Accueil Blog Page 1501

Covid-19 : perspectives de régularisations massives pour les sans-papiers africains en Europe ?

0

Par Samir BOUZIDI

Après l’épreuve, un peu de réconfort en vue pour les migrants africains en Europe qui ont déjà payé un lourd tribut avec des centaines de victimes du Coronavirus !

Portugal et Italie montrent la voie….

Dos au mur sur le plan économique ou pour des raisons humanitaires, plusieurs pays européens ont décidé de régulariser en masse leurs « sans-papiers » ou se trouvent pressés par leurs opinions pour emprunter cette voie. Déjà en mars dernier, le Portugal  est le premier à lancer une procédure de régularisation massive des sans-papiers sur son sol pour permettre à tous l’égalité des soins face au COVID. Parmi les premiers bénéficiaires, nombreux sont les capverdiens, angolais, guinéens-bissau… et quelques centaines de Sénégalais aux cotés des 15000 concitoyens qui résident légalement dans la péninsule lusitanienne. En Allemagne, Espagne et France, des voix se font de plus en plus entendre pour suivre l’exemple portugais tout en anticipant à l’heure de la relance, les déficits en main d’œuvre dans des secteurs clés : agriculture, santé, bâtiment, industrie…

Ces derniers jours c’est au tour de l’Italie, principal pays impacté par l’épidémie, d’annoncer par la voix de Teresa Bellanova, ministre de l’agriculture, la décision de régulariser rapidement 200 000 sans-papiers « pour sauver nos récoltes et l’agriculture ». Comme en France et en Espagne, la fermeture des frontières au début de l’épidémie a vidé les champs des provinces italiennes, de ses milliers de travailleurs étrangers saisonniers. Et dans ce contexte, cet appel en faveur des sans-papiers n’a pas peiné à convaincre tant le Ministre italien de l’intérieur que le Premier ministre, Giuseppe Conte qui voient également dans cette opération, l’opportunité de contrecarrer l’exploitation par la mafia des 600 000 sans-papiers installés en Italie.  Parmi ces derniers, ceux qualifiés pour le travail agricole voire le personnel de maison et l’assistance aux personnes âgées pourraient être délivrés bientôt par le décret de régularisation à venir…

Et les « sans-papiers » africains d’Italie peuvent y croire ! De sources ONG italiennes, cette communauté d’informels  est estimée à plus de 200000 membres soit un tiers des « sans -papiers » totaux en Italie. Parmi les ressortissants africains les plus représentés : marocains, tunisiens, sénégalais, ghanéens, nigérians, ivoiriens, guinéens, erythréens, soudanais du sud…Même si la plupart d’entre eux sont davantage concentrés dans les terres industrielles du nord (Lombardie, Emilie-Romagne, Piémont….), ils n’en demeurent pas moins nombreux et appréciés dans les travaux agricoles sur les terres du sud (Pouilles, Calabre, Sicile…).  Avec 70000 ouvriers, Maroc, Tunisie et Sénégal fournissent déjà les trois principaux contingents africains de travailleurs agricoles saisonniers et devraient logiquement être les principaux bénéficiaires africains des régularisations à venir.

Ce qui est bon pour la diaspora…

Ce qui est bon pour la diaspora est une chance pour l’Afrique ! D’année en année, la solidarité des diasporas africaines vis à vis de leurs proches restés au pays ne se dément pas. En 2019, elles ont transféré vers l’Afrique subsaharienne près de 50 milliards USD depuis la France, Europe, USA et plus d’une soixantaine de pays ! Une tendance durable dont il est acquis qu’elle sera mise à mal par la crise du COVID comme le prévoit la Banque Mondiale, estimant à 20%  la baisse des transferts diasporiques de la zone Afrique pour l’année en cours. Par ces temps d’infortune, moins de précarité et plus de pouvoir d’achat (et de transferts) pour quelques dizaines de milliers de sans-papiers africains régularisés est une petite bouffée d’air pour leurs familles et notre continent.

Samir BOUZIDI

Spécialiste en mobilisation des diasporas africaines

CEO Impact Diaspora

COVID 19 : la crise laitière européenne menace l’Afrique de l’Ouest

0
Le développement de la production laitière en Afrique de l'Ouest se heurte à de nombreuses difficultés, territoriale (éloignement géographique entre les zones de production et celles de consommation, diversité des zones agro-écologiques

“Dans de nombreux pays d’Europe comme la France, des producteurs laitiers ont répandu aujourd’hui de la poudre de lait dans les champs, en signe de protestation contre les mesures prises par l’Union Européenne pour atténuer la crise laitière, mais qui contribuent à la chute des prix”, écrit un collectif d’organisations signataires d’une déclaration commune.

