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2 ème tour des élections legislatives 2020: l’alliance URD-Adema- ADP Maliba prepare du lourd contre l’honorable Moussa Timbiné et coulistiers.

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Il s’agit d’une signature du manifeste de soutien à l’alliance URD-Adema- ADP Maliba pour le scrutin 19 avril 2020. Cette rencontre qui a regroupé la dizane parti politique éliminé lors du premier tour est vue comme un succès à l’horizon. La cérémonie de signature a eu lieu au siège du parti CNID Faso Yiriwatonà Torokorobougou (Bamako).


Au lendemain du scrutin du 29 mars 2020 qui consacra le 1er tour aux élections des députés à l’Assemblée Nationale du Mali auxquels les électeurs de la Commune V ont participé au nom de la liberté, de la démocratie et de l’Etat de droit. Personne n’ose évidemment leur contester l’égalité de droit.


Selon les nouveaux soutiens de l’alliance URD-Adema- ADP Maliba « notre adhésion à l’alliance URD-Adema- ADP Maliba que nous proclamons solennellement se justifie par une vue réaliste des problèmes politiques du Mali, par une confiance dans le destin de la Commune V et par la certitude que malgré la réaction, nous obtiendrons les conditions libérales démocratiques et humaines qui permettront inéluctablement le libre développement des possibilités originales du génie malien« , ont-il reaffirmé.

Pour sa par Baba Nadio candidat de l’ADEMA et memebre de l’alliance URD-Adema- ADP reste confiant et explique que. « Des Maliba milliers et des milliers d’habitants de la commune V, se reconnaissants de nos formations politiques et associatives respectives que sont le NCA (Notre Commune Avance), le CNID-FYT, Yélèma , ASMA-CFP, MPR, UM – RDA-FD, le SADI, Fare Anka wili, UDD, l’indépendant Chaka Coulibaly et autres. », a-t-il cité après avoir expliqué.

Fraternellement unis et ayant un véritable idéal démocratique vont fédérer leurs forces dans une synergie active d’actions pour porter l’ alliance URD-Adéma-ADP Maliba, le Dimanche 19 avril 2020 partout en Commune V dans les centres elctoraux de Baco Djicoroni, de Badalabougou, de Daoudabougou, de Garantiguibougou, de Kalaban Coura, du Quartier Mali, de Sabalibougou et de Torokorobougou.

En réalité, c’est pour compléter cette œuvre d’union que, face à toutes les manœuvres de la réaction, nous appelons toutes les organisations et regroupements à voter massivement la liste URD-Adéma- ADP Maliba dont la victoire est le signe certains que nous poursuivons la restauration de la démocratie politique et sociale en Commune V.

C’est pourquoi, l’alliance URD-Adema- ADP Maliba a jugé impérieux de convoquer ce rassemblement pour clamer la teneur du présent manifeste au siège du CNID-FYT, l’un de 1ers partis de l’ère démocratique d’où se sont rués de Baco Djicoroni, de Badalabougou, de Daoudabougou, de Garantiguibougou, de Kalaban Coura, du Quartier Mali, de Sabalibougou et de Torokorobougou les hommes porteurs du message d’union et de fidélité aux idéaux démocratiques pour l’émergence de l’Alliance URD-Adéma –ADP Maliba en Commune V.

Notons que ce manifeste de soutien à l’endroit de l’alliance URD-Adema- ADP Maliba a pour but de barrer la route à l’honorable Moussa Timbiné et ses coulistiers dès le bouclage des depouillements au soir du 19 Avril prochain. Pour certains candidants malhereux du 1er tour, cette fois-ci, il s’agit de preparer du lourd contre l’alliance RPM-APR, selon eux, Moussa Timbiné n’a pas sa place à l’assemblée nationale. Et Baba Nadio de dire que « déjà la peur commence à changer le camps chez les adversaires », dit-il.

Daouda Bakary KONE.

La bourse de Tokyo finit en baisse de 2,3%

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TOKYO FINIT EN BAISSE

TOKYO FINIT EN BAISSE

TOKYO (Reuters) – La Bourse de Tokyo a fini en baisse lundi, l’indice Nikkei cédant 2,3% à 19.043,40 points dans un marché où les inquiétudes relatives à l’impact de l’épidémie de coronavirus sur les résultats des entreprises l’emportent sur le soulagement né de l’accord de réduction de la production pétrolière annoncé ce week-end.

Les échanges ont été limités dans un faible volume de 15,3 milliards de dollars, au plus bas depuis près de trois mois et largement lié à l’absence des investisseurs étrangers en ce long week-end de Pâques.

