraient les critères de convergence. Ensuite, il était prévu que l’Eco devienne la monnaie unique pour l’ensemble des 15 États de la CEDEAO. Dès le départ, nous avions eu de sérieux doutes sur la capacité de nos dirigeants à faire aboutir ce projet si ambitieux dans un délai si court. En effet, ce fut Le 21 février 2018 que les chefs d’États de la CEDEAO, réunis en ACCRA, avaient annoncé la création de la monnaie unique pour 2020.
Heureusement, le Covid-19 et ses nombreuses conséquences sanitaires et économiques déjà visibles sur la planète et surtout sur le continent africain invalident définitivement ce calendrier trop optimiste et un peu bâclé. Aussi le Collectif Sortir du franc CFA lance une pétition internationale pour une suspension officielle du calendrier de mise en place de l’Eco et pour l’inclusion des citoyens, de la diaspora et de la société civile aux discussions sur ce projet de monnaie communautaire africaine.
Ce 27 Avril dernier s’est tenu un sommet extraordinaire des Chefs d’État de l’Uemoa par vidéoconférence sous la férule du Président de la Côte d’Ivoire Alassane OUATTARA et un certain nombre de mesures pertinentes ont été prises pour faire au Covid-19. Les Chefs d’États auraient dû cependant aller plus loin en annonçant officiellement le report de l’entrée en vigueur de l’Eco prévu en Juillet 2020.
Le cas échéant, ce serait une opportunité pour les populations d’être mieux informées sur les changements majeurs sur leur vie quotidienne induits par le passage à l’Eco. Le colonisateur avait imposé le franc CFA en 1945 sans prendre la peine de consulter les Africains, nos dirigeants actuels ne doivent pas reproduire cette même méthode antidémocratique et de mépris envers leurs propres concitoyens.
En effet, chose étrange, au sein les 15 pays de la Cedeao concernés par la monnaie unique, aucune communication, aucune information ne sont données aux populations sur cette future monnaie. Pis les différents parlements nationaux n’ont pas non plus réellement discuté de la mise en place de l’Eco.
Notre pétition réclame une suspension du calendrier de l’Eco pour plusieurs raisons:

  • Faire taire les oppositions et les dissensions nombreuses et profondes entre les États concernés quant au calendrier proposé, le 21 décembre 2019 à Abidjan, par le Président Alassane Ouattara au nom de ses pairs de l’UEMOA et sous l’autorité du Président Emmanuel MACRON.

FACEBOOK : Collectif sortir du FRANC CFA TWITTER: https://twitter.com/sortirdufranCFA?s=03

  • Satisfaire les pays de la ZMAO avec à leur tête le Nigeria, le géant économique et démographique de la Cedeao. En effet, la Zmao avaient publiquement contesté ce calendrier officiel et demandé un report de la mise en place de l’Eco. Parce que le Nigéria représente à lui seul, 75% du PIB de la Cedeao. Rien ne peut donc se faire sans l’aval de Lagos et du Président BUHARI.
  • Enfin, les chefs d’Etats doivent répondre aux inquiétudes respectables d’un certain nombre d’Africains qui considèrent que le projet de l’Eco n’est qu’un changement du nom du franc CFA, etc.
  • Sinon, une écrasante majorité des citoyens de la CEDEAO soutient la mise en place de cette monnaie unique, car elle marque une avancée majeure et décisive vers l’abandon du franc CFA et concrétise le début de la construction d’une réelle zone monétaire en l’Afrique de l’Ouest.

Un producteur de pétrole africain exhorte le Nigeria et ses voisins à prendre position sur la diversification économique et énergétique sur le continent

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Les crises économiques dans les pays africains producteurs de pétrole cette année seront si graves qu’elles pourraient atteindre des récessions économiques à deux chiffres
LAGOS, Nigeria, 5 mai 2020/ — S’il y a une chose que les crises actuelles du COVID-19 et du prix du pétrole ont démontré, c’est que les pays africains producteurs de pétrole ne sont toujours pas économiquement diversifiés. Malgré les mesures répétées prises par les gouvernements au cours de la dernière décennie pour diversifier leurs économies, en particulier à la suite des récessions africaines de 2014-2016, les résultats sont insuffisants. Les crises économiques dans les pays africains producteurs de pétrole cette année seront si graves qu’elles pourraient atteindre des récessions économiques à deux chiffres.

