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Élections legislatives 2020: Faites attention aux candidats arnaqueurs!

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La construction et la réhabilitation des infrastructures routières, sanitaires, scolaires,… ne relèvent pas du rôle d’un député. Tout candidat aux élections législatives qui vient vous promettre de l’eau potable, de la nourriture, des écoles, des routes ou des ponts, en contrepartie de votre suffrage est un arnaqueur. Comme le répétait Jacques Chirac, « les promesses électorales n’engagent que ceux qui y croient ».

Les 147 députés de l’Assemblée nationale du Mali exercent 3 principaux rôles :

  1. Représentant:

Le député agit comme intermédiaire entre les citoyens et l’administration publique.

  1. Contrôleur:

Lorsqu’ils examinent les actions du gouvernement, les députés remplissent leur rôle de contrôleur. Ce rôle consiste à s’assurer que les intérêts de la population sont bien protégés.

  1. Législateur:

L’activité première du député est d’étudier, d’analyser et de voter les projets de loi. Ce rôle se joue en plusieurs étapes, à l’Assemblée et en commission parlementaire. Un projet de loi deviendra une loi officielle après avoir franchi toutes les étapes.

Sambou Sissoko

Huawei prédit les 10 tendances émergentes dans le domaine de l’énergie des télécommunications pour les 5 prochaines années

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Huawei, officiellement Huawei Technologies Co. Ltd., est une entreprise fondée en 1987, dont le siège social se trouve à Shenzhen en Chine et qui fournit des solutions dans le secteur des technologies de l'information et de la communication.

Shenzhen, Chine, 14 février 2020 – Huawei vient de publier les 10 tendances émergentes en matière d’énergie de télécommunication en 2025, visant à fournir une référence aux opérateurs pour la construction d’infrastructures sur site.

Le réseau 5G arrive. Les réseaux de télécommunications doivent subir ces trois changements importants : introduction de nouveaux spectres et de nouvelles technologies, nombreux nouveaux sites et effondrement de l’informatique mobile de pointe (MEC). Dans le même temps, la 5G étant appliquée à un plus grand nombre d’industries, les technologies de l’information et de la communication seront davantage fusionnées et les infrastructures de réseau seront davantage partagées. Alors, où ces changements vont-ils conduire l’énergie des télécommunications ?

Tendance 1 : Numérisation de l’énergie

Point clé : 90 % des sites dans le monde entier seront numérisés en matière d’énergie.

Avec l’avènement de la 5G, le nombre de sites augmente fortement, et l’O&M devient plus complexe. La hausse des OPEX va consommer les profits des opérateurs. La numérisation de l’énergie est essentielle pour simplifier l’exploitation et la maintenance et réduire les coûts d’exploitation et de maintenance des sites. Grâce aux technologies numériques de détection, de contrôle et de traitement, on estime que 90 % des sites dans le monde auront une énergie numérisée d’ici 2025, ce qui permettra aux opérateurs de construire des réseaux de conduite simplifiés, écologiques et autonomes.

Tendance 2 : Accroître l’adoption de l’énergie verte

Point clé : L’adoption de l’énergie verte favorise les économies d’énergie et la réduction des émissions pour le développement durable de l’industrie.

Pour faire face au changement climatique et atteindre les objectifs de développement durable (SDG) des Nations unies, de nombreux opérateurs mondiaux ont adopté des stratégies d’économie de carburant, de réduction de la maintenance, d’absence de générateurs diesel sur l’ensemble du réseau, de réduction des émissions de carbone et de développement durable. Dans ce contexte, les investissements dans l’énergie verte n’ont cessé d’augmenter. Les nouvelles technologies énergétiques telles que le photovoltaïque, l’énergie éolienne, les piles à combustible à hydrogène et les batteries au lithium arrivent à maturité. Bien que ces technologies nécessitent un investissement initial relativement élevé, elles sont progressivement privilégiées par les opérateurs pour leurs avantages, tels que le respect de l’environnement, les faibles émissions de carbone, l’absence de maintenance et les faibles coûts d’électricité.

Tendance 3 : Remplacement des batteries au plomb par des batteries au lithium

Point clé : Les batteries au plomb seront remplacées par des batteries au lithium, et les batteries seront de plus en plus utilisées comme source d’énergie plutôt que comme énergie de secours.