Les signataires sont : Action Aid, Peuples Solidaires, Agronomes et Vétérinaires sans Frontières (AVSF), Association pour la Promotion de l’Elevage au Sahel et en Savane (APESS), Campagne Ouest Africaine « Mon Lait est Local », Comité Français pour la Solidarité Internationale, Confédération Paysanne, Elevages Sans Frontières, GRET, ISF- Agrista, Oxfam France, SOL, CCFD Terre solidaire.

“Nos organisations soutiennent cette action et alertent sur la menace que fait planer cette crise sur les producteurs européens, mais aussi sur les filières de lait local en Afrique de l’Ouest fragilisées par un dumping massif des excédents de lait en poudre européens dans les prochains mois. Les éleveurs laitiers européens sont une nouvelle fois confrontés à une crise grave: les mesures de confinement prises pour faire face au COVID 19 ont conduit à un effondrement du prix du lait dans un contexte de prix déjà tendus par une surproduction structurelle”, lit-on dans la déclaration.

La Commission européenne a en effet décidé de privilégier le stockage plutôt que de réduire la surproduction. “Or, qui dit « stockage » dit « destockage ». Comme par le passé, celui- ci tirera vers le bas les prix payés aux producteurs européens pendant de longs mois, et favorisera les exportations de poudres de lait bon marché, à un prix significativement inférieur au coût de revient des producteurs locaux, en particulier vers l’Afrique de l’Ouest”, écrit le groupe des signataires.

Or, la filière de lait local en Afrique de l’Ouest est déjà fragile, bénéficiant de peu de soutiens publics. La crise COVID-19 aggrave cette vulnérabilité. Les chaînes d’approvisionnement sont perturbées, impactant directement les petits producteurs: les mini laiteries situées dans les villes ferment ou réduisent fortement leurs volumes, car le lait produit aux alentours ne peut être acheminé vers les villes en quarantaine.

Sidibé Moumouni, responsable de la laiterie Kossam de l’Ouest de Bobo (Burkina Faso) témoigne: « ma laiterie fonctionne au ralenti et jusqu’à présent, je ne m’y retrouve toujours pas. La fermeture des marchés a condamné beaucoup de revendeurs à fermer, si bien qu’on arrivait à écouler difficilement le peu qu’on produisait. En un mois, j’ai perdu plus de 6 millions de CFA (= 9000 €) ».

La Commission européenne vient d’accorder une aide exceptionnelle de 194 millions d’Euros pour soutenir les pays du Sahel, tous secteurs confondus. Ce soutien fait sens pour une région déjà affaiblie par les inégalités et les crises sociales et humanitaires corrélées à la dégradation du contexte sécuritaire. « Mais les efforts confondus des producteurs ouest africains, des Etats et de l’aide internationale pour répondre à la crise ne doivent pas être annulés par des mesures d’appui au stockage européen qui favoriseront les exportations à bas prix vers ces mêmes pays. Des exportations peuvent être utiles, mais uniquement si elles viennent compléter l’offre locale, sans nuire au développement de la filière de lait local ouest-africaine », prévient Hindatou Amadou, coordinatrice de la campagne « Mon lait est local ».

La souveraineté alimentaire en Afrique de l’Ouest et en Europe est prioritaire pour les paysans comme pour les consommateurs pour atteindre plus de résilience, de durabilité et d’équité dans nos systèmes agricoles et alimentaires. “Déléguer notre alimentation, notre protection, notre capacité à soigner, notre cadre de vie au fond, à d’autres, est une folie”, déclarait Emmanuel Macron le 12 mars dernier. Cette folie, les paysans ouest-africains n’en veulent pas. L’Europe ne doit pas reprendre d’une main ce qu’elle donne de l’autre. La sortie de crise ne doit pas se faire, comme par le passé, par l’exportation des excédents vers les marchés africains. Producteurs ouest-africains et européens partagent des intérêts communs, alors N’exportons pas nos problèmes. “Nous demandons à l’Union Européenne de prendre les mesures nécessaires et solidaires notamment en régulant la production pour limiter les excédents qui font chuter les prix payés aux éleveurs européens et, quand ils sont exportés, concurrencent durement les producteurs ouest africains. Ces mesures permettront aux producteurs d’Afrique et d’Europe de vivre dignement de leur travail, reconnaissant par là leur rôle en première ligne face à la crise que nous traversons”, conclue le communiqué.