Alors que des pays comme le Nigéria, l’Angola, le Gabon, le Congo ou la Guinée équatoriale font face à des creux sans précédent des prix du pétrole et luttent pour maintenir leurs économies à flot, le ralentissement actuel pourrait bien être le tournant historique dont ces économies ont besoin pour placer sérieusement la diversification de l’économie au sommet de leurs priorités.

Pour être clair, la diversification ne signifie pas la fin du pétrole, bien au contraire. Une diversification efficace passe par une meilleure utilisation des revenus pétroliers pour alimenter d’autres secteurs de l’économie, bâtir une base industrielle plus forte et créer des emplois. Mais cela signifie également diversifier la production nationale d’hydrocarbures et accroître la production, la monétisation et la valorisation du gaz naturel. En fait, pour de nombreux producteurs de pétrole africains, une diversification économique réussie dépend de leur capacité à augmenter la production d’hydrocarbures et à mieux exploiter le gaz naturel torché et associé pour produire de l’électricité pour les industries, des engrais pour les agriculteurs et des produits pétrochimiques pour leurs marchés intérieurs en pleine croissance.

Avec 188,8 Tpi3 de gaz naturel prouvé (BP, 2019), le Nigéria possède les plus grandes réserves de gaz découvertes d’Afrique et les 10e plus grandes au monde. En 2019, il était le sixième exportateur mondial de GNL avec une part de marché mondiale de 6%, devant l’Algérie (3%), l’Angola (1%) et la Guinée équatoriale (1%) selon les derniers chiffres de l’Union internationale du gaz. Pourtant, sur les 20,8 millions de tonnes de GNL que le Nigéria a exportées l’année dernière (IGU, 2020), 54% sont allées en Europe, 37% en Asie et le reste aux Amériques et au Moyen-Orient. En bref, aucun GNL nigérian ne reste en Afrique. Le seul gaz nigérian qui atteint les marchés africains est l’approvisionnement limité et souvent interrompu qui passe par le gazoduc ouest-africain (WAGP) vers le Bénin, le Togo et le Ghana. Même alors, le manque d’approvisionnement en gaz stable à partir du gazoduc a contraint ces pays à recourir à des sources de gaz nationales ou internationales supplémentaires pour alimenter leurs centrales électriques.

« La situation actuelle sur les marchés mondiaux et africains de l’énergie offre aux Africains de formidables opportunités pour prendre une position forte sur la diversification économique. À cet égard, le Nigéria est le pays qui pourrait devenir le chef de file d’une plate-forme africaine de production de gaz dont le continent a tant besoin », a déclaré Kola Karim, PDG et directeur général de Shoreline Natural Resources lors d’un podcast d’Invest Africa la semaine dernière. Il a raison, et à moins que la crise actuelle ne conduise à de sérieuses politiques de marché et initiatives pour monétiser le gaz à travers le Nigéria et l’Afrique, les difficultés liées à la dépendance au pétrole continueront et ne feront que se renforcer.

Il faut faire plus pour monétiser le gaz en Afrique. Heureusement, le continent a démontré plusieurs projets de monétisation de gaz réussis dans toutes les industries et au-delà de la production d’électricité. À Benin City, au Nigeria, NICPO développe depuis des années un réseau de points de vente de GNC qui emmènent les clients au-delà de l’essence et du diesel et leur offrent un carburant domestique, plus rentable et plus propre à mettre dans leurs voitures. À plus grande échelle, le gaz domestique est déjà valorisé dans l’usine d’engrais Indorama Eleme à Port Harcourt, actuellement en expansion, et dans l’usine Dangote Fertilizers qui sera bientôt mise en service à Lekki. Au Cameroun voisin, Victoria Oil & Gas a soutenu le développement d’une solide base industrielle et manufacturière à la périphérie de Douala en connectant plusieurs clients au gaz naturel. Toujours dans le golfe de Guinée, la Guinée équatoriale construit un terminal de regazéification pour traiter son propre gaz naturel dans plusieurs industries telles que l’électricité et le ciment sur sa partie continentale. Plus au nord, à Abidjan, le gouvernement ivoirien a initié l’achat et le déploiement d’autobus au GNC qui fonctionnent également au gaz naturel national. Les réussites abondent tout autour de nous, mais elles doivent être élargies et reproduites pour que l’Afrique puisse véritablement profiter des avantages de la diversification économique.