Comme la 5G se développe rapidement, la consommation électrique des sites a doublé. Un système de stockage d’énergie à plus forte densité énergétique est nécessaire. Les piles au lithium sont un choix parfait. Actuellement, la durée de vie des piles au lithium est cinq fois supérieure à celle des piles au plomb, et la durée de vie de la charge flottante des piles au lithium est deux fois supérieure à celle des piles au plomb. Le coût du cycle de vie des piles au lithium est inférieur à celui des piles au plomb. Dans les trois prochaines années, le prix des piles au lithium sera réduit de 30 %. On estime que le coût des piles au lithium sera à peu près le même que celui des piles au plomb en 2022. En outre, la fonction cycle des piles au lithium peut être pleinement utilisée. La fonction d’écrêtement des pointes peut éviter l’expansion et la reconstruction de la capacité du réseau, et le prix élastique de l’électricité peut être échelonné pour réduire les frais d’électricité, ce qui réduit encore les coûts de construction et d’exploitation du réseau.

Tendance 4 : L’énergie des télécommunications va pénétrer dans diverses industries avec l’introduction de la 5G

Point clé : Divers scénarios au niveau de l’entreprise nécessitent des solutions d’alimentation électrique flexibles. La 5G permettra d’adapter les stations de base à divers scénarios d’application au niveau de l’entreprise, tels que les ports, les zones minières, l’énergie électrique, les transports, et même les collèges, les hôpitaux et les communautés. Les différents scénarios d’application exigent des solutions plus souples et plus diversifiées en matière d’énergie de télécommunication, ce qui pousse l’énergie de télécommunication à devenir numérique, modulaire et flexible.

Tendance 5 : Convergence de l’alimentation électrique des TIC

Point clé : la convergence des TIC nécessite des solutions d’alimentation électrique diversifiées.

La popularisation de la 5G a permis l’informatisation et l’intégration de l’IA dans toutes les facettes de la société. Les entreprises informatiques ont commencé à utiliser les réseaux de communication de la CT pour développer diverses applications. Il est clair que la convergence des TIC est une tendance inévitable. Cette transformation entraîne des besoins diversifiés en matière d’alimentation électrique et de sauvegarde des sites d’origine et des salles d’équipement. L’énergie des télécommunications doit soutenir l’alimentation électrique, l’assurance de l’alimentation de secours, la gestion de la chaleur, la gestion de l’espace et la gestion du câblage des dispositifs de CT et de TI, et devra également relever de nouveaux défis en matière d’exploitation et de maintenance.

Tendance 6 : Participation de l’IA

Point clé : La modélisation collaborative entre NE et AI permet d’obtenir un CTP optimal pour les réseaux d’énergie.

L’augmentation du nombre de sites 5G et de la consommation d’énergie entraîne des coûts d’exploitation et d’entretien élevés, ce qui entrave la popularisation rapide de la 5G. La technologie de collaboration en matière d’IA sera cruciale pour résoudre ce problème. L’application de la technologie de collaboration IA dans le domaine de l’énergie des télécommunications comprend la modélisation d’algorithmes IA pour optimiser la configuration des ressources du site pour les réseaux en tranches et optimiser l’efficacité énergétique ainsi que l’analyse AI pour mettre en œuvre des réseaux de conduite autonomes.

Tendance 7 : Simplification de la pile complète

Point clé : des réseaux d’énergie simplifiés de bout en bout et sur l’ensemble du cycle de vie

À l’avenir, les connexions seront omniprésentes, de plus en plus de spectres seront utilisés et les sites seront plus densément construits. À l’ère des 5G, les systèmes énergétiques, des sites aux réseaux porteurs et aux réseaux centraux, deviendront de plus en plus grands et complexes, ce qui nécessitera un déploiement simplifié et un contrôle du CTP. À l’avenir, des technologies simplifiées de réseaux énergétiques de bout en bout et à cycle de vie complet, telles qu’une armoire pour un site, une alimentation par lame pour un site et des réseaux d’entraînement autonomes, seront largement appliquées. Cela permettra d’améliorer considérablement l’efficacité du déploiement des sites et de l’extension des capacités, de simplifier l’exploitation et l’entretien de l’énergie et de mettre en place des réseaux énergétiques plus simples.

Tendance 8 : Architecture à modèles multiples

Point clé : Dans le contexte de la diversification des entrées et sorties d’énergie, l’architecture multi-modèles deviendra une tendance.