L’indice Topix, plus large, a cédé 1,7% à 1.405,91 points, et 31 des 33 sous-indices sectoriels de la Bourse de Tokyo ont fini en territoire négatif.

Aux valeurs, les actions des entreprises ayant différé la publication de leurs résultats ont été sous pression. Sumitomo Electric Industries cède ainsi 3,7%.

Bénin: de 6,4% en 2019, le taux de croissance va chuter à 1,8% en 2020; Fitch Ratings

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Parick talon du Benin
  • par BeninwebTv

Le président Patrice Talon sur les chantiers d’asphaltage dans la ville de Cotonou. Photo: Présidence du Bénin

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De 6,4 % en 2019, le taux de croissance du PIB va régresser à 1,8% en 2020 dû à la fermeture des frontières nigérianes et de la crise sanitaire actuelle. C’est ce que prévoit, l’agence de notation financière internationale, Fitch Ratings.

Fitch Ratings a révisé les perspectives du Bénin dans un rapport publié sur son site le vendredi 09 avril dernier. Cette révision reflète l’attente de Fitch que l’impact économique et fiscal significatif de la pandémie mondiale de coronavirus aggravera le choc résultant de la fermeture continue de la frontière avec le Nigéria.

L’agence note dans son rapport que les risques macroéconomiques et budgétaires accrus associés à ces chocs ont compensé l’amélioration par le Bénin des paramètres des finances publiques et extérieures résultant d’un bilan de l’assainissement budgétaire depuis 2016 et du reclassement des statistiques du PIB publiées en 2019.

Dans son rapport assez détaillé,  l’agence de notation financière prévoit une forte décélération de la croissance à 1,8% du PIB en 2020 contre 6,4% en 2019, restant au-dessus de la médiane «B» prévue de -0,2% en 2020. Ceci est dû à la faiblesse de la demande intérieure et des performances du secteur de la construction ainsi qu’à l’anticipation de Fitch sur une probable   baisse de la production de coton dans un contexte de morosité du commerce mondial et de baisse des prix internationaux du coton.

Selon Fitch, la récession au Nigeria en 2020 (croissance du PIB de -1% selon son scénario de référence) aura également des effets négatifs sur la croissance du Bénin au-delà de la fermeture de la frontière étant donné la dépendance à la demande nigériane. Bien qu’il n’y ait pas de verrouillage au Bénin, limitant les perturbations locales à l’activité économique, les restrictions aux frontières ainsi que les mesures de confinement dues au coronavirus affecteront néanmoins le commerce et le secteur des transports.

Cependant, l’agence prévoit actuellement que le PIB rebondira de 6% en 2021, à des niveaux supérieurs à la médiane «B» prévue de 3,9% en 2021, en supposant une normalisation de la fermeture de la frontière avec le Nigéria, une reprise de la demande mondiale et une stabilisation du coronavirus. Mais les risques sont orientés à la baisse étant donné l’incertitude concernant les conditions économiques mondiales et la propagation de la pandémie.

Gouvernance

Dans ce registre, le Bénin a un score de pertinence ESG de  »5 » pour la stabilité politique, les droits et pour l’État de droit, la qualité institutionnelle et réglementaire et le contrôle de la corruption, comme c’est le cas pour tous les souverains. Ces scores reflètent le poids élevé que les indicateurs de gouvernance de la Banque mondiale (WBGI) ont du modèle propriétaire de notation souveraine du pays.

Pour l’agence, le Bénin a un classement WBGI moyen au 39,9e centile, reflétant une histoire de transferts pacifiques de pouvoir par le biais d’élections depuis l’avènement de la démocratie en 1991. C’est vrai que le Bénin ait connu des épisodes de troubles sociaux après les élections législatives d’avril 2019, mais les manifestations publiques se sont apaisées depuis peu.

Pratiques discriminatoires à l’endroit des africains en chine: Pékin reçoit une lettre de protestation des ambassadeurs africains acrédités

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Suite aux nombreux témoignages des pratiques discriminatoires à l’endroit des africains, Pékin a reçu une lettre de protestation des ambassadeurs africains acrédités avec ampliation au président de la Commission de l’Union Africaine, au Directeur Général, Conseil des Droits de l’homme à Genève et aux ministères africains des Affaires Etrangères. En voici la teneur.


Le Groupe des ambassadeurs africains à Pékin présente ses compliments au ministère des Affaires étrangères de la République populaire de Chine et au Département international du Parti communiste chinois et a l’honneur de donner suite à une réunion avec certains ambassadeurs africains tenue le Le jeudi 9 avril 2020 proteste fermement contre les tests et la mise en quarantaine et les mauvais traitements en cours contre les ressortissants africains en Chine et dans la province du Guangdong en particulier.

