Accueil Blog Page 1509

Financement du G5 Sahel : 194 millions d’euro annoncé par l’Union européenne

0
Le Tchad assurant la présidence tournante du G5 Sahel pour la deuxième fois s’est assigné quatre priorités, douze actions visant à atteindre les objectifs du G5 Sahel en matière de défense, de sécurité et de développement.

 L’Union européenne (UE) s’engage à débloquer 194 millions d’euros pour aider le G5 Sahel. L’annonce a été faite par l’institution mardi 28 avril 2020, lors d’une vidéoconférence.

Bruxelles indique que la nouvelle mesure vise à faire face à l’expansion terroriste qui s’observe dans la région du Sahel depuis quelques années. Selon l’institution, « la grave crise qui affecte les Etats du G5 Sahel et du bassin du lac Tchad pourrait s’étendre aux pays voisins voire aux pays côtiers du golfe de Guinée ».

Ainsi, les 194 millions d’euros seront un financement additionnel qui servira à « renforcer les forces de sécurité et accélérer le redéploiement des Etats dans les zones fragiles ». L’opération concerne principalement la zone dite des « trois frontières » entre le Mali, le Niger et le Burkina Faso, en proie à de fréquentes attaques djihadistes.

Ces dernières années, plusieurs donateurs internationaux à l’instar de l’UE ont annoncé des financements en faveur de l’organisation. Malheureusement ces engagements peinent à se concrétiser, ralentissant de ce fait l’opérationnalisation de la force conjointe G5 Sahel.

Alors que la pandémie du nouveau coronavirus a ajouté un stress supplémentaire à l’activité économique mondiale, la question du décaissement effectif du nouveau financement pour aider les forces sur le terrain reste d’actualité. Par ailleurs, pour faire face à la double crise sécuritaire et sanitaire, les dirigeants du G5 Sahel ont appelé leurs partenaires européens à adopter des mesures encore plus importantes, notamment une « annulation pure et simple de la dette africaine ».

Moutiou Adjibi Nourou

Maroc: deuxième pays au monde en matière d’action climatique en 2019

0
Image d'illustration. La Taskforce de Desert to Power a présenté l’état d’avancement des projets prioritaires identifiés dans les feuilles de route nationales pour 2021

Le Maroc est classé deuxième pays au monde en termes d’action climatique devant la Lituanie et après la Suède, selon l’Indice de performance climatique 2019 élaboré par Germanwatch, NewClimate Institue et Climate Action Network International (CAN). Le CAN réunit 1300 organisations non gouvernementales actives œuvrant pour les enjeux climatiques dans plus de 120 pays. 

Au nombre des critères d’élaboration de l’indice de performance climatique figurent les émissions nationales de gaz à effet de serre, les énergies renouvelables, la politique climatique et la consommation énergétique. 

Au cours des cinq dernières années, le Royaume chérifien a accru ses efforts en faveur du climat en augmentant sensiblement la part des énergies renouvelables dans son mix énergétique. Le pays dispose ainsi de la plus grande centrale solaire au monde, et de nombreuses centrales éoliennes. Il avait initialement prévu de produire 52 % de son énergie à partir du solaire d’ici à 2030. Cette ambition sera revue à la hausse sur la demande du roi Mohammed VI.

Le Maroc a également mis en place l’Initiative pour l’adaptation de l’agriculture africaine visant une meilleure gestion par le secteur agricole des risques liés au changement climatique et une meilleure gestion des ressources hydriques du pays.

Gwladys Johnson Akinocho 

Côte d’Ivoire : Le chiffre d’affaires des sociétés minières en hausse de 30,86%

0

Le gouvernement ivoirien annonce qu’au 31 décembre 2019, les sociétés d’exploitation du secteur minier ont généré un chiffre d’affaires de 761,995 milliards de francs CFA contre 582,298 milliards de francs CFA en 2018, soit une hausse de 30,86%.

Cette déclaration faite à l’issue du Conseil des ministres, du mercredi 29avril 2020,  par le porte parole du gouvernement, Sidi Tiémoko Touré,  souligne également que le secteur a engrangé  136,346 milliards Fcfa d’investissement et généré13 993 emplois directs. Avec des recettes fiscales avoisinant 95 milliards Fcfa à fin 2019 contre 65,841 précédemment (soit une hausse de 43,62%).