Coris Bank Côte d’Ivoire: un PNB en hausse de 43%

0

Avec un coefficient d’exploitation ramené à 31% à la fin de l’exercice 2019 contre 40% en 2018, Coris Bank Côte d’Ivoire est la championne bancaire de l’optimisation des charges. Sur ce ratio qui exprime le rapport entre les charges d’exploitation et le PNB, le secteur bancaire évolue à une moyenne de 45%. Cette bonne tenue qui exprime le degré de digitalisation du back office et de la relation client, s’ajoute à des performances commerciales appréciables. Ainsi, le PNB de la banque s’établit à 28 170 millions de Franc CFA, en hausse de 43%. Quant au résultat net, il s’établit à 15 milliards de Franc CFA, en croissance de 97%.

En 2019, les dépôts bancaires ont atteint 307 milliards de Franc CFA, en hausse de 36% d’un exercice à l’autre et témoignant de la confiance de la clientèle. Quant aux concours à l’économie, ils se sont établis à 287 milliards de Franc CFA, en hausse de 44%. La banque présente un taux de transformation…………..suivez le liens ci-dessous pour les détails

https://www.financialafrik.com/2020/05/07/coris-bank-cote-divoire-un-pnb-en-hausse-de-43/

La Côte d’Ivoire recherche 4000 milliards Fcfa pour un après Covid-19 résolument minier

0

Le gouvernement ivoirien prépare déjà l’après Covid 19. Il est à pied d’œuvre pour réveiller tous les projets miniers dormants même ceux qui ont connu un ralentissement dans leur phase de production dans l’ouest montagneux. Selon les indiscrétions, les projets miniers de fer et de Nickel ajoutés à la réalisation d’un Railway qui nécessiterait plus de 4000 milliards Fcfa ont été réactivés par le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, qui a instruit le ministre des Mines, Jean Claude Kouassi, de préparer les dossiers en vue de les présenter aux bailleurs de fonds.

Ces projets concernent les gisements de fer du mont Klahoyo Tia (1,2 milliard de tonnes), du mont Gao (1 milliard de tonnes) et le gisement de nickel latérique de Sipilou évalué à près de 205 millions de tonnes etc. Ces gisement découverts il y a quelques années dans l’ouest de la Côte d’Ivoire permettront, s’ils sont exploités, d’accroitre la contribution du secteur minier dans le PIB du pays. En ce moment, la contribution du secteur minier avoisine difficilement les 4 % de PIB avec 13993 emplois directs. Le plus important dans l’exploitation de ces minerais est aussi le volet transport. Donc, un chemin de fer qui devrait relier les 18 montages au port de San Pedro est prévu pour un coût estimé à près de 1000 milliards Fcfa. Trois entreprises se livrent déjà une bataille souterraine pour se voir attribuer le marché, il s’agit de China Road and Bridge Co, Pfo et Africa, Iymer Istanbul Foreigners and investment center.

Jean Louis Ekra lance Ayipling Morrison Capital

0

Après un passage chez le fournisseur d’électricité britannique Globeleq, Jean Louis Ekra, l’ex président de la Banque africaine d’import export (Afreximbank), vient de lancer son propre fonds d’investissement dénommé Ayipling Morrison Capital, une société d’investissement et de capital risque.

L’objectif est de promouvoir l’investissement et la croissance économique sur le continent. Jean Louis Ekra fut le deuxième président d’Afreximbank. Il a passé 10 années à la tête de cette institution panafricaine qui se sont soldées par l’augmentation des actifs de la banque de près d’un demi-milliard de dollars US en 2006 à plus de six milliards de dollars US en 2015, malgré les tempêtes qui ont secoué Afreximbank (crise des actionnaires, situation macroéconomique instable etc). Le financier ivoirien est à la base du développement du programme «Africa Cocoa Initiative» qui a permis de soutenir la transformation des fèves de cacao sur le continent. Recruté au Conseil consultatif du cabinet de Conseil Richard Attias and Associates, Jean-Louis Ekra lance un fonds d’investissement dans une sorte de suite logique au vu de son immense carrière. .