Pour réaliser cette ambition, le développement d’environnements favorables et de politiques de marché saines est essentiel pour faciliter les investissements dans la production de gaz et les infrastructures de transport et de traitement du gaz. « Le Nigeria a déjà saisi l’opportunité de maximiser son gaz avec le gazoduc ouest-africain. En tant qu’industrie, si nous sommes en mesure non seulement d’assurer un approvisionnement en gaz stable grâce à ce gazoduc, mais également d’établir des connexions au gaz supplémentaires vers l’Afrique du Nord et l’Europe via le Niger, et vers l’Afrique orientale et australe via la République centrafricaine, alors un pays comme le Nigéria se donne l’opportunité d’industrialiser l’ensemble du continent par la production et l’exportation de son gaz domestique tout en créant plusieurs milliers d’emplois », a ajouté Kola Karim. À cet égard, les incitations à accorder à ces infrastructures intermédiaires critiques, ainsi que les politiques de marché pour soutenir la valorisation du gaz, constituent des éléments clés de l’Agenda du secteur énergétique africain de la Chambre africaine de l’énergie publié ce mois-ci.

L’Afrique doit s’habituer à un monde post-COVID-19 où 50 $ / baril est le nouveau 100 $, et où la diversification doit être la priorité clé afin de créer une nouvelle couverture et un tampon naturel contre les futurs cycles comme celui qui ravage actuellement les marchés. « La diversification doit devenir notre nouvelle réalité », a ajouté Kola Karim. « Pour le Nigeria, il est temps de se lever et de se concentrer sur le gaz pour devenir la plate-forme productrice gazière dont le continent a besoin. Cette pandémie devrait nous donner à tous la possibilité de voir nos pays d’un point de vue interne et de nous préparer, ainsi que nos économies, à la prochaine grande crise », a-t-il conclu.

L’Irlande devient le 81e membre de la Banque africaine de développement

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La Stratégie pour l’Afrique 2025 de l’Irlande, comprend un engagement à collaborer avec l’institution financière essentielle du continent
ABIDJAN, Côte d’Ivoire, 5 mai 2020/ — L’Irlande est devenu le 81e actionnaire du Groupe de la Banque africaine de développement (www.AfDB.org), l’annonce a été faite par le président de l’institution, Akinwumi Adesina, le 24 avril 2020.

La demande d’adhésion de l’Irlande au Groupe de la Banque africaine de développement a été approuvée lors des Assemblées annuelles du Conseil des gouverneurs du Groupe tenues à Malabo, en Guinée équatoriale, en juin 2019.

« L’adhésion de l’Irlande à la Banque africaine de développement est une marque de grande confiance. Je suis ravi d’accueillir l’Irlande en tant que 81e membre de la Banque africaine de développement. L’adhésion de l’Irlande et le soutien de ses actionnaires renforceront encore la mission de la Banque africaine de développement, qui est d’accélérer le développement économique de l’Afrique », a déclaré le président Adesina.

En février 2020, lors d’une visite de sa délégation au siège de la Banque, l’Irlande a déposé l’instrument de ratification de l’Accord établissant le Fonds africain de développement auprès du secrétaire général du Groupe de la Banque, franchissant ainsi une étape supplémentaire vers la conclusion du processus d’adhésion.

Commentant cette adhésion, le ministre irlandais des Finances également chargé des Dépenses publiques et de la réforme, Paschal Donohoe, a déclaré : « La Banque africaine de développement et le Fonds africain de développement, jouent un rôle important dans la promotion d’une croissance et d’une prospérité socio-économiques durables et inclusives, en aidant l’Afrique à réaliser son potentiel et d’être un continent d’opportunités, prometteur. Je considère notre adhésion à la Banque et au Fonds comme un investissement dans ce potentiel. Le partenariat de l’Irlande avec ces importantes institutions multilatérales régionales fera progresser nos priorités de développement communes et ouvrira de nouvelles perspectives aux entreprises irlandaises dans la région. »

La Stratégie pour l’Afrique 2025 de l’Irlande, comprend un engagement à collaborer avec l’institution financière essentielle du continent, ainsi qu’à explorer de nouveaux partenariats pour soutenir l’élaboration des politiques et la mise en œuvre des programmes ; et à approfondir l’engagement dans les mécanismes de financement mixte pour la création d’emplois.