Il faut souligner que l’or est en pôle position dans le secteur minier ivoirien avec à lui seul 86,90 % des permis de recherche. La production industielle de cette matière a atteint 32,478 tonnes et 90,657 kg pour la petite mine, portant la production globale à 32,568 tonnes en 2019 contre 24,488 tonnes en 2018, soit une hausse de 33%. « La production de métaux de base issue de quatre  mines de manganèse et de la mine de nickel atéritique de Biankouma-Touba s’élève à 1,2 million de tonnes pour le manganèse, contre 797 911 tonnes en 2018, soit une hausse de 48,11% et pour le nickel à 660 144 tonnes en 2019, contre 889 585 tonnes en 2018, soit une baisse de 25,79% » , poursuit Sidi Tiémoko Touré. En outre, l’ Etat ivoirien a attribué 17 permis de recherche minière  et a retiré du cadastre minier 27 permis de recherche, arrivés à terme.

Covid-19: déclaré remède miracle en Amérique, le remdesivir fait envoler l’action Gilead à Wall Street

0

Alors que le monde entier est à la recherche du «remède miracle » pour soigner le coronavirus, les Etats-Unis semblent trouver la bonne formule magique pour guérir du COVID -19. En effet, les Instituts de santé américains (NIH) ont annoncé mercredi 29 avril que le médicament antiviral expérimental remdesivir du laboratoire Gilead aidait les malades du Covid-19 hospitalisés à se rétablir plus vite. La bonne nouvelle, largement ébruitée depuis la veille, a fait bondir le titre de Gilead, la biotech américaine spécialisée dans les virus, de près de 5% à 82,20 dollars le mardi.

Cette étude est basée sur les résultats préliminaires d’un grand essai clinique contre placebo incluant un millier de patients. L’essai a inclus 1063 patients avec une forme avancée du Covid et des problèmes pulmonaires, sur 47 sites aux Etats-Unis et 21 autres en Europe et en Asie. C’est la plus grande étude sur le Remdesivir pour laquelle des résultats sont disponibles.

Le directeur de l’institut des maladies infectieuses, dans le bureau ovale de la maison Blanche, Anthony Fauci, a été formel: «les données montrent que le remdesivir a un effet clair, significatif et positif pour réduire le temps de rétablissement» des malades du nouveau coronavirus Sars-Cov-2 ». «C’est une preuve de concept très importante, car cela prouve que nous pouvons bloquer le virus», a expliqué le haut responsable scientifique, prudemment optimiste, mais qui affirme que ” le remdesivir peut désormais devenir un traitement standard contre les formes graves de la maladie”.

Cet enthousiasme américain est à opposer à un certaine froideur chinoise vis-à-vis de l’étude. En effet, les résultats d’un autre essai clinique sur le remdesivir, plus petit (237 malades) et mené en Chine, ont été prématurément publiés sur le site de l’OMS vendredi dernier, et montraient en revanche que le médicament n’avait pas montré d’efficacité pour améliorer l’état des patients. Cette étude n’a pas encore été publiée par une revue médicale.

Les tests avaient été menés auprès de 237 patients. Résultat, l’état de santé de 158 d’entre eux, à qui on a administré du Remdesivir, a été comparé avec 79 autres personnes, sans résultats. Le médicament aurait même eu des effets secondaires négatifs suffisamment graves pour qu’il soit retiré auprès de 18 patients. Le Remdesivir est un antiviral développé par Gilead, pour traiter notamment la maladie Ebola. Il n’a jamais été homologué par des autorités sanitaires. L’Amérique de Donald Trump est-elle entrain de franchir le pas ?

Banques : Les bonnes performances de la société générale Côte d’Ivoire en 2019

0

La Société générale  Côte d’Ivoire (SGCI), filiale du groupe bancaire français du même nom, a réalisé de bonnes performances financières au terme de l’exercice 2019 comparé à l’exercice 2018.

Selon les données établies par les dirigeants de cet établissement bancaire et auditées par les commissaires aux comptes, le bénéfice après impôts durant la période sous revue s’est situé à 50,253  milliards de FCFA contre 41,841 milliards de FCFA, soit un accroissement de 20,1%.  

Le total bilan de la banque s’est établi à 2.152,649 milliards de FCFA contre 1.902,583 milliards de FCFA en 2018, soit une progression de 13,14%.

