En ce jour 3 mai, journée internationale de la presse, je rend un vibrant hommage à vous, à votre personnel et tous ceux et toutes celles qui rentrent dans la chaîne de production et de distribution des journaux. Chaque jour que Dieu fait, vous êtes au four et au moulin pour garantir la continuité de l’information vraie, fiable et vérifiée et cela malgré la propagation du Virus de la Couronne à travers tout le pays. Dans le même ordre de salutation, souhaiter bonne fête à tous les hommes et femmes de Radio, TV et presse en ligne (bôlôlô en bambara). C’est le lieu d’avoir une pensée pieuse à notre confrère BIRAMA TOURE porté disparu il y a 4 ans. D’interpeller les acteurs de la justice qu’ils fassent toute la lumière dans le meilleur délai sur la disparition mystérieuse de BIRAMA
Chers directeurs de Publication, Vous êtes restés constants dans la diffusion des bonnes pratiques pour mieux contrer les dégâts du COVID-19 sur la vie des maliens. Vous faîtes tout ce travail de titan sans aucune mesure d’accompagnement d’un gouvernement qui se soucie d’autres choses que pour manisfester son soutien financier et matériel aux entreprises de presse pourtant appelées à disparaître si rien n’est fait dans les prochains mois. Soyez-en remerciés !! Le 3 mai c’est aussi l’occasion pour les femmes et les hommes de média de faire leur auto évaluation. Qu’est-ce qui a marché et qu’est-ce qui reste encore à faire. Comme vous le savez, dans notre pays, beaucoup restent à faire dans la réforme du secteur Presse Papier. Nous sommes condamnés à aller vers de vraies entreprises de presse. Une presse organisée qui sait ce qu’elle veut et sait également là où aller. Nous devons être plus que jamais unis pour defendre la corporation. Nous devons nous comporter en véritables journalistes tout en imposant le respect et la considération à ceux-là mêmes qui croient que ce noble métier équivaut à la précarité et au misérabilisme. Non !!! C’est à nous de redonner à ce métier toute sa noblesse. Pour nous, l’heure de l’union a sonné, dirai-je, l’union sacrée autour de l’essentiel: le développement de nos entreprises, l’application de la convention collective de la presse, les aides directes et indirectes de l’Etat comme le stipule la loi sur la presse de juillet 2000, l’accès à l’information, la protection des journalistes et le combat contre les feak-news. C’est en cela que nous pourrions gagner le pari d’une presse forte, respectée, solidaire et désormais projetée vers l’avenir. Encore une fois, bonne fête et bon Ramadan Kareem !
Construction armature. isolated on white background
Le cours du fer a déjà subi une baisse de 10 % cette année, s’échangeant à 84 $ la tonne sur les marchés mondiaux ce mercredi. Selon des analyses de BMO Capital et de Morgan Stanley relayées par Reuters, cette tendance baissière devrait se poursuivre jusqu’à la fin de l’année avec un prix moyen situé entre 75 et 78 $ la tonne, en raison notamment des effets de la pandémie du Covid-19.
Le ralentissement de l’activité économique mondiale, avec notamment une baisse de la demande dans le secteur de la construction, a en effet contraint les plus grandes fonderies à suspendre leurs activités. Dans le même temps, la production minière est demeurée stable en dehors de quelques perturbations en Australie et au Brésil, respectivement premier et deuxième producteur mondial, ce qui aboutit à une surabondance sur le marché.
Notons que si la situation n’est pas encore dramatique à cause des niveaux de production d’acier en Chine (baisse de 1,7 % contre 20 % dans l’UE et 10 % au Japon), une augmentation de la production minière serait préjudiciable au prix du métal. La reprise de l’activité économique en Chine et dans le monde reste donc la meilleure source d’espoir pour le secteur.
Ces dernières années, le Niger a attribué plusieurs permis de recherche et des autorisations exclusives d’exploitation minière. Ce qui a permis une amélioration significative des réserves de pétrole et de gaz naturel.
« D’importantes études géologiques et géophysiques ont été réalisées, portant ainsi les réserves récupérables de pétrole à 953 millions de barils et les réserves en gaz naturel à plus de 24 milliards de m3 », a récemment indiqué le président de la République Issoufou Mahamadou.
Et au vu de l’importance de ces réserves, le Niger a décidé d’exporter son pétrole afin que ce secteur contribue de manière significative au développement économique du pays. C’est la raison pour laquelle le projet de développement du bloc d’Agadem ainsi que celui de la construction du pipeline Niger-Bénin, long d’environ 2 000 km, ont été mis en place.
L’infrastructure pipelinière, dont les travaux ont été lancés en septembre 2019, va aussi permettre de multiplier la production pétrolière journalière du Niger par 5.