Vu de la BRVM: les bourses rebondissent, portées par les espoirs d’un traitement contre le covid-19

0

Une analyse de la BRVM.

Les chiffres économiques sont toujours au cœur de l’actualité. Les pays du monde entier font tour à tour état des dégâts causés par la pandémie sur leurs économies, au cours du premier trimestre de l’année. Aux Etats-Unis, l’impact sur le marché de l’emploi continue de s’affirmer. Sur le mois d’avril, le nombre de demandes aux allocations chômage est monté à 30 millions, en lien avec la chute du Produit Intérieur Brut (PIB) de l’ordre de 3,8 % sur le 1er trimestre. Du côté du voisin canadien, qui subit le double effet de la pandémie de COVID-19 et de la chute des cours du pétrole, la situation est toute aussi préoccupante. Selon des estimations d’une étude officielle, l’économie canadienne pourrait se contracter de 12 % sur l’année 2020, ce qui constituerait une contreperformance historique.

En Europe, l’office européen de statistiques, EUROSTAT, estime à 3,8 % le recul du PIB de la Zone Euro sur le 1er trimestre. Il s’agirait de la plus importante chute trimestrielle du PIB depuis la création de la zone en 1999. Dans ce contexte, les annonces de mesures de soutien s’enchainent à un rythme effréné avec toujours les Banques Centrales à la manœuvre. Ainsi, la Banque du Japon (BOJ), qui anticipe une entrée en récession accompagnée d’une déflation, a décidé de lever les limites quant à ses rachats d’obligations d’Etat et de relever son plafond concernant les rachats d’obligations d’entreprises.

La Banque Centrale Européenne (BCE) a, de son côté, maintenu son taux directeur à un niveau proche de zéro, tout en assouplissant ses opérations de financement aux banques commerciales. Cette dernière mesure vient compléter la décision de l’Union Européenne de relâcher les règles prudentielles imposées aux banques, leur permettant de libérer des capitaux sans avoir à augmenter en proportion les provisions pour créances douteuses. L’objectif visé est de stimuler l’octroi de crédit par les banques.

Sur les marchés financiers, les annonces macroéconomiques ainsi que les mauvaises publications financières des entreprises, n’ont pas entravé le rebond sur la plupart des places boursières. Les investisseurs ont ainsi préféré se concentrer sur l’annonce de résultats positifs sur les essais d’un traitement au COVID-19, qui vient renforcer la perspective d’une sortie de crise prochainement.

Toutefois, les marchés américains ont piqué du nez en toute fin de semaine. En effet, ouverts le 1er mai, les bourses américaines ont lourdement chuté au cours de la séance, faisant suite aux menaces de sanctions commerciales du Président américain Donald TRUMP à l’encontre de la Chine en raison de sa gestion de l’épidémie de CORONAVIRUS.

Tableau 1 : Evolution des bourses mondiales au cours de la semaine

2. AU PLAN REGIONAL

L’essentiel de l’actualité dans la région UEMOA se résume dans la poursuite des émissions de « Bons sociaux COVID-19 », par les Etats membres. Ainsi, le Sénégal et le Burkina Faso ont levé respectivement 103 et 80 milliards de FCFA, emboitant le pas à la Côte d’Ivoire qui avait recueilli 180 milliards de FCFA en début de semaine. Sur le marché financier régional, les indices boursiers ont évolué à rebours de la tendance mondiale, avec des baisses de 1,45 % pour l’indice BRVM 10 et de 1 % pour l’indice BRVM Composite. Cette contraction est sans doute due à des prises de bénéfices opérées par les investisseurs, suite à la forte hausse constatée au cours de la semaine précédente :

Graphique 1 : Evolution des indices BRVM du 27 au 30 avril 2020

Tableau 2 : Les plus fortes baisses sur la semaine (Top 5)

Le top 5 des plus fortes baisses de la semaine sur le marché Actions illustre les difficultés rencontrées par certaines valeurs bancaires, dans un contexte de pandémie peu propice au développement de l’activité de crédit. Ainsi, l’on retrouve les titres BICI CI (-7,96 %), BOA MALI (-9,17 %) et BOA BF (-9,19 %) dans ce classement.