Simon Coveney, ministre des Affaires étrangères et du Commerce, a noté une forte concordance entre les priorités de la Politique de développement internationale de l’Irlande, intitulée Un monde meilleur, et la Stratégie globale High5 de la Banque africaine de développement. « Notre adhésion arrive à un moment critique, alors que la Banque joue son rôle dans le soutien aux pays africains pour répondre à la pandémie de COVID-19 », a déclaré Coveney.

« L’adhésion de l’Irlande à la Banque africaine de développement est également l’expression forte de notre engagement et de notre investissement dans le système multilatéral, ainsi que de notre contribution à la paix, à la sécurité et au développement durable en Afrique. Ce partenariat nous aidera à atteindre d’abord les plus vulnérables », a ajouté Coveney.

L’adhésion au Groupe de la Banque est obtenue après la signature des accords portant création du Fonds et de la Banque, le dépôt des instruments d’acceptation/d’approbation des accords relatifs aux deux entités, ainsi que le paiement des souscriptions initiales au Fonds et au capital social de la Banque.

L’Irlande a rempli ces conditions, car s’étant acquitté du paiement de ses souscriptions initiales et ayant également déposé son instrument de ratification de l’Accord relatif à la Banque auprès des Nations unies, le dépositaire statutairement désigné. Elle a aussi initialement déposé auprès du secrétaire général du Groupe de la Banque, l’instrument d’acceptation de l’Accord relatif au Fonds.  

La Banque africaine de développement a été créée en 1964. Son capital autorisé est souscrit par 81 pays membres, dont 54 pays africains (membres régionaux) et 27 pays non-africains (membres non régionaux).

Mali: baisse du prix du coton graine, l’un des piliers de l’économie du pays

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C’est au cours de la rencontre annuelle de fixation des prix, que les autorités ont annoncé cette information au Mali.  Le cours du coton est en baisse et cela sera ressentie par les paysans maliens. Le prix du coton graine a été fixé à 200 FCFA le kilogramme pour la campagne 2020-2021 contre 275F la campagne précédente. A l’issue de la rencontre annuelle de fixation des prix du coton, le monde paysan apprend à la télévision nationale la baisse du prix de coton de 75 FCFA sur le kilogramme. Pourtant, le coton est l’un des piliers de notre économie est durement affecté.

Quant au gouvernement Malien, il affirme avoir maintenir sa subvention de 10 milliards aux coton cultures. Mais en réalité, les 10 milliards seront transformés cette fois-ci en bonus, proportionnellement à la production. Sur le prix de vente du kilo de coton graine, il y aura un bonus de 15 FCFA. Et l’Etat Malien et ses partenaires sont allés sur la base de 700 000 tonnes qui ont été produites cette année.

Selon Baba BERTHE, le président directeur Général de compagnie malienne du développement du textile (CMDT) « Entre avril 2019 et avril 2020, le prix de la fibre du coton a perdu à peu près 270 FCFA.  Nous avons fait nos projections qui nous donnent 200 FCFA. C’est le prix de base que le marché mondial nous offre aujourd’hui », at-il déclaré Baba Berthé. Pourtant d’autres sources proches du dossier, affirment que « la fixation du prix de coton à 200 FCFA se tient dans un contexte marqué par la baisse des cours des matières premières dans le monde, liée à la pandémie du COVID 19 ».

Baba Moulaye Haïdara est le ministre malien de l’Agriculture, ce dernier explique ceci : « Particulièrement pour les paysans, le Département de tutelle est à pied d’œuvre pour trouver les meilleures solutions pouvant aboutir à une très bonne campagne. Chaque paysan qui vendrait une certaine quantité sera évaluée à l’unité de mesure », a-t-il expliqué.

Notons que démotivés par cette annonce, plusieurs agriculteurs ont décidé d’abandonner la culture du coton cette année, tandis que d’autres envisagent un réajustement de leur programmation initiale. D’ailleurs des sources affirment que ce prix de 200 F pourrait connaître une amélioration en fonction de l’évolution du marché mondial.

Daouda Bakary KONE

Mali: 5OOO hectares mis à la disposition de la diaspora par l’office du Niger

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La présentation du site de 5000 hectares s’est déroulée le vendredi 24 avril 2020, au siège du Haut conseil des Maliens de l’extérieur (HCME), sise à la Cité UNICEF de Bamako. Le bureau du Haut Conseil des Maliens de l’Extérieur (HCME) était représenté par Mamadou Camara, qui a reçu M. Hamadoun Sidibé, Directeur de l’Aménagement et de la Gestion du Foncier de l’Office du Niger.