(Ecofin Hebdo) – Depuis les six dernières années, la course aux parts de marché et l’égoïsme de certains pays producteurs ont fragilisé le secteur, entraînant les niveaux de production les plus hauts, les prix du pétrole les plus bas, jamais atteints. Les conséquences économiques sont dramatiques. La semaine passée, aux Etats-Unis, le West Texas Intermediate (WTI) a plongé de façon effrénée pour atteindre 0 dollar le baril, puis -37 dollars au cours de la séance, avant de revenir dans le vert, mardi. Une première qui constitue une suite logique de la dislocation en cours depuis mi-2014 et qui confirme l’échec cuisant de l’ensemble du système de gestion et de régulation du pétrole dans le monde : OPEP, Russie, AIE, etc.
La saturation des capacités de stockage : le coup de grâce
La semaine passée, alors que les prix des contrats à terme du Brent ont chuté d’environ 5%, pour s’établir à quelque 27 dollars le baril, ceux du WTI américain ont dérapé pour se retrouver dans le rouge. Cela fait suite à une instabilité du secteur qui a vu le pétrole chuter de plus de 60% depuis le début de l’année. Une situation qu’on pourrait attribuer à la forte contraction de la demande (-20 millions de barils par jour) depuis le début du confinement de plus de 3 milliards de personnes dans le monde. Que nenni!
La saturation des capacité de stockage à provoqué une panique sur les marchés.
La question se résume en fait à la façon dont les contrats à terme du WTI fonctionnent, à leurs règles de livraison et au manque de capacités de stockage du pétrole disponible actuellement.
Une situation qu’on pourrait attribuer à la forte contraction de la demande depuis le début du confinement de plus de 3 milliards de personnes dans le monde. Que nenni!
La dégringolade des cours est intervenue alors que le contrat de référence du WTI se rapprochait de sa date d’expiration pour la livraison en mai, mois au cours duquel la demande devrait atteindre un record, en raison des fermetures et des restrictions de voyage. Chaque mois, les contrats à terme du WTI, qui se négocient sur le New York Mercantile Exchange doivent être réglés avec livraison physique du pétrole brut, ce qui permet d’établir un lien réel avec l’un des produits les plus négociés au monde. Normalement, l’opération se produit chaque mois sans incident. Mais lundi, les analystes ont songé à un manque de capacités de stockages disponible au point de livraison de Cushing, en Oklahoma, connu sous le nom de « carrefour mondial des pipelines ».
Cushing, en Oklahoma, connu sous le nom de « carrefour mondial des pipelines ».
Il faut souligner qu’il y a deux semaines, l’industrie a informé que les capacités de stockage à l’échelle mondiale avaient dépassé les 80%, en raison des différentes courses aux parts de marché observées depuis 2014. Elle a ajouté qu’elle s’attend à ce que les limites soient atteintes, d’ici la fin du mois de mai. C’est la panique engendrée par cette nouvelle, couplée au regain de la production américaine de schiste, qui a poussé le WTI pour la première fois, sous la barre de zéro dollar.
Par conséquent, les traders ont abandonné leurs contrats. Le contexte était tel que les acheteurs ont été payés pour prendre livraison d’une quantité presque illimitée d’un produit désormais gratuit : « le pétrole coûte 40 dollars par baril à son propriétaire, qui perd potentiellement -30$ par rapport à vendredi », rapportait alors Boursorama.
« Le déclin des contrats à terme reflète le problème plus large que nous connaissons sur le marché du pétrole : une grave surproduction au deuxième trimestre », regrette Giovanni Staunovo, analyste des matières premières chez UBS Global Wealth Management.
« Le déclin des contrats à terme reflète le problème plus large que nous connaissons sur le marché du pétrole : une grave surproduction au deuxième trimestre ».
Les capacités de stockage encore disponibles pour le brut atteignent plus de 900 millions de barils et se situent exclusivement en Chine et aux Etats-Unis. La rareté entraînant la cherté, le coût du stockage dans les tankers a plus que doublé pour atteindre la somme record de 229 000 dollars pour un tanker de 2 millions de barils par exemple.
Si de nombreux experts d’UBS, de FHN Financial, ou encore du Centre sur la politique énergétique mondiale de l’Université de Columbia, pensent que le marché survivra à cette crise, les retombées à court et moyen termes seront toutefois catastrophiques.
Conséquences
Il y a beaucoup trop de pétrole sur le marché aujourd’hui. Les stocks sont presque saturés, mais la production continue de dépasser largement la demande. Même si l’OPEP et ses alliés réduisent de nouveau leur production de 15 nouveaux millions de barils par jour comme ils le projettent, le problème persistera. Pareil si le régulateur texan du secteur ordonne une réduction de 20% de la production américaine, conformément à son annonce de la semaine dernière. Le problème des stocks à lui seul constitue déjà un obstacle majeur à la reprise du marché et de l’économie mondiale.