La valeur FILTISAC (-11,11 %) a enregistré la deuxième plus forte baisse de la période. La société a publié ses états financiers annuels sur 2019 ainsi que son rapport d’activité du 1er trimestre 2020. Concernant cette dernière publication, le management de la société a tenu à rassurer les investisseurs quant à l’impact limité de la crise sanitaire sur son activité.

Le titre SUCRIVOIRE s’est adjugé la plus importante baisse de la semaine, avec une lourde de chute de 20,71 %. La valeur a souffert, suite à la publication de ses résultats financiers annuels, révélant une perte nette de 5,3 milliards de FCFA sur l’exercice 2019.

Bons Covid-19 : La Guinée Bissau lève 15,500 milliards de FCFA sur le marché financier régional

0

L’Etat de la Guinée Bissau via son trésor public a levé le 7 mai 2020 sur le marché financier de l’Union monétaire ouest africaine (UMOA) un montant de 15,500 milliards de FCFA (23,250 millions d’euros) à l’issue de son émission d’adjudication de bons assimilables du trésor (BAT) à 3 mois dénommés Bons Social Covid-19.

Sixième  pays membre du marché financier de l’UMOA à utiliser le mécanisme des Bons Social Covid-19 initié par la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), la Guinée Bissau avait mis en adjudication 15 milliards de FCFA en vue de  mobiliser l’épargne des personnes physiques et morales dans le but de couvrir les décalages de trésorerie créés par la lutte contre la pandémie causée par COVID-19 et ses conséquences.

Au terme de l’opération d’adjudication, l’Agence UMOA-Titres a répertorié 52,725 milliards de FCFA de soumissions globales provenant des investisseurs, soit un taux de couverture du montant mis en adjudication de 351,50%.

Sur ce montant, l’émetteur en a retenu 15,500 milliards de FCFA et rejeté les 37,225 milliards de FCFA restants, soit un taux d’absorption de 29,40%.

Le remboursement du capital par l’émetteur interviendra le premier jour ouvré suivant la date d’échéance fixée au 6 août 2020. Comme pour les autres pays ayant expérimenté les Bons social Covid-19, le plan de trésorerie de l’Etat de Guinée Bissau pour rembourser cette dette est alimenté par les engagements de ses partenaires techniques financiers.

Les intérêts  au taux inférieur ou égal à 3,75% sont payables d’avance et précomptés sur la valeur nominale des bons qui est d’un million de FCFA.

Covid-19: Le Synapharm appuie la Caisse Malienne de la Sécurité Sociale

0

Par la rédaction


Dans le cadre de la lutte et prévention contre la maladie à Coronavirus. Le syndicat national des pharmaciens du Mali (Synapharm) a procédé ce jeudi 7 mai à la remise de cartons de kits sanitaires composés de gels hydroalcooliques à la Direction générale de la Caisse Malienne de Sécurité Sociale (CMSS) dirigée par Mme Diéminatou Sangaré. Il s’agit pour les pharmaciens de témoigner de leur solidarité à leurs partenaires dans le cadre de la collaboration.


Le secrétaire général du Synapharm, Dr Souhel Moulaye dira qu’en tant qu’acteur de la société civile, il est du devoir des pharmaciens de contribuer à la construction de l’édifice nationale. Nous ne pouvons pas rester en marge de cette lutte qui interpelle tout le monde ».


Visiblement heureuse de cette action, la directrice générale de la CMSS, Mme Diéminatou Sangaré, s’est félicitée de cette action assez significative. Elle montre à suffisance l’engagement du syndicat des pharmaciens dans le combat contre la pandémie du moment. Elle explique que si chacun de nous respectait les consignes édictées par les autorités dans le combat contre la pandémie, nous pourrons booster hors de nos frontières le COVID 19.


Ainsi, elle réitère son engagement à faire bon usage des dons. Et au personnel de la CMSS, elle les exhorte à respecter les gestes barrières et mesures d’hygiène. « C’est à ce prix que nous éradiquer la pandémie de la maladie à coronavirus » martela t- elle.


La Directrice Générale a terminé sur des mots de remerciements de monsieur le Ministre de la Santé et des Affaires Sociales M. Michel Hamala SIDIBE à l’endroit du Synapharm et a lancé un appel pour plus de solidarité et de paix au Mali.