Actuellement, la plupart des blocs d’alimentation ne prennent pas en charge les entrées ou sorties à motifs multiples. Différents dispositifs de conversion de l’énergie doivent être combinés en un seul système, qui a une grande taille, un faible rendement et de multiples interfaces pour la maintenance. En outre, le coût de l’appareil et les frais de fonctionnement et d’entretien sont élevés. L’architecture multi-modèles se caractérise par une densité et une efficacité plus élevée du système, un déploiement plus simple et un fonctionnement et une maintenance plus intelligents. Elle devrait être popularisée à l’avenir dans le secteur de l’énergie des télécommunications.

Tendance 9 : Efficacité accrue

Point clé : L’efficacité des redresseurs sera encore poussée à l’extrême. L’efficacité au niveau du site et du réseau attirera davantage l’attention.

Actuellement, l’efficacité des systèmes d’alimentation des télécommunications est surtout améliorée au niveau des redresseurs. L’efficacité des rectificateurs des fournisseurs traditionnels est de 90 à 98 %. À l’avenir, l’efficacité maximale sera encore améliorée, passant de 98 % à 99 % (ce qui se traduira par une réduction de 50 % des pertes du redresseur). Cependant, la consommation d’énergie de l’ensemble du site se produit principalement dans le système de production d’électricité, le système de contrôle de la température et la ligne d’alimentation électrique. Les opérateurs accorderont une plus grande attention à l’amélioration de l’efficacité énergétique au niveau des sites et des réseaux. La solution d’échange thermique efficace et la solution de dissipation naturelle de la chaleur remplaceront les climatiseurs et deviendront la solution de gestion de la chaleur la plus courante.

Tendance 10 : Fiabilité

Point clé : La fiabilité devient une partie intégrante de l’énergie des télécommunications.

L’intelligence artificielle a poussé l’énergie des télécommunications à se développer des sites isolés aux réseaux d’énergie. La diversification des besoins en matière d’alimentation électrique et de sauvegarde, les scénarios de déploiement complexes et les environnements de réseaux numériques imposent des exigences de fiabilité plus élevées aux réseaux d’énergie. Les technologies de confiance, telles que la sûreté, la fiabilité, la disponibilité, la sécurité, la confidentialité et la résilience, deviendront les caractéristiques essentielles de réseaux énergétiques fiables.

Africabourse mobilise 110 milliards de FCFA pour l’Etat de la Côte d’Ivoire.

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Par Daouda Bakary KONE/Croissanceafrique.com

Pour un montant total de 110 milliards de francs CFA subdivisé en deux tranches A & B respectivement de 80 Milliards pour une maturité de 7 ans et 30 milliards pour une maturité de 10 ans, la SGI AFRICABOURSE conduira en tant que chef de file le premier emprunt par syndication de l’année 2020 de l’État de Côte d’Ivoire sur le marché financier régional.


Le montant de l’émission de FCFA 110 000 000 000 est représenté par 11 000 000 obligations d’une valeur nominale FCFA 10 000 chacune. Les taux d’intérêt annuels retenus sont de 5,80% pour tranche A et de 5,90% pour la tranche B. Cette opération a été enregistrée par le Conseil Régional de l’Epargne Publique et des Marchés Financiers (CREPMF) de l’UMOA sous les N° EE/20-03 pour la tranche A et EE/20-04 pour la tranche B.

mobilisation de ressources pour l’Etat de la Côte d’Ivoire intervient dans le cadre du financement des investissements prévus au budget au titre de l’année 2020. La SGI la plus représentée dans la zone UEMOA (AFRICABOURSE) vient ainsi de gagner une fois encore la confiance de l’Etat Ivoirien.
Faut-il le rappeler, cette même SGI a été en novembre dernier arrangeur et chef de file pour l’émission du Billets de trésorerie émis sur le marché monétaire par le Groupe Véto Services (GVS SA) pour laquelle elle a mobilisé avec succès 03 milliards de Francs CFA. Egalement, Co chef de file de deux emprunts de l’Etat de Niger ( pour un montant cumulé de 120 milliards de FCFA) ; Co chef de file sur plusieurs d’autres emprunts obligataires de l’Etat de Côte d’Ivoire pour lequel il lui a été décerné le « Prix d’Excellence de la catégorie des SGI de droit non ivoirien mobilisant le plus pour l’État de Côte d’Ivoire ». Plus aucun doute sur l’expertise et le professionnalisme de la SGI Africabourse sur le marché financier régional.
Toutes les informations complémentaires sur l’emprunt obligataire peuvent être recueillies dans les différents bureaux de représentation en Côte d’Ivoire, au Togo et dans les agences du Bénin ou en téléchargeant l’application « africabourse » sur Play store ou Apple store en cliquant sur le lien suivant : bit.ly/2LXp1Mu.