Au cours de la cérémonie, les échanges ont porté sur la présentation du site de 5.000 hectares, dans la zone de production de Kolongo, attribué au Haut conseil des Maliens de l’extérieur (HCME), par l’Office du Niger et sur les modalités pratiques d’un partenariat entre les deux structures. Ce partenariat va permettre d’installer les entrepreneurs de la diaspora dans cette zone de l’Office du Niger. Cette rencontre s’est déroulée en présence du Directeur de l’Aménagement et de la Gestion du Foncier de l’Office du Niger, M. Hamadoun Sidibé et Mamadou Camara, représentant le bureau du Haut Conseil des Maliens de l’Extérieur.

Il s’agit d’une réunion qui a été présidée par le Directeur de l’Aménagement et de la Gestion du Foncier de l’Office du Niger en collaboration avec le bureau du Haut Conseil des Maliens de l’Extérieur représenté par Mamadou Camara. C’est pourquoi, une visite de terrain a été initiée le 04 mars dernier par une délégation du haut conseil des maliens de l’extérieurs (HCME) dans la zone de production de l’office du Niger. Pour rappel, les échanges ont porté sur le potentiel, les opportunités, les défis et contraintes, la relation de l’Office du Niger avec la diaspora malienne, et cela, en collaboration les institutions financières de la place sans oublier les modes de tenure des terres à l’Office du Niger.

Impressionné par les potentialités de l’Office du Niger, le représentant du Haut Conseil des Maliens de l’Extérieur M. Mamadou Camara, s’est engagé à « investir dans un grand projet d’aménagement hydro agricole dans la zone de production de Kolongo ». Ce n’est pas tout, car, elle (diaspora) prévoyait aussi de réaliser des équipements collectifs à savoir :  les centres de santé, des écoles et des points d’eau pour le bonheur des populations bénéficiaires du projet.  Un partenariat entre office du Niger et diaspora est en passe d’être signé dans cette optique

Daouda Bakary KONE

Mali : La cellule d’appui aux collectivités territoriales présente un bilan positif après des moments de purgatoire

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Ce jeudi 30 avril 2020, s’est tenu la 16ème session du conseil d’administration de la cellule technique d’appui aux collectivités territoriales (CTAC) à B amako. C’était à la Mairie du district sous présidence du 1er adjoint du maire, Hady Makan Keïta.

A l’issus de cette rencontre l’ensemble des administrateurs qui ont siégé à ce conseil n’ont pas manqué d’exprimé leur satisfaction. Il s’agit du directeur de la cellule technique d’appui aux collectivités territoriales (CTAC), Moussa Boccoum, l’édile de la commune II, Aba Niaré et les représentants des autres municipalités de Bamako.

Prenant la parole, le 1er adjoint du maire a évoqué que la « modification des textes de la    cellule technique d’appui aux collectivités territoriales (CTAC) lui ait conféré des nouvelles perspectives, lui permettant d’intervenir dans l’ensemble du territoire ». Raison pour laquelle, dit-il, « de Ménanka en passant par Markala jusqu’à Sikasso, la cellule technique d’appui aux collectivités territoriales (CTAC) est maître d’ouvrage du projet d’amélioration de la compétitive des entreprises par la formation professionnelle ».

Au niveau de Bamako, la maitrise d’ouvrage du projet d’assainissement et de développement urbain de Bamako (PADUB) est financé à hauteur de 20 millions d’euros, soit 13 milliards de francs CFA, par l’agence française du développement. Selon le conseil d’administration « ce projet comporte une composante « Assainissement » prévoyant la réalisation d’infrastructures dans les communes II et V, et une composante « Gestion urbaine » d’appui au renforcement des capacités en matière de gestion urbaine à l’échelle du district de Bamako », a-t-il dit.

Avant de conclure son discours d’ouverture, Hady Makan Keïta, confirme que « les travaux de la commune V sont terminés et réceptionnés provisoirement. Et par contre, ceux de la commune II peine à voir le jour, raison pour laquelle les travaux ont accusé un retard lié aux facteurs d’occupation de l’emprise des lieux par les commerçants, par les garagistes et par le réseau haut tension de l’Energie du Mali (EDM S.A ». 