Le Groupe des ambassadeurs africains apprécie les excellentes relations entre la Chine et nos pays africains respectifs qui remontent à la lutte de libération de l’Afrique, le soutien de l’Afrique à la Chine, en particulier pour l’obtention du siège permanent du Conseil de sécurité des Nations Unies. Cet effort de collaboration s’est également manifesté dans la lutte en cours contre la pandémie de COVID-19 et les diverses aides accordées à nos pays par le Parti communiste chinois sous la direction de S.E Xi Jinxing.

Il est donc inquiétant, à la suite de cette excellente coopération et de cette amitié mutuelle, que le Groupe des ambassadeurs africains observe avec consternation la discrimination et la stigmatisation des Africains qui les obligent à subir, de manière très grossière, une enquête épidémique et un test d’acide nucléique, quatorze (14) jours de quarantaine même s’ils n’ont pas voyagé hors de leur territoire, n’ont pas été en contact avec des personnes infectées, n’ont pas été en contact étroit ou ne présentent aucun symptôme du COVID-19.

Le Groupe tient à souligner le fait que les Africains en Chine ont à tout moment respecté les lois chinoises, en particulier pendant la période de cette flambée. Nous n’avons pas et ne pouvons pas nous rappeler que les autorités chinoises ont signalé un cas où nos ressortissants ont violé les lois et réglementations anti-pandémiques du gouvernement chinois. Par conséquent, la distinction des Africains pour les tests et la quarantaine obligatoires, à notre avis, n’a aucun fondement scientifique ou logique et équivaut à du racisme envers les Africains en Chine.

Nous tenons à souligner que l’amitié entre l’Afrique et la Chine doit être réciproque et non pas à sens unique. Malheureusement, nous avons reçu des informations inquiétantes sur des traitements inhumains infligés aux Africains, en particulier dans la province du Guangdong, et nous aimerions en énumérer quelques-unes:

● Des ressortissants africains expulsés, y compris des Togolais, des Nigérians et des Benenois de leurs hôtels au milieu de la nuit uniquement parce qu’ils sont africains;

● Un groupe d’étudiants africains étudiant à l’Université Sun-Yat Sen de Guangzhou a dû subir le test d’acide nucléique, malgré le fait qu’ils n’avaient pas d’antécédents de voyage dans la période indiquée.

● Test sélectif des étudiants africains alors que leurs collègues non africains sont exclus.

● Il y a eu des cas d’hommes africains mariés à des femmes chinoises et on leur a demandé de passer le test COVID-19 et leurs familles chinoises ont été laissées de côté. Dans certains cas, les hommes ont été retirés de leur famille et mis en quarantaine dans les seuls hôtels.

● Expulsions forcées d’Africains de leurs différents appartements et jetés dans la rue, même ceux avec des enfants en bas âge.

● Saisie de passeports de ressortissants africains en violation des pratiques et conventions internationales

● Harcèlement et humiliation persistants des ressortissants africains en les soumettant à des examens médicaux injustifiés après un test négatif pour le COVID-19, et forcés de mettre en quarantaine, indépendamment de leur statut négatif;

● Menaces de révocation de visas, d’arrestation, de détention et d’expulsion de migrants légaux africains sans motif valable qui portent atteinte à leurs droits fondamentaux.

De ce qui précède, l’impression se crée comme si la propagation du virus était causée par des Africains contrairement au fait qu’en Chine et dans le monde, les Africains sont les moins exposés au COVID-19. OU existe-t-il une autre raison pour laquelle les Africains sont cible autre que COVID-19 que nous ignorons?

Nous voudrions également attirer votre attention sur le possible contrecoup dans notre pays d’origine de cette violation évidente des droits de l’homme. Le Groupe des ambassadeurs africains à Pékin exige immédiatement la cessation des tests de force, de la quarantaine et des autres traitements inhumains infligés aux Africains de la province du Guangdong en particulier et de l’ensemble de la Chine et exige également que les Africains soient traités de la même manière que les Chinois et les autres ressortissants du pays.

Le Groupe des ambassadeurs africains à Beijing saisit cette occasion pour renouveler au Ministère des affaires étrangères de la République populaire de Chine et au Département international du Parti communiste chinois les assurances de notre très haute considération.

BEIJING, 10 AVRIL 2020.

Pour lutter contre le covid-19 au Mali : la Banque mondiale approuve un don de 25,8 millions de dollars.