La SGCI a collecté auprès de sa clientèle des ressources de 1.692,627 milliards de FCFA contre 1.539,599 milliards de FCFA en 2018 (plus 9,9%). En parallèle, la banque a prêté à cette clientèle un montant total de 1.554,447 milliards de FCFA contre 1.270,604 milliards de FCFA au terme de l’exercice 2018 (plus 22,3%).

Le produit net bancaire (PNB) est passé de 127,970 milliards de FCFA en 2018 à 150,316 milliards de FCFA un an plus tard, soit une progression de 17,46%. Les dirigeants de la SGCI explique cette progression du PNB par deux facteurs : d’une part,  la croissance de la marge nette d’intérêt (+19%) en lien avec la l’évolution du portefeuille d’encours de crédits de la banque sur l’exercice et d’autre part,  les performances des revenus de commissions qui croissent de 15% sur un an et tirés essentiellement par les activités de financements structurés et les commissions de services (gestion de comptes, monétiques, commerce international ).En raison de l’évolution de l’activité, les charges générales d’exploitation de la banque  ont évolué de 21,37%, s’établissant à 69,532 milliards de FCFA alors qu’elles se situaient à 57,286 milliards de  FCFA un an auparavant.

Au niveau du résultat brut d’exploitation, on note un bond de 14,1% à 72,432 milliards de FCFA contre 63,454 milliards de FCFA en 2018. Le coût du risque de la banque s’est replié légèrement de 2%, passant de 12,421 milliards de FCFA en 2018 à 12,170 milliards de FCFA durant la période sous revue.

Quant au résultat avant impôt, il s’est bonifié de 19,7% à 60,250 milliards contre 50,340 milliards de FCFA au terme de l’exercice précédent.

En perspectives pour l’exercice 2020, les responsables de la SGCI entendent poursuivre l’exécution de leur plan stratégique malgré le contexte de crise sanitaire lié au COVID-19. Selon eux, la direction de la banque n’a pour l’heure pas fermé de lieux d’exploitation ni eu recours à des arrêts d’activités de son personnel. « Les impacts seront comptabilisés au moment où ils seront connus et pourront faire l’objet d’une évaluation courant 2020 », avancent-ils, ajoutant poursuivre la transformation et le déploiement de leur stratégie de digitalisation et en mettant en œuvre  leurs différents plans visant à créer plus de valeur pour l’ensemble de leurs partenaires.  

Zone CEMAC : Une somme de 12 363 milliards de FCFA de total de bilan pour les banques

0

Malgré un environnement économique difficile, les banques commerciales en activité dans la sous-région Afrique centrale s’en sortent plutôt bien avec un total de bilan en hausse de 5,3 %.

L’amélioration de la qualité relative du portefeuille a contribué à renforcer la solidité du système bancaire en Afrique centrale. De manière générale, les 55 banques en activité dans les six pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) ont pu tirer leur épingle du jeu dans un contexte économique difficile.  

Le rapport de la politique monétaire que vient de publier la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC) démontre que l’activité bancaire dans la sous-région a été est marquée par des fluctuations évolutives avec un total des bilans bancaires au 31 décembre 2019 établi à 12 363 milliards de FCFA, soit une progression de 5,3 %, par rapport à 2018.

Une analyse par compartiment permet de noter une augmentation des dépôts de la clientèle de 4,8 % soit 10 357 milliards de FCFA. Cette enveloppe représente 83,8 % du total du bilan en lien principalement avec l’évolution des ressources à vue (+ 9,3 %), des dépôts des entreprises publiques (+ 4,9 %) et de ceux du secteur privé (+3,4 %).

En glissement annuel, il ressort un repli des crédits bruts à la clientèle de 3,8 % pour revenir à 8 427 milliards de FCFA, tandis que les provisions pour dépréciation des comptes clientèle ont enregistré une baisse de 1,2 % pendant la même période en s’établissant à 984 milliards de FCFA.

Par ailleurs, les crédits nets se sont fixés à 7 443 milliards de FCFA, ce qui représente 60,2 % du total du bilan, mais enregistrent une régression de 4,2% en variation annuelle. La couverture des crédits par les dépôts de son côté s’est établie à 139,1 % contre 127,2 % en 2018 tandis que les opérations avec la clientèle ont dégagé un excédent de ressources de 2 913 milliards de FCFA, contre 2 112 milliards de FCFA par le passé.