Mais les administrateurs affirment que malgré les contextes difficiles du pays, la cellule a réalisé des résultats nets de 27 541 609 FCFA contre 15 341 113 à l’exercice précédent, soit une augmentation de 79, 52%. Et ces résultats ont contribué à une augmentation du budget prévisionnel de 2020 qui s’élève à la somme 777 660 457 FCFA.

Notons que le directeur de la cellule, Moussa Bocoum, a invité les occupants à se conformer à la loi afin de permettre à sa structure de mener à bon port sa mission. Et affirme que la cellule technique d’appui aux collectivités territoriales (CTAC) a réalisé plusieurs travaux de surcreusement des caniveaux et des rivières pour prévenir les inondations dans la ville de Bamako.

Daouda Bakary KONE

Covid-19: avec son remède, Andry Rajoelina replace la biodiversité africaine au centre des enjeux

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C’est de l’Afrique, détentrice de 40% de la biodiversité mondiale, qu’un médicament issu d’une plante séculaire menace l’industrie pharmaceutique mondiale dans la course à la prévention et à la guérison du nouveau coronavirus (Covid-19). En effet, 19 avril, le président Andry Rajoelina annonçait qu’un traitement efficace contre le coronavirus a été mis au point par l’Institut malgache de recherches appliquées (IMRA). Dans le monde, le sarcasme dogmatique des premières heures fut remplacé par la stupeur, l’incompréhension. Les médias main stream parlent de ce “prétendu remède” et usent de guillemets.

Il en fallait plus pour décourager Andry Rajoelina, convaincu qu’à travers ce remède, son pays avait un rôle à jouer à l’échelle mondiale pour endiguer le virus. Après avoir évoqué sans le nommer un remède miracle à base de plantes traditionnelles le 8 avril dernier, le président malgache est donc passé à la vitesse supérieure, prenant des risques importants. L’annonce intervenait au terme d’une étude de plus d’un mois mené par une équipe de chercheurs de l’IMRA, avec l’appui du gouvernement malgache et de chercheurs aux Etats-Unis et en Chine qui ont collaboré avec la Grande Ile dans le processus de fabrication de ce traitement.

Après des premiers tests cliniques encourageants, le 20 avril marque ainsi le début de l’administration à l’échelle nationale du « CVO ou Covid-Organics », remède traditionnel amélioré composé d’Artemisia et de plantes médicinales malgaches. L’Artemisia annua est une plante largement utilisée et connue pour son efficacité dans la lutte contre le paludisme, que le Pr Albert Rakoto Ratsimamanga, fondateur de l’IMRA, a été le premier à étudier à Madagascar. Les chercheurs de l’IMRA se sont basés sur les travaux qu’ils mènent depuis des années contre le paludisme pour élaborer le Covid-Organics, alors que les essais cliniques basés sur la chloroquine, autre traitement antipaludique, constituent une autre piste prometteuse à l’échelle internationale.

Très tôt, Madagascar a démarré un protocole de bithérapie basée sur la chloroquine et l’azythromycine en associant avec un traitement préventif et curatif basé sur des plantes médicinales, la population malgache étant adepte de la médecine traditionnelle, ce qui a permis de révéler les vertus de certaines plantes médicinales dans le traitement du coronavirus.

La validation à l’international ?

Pour asseoir la crédibilité de ce remède à l’international, Andry Rajoelina a annoncé le démarrage prochain d’essais thérapeutiques dans des laboratoires étrangers et des négociations sont actuellement en cours en ce sens. Dans l’attente de précisions, ce traitement constitue incontestablement une piste intéressante tant en préventif qu’en curatif. Introduit à Madagascar dans les années 60, l’Artemisia a d’ores et déjà fait ses preuves en Chine et en Afrique contre le paludisme et la Chine l’a utilisée contre le Covid-19. Si les résultats de l’étude malgache sont entérinés à l’échelle internationale, le CVO aurait le double avantage de ne pas nécessiter de chaîne de production lourde et de pouvoir être produit à grande échelle, le pays disposant du plus gros stock d’Artemisia au monde. Cette avancée, à même de chambouler le consensus médical, pourrait bien propulser Madagascar sur le devant de la scène sanitaire internationale et constituer une manne pour le pays.