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La Banque mondiale a approuvé aujourd’hui 25,8 millions de dollars de l’association internationale de developpement (IDA) dont la moitié en don et l’autre moitié en credit pour aider le Mali a faire face au covid-19.

Le Projet de riposte d’urgence à la pandémie de Covid-19 aidera à améliorer l’accès aux services de soins de santé et à promouvoir une réponse intégrée à la pandémie grâce au renforcement des moyens de dépistage, de détection et de traitement des patients, ainsi qu’à l’amélioration des capacités des laboratoires et des moyens de veille sanitaire.

« La Banque mondiale apportera son soutien au Mali en cette période difficile en renforçant les capacités de préparation du système de santé publique et en garantissant que les patients reçoivent les tests de dépistage, le traitement et les soins nécessaires », indique Soukeyna Kane, directrice des opérations de la Banque mondiale pour le Mali.  « Cet appui est particulièrement important dans un pays fragile comme le Mali, où le système de santé est insuffisant et la capacité d’intervention rapide limitée. »

Le nouveau projet renforcera l’aide rapide déjà apportée par la Banque mondiale dans le cadre du Programme de renforcement des systèmes régionaux de surveillance des maladies (REDISSE).

Le Groupe de la Banque mondiale mobilise pour une aide rapide  d’un montant de 14 milliards de dollars afin de renforcer l’action des pays en développement face à la pandémie de Covid-19 et accélérer la vitesse de rétablissement. Cet appui immédiat comprend des financements ainsi que des conseils et une assistance technique destinés à aider les pays confrontés aux conséquences sanitaires et économiques de la pandémie. La societé Financière internationale (IFC)  y contribue à hauteur de 8 milliards de dollars, avec des financements visant à aider les entreprises touchées par la pandémie et protéger les emplois. 

La  Banque internationale pour la revonstruction et le developpement (BIRD et l’IDA s’emploient à mettre à la disposition des pays une enveloppe initiale de 6 milliards de dollars pour financer la réponse sanitaire. En vue de fournir un soutien plus large et répondre aux besoins des pays, le Groupe de la Banque prévoit de déployer 160 milliards de dollars sur une période de 15 mois pour protéger les populations pauvres et vulnérables, soutenir les entreprises et favoriser le redressement de l’économie.

Daouda Bakary KONE

Réchauffement climatique : la fonte des glaces aux pôles est six fois plus rapide qu’il ya 30 ans

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Avec le réchauffement climatique, les glaces fondent. Du côté du Groenland et de l’Antarctique, désormais six fois plus vite que dans les années 1990, affirment les chercheurs. Des chiffres malheureusement en phase avec les prévisions du pire des scénarios climatiques envisagés par le Giec.Vous aimez nos Actualités ?Inscrivez-vous à la lettre d’information La quotidienne pour recevoir nos toutes dernières Actualités une fois par jour.

Améliorer les estimations des quantités de glace présentes du côté des calottes polaires et ainsi mieux comprendre leur impact sur l’élévation du niveau de la mer. C’est l’objectif de l’Imbie (Ice Sheet Mass Balance Intercomparison Exercise). Et aujourd’hui, cette collaboration internationale qui rassemble une petite centaine de chercheurs de quelque 50 organisations différentes révèle qu’entre 1992 et 2017, le Groenland et l’Antarctique ont perdu 6.400 milliards de tonnes de glace.

Grâce aux données recueillies par 11 missions satellites et relatives à la fois aux volumes, aux débits et à la gravité, les chercheurs précisent que cette fonte des glaces a été responsable d’une élévation du niveau de la mer de 17,8 millimètres : 10,6 millimètres — soit environ 60 % — sont à imputer au Groenland, et 7,2 millimètres à l’Antarctique.

Sur ce graphique, on peut voir les contributions à l’élévation du niveau de la mer de l’Antarctique et du Groenland. © CPOM

Les chercheurs affirment aussi que dans les années 2010, la glace a fondu près de six fois plus vite que dans les années 1990, passant de 81 milliards de tonnes perdues par an à 475 milliards de tonnes. Ainsi la fonte des calottes polaires est désormais responsable du tiers de l’élévation du niveau de la mer. Des chiffres qui semblent vouloir suivre le scénario le plus pessimiste établi par le Giec, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat.