Pendant la période considérée, la Banque centrale a relevé une amélioration de la qualité relative du portefeuille de crédits, caractérisée par une diminution des créances en souffrance à 1 762 milliards de FCFA, soit 20,9 % des crédits bruts contre 21,2 % l’année précédente.

Le taux de couverture des créances en souffrance par les provisions s’est situé à 55,8 % en 2019 contre 53,7 % en 2018 alors que les déclarations des banques et les résultats des dernières vérifications font ressortir un besoin de provisions complémentaires de 40 milliards de FCFA en hausse par rapport au besoin estimé l’exercice précédent qui s’établissait à 30 milliards de FCFA.

Globalement, la BEAC a noté un accroissement de l’excédent de trésorerie global en variation annuelle de 29,4 %, à 3 716 milliards de FCFA soit 30,1 % du total du bilan. Il en résulte aussi un excédent des capitaux permanents par rapport aux valeurs immobilisées de 569 milliards de FCFA, en hausse par rapport à celui enregistré un an auparavant qui s’élevait à 562 milliards de FCFA tandis que le total agrégé des bilans bancaires s’est établi à 12 363 milliards de FCFA, en progression de 5,3 %, par rapport à 2018.

Au cours des trois dernières années, la Commission bancaire de l’Afrique centrale (COBAC) souligne les efforts enregistrés par des banques dans le respect des normes prudentielles. Un indicateur qui laisse croire que sauf une forte détérioration des activités liée à la pandémie du COVID-19 par exemple, aucune banque n’est pour le moment directement sous la menace d’une cessation d’activité.

Au total, le régulateur relève que 26 banques disposent de fonds propres nets suffisants pour honorer l’ensemble des normes prudentielles assises sur cet agrégat (contre 27 banques l’année précédente à la même date). La norme prudentielle respectée par le plus grand nombre d’établissements est celle se rapportant au rapport de liquidité alors que la norme relative à la limitation des risques encourus sur un même bénéficiaire constitue celle à l’égard de laquelle on observe le plus grand nombre de banques en infraction.

Sur le plan géographique, les 55 banques commerciales en activité dans l’espace CEMAC sont réparties comme suit : Cameroun (16), Centrafrique (4), Congo (11), Gabon (10), Guinée Equatoriale (5), Tchad (9).

TABLEAU : Nombre de banques en conformité avec les normes prudentielles.

Source : COBAC

Le pétrole bas risque de provoquer des troubles politiques en Algérie, Angola et Nigeria (Moody’s)

0

En Afrique, Moody’s peint un tableau noir de la situation économico-sociale des pays producteur de pétrole. Dans un rapport daté du 28 avril, l’agence américaine estime que le Brent, pétrole de la mer du Nord, évoluera sur le reste de l’année dans une moyenne de 35 dollars le baril et le WTI américain aux environs de 30 dollars. Les prix devraient remonter en 2021 pour atteindre respectivement 40 et 45 dollars, en raison d’une amélioration progressive de l’activité économique.

Dans un tel scénario, ni Alger, ni Abuja encore moins Luanda, qui libellent leurs lois de Finance sur des hypothèses d’un baril de pétrole au delà de 50 dollars, n’ont les moyens de faire face à leurs charges budgétaires constituées en partie du coût inflationniste de la paix sociale. Cette situation risque de dégénérer en une crise financière profonde bien pire que l’expérience de la crise financière mondiale, par son ampleur et sa portée. Dans cette optique, les inégalités croissantes, pourraient alimenter le mécontentement social et les troubles politiques dans ces pays. L’analyse de Moody’s va au delà des trois pays, qui ont en similitude, des pouvoirs démocratiques indexés sur le baril du pétrole et concerne aussi la Libye, le Cameroun et le Congo. Des alternatives à l’or noir sont à trouver pour tous ces pays au risque de s’exposer à une crise sociale et politique.

