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Changement climatiques: situations sur les gaz à effet de serre

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Ce sont les activités humaines, principalement par l’exploitation massive de combustibles fossiles et la modification de la couverture des terres (notamment pour l’élevage), qui entraînent une augmentation des concentrations atmosphériques en Gaz à Effet de Serre (GES), ce qui modifie les bilans radiatifs et réchauffe l’atmosphère.

Ce phénomène naturel de piégeage par l’atmosphère de la fraction du rayonnement solaire ré-émis par la Terre, l’effet de serre, est amplifié par les rejets excessifs de gaz majeurs : gaz carbonique (CO2), méthane (CH4), protoxyde d’azote ou oxyde nitreux (N2O), ozone (O3) et de gaz mineurs comme l’hexachlorofluorocarbone (HCFC), le perfluorocarbures (PFC) et l’hexafluorure de soufre (SF6). Or, les concentrations des trois gaz majeurs « ont crû de façon notable du fait des activités humaines depuis 1750 » (GIEC, 02/2007).

Pour plus de précision sur ce liens de notre confrère de notre.planète.infos ci-dessous:

changements climatiques GES: https://www.notre-planete.info/terre/climatologie_meteo/changement-climatique-GES.php

Fonds Covid 19 au Mali : cette correspondance qui dédouane le PM Boubou CISSE

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En réponse à la lettre confidentielle n°000135-MAS-SG du 15 avril, le directeur des finances et du matériel du ministère de la santé et des affaires sociales a envoyé, le 27 avril dernier, une correspondance au directeur général du budget. Cette lettre répartit un fonds d’un montant total d’un 1 360 000 000 FCFA au profit de certaines structures du département. Ce qui veut dire que l’ordinateur du budget covid a ce niveau reste le ministère de la santé à travers son DFM . une preuve de plus qui fait fondre les rumeurs selon lesquelles le Premier ministre, ministre de l’économie et des finances a bloqué les fonds Covid 19. 



M. Fané

Le Maroc sera l’un des principaux pôles de relance pour l’industrie automobile européenne, selon Fitch Ratings

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La pénurie mondiale de semi-conducteurs devrait impacter de manière importante le volume de ventes de Nissan au second trimestre. Le constructeur estime que la crise va persister. Néanmoins, le volume de ventes contribuera au bénéfice d'exploitation, soutenu par les lancements de nouveaux véhicules.

Le Maroc est l’un des pays les mieux placés pour tirer avantage de la relance du secteur de l’automobile, une fois que passera le coronavirus avec son lot de conséquences sur les économies du monde, apprend-on d’une analyse effectuée par l’agence de notation Fitch Ratings. En effet, le royaume est en tête du classement de l’indice Risque/Rentabilité développé par l’institution suivi de l’Egypte, un autre pays nord-africain.

« Nous pensons que les pays d’Afrique du Nord, en particulier le Maroc et l’Egypte, bénéficieront des efforts de restructuration des fabricants de véhicules d’origine (FEO) après le covid-19, car ils chercheront à réduire leur dépendance à l’égard de la fabrication chinoise et à raccourcir leurs chaînes d’approvisionnement », peut-on lire dans le document dont l’Agence Ecofin a eu copie.

La logique qui soutient cet argumentaire part de l’hypothèse que les fabricants automobiles voudront se rapprocher le plus possible de leurs marchés, mais tireront des leçons de la situation que le nouveau coronavirus leur a imposée en Chine. Pour le Maroc, cela représenterait un gros levier de croissance après le covid-19.

Le pays du roi Mohammed VI a bien résisté sur le plan budgétaire, avec des objectifs de mobilisation de recettes fiscales atteints à hauteur de 24,1% au cours du premier trimestre 2020, selon la situation des ressources et charges du gouvernement à fin mars 2020. Cependant, la baisse attendue de la production dans l’automobile risque d’être un défi. Le secteur est le premier pourvoyeur des revenus à l’export.

Idriss Linge

La BRVM a affiché sa déception suite aux performances réalisées par Sucrivoire en 2019

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A la hausse des dividendes déjà encaissés, s’ajoute une augmentation sur la valeur de leurs actions cotées en bourse.

La valeur de l’action Sucrivoire a débuté ce lundi 27 avril 2020, en baisse de 7,14% sur la Bourse régionale des valeurs mobilières d’Abidjan (BRVM), après avoir clôturé en hausse de 5,14% vendredi 24 avril 2020. Cette performance vient réduire le gain de 15,7% affiché par ce titre depuis le début de l’année. Le marché n’a sûrement pas apprécié la qualité des résultats de l’exercice 2019 publiés par l’entreprise.