Un impact fort sur l’élévation du niveau de la mer

« Chaque centimètre d’élévation du niveau de la mer entraîne des inondations et des érosions côtières. Si l’Antarctique et le Groenland continuent de suivre le pire scénario de réchauffement climatique, cela entraînera une élévation supplémentaire de 17 centimètres du niveau de la mer d’ici la fin du siècle — rapport aux 53 centimètres déjà annoncés par le Giec dans un scénario moyen. Cela signifierait que 400 millions de personnes risquent de subir des inondations côtières annuelles d’ici 2100. Ce ne sont pas des événements improbables avec de petits impacts. Ils sont déjà en cours et seront dévastateurs pour les communautés côtières », alerte Andrew Shepherd, chercheur, dans un communiqué de l’université de Leeds (Royaume-Uni).

En Antarctique, c’est la fonte des glaciers émissaires qui est la principale responsable de la perte de glace. Au Groenland, en plus de la fonte des glaciers émissaires — ici le Mogens Heinesen Fjord — c’est l’augmentation de la température de l’air qui intervient dans 50 % de la fonte des glaces. © Benoit Lecavalier, Imbie

En Antarctique, c’est la fonte des glaciers émissaires qui est la principale responsable de la perte de glace. Au Groenland, en plus de la fonte des glaciers émissaires — ici le Mogens Heinesen Fjord — c’est l’augmentation de la température de l’air qui intervient dans 50 % de la fonte des glaces. © Benoit Lecavalier, Imbie 400 millions de personnes risquent de subir des inondations côtières annuelles d’ici 2100.

Les chercheurs remarquent que 2010 a été une année particulièrement noire avec une perte de 552 milliards de tonnes de glace au cours de cette seule année. Une perte qui coïncide avec plusieurs années de fonte intense au niveau de la surface du Groenland. Un constat qui leur fait craindre que la canicule qu’a connue l’Arctique l’été dernier n’entraîne 2019 sur la voie d’un nouveau record.

Alors que le Giec annonce la publication d’un sixième rapport pour 2022, ces travaux semblent arriver à point nommé. Car si les modèles et les simulations permettent de se projeter dans l’avenir, seules les mesures précises par satellite apportent des preuves irréfutables de ce qui se passe sur le terrain. Et permettent d’ajuster les modèles en conséquence.CE QU’IL FAUT RETENIR

Effets des changements climatiques : 600 milliards de tonnes de glace ont fondu en deux mois à Groenland

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Les glaces du Groenland fondent un peu plus chaque année à mesure que le réchauffement climatique s’intensifie. À l’été 2019, ce sont plus de 600 milliards de tonnes de glace qui ont fondu, faisant monter le niveau global des océans.Vous aimez nos Actualités ?Inscrivez-vous à la lettre d’information La quotidienne pour recevoir nos toutes dernières Actualités une fois par jour.

La rupture spectaculaire du glacier Helheim au Groenland  Spectacle impressionnant de la nature : un iceberg se détache de l’immense glacier Helheim au Groenland. Long de plus de 6 km, sa dérive vers l’océan n’est pas sans inquiéter les scientifiques qui l’observent. La fonte des glaces s’accélère au Groenland mais aussi en Antarctique. 

Durant l’été 2019, particulièrement doux en Arctique, 600 milliards de tonnes de glace ont fondu au Groenland. C’est plus du double que la perte moyenne annuelle de glace entre 2002 et 2019. Un constat inquiétant dressé dans une étude publiée dans Geophysical Research Letters.les chiffres sont vraiment énormes

« Nous savions que l’été passé a été particulièrement chaud au Groenland, faisant fondre la glace aux quatre coins de la calotte glaciaire. Mais les chiffres sont vraiment énormes », affirme Isabella Velicogna, premier auteure de l’étude.VOIR AUSSIEn direct du Groenland : au cœur des changements en Arctique avec Florian Ledoux

Des crevasses visibles au sud du Groenland en 2017. © Nasa, Operation IceBridge

Des crevasses visibles au sud du Groenland en 2017. © Nasa, Operation IceBridge 

L’océan est monté de 2,2 millimètres en l’espace de deux mois

C’est l’analyse des données recueillies par deux satellites de la Nasa, Grace et Grace-Fo, qui a pu mettre au jour cette fonte des glaces hors-norme. Les scientifiques ont appliqué une méthode, appelée « mass budget method », qui permet de calculer la différence des bilans de masse entre la calotte glaciaire et la glace qui s’écoule en périphérie.

La fonte des inlandsis groenlandais a contribué à la montée des océans. Selon un rapport de la NOAA, l’Arctique perd près de 267 milliards de tonnes de glace chaque année (avant 2019). Cette eau ruisselle dans les océans et augmente leur niveau d’environ 0,7 millimètre par an.

Avec les 600 milliards de tonnes de glace perdues en seulement deux mois, le niveau des océans est monté de 2,2 millimètres selon la Nasa

De l’autre côté de la Terreen Antarctique, la glace fond aussi inexorablement, mais une zone à l’est du continent de glace semble grandir en raison de chutes de neige importantes. 