Il y a beaucoup trop de pétrole sur le marché aujourd’hui. Les stocks sont presque saturés, mais la production continue de dépasser largement la demande.
« Tant que les volumes de stockage continueront de s’accumuler, les prix du pétrole resteront probablement bas. Même si tout revient à la situation normale « pré-corona « », a déclaré Cyril Widdershoven, un observateur de longue date du marché mondial de l’énergie qui occupe, actuellement, plusieurs postes de conseiller auprès de groupes de réflexion internationaux dans l’espace MENA.
Il faut déjà savoir qu’il n’y a pas de solution miracle à la surabondance. Réduire la production de pétrole n’est pas aussi facile que de fermer un robinet. Cela prend du temps, et il y a des coûts associés à la réduction de la production.
Réduire la production de pétrole n’est pas aussi facile que de fermer un robinet. Cela prend du temps, et il y a des coûts associés à la réduction de la production.
Pour le secteur américain du pétrole, les niveaux actuels des cours signifient une grosse vague de faillites et de mauvais résultats financiers pour l’ensemble de la chaine de valeur de l’amont à l’aval. Alors que les cours n’étaient pas encore tombés aussi bas, Moody’s entrevoyait qu’au moins 30% des entreprises du secteur aux Etats-Unis feraient faillite avant la fin de la décennie. Cette situation pourrait entraîner des pertes de plus de 10 millions d’emplois, d’ici les deux prochaines années, et de 10 000 milliards de dollars pour l’économie, d’ici 2030.
Cette situation pourrait entraîner des pertes de plus de 10 millions d’emplois, d’ici les deux prochaines années, et de 10 000 milliards de dollars pour l’économie, d’ici 2030.
En ce moment, les entreprises américaines du secteur du schiste croulent sous les dettes et les faillites devraient s’accumuler au cours des prochains mois. La quasi-totalité de celles-ci a bénéficié des lignes de crédit ouvertes par le président Trump en 2017 pour relancer l’industrie du schiste. La crise va aussi impacter les institutions financières de la fédération engagées dans le processus. Bloomberg pense que les chances de récession économique sont actuellement de 100%.
Les Saoudiens ont besoin d’un prix d’environ 80 dollars le baril pour équilibrer leur budget.
Pour l’Arabie saoudite, principal producteur de l’OPEP, les conséquences à court terme devraient être assez graves. Si avec 3 dollars, le pays a le coût de production de baril le plus faible du monde, il ressentira durement la crise, car son économie dépend fortement des recettes pétrolières. Les Saoudiens ont besoin d’un prix d’environ 80 dollars le baril pour équilibrer leur budget. Dans ces conditions, l’un des projets phares du prince héritier Mohammed Ben Salmane, consistant à doter le royaume du plus grand fonds souverain du monde avant 2030, ne devrait pas pouvoir devenir réalité. L’Arabie Saoudite compte sur un marché pétrolier stable pour faire passer la valeur de son fonds, d’environ 350 milliards de dollars actuellement, à 2000 milliards de dollars avant les 10 prochaines années. Ceci, conformément au plan de développement dénommé Vision 2030.
Le fonds dépasserait ainsi celui de la Norvège, le plus important du monde, dont les capitaux sont de 1050 milliards de dollars. Le projet d’introduction de 5% des parts de Saudi Aramco en bourse devrait également permettre d’alimenter le fonds. Mais la semaine dernière, le titre valait 31 dollars, soit trois dollars de moins que son prix d’introduction.
Le projet d’introduction de 5% des parts de Saudi Aramco en bourse devrait également permettre d’alimenter le fonds. Mais la semaine dernière, le titre valait 31 dollars, soit trois dollars de moins que son prix d’introduction.
Face à la volatilité du marché depuis 2014 et conscient de la trop grande importance du pétrole dans le financement du budget, le pays a décidé de diversifier pleinement son économie avant cette échéance. Mais comment y arriver lorsque l’ensemble des experts et analystes peine à imaginer un rebond du baril à hauteur de 60 dollars, à court terme ?
La Russie qui a une économie plus diversifiée devrait mieux tenir le choc que l’Arabie Saoudite. Moscou a besoin d’un baril moyen à 40 dollars. Là aussi, les conséquences sur l’économie devraient être désastreuses.
Péril sur l’économie des pays producteurs en Afrique
C’est en Afrique que les conséquences risquent d’être plus douloureuses, notamment pour les pays producteurs. La crise de 2014 a démontré au monde que les pays producteurs africains résistent très peu à la faiblesse des prix du brut. En 2016, alors que le baril moyen s’échangeait à environ 40 dollars, le Nigeria, principal producteur du continent, est tombé en récession. Les conséquences de cette période noire sur l’économie n’ont pas encore totalement disparu et voilà qu’apparait une nouvelle baisse plus importante. Actuellement, le pays travaille à réajuster son budget élaboré sur la base d’un prix du baril à 57 dollars en 2020. Il y a un mois, le gouvernement a annoncé qu’un scénario catastrophe avec un baril à 30 dollars est en cours d’étude. Le brut local s’échange actuellement contre moins de 22 dollars.