Mali: La somme totale des amandes forfaitaires perçues en 2019 par la police natotale est de 77 millions 727 mille FCFA

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Par croissanceafrique.com/DBK/NK

Direction Générale de la police Nationale présente à la presse ses activités menées courant Janvier 2019 au février 2020. C’était à la faveur d’un point de presse qu’elle a organisé ce mercredi 12 février 2020 dans sa salle de conférence en présence de plusieurs cadres responsables de la Police Nationale.


L’occasion était opportune pour l’inspecteur général Moussa Ag INFHANI, Directeur Général de la Police Nationale de révéler aux hommes de média, les activités menées par sa structure entre Janvier 2019 et Février 2020. S’agissant de la situation des patrouilles, 18.551 ont été effectuées dans le district de Bamako contre 16. 512 pour les régions soit total 35123 patrouilles effectuées.


Les nombres d’éléments déployés à cet effet étaient 61 801 pour ce qui concerne Bamako et 73. 654 au niveau régional. Soit un total de 13.5461 éléments déployés.
Le nombre des personnes interpellées entre cet intervalle est de 23.407 au niveau du district et 9.246 pour les régions soit 32. 653 personnes interpellées au total.


Quant à la saisie des engins, 11450 dont 10666 à deux roues, 784 à quatre roues pour le district de Bamako. S’agissant des régions, 3153 à deux roues et 1169 à quatre roues soit 15772 engin saisis. Ce qui fait un total global de 13819 à deux roues et 1953 à quatre roues.


Pour les accidents de la circulation, 13.628 cas ont été signalés dans le district contre 4324 pour les régions soit au total 17952 accidents produits au plan national.
A cause de ces accidents, 3.180 personnes ont été blessées à Bamako et 1.871 pour les régions soit un total global de 10.774 blessés.


Dégâts causés au niveau de Bamako est au nombre 3.745 contre 1867 pour les régions soit au total 5612 cas. Nombres de décès provoqués au cours de ces accidents est 109 dans le district de Bamako, contre 108 pour les régions soit un total de morts de 217.


Nombre de cartes d’identités établies dans le district est 220.160 et 184.060 dans les régions soit un total de 404.220 cartes d’identités avec une recette totale de 220.160.000 FCFA.


Amandes forfaitaires 8.611.000 FCFA dans le district contre 69.116.000 FCFA pour les régions, soit au total 77 .727.000 FCFA d’amende perçue.


Services de maintien d’ordre effectués pendant la période de référence est 827 dans le district de Bamako, contre1.378 pour les régions, soit 2.205 services de maintien d’ordre effectués pendant la période de référence.


S’agissant des opérations de descentes de policières, 876 dans le district contre 929 pour les régions soit 1. 805 opérations de descentes sur toute l’étendue du territoire national.


En ce qui concerne les infractions constatées et réprimées avec procès-verbal dans le cadre de la lutte contre l’insécurité routière, la police a constaté et a pu réprimer 53.311.000 FCFA pour la période allant du 25 septembre 2019 au 31 Janvier 2020.


Au titre de la police judiciaire, quantité des stupéfiants saisis (herbes de cannabis : 1233,402 Kg ; off dérivé héroïne : 273 doses ; crack dérivé cocaïne 364 doses ; produits pharmaceutiques 809 kg ;
Saisies d’armes : Au total 203 armes ont fait l’objet de saisie, toutes catégories confondues 


Nombre de munitions saisies : 1087 cartouches toutes catégories confondues ;
Saisies d’engins explosifs : 15 roquettes et charge propulsives explosives dont 7 roquettes RPG de 40 mm de fabrication chinoise et 8 roquettes de 40 mm de fabrication Russe ; 495 emballages d’explosifs et 200 allumeurs
Perquisitions effectuées : Au titre de la direction Police Frontière : Nombres de passeports 50.151 à Bamako ; 4037 pour les régions ; Ambassades et consulats 45.551 ; Premium 21 .183 Soit au total 120.739 passeports établis, dont 7023 pour le Hadj.
Situation des passagers de vols commerciaux : Vols au départ 460 599 ; vols à l’arrivée 44Z2604
Situation des visas délivrés : Direction de la police des frontières : 94206000 FCFA ; police de l’air et des frontières : 19.660.000FCFA. Soit une recette totale de délivrance des visas 113.866.000 FCFA.
Situation des amendes forfaitaires 509. 000 FCFA. Soit une recette totale de 114 .375 .000 FCFA perçue et versée au trésor public.