Sucrivoire a en effet annoncé un résultat net qui s’est davantage dégradé passant d’une situation négative de 301,2 millions FCFA en 2018 à une perte de 5,3 milliards FCFA en 2019. La lecture de son compte résultat révèle que ses ventes sont restées quasi stables avec un chiffre d’affaires d’un peu plus de 56 milliards FCFA.

La hausse de divers postes de charge d’exploitation a ramené son excédent brut d’exploitation à 8,4 milliards FCFA contre 12,5 milliards FCFA en 2018. Il faut y ajouter des provisions pour dépréciation de l’ordre de 9,5 milliards FCFA, mais ce qui a creusé le résultat net négatif, c’est la perte sur la cession des immobilisations de l’ordre de 2,3 milliards FCFA.

Sucrivoire semble soutenir au maximum la logique d’affectation des ressources à la production. Cela se fait au détriment de ses actionnaires qui en 2019 n’ont pas reçu de dividendes et ne devraient pas en recevoir en 2020. Si cela marche pour les institutionnels comme SIFCA SARL, son actionnaire de référence, pour les petits investisseurs de la BRVM qui en attendent un rendement, cela peut représenter un supplice.

siège de la brvm

Le compte de trésorerie de l’entreprise indique qu’elle a sorti près de 8,9 milliards FCFA pour de nouvelles immobilisations. C’est un chiffre en baisse comparé à celui de 2018 (9,8 milliards FCFA). Dans le même temps, elle a affecté 1,3 milliard FCFA dans le cadre de placements financiers, mais aucune précision n’est donnée à ce niveau.

Par ailleurs, on note que Sucrivoire a amélioré sa relation avec les fournisseurs de court terme au regard de la faible contribution du passif circulant de sa trésorerie à seulement 946 millions FCFA contre 10 milliards en 2018.

Idriss Linge

Rwanda : une enveloppe de 4 millions $ des Etats-Unis pour renforcer la lutte contre le Covid-19

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Les Etats-Unis ont accordé un appui financier d’un montant de 4 millions $ au Rwanda, en vue du renforcement de la lutte contre la pandémie de Covid-19. L’information a été donnée, le 25 avril 2020, par l’ambassadeur de la fédération près le Rwanda, Peter Vrooman.

Selon les autorités américaines, 3 millions $ ont été versés au Centre Biomédical du Rwanda (RBC) par le Centre de Contrôle et de Prévention des Maladies (CDC) des Etats-Unis. En plus de renforcer la capacité et la sécurité du laboratoire, ces fonds serviront aussi à dispenser une formation aux conseillers de santé dans les 30 districts.

Quant au reliquat, soit 1 milliard $, il vise à soutenir la lutte contre le covid-19 dans les camps de réfugiés du Rwanda.

Le dernier bilan de la pandémie au Rwanda fait état de 207 cas confirmés, dont 93 patients guéris et aucun décès.

André Chadrak

covid-19:Un comité parlementaire américain demande une justification légale pour le gel du financement de l’OMS

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Aux Etats Unis, le Comité des affaires étrangères de la Chambre des représentants a exigé du département d’Etat, une justification légale pour effectuer des coupes dans le budget de l’OMS. Les parlementaires exigent la liste de tous les échanges officiels depuis décembre 2019 sur la question de l’OMS ainsi qu’une étude sur l’impact de cette décision dans la lutte contre le Covid-19. «Jusqu’à présent, le département d’Etat n’a justifié le gel des fonds versés à l’OMS devant le Congrès que par une fiche d’une page avec quelques points, qui contient peu de faits, aucun plan et aucune explication sur la manière dont cette suspension de financement à l’OMS sauvera des vies chez nous ou à travers le monde», a déclaré le président de ce comité.

Selon Boeing, le trafic aérien mondial mettra deux à trois ans à se remettre du COVID-19

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Selon David Calhoun, directeur général de la société Boeing, il faudra deux à trois ans le trafic aérien pour que le trafic aérien mondial retrouve son niveau d’avant la pandémie du COVID-19. Lors de la réunion annuelle du groupe, le responsable a également indiqué que sa société ne pourrait restaurer ses dividendes avant 3 ou 5 ans. En difficulté après une année 2019 marquée par l’échec de ses 737 MAX, la compagnie subit de plein fouet les répercussions économiques de la crise du nouveau coronavirus.