Il y a deux semaines, le président Abdelmadjid Tebboune a reconnu la « vulnérabilité » de l’économie de l’Algérie face à la faiblesse des prix du pétrole et la contraction de la demande mondiale, dues au Covid-19. Les réserves de devises étrangères du pays sont tombées à moins de 60 milliards de dollars à fin mars, contre près de 80 milliards de dollars fin 2018 et plus de 97 milliards de dollars en 2017. On craint un épuisement rapide des réserves, avec dans son sillage une aggravation du déficit budgétaire et de la balance des paiements, une forte dévaluation du dinar et une poussée inflationniste, entraînant une forte récession économique et un chômage de masse.
Pour Luis Martinez, économiste spécialiste de l’Afrique du Nord à Sciences Po, les niveaux actuels du baril sont très défavorables et « l’Algérie est au bord d’un gouffre financier ».
Pour Luis Martinez, économiste spécialiste de l’Afrique du Nord à Sciences Po, les niveaux actuels du baril sont très défavorables et « l’Algérie est au bord d’un gouffre financier ».
En Angola, au milieu de la crise pétrolière, en 2016, il y a eu une grosse inflation. Les réserves de change ont gravement été affectées et le pays a au, pendant longtemps, du mal à poursuivre ses importations de produits alimentaires de première nécessité. L’accès devenu difficile aux produits alimentaires a fait monter la tension. Il y a eu des casses de supermarchés, des affrontements avec la police, etc. A une époque où le baril moyen était d’environ 40 dollars… Depuis, aucune mesure de prévention de ce genre de situation n’a été prise.
Le Ghana, très endetté, en raison d’une stratégie douteuse de financement de ses projets de gaz et de pétrole, vient à nouveau de faire recours aux institutions de Bretton Woods. La semaine dernière, le Tchad a obtenu un crédit de plus de 115 millions de dollars face aux besoins en investissements urgents découlant de la détérioration des conditions du marché pétrolier et du déclenchement de la pandémie de Covid-19. Les prochaines semaines devraient voir plusieurs autres producteurs de la région recourir à l’appui des institutions financières internationales.
Tous les pays africains, producteurs de pétrole, qui ont échoué à diversifier leurs économies, devraient subir de plein fouet les affres de la crise qui s’annonce.
Tous les pays africains, producteurs de pétrole, qui ont échoué à diversifier leurs économies, devraient subir de plein fouet les affres de la crise qui s’annonce.
Cette période de profonds bouleversements devrait être le moment pour l’Afrique de ne compter que sur elle-même et de défendre plus énergiquement ses intérêts sur le plan international, avec une approche différente de l’endettement. Cela vaudrait tant pour les producteurs de pétrole que les autres.
Il faut le dire : le monde a échoué dans sa gestion du pétrole. Tout est à reconstruire.
En attendant, cette nouvelle crise est la preuve de l’échec de toute la géostratégie mondiale du pétrole. Elle déconstruit l’équilibre plus ou moins respecté depuis plusieurs décennies, avec des prémisses en 2014. L’incapacité des plus grands pôles de production à maintenir l’équilibre du marché traduit l’insuffisance et le peu de qualité des normes édictées pour contrôler le marché. Aux Etats-Unis, le schiste a porté la production américaine à plus de 15 millions de barils par jour. En surproduction depuis des années. L’Arabie Saoudite, tête de peloton de l’OPEP, n’arrive pas à faire des efforts pour préserver les autres membres du cartel de la catastrophe financière. Il faut le dire : le monde a échoué dans sa gestion du pétrole. Tout est à reconstruire.
C’est presque un événement en finance. Warren Buffet a perdu 50 milliards de dollars correspondant à la dépréciation de la valeur du portefeuille d’investissement de Berkshire Hathaway, la mythique holding de l’Oracle d’Omaha, à la fin du premier trimestre. La déroute des places financières internationales sous l’effet de la pandémie du covid-19 a eu raison de la main heureuse de Warren Buffet, homme connu pour son flair en matière d’investissement et de détection des tendances latentes.
Berkshire Hathaway a indiqué que la plupart des 90 entreprises du Berkshire, dont Coca Cola, Bank of America, Apple et American Express ont été impactés par les effets négatifs “relativement mineurs à graves” liés au coronavirus, avec une baisse notable du chiffre d’affaires en avril y compris dans les industries considérées comme “essentielles”.