France: le Crédit Mutuel verse 200 millions d’euros à ses assurés professionnels et déclenche une corona-polémique

0

Le contrat acajou du Crédit Mutuel se passerait bien de cette publicité gratuite. En pleine pandémie, la quatrième banque de détail et le deuxième bancassureur en IARD (assurances habitation, santé, automobile) en France, annonce un versement, par “devoir moral”, de 200 millions d’euros au profit de ses clients professionnels. Ce geste de générosité au cœur du capitalisme français, qui fait dire au Figrao que “le Crédit Mutuel fissure le front jusque-là uni des assureurs”, ne passe pas inaperçu auprès de la Fédération nationale des agents généraux d’assurance (Agea). Cela d’autant que beaucoup d’experts du domaine ont estimé que le contrat acajou couvrait les risques d’exploitation.

Ainsi, si ce contrat était appliqué dans sa plénitude, Crédit Mutuel aurait versé, non pas 200 millions d’euros, mais plutôt 1 milliard à ses assurés. Ce à quoi, l’assureur réagit en précisant que l’article 29 dudit contrat exclut les dommages causés par les micro-organismes. «Jusqu’à preuve du contraire, un virus, c’est bien un micro-organisme, donc les dommages sont exclus de la garantie», se défend la compagnie prouvant une nouvelle fois que le must de tout contrat d’assurance se trouve dans le détail à déchiffrer avec un bon conseiller.

Loin de se suffire à ces explications, le représentant des agents généraux d’assurance a interpellé l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution le 24 avril par un courrier ébruité par Midi Libre. L’Autorité est invitée à trancher sur la question. Et dire que Nicolas Théry, le patron du groupe Crédit Mutuel, s’enflammait récemment sur France Inter: “On a une responsabilité morale (…) Sortons des débats théologiques. On agit et surtout on agit vite”. Son plaidoyer, qualifié de “publicité mensongère” a eu le mérite de provoquer un effet mimétique immédiat. Crédit Agricole s’est aligné et annonce à son tour 200 millions d’euros pour tous les assurés ayant souscrit à une assurance multirisque professionnelle avec perte d’exploitation, soit une bonne nouvelle pour les PME qui peuvent ainsi bénéficier d’une indemnité forfaitaire immédiate.

L’on ne peut, en observant ce cas français, ne pas conclure à la non parallélisme des formes entre la France et la zone africaine de la Conférence interafricaine des marchés de l’assurance (CIMA, 14 pays) où le taux de remboursement des sinistres est encore bas. Que dire alors de la mise en place de l’assurance contre les pandémies, un voeu pieu des marchés développés ?

Bons Covid-19 : Le Sénégal collecte plus de 103 milliards FCFA

0
Une vue de Dakar

A la suite de la Côte d’Ivoire qui a levé 180 milliards de FCFA le 27 avril 2020, le Sénégal est le deuxième pays de l’Union monétaire ouest africaine (UMOA)a émettre par adjudication des bons assimilables du trésor (BAT) à 91 jours dénommés Bons Covid-19, obtenant le 28 avril 2020 un montant de 103,130 milliards  FCFA (154,695 millions d’euros).

Par avis N° 006-04-2020 du 21 avril 2020 la BCEAO a décidé d’accompagner les Etats membres de l’UMOA dans l’émission de bons du trésor dénommé Bons Covid-19 en vue de contrer les impacts négatifs de la pandémie du Covid-19.

L’émission du Sénégal a eu un écho favorable au niveau des investisseurs qui ont proposé 426,035 milliards de FCFA de soumissions globales là où l’émetteur recherchait 100 milliards de FCFA. Le taux de couverture du montant mis en adjudication s’est établi à 426,04%.

Pour des raisons de coût, le trésor public sénégalais a retenu sur le montant global des soumissions 103,130 milliards FCFA et rejeté les 322,905 milliards FCFA restants, soit un taux d’absorption de 24,21%.

L’émetteur entend rembourser le capital le premier jour ouvré suivant la date d’échéance fixée au 28 juillet 2020. Au niveau de l’agence UMOA-Titres et de la BCEAO, on avance que cette émission de BAT est conçue comme étant un pont pour les Etats membres de l’UMOA en attendant la rentrée des fonds attendus dans le cadre de la lutte contre la pandémie du COVID19. Le plan de trésorerie des Etats pour rembourser cette dette est alimenté par les engagements des partenaires techniques financiers des Etats.

Concernant le paiement des intérêts, il se fera d’avance et précomptés sur la valeur nominale des bons qui est d’un million de FCFA avec un taux inférieur ou égal à 3,75%.