Changements Climatiques dans le Monde: Le stress thermique touchera un milliard de personnes d’ici 2100 si nous ne faisons rien.

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Le stress thermique pourrait toucher en 2100 quatre fois plus de personnes qu’aujourd’hui si la lutte contre le réchauffement global de la planète n’est pas plus sérieusement prise en compte. Vous aimez nos Actualités ?Inscrivez-vous à la lettre d’information La quotidienne pour recevoir nos toutes dernières Actualités une fois par jour.

Changement climatique : comment protéger nos villes des coups de chaleur ?  Pour limiter les températures en milieu urbain lors des canicules estivales, il faut réfléchir à cette question dès la conception des aménagements, bâtiments d’habitation ou d’activité, voirie, plans de circulation, etc. Un programme d’études européen, Urban Fluxes, pose les jalons pour mieux construire les cités de demain. 

Les changements climatiquesle réchauffement global de la planète ainsi que leurs conséquences (sur la biodiversité par exemple), sont des faits avérés désormais. Si on accepte le postulat de ne pas laisser un monde avec les dégâts et la charge exacerbée du problème climatique aux générations suivantes, il faut agir, tout de suite, à défaut de ne pas concrètement agir depuis des années.

Le stress thermique touchera un milliard de personnes d'ici 2100 si nous ne faisons rien. © FMUA, Adobe Stock

Le stress thermique touchera un milliard de personnes d’ici 2100 si nous ne faisons rien. © FMUA, Adobe Stock 

Quatre fois plus de personnes touchées qu’aujourd’hui

Selon une récente étude parue dans la revue Environnemental Research Letters, si les émissions de gaz à effet de serre ne sont pas sérieusement endiguées, le stress thermique touchera une personne sur sept dans le monde. Le stress thermique correspond à un état de chaleur insupportable pour la vie humaine. Si cela peut entraîner de gros dégâts directs (décès chez les personnes fragiles par exemple), cela apporte aussi son lot de conséquences terribles sur le long terme (pénurie d’eau, agriculture en difficulté, etc.). Toujours en acceptant le postulat de départ (la science décrit mais ne prescrit rien), il faut mettre en œuvre tous les moyens à notre disposition (réduction des émissions, technologies, etc.) pour limiter les dégâts de cette catastrophe annoncée.

Il est plus que temps de prendre le problème au sérieux 

Si paniquer est inutile, on le voit actuellement avec la crise pandémique du SARS-CoV-2, s’inquiéter et prendre des mesures adéquates et proportionnées est indispensable. Les scientifiques nous alertent depuis plus de 30 ans. Certains citoyens se mobilisent, pas toujours avec de bons arguments, mais leur volonté est tout de même louable. Nos dirigeants ne semblent pas prendre la mesure de ce qui est en train d’arriver. Les mesures prises sont souvent politiques, plus pour faire bonne figure que pour amorcer de véritables modifications socio-économiques. suivez liens sur futura-science en bas:

https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/environnement-stress-thermique-touchera-milliard-personnes-ici-2100-si-nous-ne-faisons-rien-80054/

Les manoeuvres militaires chinoises près de Taïwan surveillées de près par les forces américaines

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La semaine passé, la diplomatie américaine a accusé le gouvernement chinois de chercher à profiter de crise provoquée par l’épidémie de Covid-19 pour accroître sa domination sur la mer de Chine méridionale, dont la quasi totalité est revendiquée par Pékin.

Pour rappel, en 2016, saisie par les Philippines, la Cour permanente d’arbitrage avait estimé que les prétentions chinoises sur cette région, stratégique à plus d’un titre, ne reposaient sur aucun fondement juridique.

Mais il n’est pas impossible que la Chine puisse profiter de la situation pour renforcer la pression sur Taïwan, province qualifiée de « rebelle » par Pékin. Or, ces derniers mois, les autorités chinoises ne cessent de durcir le ton à l’égard de Taipeh, allant jusqu’à évoquer ouvertement un recours à la force.

Outre les actions diplomatiques visant à isoler Taïwan, l’Armée populaire de libération [APL] s’attache à exercer une pression militaire de plus en plus forte. Par exemple, en juillet 2019, un sous-marin nucléaire chinois de type 093G, pouvant emporter des missiles de croisière anti-navire YJ-18 ainsi qu’une version navalisée du missile de croisière longue portée DF-10, avait été repéré entre les archipels taiwanais Matsu et Keelung.