Le milliardaire américain pourrait cependant contre mauvaise tendance faire bon coeur en considérant le résultat d’exploitation de sa holding, ressorti en croissance, à 5,9 milliards de dollars contre 5,55 milliards un an plus tôt.
A propos de Warren Buffet
Warren Buffett (né le 30 août 1930 à Omaha) est un homme d’affaires et investisseur américain. Surnommé « l’oracle d’Omaha », il fait partie des hommes les plus riches du monde depuis le début du xxie siècle.
En mars 2008, avec une fortune évaluée à 65 milliards de dollars américains, il était considéré comme l’homme le plus riche au monde selon le classement annuel du magazine Forbes. En 2019, Forbes estime sa fortune à 82,5 milliards de dollars américains et est donc en troisième place sur la liste des milliardaires du monde du magazine.
Le
Conseil d’administration de la Banque ouest africaine de développement (Boad)
s’est réuni pour sa 116ème session ordinaire, sous la présidence de Monsieur
Christian Adovelande, président du Conseil d’administration, président de la
Boad. En raison des restrictions liées à la pandémie du coronavirus Covid19,
cette session s’est déroulée en visio-conférence.
Concernant
l’appui à apporter aux Etats membres dans le cadre de la lutte contre le
Covid-19, et sur proposition du
Président de la Boad, Président du Conseil d’Administration, le Conseil
d’Administration décide de l’octroi aux Etats membres de l’Uemoa de 120
milliards Fcfa de prêts concessionnels (15 milliards par Etat) avec mise à disposition immédiate, bonifiés par le
mécanisme de bonification abondé par la Bceao pour un montant de 25 milliards
de Fcfa et la Commission de l’Uemoa pour un montant de 15 Milliards de Fcfa. Le
conseil a par ailleurs décidé de la suspension des appels d’échéances en
capital pour un montant de 76,6 milliards de Fcfa de créances dues par les
Etats pour le reste de l’année, en vue de soutenir leurs ripostes à la pandémie
du Coronavirus.
Par
ailleurs, le Conseil d’administration a approuvé plusieurs dossiers de
financement de projets dont le détail est diffusé dans un communiqué
concomitamment au présent communiqué. En clôturant les travaux, le Président
Christian Adovelande a, au nom du Conseil d’Administration, remercié l’ensemble
des parties prenantes pour leur mobilisation et réitéré le soutien de l’institution
aux populations touchées ainsi qu’à toute la communauté scientifique à pied d’œuvre
pour trouver une solution à la pandémie du Coronavirus.
Le coût de ces
travaux oscille entre 8 milliards de francs Cfa avancés par les autorités et 14
milliards en plus d’un prêt conséquent contracté auprès de la Banque ouest
africaine de développement (Boad). C’est pourquoi, dans sa quête d’une
meilleure gouvernance surtout dans la gestion des fonds publics, l’Association
malienne contre la corruption et la délinquance financière (Amlcdf) a adressé,
le 24 avril 2020, une correspondance au président Ibrahim Boubacar Kéita afin
d’avoir des informations sur les travaux de rénovation du palais présidentiel.
Il s’agit d’une correspondance signée et publiée par l’Association malienne contre la corruption et la délinquance financière(Amlcdf). Une organisation qui œuvre dans la lutte contre la corruption et la délinquance financière. Aujourd’hui, « elle sollicite l’intercession bienveillante du chef de l’Etat pour l’obtention d’informations fiables et circonstanciées dans une affaire dont les Maliens se soucient énormément en raison de l’opacité qui a entouré la gestion des sommes importantes englouties dans son pilotage », précise notre confrère du Journal Aujourd’hui-Mali.
palais de koulouba
Selon la correspondance, « les travaux de restauration consécutifs aux saccages et pillage du
palais présidentiel, suite aux événements de mars 2012, suscitent de nombreux
commentaires chez les Maliens, tous tendant à établir que lesdits travaux ont
donné lieu à de nombreux détournements de fonds publics ». Et d’ajouter
que “Ces
suspicions sont légitimées par l’absence de données vérifiables sur les
dépenses engagées, les entreprises ayant pris part, les experts mandatés. »,
a-t-elle déploré.
Pour l’organisation, à deux reprises, les Maliens ont placé leur
confiance au président IBK par des scores qui étaient de vrais
plébiscites. Et de poursuivre que par ces votes les Maliens ont donné
leurs voix à un homme qui incarnait, à leurs yeux, la droiture dans la gestion
des biens publics et la probité. Elle précisera que les Maliens n’ont pas
oublié l’engagement pris par le président IBK de lutter, par tous les moyens,
contre la corruption, véritable plaie de notre administration et principale
ennemie du pays. Ainsi, l’Association demande au premier magistrat d’appliquer,
dans cet imbroglio, les engagements forts qu’il a pris.