Situation de rapatriement : Reconduite à la frontière : 47 ; rapatriement volontaire 366, tous en provenance de la Libye.(Poids brut 66T 0274, 483 KG ; Poids net 63T714,815 kg)
Notons que ce point de presse a pris fin par des questions de compréhension des journalistes

Nouvelle Attaque d’Ogossagou (Mali): Le gouvernement communique « un bilan provisoire de 21 morts et des disparus. »

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Communiqué du gouvernement suite à l’attaque du village d’Ogossagou :

Le Gouvernement de la République du Mali informe l’opinion nationale et internationale que tôt ce vendredi matin, la localité d’Ogossagou, dans le cercle de Bankass, région de Mopti à fait l’objet d’une attaque meurtrière d’hommes armés non encore identifiés. Le bilan provisoire fait état de 21 morts et des disparus parmi les populations civiles, des cases et des céréales incendiées, un nombre important de bétail calciné et emporté.

Un détachement des FAMa a été dépêché dans la zone pour traquer les assaillants.

En cette douloureuse épreuve, le Gouvernement condamne avec la plus grande énergie cet événement malheureux, présente ses condoléances les plus émues aux familles des victimes et rassure que les investigations seront menées pour déterminer les circonstances de ces crimes, arrêter et traduire les auteurs devant les juridictions compétentes.

Le gouvernement continuera d’assurer la protection des populations et de recréer les conditions d’une véritable cohésion, gage d’une paix durable dans le pays.

Dans ces moments particulièrement difficiles pour le pays, notre volonté de vivre en commun dans la quiétude et la sérénité doit rester inébranlable.

Bamako, le 14 février 2020

Le Ministre de la Communication,
Chargé des Relations avec les Institutions,
Porte-parole du Gouvernement

Yaya Sangaré

Urgent/Mali: Nouvelle attaque meurtrière à Ogossagou, aucun bilan officiel n’est disponible.

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Image d’Illustration

Une nouvelle attaque meurtrière a eu lieu à Ogossagou dans le centre du Mali selon des sources locales. Aucun bilan officiel n’est disponible pour le moment mais selon l’association peul Tabital Pulaaku, une vingtaine de personnes sont décédées.

Ogossagou, le village du cercle de Bankass avait déjà été attaqué en mars 2019 faisant plus de 150 victimes selon les Nations unies. Selon plusieurs sources locales, la hiérarchie militaire avait été alertée ce jeudi sur les risques d’une nouvelle attaque imminente.

Ecobank signe un partenariat avec Alipay pour étendre son offre de transfert d’argent

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Ecobank, le groupe bancaire panafricain basé à Lomé, annonce la signature d’un accord de partenariat de transfert d’argent international avec Alipay, la première plateforme mondiale de paiement, du Groupe Alibaba.

Une nouvelle alliance qui vise à faciliter les transferts immédiats sur Rapidtransfer, la solution de transfert d’argent d’Ecobank, au profit des utilisateurs de la plateforme Alipay ( qui compte plus de 1,2 milliard de personnes dans le monde entier). Ceci devrait permettre de diversifier davantage les options offertes aux utilisateurs, de réduire les coûts de transaction et de renforcer la qualité des services sur le marché, apprend-on.

« Grâce à notre partenariat avec Alipay, nous tirons davantage parti de la taille et de la capacité de notre écosystème de paiements unifiés à l’échelle mondiale », souligne Nana Abban, Directrice du Pôle Particuliers du Groupe, se félicitant par ailleurs des progrès réalisés par leur solution Rapidtransfer qui, « au fil des ans a fourni des services transparents, pratiques et abordables à la diaspora Africaine et à leurs proches en Afrique ».

Notons que l’une des principales cibles du groupe est la diaspora africaine. Il s’agit ainsi « d’étendre cette solution aux travailleurs expatriés exerçant en Afrique, tout en leur offrant les mêmes avantages. »

Cette nouvelle solution, renseigne Ecobank, sera déployée sur l’ensemble de ses marchés (notamment 33 pays en Afrique), sous réserve des approbations locales requises.

Standard Chartered finalise un deal pour mobiliser 1,46 milliard $ au profit d’un projet d’infrastructure en Tanzanie

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Standard Chartered Bank a finalisé avec le gouvernement de Tanzanie, un accord de prêt de 1,46 milliard $, a-t-on appris d’un communiqué officiel du groupe bancaire. Cette ressource financière permettra au gouvernement tanzanien de réaliser le projet de construction d’une ligne de chemin de fer qui reliera la ville portuaire de Dar es Salam aux localités situées à l’intérieur du pays.