Mali : La jeunesse de la majorité présidentielle soutient la candidature de l’honorable Moussa Timbiné au perchoir

0

C’est au cours d’un point de presse que la Jeunesse de l’Ensemble Pour le Mali (J-EPM) a fait sa déclaration de soutien à la candidature de l’honorable Moussa Timbiné, député élu en commune 5, au poste de président de l’Assemblée Nationale. C’était le mardi 5 avril au quartier général (QG) de la section commune 5 sis au 300 logements. L’élection du président de la 6ème législature est prévue le lundi 11 avril 2020. Ce point de presse était  animé par Belco Bah, 2e vice-président de la jeunesse EPM, Zé Traoré, secrétaire général.

La J-EPM estime que l’élection du Président de l’Assemblée Nationale prévue pour la session inaugurale de la sixième législature représente une opportunité historique pour la jeunesse de la Majorité Présidentielle, de réaliser le souhait du Président de la République, de placer la jeunesse au cœur de son mandat et de faire d’elle le fer de lance du développement et de la promotion de la Démocratie.

scène de la conférence de presse UJ EPM

La J-EPM s’approprie cette anse généreuse qu’offre la vision du Président Ibrahim Boubacar KEITA pour jouer un rôle salutaire dans cette élection : Celui de combiner la vision du Président au mérite et à l’expérience, à la fois au service de la Jeunesse et de la Nation toute entière.

Considérant tous les enjeux et paramètres, la J-EPM à l’unanimité décide de soutenir avec détermination et engagement, la candidature de l’Honorable Moussa Timbiné, Président de la J-EPM, au poste de Président de l’Assemblée Nationale et appelle les candidats issus de l’EPM à désister au profit de l’Honorable Timbiné, afin de respecter la vision du Président IBK pour la jeunesse.

Elle invite par ailleurs l’ensemble des Députés Jeunes, à s’allier solidairement à l’honorable Moussa Timbiné, défenseur et porte-étendard de la jeunesse à l’Assemblée Nationale pour une jeunesse plus unie et plus forte.

Fidèle à son engagement de servir le Mali sous la sage direction du Président Ibrahim Boubacar Keita, la J-EPM félicite l’ensemble des députés pour la confiance placée en eux par le peuple malien. Elle se dit déterminée à poursuivre son combat au bénéfice de la jeunesse et de la nation malienne, sans exclusive tout en respectant et comprenant les différentes candidatures pour le poste de président à l’Assemblée Nationale.

IB KONE

Prochain remaniement ministériel au Mali: Pourquoi Dr Boubou Cissé doit rester

0

par rédaction

De la signature de l’accord politique de gouvernance à l’organisation réussite des élections législatives sans oublier le dialogue national inclusif, plusieurs raisons militent pour le maintien de Dr Boubou Cissé à la tête du gouvernement qui devrait être mis en place dans les prochains jours.
Homme de décision, il n’a pas peur d’aller au charbon, prendre des décisions souvent impopulaires et les assumer. Quit à cristalliser sur sa personne les mécontentements. N’est-ce pas la le rôle d’un Premier ministre  » servir de pare-chocs au Président de la République »

Malgré le contexte difficile, le Chef du gouvernement avance tant bien que mal. Sans bruit, le Premier ministre engrange des résultats encourageants. Personne ne peut nier aujourd’hui les efforts déployés par le Premier ministre depuis son arrivée à la Primature dans la recherche de solutions à la crise au centre du pays et surtout la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger. Comme en témoigne ses nombreux déplacements au centre et au nord de notre pays.
Autre atout et non des moindres, c’est la confiance et la crédibilité dont il jouit sur la scène internationale. Il a su mobiliser les partenaires techniques et financiers autour du Mali. L’écoute dont le Premier ministre Cissé bénéficie auprès de cette communauté sert énormément les intérêts du Mali.
Aussi, dans le contexte politique actuel, un technocrate neutre sans agenda politique qui a su se mettre au dessus de la mêlée politique est une carte sûre entre les mains du Chef de l’Etat. Personnalité consensuelle au sein de la classe politique, Dr Boubou Cissé est en mesure de fédérer les différentes forces autour des réformes majeures à venir.

C’est un atout majeur dans un contexte politique qui sera surtout marqué par des guerres de positionnement dans la perspective des échéances électorales de 2023.

Pour réussir toutes réformes et parachever les chantiers ouverts, il faut juste une équipe cohérente et soudée autour de ce grand patriote pour avancer dans la direction tranchée par le Président de la République, Son Excellence Ibrahim Boubacar Kéïta.
Abdoulaye Doumbia