Elle rappellera que sous la transition, la somme de 8 milliards de
francs Cfa avait été avancée par les autorités. D’autres sources évoquent le
chiffre de 14 milliards Fcfa et un prêt conséquent contracté auprès de la
Banque ouest africaine de développement (Boad.
Le 20 avril 2020 devait se tenir la conférence annuelle de l’AVCA, l’Association Africaine du Capital-investissement. Cette grand-messe de la profession a été annulée pour cause de COVID-19. Cette annulation est sans doute le signe le plus manifeste d’une contagion de l’industrie du financement africain par la crise sanitaire qui s’impose au monde. Et pourtant, quel meilleur rempart que le capital-investissement contre la crise ?
L’Afrique compte plus de 150 sociétés de gestion dont 52% gèrent moins de 100 millions de dollars d’actifs et par conséquent investissent dans les PME. Le capital- investissement africain est un des principaux soutiens au tissu économique et industriel du continent, aux PME, à l’innovation et au développement de l’économie réelle. Il serait donc naturel de s’en remettre au seul rôle décisif du capital- investissement pour sauver les entreprises de la crise.
Mais ce serait ignorer les nombreux défis auxquels cette industrie pourrait être confrontée en cette même période. Les dynamiques d’investissement pourraient être moins importantes en taille et en volume, la gestion de la performance et du désinvestissement pourrait être plus difficile, les repreneurs pourraient être moins nombreux en fin de période d’investissement et les valorisations moins élevées.
Le capital-investissement pourrait néanmoins jouer un rôle majeur, car jamais les entreprises n’ont eu autant besoin d’appui et de soutien pour maintenir la tête hors de l’eau. Cet appui et ce soutien sera tout autant nécessaire au lendemain de la crise pour relancer la croissance. Au regard de l’impact décisif du capital-investissement sur l’économie africaine et malgré les défis qui se posent à lui, peut-il réellement être le rempart dont les entreprises ont besoin aujourd’hui et l’accélérateur de croissance dont elles auront besoin demain ?
Difficultés de trésorerie : le risque n°1 des PME africaines dans ce contexte
Pour faire face à la crise, les pays africains ont mis en place des mesures de confinement pour certains, de couvre-feux sanitaires pour d’autres. Ces mesures impactent les PME africaines et par conséquent l’économie toute entière. Les restrictions de la circulation affectent les outils de production et les points de ventes ouverts au public, ainsi que la chaine logistique. Le délai de paiement client, généralement supérieur à 60 jours pour l’Afrique, sera désormais au cœur de toutes les attentions, dans la mesure où le 1er risque des entreprises africaines concerne la liquidité. Ce risque menace la continuité de l’exploitation de nombreuses PME.
La difficulté à vendre et à percevoir des encaissements concerne l’ensemble des entreprises, cependant les secteurs les plus touchés sont notamment l’hôtellerie, le commerce et la restauration, ce qui justifie de leur part une gestion stratégique et avisée de leur trésorerie pour limiter au maximum sa dégradation.
Face à cette situation, les fonds de capital-investissement peuvent-il réellement être le rempart dont les entreprises ont besoin aujourd’hui et l’accélérateur de croissance dont elles auront besoin demain ? Une chose est sûre, deux niveaux de réponses sont d’ores et déjà identifiables : d’abord celles qui consistent à répondre à l’urgence, à protéger le portefeuille et ensuite celles qui consistent à envisager le plus long-terme.
Face à l’urgence, les fonds font bloc avec leurs entreprises
Dès les prémices de la crise sanitaire, la majorité des fonds ont réalisé une analyse approfondie du niveau d’exposition de leurs portefeuilles. L’identification des entreprises susceptibles d’être fortement affectées par cette crise ou les secteurs d’activité particulièrement sensibles ont permis de déterminer les actions à engager. Dans ce contexte où la gestion de la trésorerie est primordiale, différents scénarii ont été réalisés afin de simuler les incidences de la crise sur l’activité. Les besoins de liquidités à court termes ont déterminés afin d’envisager les différentes solutions.
Les fonds accompagnent leurs participations pour bénéficier des initiatives publiques de soutien à l’économie mises en place dans les différents pays. C’est le cas au Sénégal où la Direction pour l’Entrepreneuriat Rapide des Femmes et des Jeunes (DER) a mis en place un prêt DER à destination des TPE/PME et a demandé la suspension de l’ensemble des remboursements attendus pour les 3 prochains mois. Pour ce type d’initiatives par pays, le rôle d’un fonds est déterminant, car il permet à l’entrepreneur non seulement de bénéficier de l’information la plus précise concernant les aides mises en place par les Etats, mais également concernant les spécificités d’attribution et les critères d’éligibilité.