« Il existe un appétit considérable de la communauté mondiale des investisseurs pour l’Afrique, avec 80% de nos principaux clients institutionnels et d’entreprises qui utilisent notre réseau Afrique et Moyen-Orient. Pour Standard Chartered, l’Afrique reste une priorité de même que pour ses clients, et nous sommes fiers de pouvoir utiliser notre expertise pour soutenir le gouvernement de Tanzanie », a fait savoir Sunil Kaushal, le directeur général du groupe financier pour les régions Afrique et Moyen-Orient.

Standard Chartered a agi dans ce dossier comme principal arrangeur, coordinateur de l’opération au niveau international et teneur du livre des comptes de la mobilisation de ressources. Elle a reçu le soutien de plusieurs investisseurs institutionnels, notamment les agences de crédit à l’export du Danemark et de Suède. On retrouve aussi des institutions de financement du développement en Afrique comme la Banque de développement de l’Afrique australe, la Trade and Development Bank d’Afrique de l’Est et Afreximbank.

Ce deal signe un bon début d’année 2020 pour le groupe financier dans ce domaine qui est celui de la banque d’investissement. Il représente plus de la moitié de ce que Standard Chartered Bank a mobilisé en 2019 au profit des pays d’Afrique subsaharienne sur le marché international des emprunts (3,2 milliards $) ; une performance qui était déjà en baisse de 30% comparée à celle de 2018.

Standard Chartered reste tout de même un important acteur de la banque d’investissement en Afrique subsaharienne.

Idriss Linge

Kenya : l’exécutif renforce les conditions d’octroi des rabais fiscaux aux entreprises brassicoles

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Au Kenya, le gouvernement vient de renforcer les conditions d’octroi de concessions fiscales aux entreprises brassicoles désireuses d’employer des matières premières locales (sorgho, le mil ou manioc) dans la production de bière commerciale.

D’après Ukur Yatani, secrétaire du Cabinet au Trésor national, les compagnies concernées devront désormais investir une enveloppe minimale de 5 milliards de shillings (50 millions $) pour bénéficier d’un rabais de 90 % sur les droits d’accise standard prélevés sur la bière. Ces avantages fiscaux seront octroyés pendant 5 ans à partir de la date de début des opérations de l’entreprise brassicole.    

Si cette opération devrait permettre à l’exécutif de recouvrer dans une certaine mesure les pertes liées aux concessions fiscales, du côté des observateurs, on craint qu’elle ne suscite qu’un intérêt limité chez les brasseurs dans un contexte déjà marqué par une hausse de la pression fiscale. 

Pour rappel, la East African Breweries Limited (EABL) fait office de précurseur sur le segment des bières produites à partir de matières premières locales avec le lancement en 2004 de sa bière à base de sorgho Senator Keg.   

Espoir Olodo

Lire aussi :

05/02/2020 – Kenya : le commerce du café sera désormais régulé par l’Autorité des marchés de capitaux

03/02/2020 – Le Kenya veut développer ses exportations floricoles vers le Moyen-Orient

Nigeria : la Banque centrale autorise l’accès aux devises étrangères pour 6 entreprises laitières

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Le développement de la production laitière en Afrique de l'Ouest se heurte à de nombreuses difficultés, territoriale (éloignement géographique entre les zones de production et celles de consommation, diversité des zones agro-écologiques

 La Banque centrale du Nigeria (BCN) a levé récemment les restrictions d’accès aux devises étrangères de 6 entreprises laitières. D’après Reuters qui cite une circulaire publiée par l’institution, il s’agit notamment de Nestlé Nigeria, FrieslandCampina, Promasidor Nigeria, Arla Dairy Products Limited et Chi Limited détenue majoritairement par Coca Cola.

Cette décision devrait permettre aux compagnies d’importer la matière première, dont elles ont besoin pour poursuivre leurs activités de fabrication de produits laitiers. Pour rappel, la BCN avait ordonné en août dernier aux banques commerciales d’arrêter de fournir du crédit aux importateurs de produits laitiers.

La mesure avait pour objectif de stimuler la production locale et de réduire la facture annuelle liée aux importations et actuellement comprise entre 1,2 et 1,5 milliard $.

Espoir Olodo

Lire aussi :

28/08/2019 – Nigeria : la Banque centrale demande l’arrêt de crédits pour les importations de produits laitiers