Mais, plus généralement, et alors que l’état-major taïwanais a été décimé lors de l’accident d’un hélicoptère UH-60M Black Hawk, en janvier, cette pression militaire s’exerce par des exercices aéronavals dans le détroit de Formose ou bien encore par l’envoi de bombardiers et d’avions de renseignement, escortés par des chasseurs J-11, près de l’espace aérien de Taïwan.

La fréquence de ces sorties s’est accentuée depuis la réélection, en janvier, de Tsai Ing-wen, la présidente de Taïwan résolument hostile au principe de « Chine unique » [réélection qui fit dire à Wang Yi, le ministre chinois des Affaires étrangères, que les séparatistes taïwanais « une odeur répugnante pendant 10.000 ans »]

Mieux encore. Depuis 1949, un règle tacite entre Taipeh et Pékin interdit aux avions militaires des deux pays de franchir la ligne médiane du détroit de Formose. Hormis un incident en 2011 [décrit comme une « malencontreuse erreur » à l’époque], des appareils chinois s’en sont récemment affranchis, au moins à deux reprises.

Quoi qu’il en soit, le 10 avril, l’APL a de nouveau envoyé des chasseurs J-11, des bombardiers H-6 et des avions radar KJ-500 dans les environs immédiats de Taïwan. Taipeh a indiqué avoir suivi « étroitement » les évolutions des avions chinois. Mais Pékin ne cache même pas le but de telles manoeuvres.

Ces « exercices font partie des préparatifs d’une lutte potentielle contre Taïwan. Ils sont devenus réguliers et routiniers », a commenté Song Zhongping, un expert militaire cité par le quotidien Global Times, qui défend la ligne du Parti communiste chinois. Ils « doivent permettre aux sécessionnistes de Taiwan de savoir que le soutien des forces étrangères est inutile et également faire comprendre aux forces étrangères que l’APL possède la capacité et la détermination nécessaires pour résoudre la question de Taiwan », a-t-il ajouté.

L’un de ces exercices a eu lieu le 16 mars dernier, avec la particularité d’avoir été réalisé de nuit, ce qui est plutôt rare. Le même jour, un patrouilleur taïwanais a été abordé par un navire de pêche chinois, au large de l’île Kinmen.

Sur son site Internet, l’APL a par ailleurs récemment souligné que l’épidémie de Covid-19 « a considérablement réduit la capacité de déploiement des navires de guerre de la marine américaine dans la région Asie-Pacifique ». Effectivement, les quatre porte-avions affectés par l’US Navy à ce théâtre sont actuellement à quai… Pour autant, cela ne vaut pas dire que les forces américaines sont dans l’impossibilité de faire quoi que ce soit.

En effet, le 10 avril, un avion de renseignement RC-135U Combat Sent, de l’US Air Force, a été signalé dans les environs de Taïwan. D’après Focus Taïwan, c’était la sixième fois depuis le 25 mars que l’appareil américain, conçu pour détecter et analyser les signaux électroniques émis par les radars adverses, évoluait dans le secteur.

Chercheur à l’Institut taïwanais de recherche sur la défense nationale et la sécurité, Su Tzu-yun a estimé que les mouvements de ce RC-135U s’expliquaient sans doute par la nécessité de « surveiller les activités inhabituelles de l’Armée populaire de libération dans la région. »

U.S. Pacific Fleet@USPacificFleet

#USNavy Sailors stand watch aboard #USSBarry as the forward-deployed @US7thFleet guided-missile destroyer transits the Taiwan Strait on Friday. #DDG52 #AroundtheFleet

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1 33923:38 – 10 avr. 2020Informations sur les Publicités Twitter et confidentialité316 personnes parlent à ce sujet

Ce 11 avril, l’US Navy a envoyé le destroyer lance-missiles USS Barry naviguer dans le détroit de Taïwan, dans le cadre d’une mission de type FONOPS [liberté de navigation], ainsi qu’un avion de renseignement électronique EP-3 Aries.

« Nous sommes prêts, quelle que soit la menace », a prévenu le général Mark Milley, le chef d’état-major interarmées américain, dont les forces comptaient alors 1.898 cas de Covid-19 [pour 64 militaires hospitalisés] et dont toutes les bases nucléaires [à l’exception d’une] sont affectées par l’épidémie, selon Hans Kristensen, de la Federation of American Scientists. « J’espère que personne dans le monde ne croit que les capacités de l’armée américaine sont sérieusement affaiblies. Ce n’est pas le cas », a-t-il encore insisté.