Les fonds assistent également leurs participations dans la mobilisation de ressources court-terme auprès des établissements de financement. Cette assistance renforce la crédibilité des dossiers et optimise les chances de succès de la démarche pour les PME soutenues par un fonds.
De plus, même si les fonds n’envisagent pas de réinvestir à court-terme au sein des sociétés en portefeuille, par volonté de dissocier la gestion de crise d’un côté et la croissance de l’autre, il est possible, dans certains cas, de débloquer des tranches de financement plus tôt que prévu dans la « term sheet » afin d’aider au maintien de l’activité.
Par ailleurs, ce travail d’assistance opérationnelle ne se limite pas à la simple gestion conjoncturelle de la trésorerie. Il s’étend jusqu’au conseil stratégique afin d’aider l’entrepreneur à répondre aux questions qui le préoccupent : faut-il réorienter l’activité temporairement ; de quelle manière ; comment optimiser les ressources humaines tout en assurant la sécurité de l’équipe pendant cette période ; comment mettre en place le télétravail. La première plus-value du capital-investissement pour les PME africaines serait donc, face à l’urgence, une assistance permettant d’aller plus vite dans la navigation de crise.
Capital investissement plus dynamique après les crises : les enseignements de 2000 et 2007
Les fonds seront-ils l’accélérateur de croissance dont les PME auront besoin demain ? Si l’histoire passée est une quelconque indication, nous pourrions le penser. Les performances de l’industrie mondiale du capital-investissement sont généralement très bonnes en sortie de crise. Ce phénomène a été constaté aussi bien après la crise de 2000 que celle de 2007. Nous pouvons alors penser que les fonds de capital-investissement se montreront dynamiques pendant cette période de reprise et soutiendront davantage les PME. Ce soutien se manifestera aussi bien sur les sociétés du portefeuille que sur les nouveaux investissements réalisés pendant la reprise.
Réinvestissement et rallongement des durées d’investissement
Si l’enjeu actuel des fonds est bien la limitation des réinvestissements liées aux difficultés de trésorerie, il en sera probablement autrement au moment de la relance. Pour le redémarrage de l’appareil productif des entreprises à travers, l’identification de nouveaux relais de croissance, la digitalisation, l’internationalisation ou la croissance externe, il ne faudra pas perdre de temps. Nous pouvons donc imaginer des réinvestissements sur les sociétés du portefeuille, sur la base de plans de croissance ajustés en sortie de crise.
Ces réinvestissements seront très certainement accompagnés d’allongement des durées d’investissements. Le bénéfice de cette situation est double. Pour l’investisseur, il s’agit de racheter du temps et d’améliorer les perspectives de rentabilité financière malgré la crise. Pour l’entrepreneur, cela lui permet de bénéficier du fonds pendant une durée un peu plus longue et ainsi bénéficier de plus de temps pour créer de la valeur. Les modalités feront en revanche l’objet de discussions au cas par cas en fonction des perspectives car, il est difficile d’appliquer une politique uniforme à tout le portefeuille sur ces aspects.
Nouveaux investissements : soutien vers un plus grand nombre de PME
De plus, de nouvelles opportunités d’investissements apparaitront car de nombreuses sociétés dont les modèles économiques sont solides seront fragilisées par la crise. Ces sociétés qui auront besoin de renforcer leurs structures financières pour se développer pendant la reprise, seront des partenaires parfaits pour les fonds de capital-investissement.
Nous pouvons également imaginer de nouvelles opportunités d’investissement directement issues de la crise. C’est le cas par exemple du secteur de la santé, la digitalisation des entreprises ou de l’éducation car la crise nous aura montré les limites de certaines organisations ou pratiques. Cesnouvelles opportunités constitueront un réel défi pour les fonds: les secteurs devenus attractifs à cause de la crise le seront-ils encore demain ; les changements de comportement pendant la crise seront-ils éphémères ou témoigneront-ils du changement durable.
L’industrie de capital-investissement s’est montrée réactive pendant ce début de crise et se montrera surement très dynamique pendant la reprise car la nature même de l’activité consiste à créer des partenariats où les intérêts sont alignés entre le fonds et la participation. La croissance des PME constituera donc le succès de leurs investissements.
Cependant, le caractère inédit de cette crise nécessitera la poursuite d’initiatives publiques et privés destinées à éviter la disparation de nombreuses entreprises. L’industrie du capital-investissement sera donc un des maillons de la chaine du soutien aux PME et participera ainsi à la rémission de nos économies après le passage de la crise.