En attendant, il faut le dire, le laboratoire américain Gilead qui vient d’être conforté par le soutient de l’administration américaine à son remède (Remdesivir) alors que la Chine lui oppose une moue, à la fois scientifique et tactique, basée par des études peu concluantes, n’imaginait pas sans doute que la concurrence viendrait d’un continent qui, ajouté à l’Asie et l’Amérique Latine, possède environ 80% de la biodiversité mondiale. Cette richesse était longtemps spoliée jusqu’au protocole de Nagoya signé le 5 juin 1992 et qui a établi le principe du partage équitable des bénéfices issus de la biodiversité.

En d’autres termes, le paysan de Madagascar doit pouvoir toucher les bénéfices issus des dérivés de sa production. Il en est de même du paysan Burkinabé qui cultive le karité et son homologue du Kivu qui cultive le thé. En effet, le paysan malgache qui cultive de la vanille devrait toucher un pourcentage des fruits de la vente des dérivés (déodorants, désodorisants, glaces etc.) de sa production. L’Occident acculé durant le round des négociations a cédé en son temps parce que son industrie pharmaceutique, agro-alimentaire et cosmétique était menacée d’écroulement.

Le protocole de Nagoya n’a jamais était suivi à cause de la faiblesse des systèmes douaniers et de traçabilité des produits. C’est assurément un agenda que l’Union Africaine doit reprendre en main comme l’ont fait en leur temps, les président Omar Bongo, Houphouët Boigny, Pascal Lissouba ou encore le médecin malgache Albert Zafy sur les conseils avisés de feu Madame Wangari Muta Maathai.

Bref, ce qui se joue actuellement à Madagascar, en RDC et au Cameroun, dans le contexte du covid, n’est rien d’autre qu’une lutte aux immenses ramifications et aux enjeux chiffrés en milliards de dollars. Qui acceptera que la lumière vienne de Madagascar? Le circuit d’homologation des produits pharmaceutiques est contrôlé par ceux la même qui n’ont pas intérêt à ce que l’Afrique s’affirme en superpuissance de la biodiversité.

Pourtant, dans les villages les plus reculés du continent, grâce au savoir traditionnel, les vertus médicinales de chacune des plantes sont connues. Reste à en organiser la conservation du savoir et l’encadrement des traitements, chemin vers la monétisation de cette riche biodiversité. C’est là le sens du leadership du Président Malgache Andry Rajoelina, qu’il ne faut pas réduire au seul médicament Covid-Organics mais placer dans une sorte de prise de conscience africaine de son potentiel et de sa biodiversité. Certes, le chemin est encore long.

Le scepticisme conservateur de l’industrie pharmaceutique mondiale, des académies de médecine du Nord ne doit pas cependant, dans la défense des intérêts souvent mercantiles, trouver des alliés auprès de quelques uns des médecins africains, formés et formatés en Occident et peu au fait d’ailleurs de la médecine traditionnelle africaine.

Faut-il le rappeler, Madagascar a déjà une expertise et une longue tradition de commercialisation des produits de sa biodiversité sur le continent et dans le monde à travers le groupe Homeopharma ou Vaniala, et il n’y a jamais eu de débats sur l’homologation. A l’instar, du Président Tsishekedi de la RDC, de Cyril Ramaphosa de l’Afrique du Sud ,de Paul Kagame du Rwanda de Obiang Nguema de la Guinée Équatoriale , de Umballo Cissoco de la Guinée Bissau et du premier ministre Éthiopien Abiy Ahmed, les leaders africains et l’Union africaine devraient se mobiliser derrière le Chef de l’état Malgache sur le principe tout en laissant, nous en convenons, le soin aux études cliniques engagées de donner leurs résultats. Mais de grâce, ne rejetons pas le remède malgache à cause de sa seule africanité.

L’expertise scientifique africaine, notamment celle de l’Academie africaine des sciences (AAS), devrait se mobiliser rapidement pour valider ce médicament selon les règles et les protocoles prévus tout en sachant, comme le professeur Didier Raoult, qu’en temps de guerre, le taux de guérison est certainement la plus éclatante des preuves.

L’enjeu est de taille, le jeune chef d’Etat malgache a compris qu’à travers cette crise, le continent africain joue son positionnement et détient, à travers sa biodiversité, la réponse la moins coûteuse à la pandémie qui secoue l’humanité tout entière.