La Chine a livré aux forces nigérianes des chars VT4 et ST-1 ainsi que des obusiers automoteurs

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Dans une récente étude réalisée par le Stockholm International Peace Research Institute [SIPRI], qui a dû composer avec l’opacité qui entoure ses activités dans ce domaine, la Chine serait devenue le second producteur mondial, derrière les États-Unis.

Cette progression vise, en premier lieu, à répondre aux besoins de l’Armée populaire de libération [APL], dont le budget, officiel, s’éleverait à près de 180 milliards de dollars. Ensuite, il s’agit pour Pékin de gagner en influence grâce à l’exportation de systèmes d’armes. Si le Pakistan, le Bangladesh et la Birmanie font partie de ses principaux clients, l’industrie chinoise de l’armement a vu ses parts de marché augmenter au Moyen-Orient ainsi qu’en Afrique.

Il est en effet estimé que, depuis 2013 et l’arrivée au pouvoir du président Xi Jinping, les ventes d’armes chinoises ont augmenté de 55% en Afrique, grâce aux commandes d’une vingtaine de pays. Parmi ces derniers, le Nigeria est l’un des principaux.

D’ailleurs, la China North Industries Corp, plus connue sous le nom de Norinco, a livré un premier lot de 17 véhicules aux forces nigérianes. Le chargement est arrivé au port d’Apapa, le 8 avril dernier.

Ce lot livré par la Chine comprend des chars lourds VT-4, au moins un char léger à roues ST-1 et deux types d’obusiers automoteurs. Cependant, sur des photographies diffusée sur les réseaux sociaux, on remarque au moins deux engins de type SH5, lesquels se composent d’un canon de 105 mm monté sur un châssis à roues. Par ailleur, Norinco propose sur le marché des PLZ-45 [lesquels n’ont a priori pas répondu aux attentes de l’armée algérienne] et des PLZ-05.

Jake@Jakepor21

Pleasant surprise. Nigerian army recently took delivery of a first batch of 17 vehicles compromising of VT-4 MBT, SH 5 self propelled howitzer and apparently ST1 tank destroys.

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39308:47 – 9 avr. 2020Informations sur les Publicités Twitter et confidentialité245 personnes parlent à ce sujet

Le Nigeria est le premier pays africain à recevoir des chars VT-4 [aussi connu sous le nom de MBT3000, ndlr], lesquels sont déjà mis en oeuvre par la Thaïlande et le Pakistan.

Développé par Norinco pour l’exportation, le VT-4 est doté d’un canon de 125 mm et deux mitrailleurs [dont une de 12,7 mm et une autre de 7,62 mm]. D’une masse au combat de 52 tonnes, il est propulsé par un moteur diesel de 1.300 ch, produit localement, avec une suspension à barre de torsion et un système de transmission hydraulique intégré. Ce qui lui permet de rouler à la vitesse de 70 km/h sur route. Équipé d’un système de protection actif [GL5], il dispose en outre d’un système d’imagerie thermique de troisième génération, d’un dispositif de filtrage NBC et… de climatisation.

Quant au ST-1, il s’agit d’un char léger qui reprend le châssis du véhicule blindé d’infanterie ZBL-08. Également conçu pour l’exportation, ce blindé de 24 tonnes est armé d’un canon de 105 mm.

Jusqu’alors, l’armée nigériane disposait d’environ 250 chars, dont 130 Vickers MBT, une vingtaine d’antiques T-54/55, près de 80 T-72 et une poignée d’AMX-30 de facture française.

La presse nigériane a indiqué que la valeur du contrat notifié à Norinco s’élevait à 152 millions de dollars. « Le gouvernement chinois a accepté de garantir la qualité et la livraison en temps voulu des armements, qui sont principalement destinés à être utilisés dans le Nord-Est, foyer du terrorisme dans le pays », a expliqué le quotidien The Nation.

« Ce que vous voyez ici n’est qu’une partie de l’iceberg. D’autres vont arriver. Mais il est très important que nous voyions tous que l’armée et le gouvernement sont vraiment très sérieux pour s’attaquer aux problèmes de sécurité à travers le pays », a fait valoir le général Lamido Adeosun, dans les colonnes de ce journal. « De l’armée, attendez-vous à une opération plus robuste pour mettre derrière nous la menace […] de Boko Haram », a-t-il ajouté, en faisant référence au groupe jihadiste nigérian.

Les militaires nigérians devant mettre en oeuvre ces nouveaux blindés ont « été formés en Chine », a encore indiqué le général Adeosun. « Sans les restrictions imposées par le Covid-18, certains de leurs instructeurs nous auraient rejoints ici pour former plus de gens », a-t-il ajouté.