A propos de Sène & Cie
Créé en 2015, Sène & Cie est un cabinet de conseil indépendant, spécialisé en Finance d’Entreprise. Le cabinet accompagne les dirigeants et actionnaires de sociétés africaines, européennes et internationales de toutes tailles, dans leurs stratégies de développement sur le continent africain : acquisition de société ou d’actif ; cession de société ou d’actif ; recherche de financement
Le plan de riposte économique au COVID-19 de 3 000 milliards de Franc Guinéens (287 millions d’euros) de la Guinée Conakry a fait l’objet de vives critiques de la Banque Mondiale qui le juge sous-estimé en ce qui concerne l’impact sur le PIB, muet sur le soutien aux entreprises et aux PME, flou sur le plan de transfert monétaire à 240 000 ménages, et de carrément surfacturé sur la prise en charge des factures d’électricité des ménages entre avril et juin.
C’est ce que laisse supposer une correspondance du 20 avril 2020 de l’institution de Bretton Wood adressée au premier ministre Ibrahima Kassory Fofana. Face au tollé soulevé par l’ébruitement de la correspondance dans la presse guinéenne, le chef du gouvernement est sorti de sa réserve pour défendre l’hypothèse d’un impact faible (0,7% du PIB) de la pandémie. Or, la Banque Mondiale estime que cette projection est “timide”, sans donner “d’estimation quelconque”, se désole le premier ministre guinéen.
Lancée le 6 avril dernier, la première phase du plan de riposte couvre, rappelons-le, la période d’avril à décembre 2020, avec une sortie de crise projetée pour juin 2020. “Aucun Gouvernement, aucune institution (y compris la Banque mondiale), ne peut aujourd’hui prédire avec une marge d’erreur tolérable ce que devrait être la dimension de l’impact négatif de la crise sanitaire sur l’activité économique”, estime Kassory Fofana.
En fait, le gros du contentieux entre la Guinée et la Banque Mondiale porte sur une supposée surfacturation de la prise en charge de la facture de l’électricité des ménages. ” « Le coût de la facture à 456 milliards de francs guinéens (46 millions de dollars US) nous paraît surestimé dans le plan, tandis que nos simulations indiquent un total d’environ 6 milliards de GNF (moins de 1 million de dollars US) au tarif social actuellement bas de 90 GNF/kWh”, lit-on dans le courrier de la Banque Mondiale. Même si on appliquait la mesure de gratuité des premiers 40 KWH à tous les guinéens, le coût n’excéderait pas les 3 millions de dollars US, avance la Banque Mondiale.
En définitive, la Guinée est appelée à revoir sa copie et à présenter des chiffres basés sur des estimations plus réalistes. La révélation de la surfacturation de plus de 40 millions de dollars révèle en toile de fond une gué-guerre entre le premier ministre Kassory Fofana et la ministre du Plan, Mama Kany Diallo, plaçant le président Alpha Condé dans un dilemme cornélien.
Dans la continuité des mesures entreprises pour protéger et soutenir ses clients, particuliers et entreprises, dans cette conjoncture exceptionnelle, la Banque Populaire offre la gratuité des opérations bancaires initiées sur ses canaux digitaux jusqu’au 30 juin 2020. Cette démarche participe à la protection et à la sécurité de tous dans le respect des recommandations sanitaires en vigueur.
Pour les clients particuliers locaux, Marocains du Monde et professionnels, les opérations de virements et transferts cash, initiées depuis le site transactionnel « Chaabi net » et l’application mobile « Pocket bank » sont proposées sans frais jusqu’au 30 juin 2020. Pour les entreprises de toutes tailles, au-delà de la gratuité d’accès au portail transactionnel «banquepopulaireentreprise.net» ainsi qu’à la plateforme « PayDirect », les opérations de virements et transferts cash peuvent être réalisées sans frais, et ce pour la même période. « PayDirect » étant un service permettant le paiement en ligne des droits de douane et les frais liés aux opérations de commerce extérieur.
Par ailleurs, et afin de faciliter l’accès à ses services en ligne, la banque a produit des capsules didactiques, en arabe et en français, qui feront l’objet d’une large diffusion. A travers la gratuité de ses services à distance, le groupe BCP, fidèle à ses valeurs de proximité, d’écoute et de solidarité, entend renforcer sa présence auprès de ses clients, en leur garantissant la continuité de ses prestations, dans le respect des consignes sanitaires et autres directives des autorités nationales dans le cadre de la lutte contre la pandémie du COVID-19.
À PROPOS DU GROUPE BCP :
Le groupe BCP est l’une des premières institutions bancaires du Maroc. Il tire sa force de ses valeurs de solidarité et de son organisation unique au Maroc. Il est composé de 8 Banques Populaires Régionales (BPR) à vocation coopérative, de la Banque Centrale Populaire (BCP), organe central du Groupe, de forme société anonyme cotée en Bourse, de filiales spécialisées, de fondations et de banques et représentations à l’étranger. Le groupe BCP est présent dans 32 pays dans le monde. Il est, au Maroc, le premier collecteur de l’épargne (26% de PdM) et un acteur majeur du financement de l’économie (24% de PdM).