Bénin-Togo : HeidelbergCement investit 40 000 € dans la préservation de la biodiversité du Mono

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La multinationale cimentière HeidelbergCement a investi 39 636 € dans la protection de la biodiversité au Bénin et au Togo. Ses succursales présentes dans les deux pays, CIMBénin et ScanTogo ont injecté ces fonds dans le Projet d’appui à la gestion durable de la biodiversité de la réserve de biosphère transfrontalière du Mono. La réserve est située à l’embouchure du fleuve Mono, le long de la frontière entre les deux pays.

« La diversité biologique de la réserve du Mono est de plus en plus menacée par la poussée démographique et la pression croissante sur les ressources naturelles. Environ 80 % des populations locales vivent de l’agriculture, de la pêche, ainsi que de l’exploitation du bois et du charbon de bois », a affirmé Eric Goulignac, directeur général des sociétés du groupe HeidelbergCement au Togo.

Les fonds seront répartis entre huit ONG œuvrant pour la conservation des espèces animales et végétales de la région. Cinq de ces organisations sont au Togo et trois au Bénin. Elles sensibiliseront également les populations afin de les aider à trouver l’équilibre entre leurs activités et la protection des espèces de cette réserve.

Gwladys Johnson Akinocho

L’agence Fitch Ratings abaisse les perspectives de la note du Maroc à négatives

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Au Maroc, la croissance de l'économie sera la plus rapide en Afrique en 2021. La ville de Marrakech en Image.

Fitch Ratings a décidé d’abaisser les perspectives de la note souveraine du Maroc à négatives. « Les perspectives négatives reflètent le coup durement porté à l’économie marocaine par le choc de la pandémie de coronavirus qui provoquera la plus forte contraction du PIB en 25 ans, et une augmentation marquée des déficits extérieurs et budgétaires et des ratios d’endettement du Maroc », a expliqué l’agence de notation.

Les solides liens économiques avec l’Union européenne qui ont fait la force de l’économie marocaine ces dix dernières années, sont devenus un problème. Fitch estime que les revenus en devises seront affectés par une contraction de 7% de l’économie en zone euro qui a représenté 60% des exportations du Maroc ; les deux tiers de ses envois de fonds, la moitié des investissements directs étrangers (IDE) et les trois quarts de ses arrivées de touristes au cours des cinq dernières années.

Dans ces conditions, le gouvernement marocain risque de solliciter le marché international des capitaux pour compenser le choc sur son équilibre extérieur. Fitch s’attend à ce que le Royaume restructure son eurobond de 1 milliard $ qui arrive à maturité à la fin du mois d’octobre 2020.

Toutefois, les risques de financements externes et budgétaires sont contenus. Le Maroc devrait perdre jusqu’à 3 milliards $ sur ses réserves de change, mais rester dans une marge confortable.

Idriss Linge 

Togo : Standard & Poor’s table sur un ralentissement de la croissance à 1%

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Dans une mise à jour faite le 24 avril 2020, l’agence de notation Standard & Poor’s prévoit que la croissance du PIB réel du Togo ralentira à 1% en 2020 en raison des effets néfastes de la pandémie de Covid-19.

« Nos projections économiques sont cependant incertaines, car elles dépendent de l’évolution de la pandémie. La grande économie informelle, non prise en compte dans les données officielles, rend également l’impact économique particulièrement difficile à estimer », a-t-elle ajouté.

En tant que petite économie ouverte, avec d’importantes réexportations, poursuit la même source, l’économie togolaise est sensible à la demande de ses principaux partenaires commerciaux. « Le port de Lomé est une plaque tournante du transport entre les économies asiatiques, le Togo et les pays voisins sans littoral. L’importance des secteurs d’exportation du Togo, principalement l’agriculture (coton, café et cacao), qui représente environ les deux tiers des emplois, et les minéraux (phosphate, ciment et clinker), rend l’économie très vulnérable à la pandémie »,  estime Standard & Poor’s.

Toutefois, l‘agence qui maintient ses notations souveraines «B/B»  et la perspective stable prévoit « une forte reprise en 2021 avec une consolidation budgétaire qui reprendra progressivement ». De même, l’appartenance du Togo à l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) est un facteur rassurant.

Standard & Poor’s rejoint, dans ses prévisions au titre de l’année en cours, le Fonds monétaire international dont le Représentant-Résident local, Jules Tapsoba, avait déclaré le 17 avril 2020 à Lomé que la croissance se situerait autour de 1% en 2020.