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Mali: Yeah SAMAKÉ ravitaille le pays Dogon, une distribution des denrées alimentaires (riz, huile, et lait)

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Il s’agit d’une campagne de distribution des denrées alimentaires, que l’ancien Ambassadeur plénipotentiaires du Mali en Inde a initié dans la région de Mopti à savoir:(Sacs de riz, huile, sucre et lait). L’opération durera le temps qu’il faut afin de secourir démunis de guerre au centre du Mali.

Après l’étape des périphéries de Bandiagara, c’est au tour de Mopti. Les dons collectés par yeah SAMAKE ont été réceptionnés et distribués par l’Association partenaire.

Selon un membre de sa formation poltique (PACP) « Quand les uns et les autres finiront de se chamailler, dites leur que Yeah Samake est fidèle à son slogan : »Dirgier c’est servir. Que des actions concrètes ! Et opérer via l’association est le signe de la transparence de Yeah SAMAKE, nous a laissé entendre.

Photo reportage de des temps forts

Mali: BAMAKO abrite les travaux de la 4ème sesion de haut niveau du comité suivi de l’accord de paix.

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Koulouba, le 19 janvier 2020.

Les travaux en cours à l’hôtel de l’Amitié de Bamako !

Ordre du jour : le retour des forces armées à Kidal et la relecture de certaines dispositions de l’Accord.

Pour la circonstance, S.E.M. Tiébilé DRAMÉ, Ministre des Affaires Étrangères et de la Coopération Internationale a, à ses côtés, plusieurs de ses collègues du Gouvernement, le Général Mahamadou DIAGOURAGA, Haut Représentant du Président de la République pour la mise en œuvre de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger, et ses homologues du Burkina Faso, de la Mauritanie et du Niger.

La session est présidée par M. Rachid BLADEHANE, Secrétaire d’État chargé de la Communauté Nationale et des Compétences à l’Étranger de l’Algérie, Chef de file de la Médiation internationale. C’est en présence d’une forte délégation algérienne, des mouvements signataires et des partenaires concernés par le processus.

Bureau de l’Information et de la Presse/MAECI

20 CORPS DANS UNE FOSSE COMMUNE EN CÔTE D’IVOIRE

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À l’approche de l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire, tous les coups sont permis pour diaboliser Laurent Gbagbo dont la côte est en hausse dans les sondages. Et quoi de mieux pour ressortir les fantômes de la guerre dont lui seul avec Charles Blé Goudé sont désignés responsables.

Comme dans un film, des corps ont été découverts dans une fosse commune.  Tous sont décomposés, sauf une carte nationale d’identité blindée  au nom de Touré Moussa, mécanicien domicilié à Man, qui a été trouvée sur les ossements sortis de la fosse commune.

Selon le communiqué des autorités ivoiriennes , les parents de l’individu identifié et retrouvé au nom de Touré Mevanly et de Massé Chérif, leur fils est sorti du domicile familial au mois de novembre 2002, au moment de la reconquête de la ville de Man par l’armée régulière, en arrivant par la voie menant à Kouibly et qui avait donné lieu à d’intenses combats avec les Forces Nouvelles ainsi qu’à de très nombreuses et graves exactions et violations de droits humains.

Les premiers éléments à la disposition des enquêteurs laissent croire que les restes mortuaires découverts pourraient être ceux des victimes de ces événements.

Toutefois, à la fin de l’enquête préliminaire, une information judiciaire sera ouverte qui permettra d’identifier ces personnes et de déterminer les circonstances exactes de leur décès, conclut la note.

Au total, 20 corps enfouis dans une fosse commune ont été découverts, lundi 13 janvier 2020, non loin du lycée moderne 1 de Man, au cours de l’exécution des travaux de bitumage de la voie menant de la préfecture de Man au Bataillon de sécurisation de l’ouest, rappelle-t-on. Mais déjà, on a déjà trouvé le coupable dont il reste plus qu’à jeter en pâture : Laurent Gbagbo. Le scénario diabolique est entrain d’être écrit et sera bientôt présenté en mondiovision en février pour relancer le procès contre l’ancien chef d’État ivoirien maintenu en otage à la CPI.

Mali, Moussa Niangaly coupe court aux rumeurs : « Nous n’avons jamais dit que nous allons porter plainte contre les parents d’élèves »

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Le coordinateur général de l’AEEM, Moussa Niangaly est accusé d’avoir menacé, lors de son passage au débat de la radio Klédu, de porter plainte contre les parents d’élèves qui se seraient impliqués dans les dernières sorties des élèves à Bamako pour réclamer la reprise des cours. L’intéressé a démenti l’information, le samedi dernier, sur sa page Facebook. Sa menace, selon ses explications, ne concerne nullement les parents d’élèves, mais l’association « la voix des jeunes de la commune V » qui est à la base de ces mouvements.


Nous vous proposons de lire la version transcrite de la sortie du premier responsable de l’association estudiantine du Mali.

Camarades élèves et étudiants
Chers maliens, bonjour !
Depuis le débat de la radio Klédu , j’entends beaucoup de commentaires . On accuse l’AEEM de vouloir porter plainte contre les parents d’élèves qui soutiendraient les manifestations des écoliers. La vidéo du débat est disponible sur les réseaux sociaux et tout le monde peut y avoir accès pour vérification.
Chaque année, les enseignants observent de grève. Cela depuis quelques années. L’AEEM a toujours joué sa partition pour avoir une solution à ces grèves. Si l’année dernière n’a pas été blanche, c’est parce que l’AEEM a fait beaucoup de mouvements. Pendant plus de quarante-cinq (45) jours, nous faisions sortir les élèves des établissements privés, du jardin d’enfants à l’université. Personne n’étudiait. Notre objectif était clair : tous les élèves sont égaux ; certains ne peuvent pas étudier pendant que d’autres sont dehors.


Depuis la résolution de la crise entre les enseignants et le gouvernement, nous avons fait des propositions à la commission. Nous l’avons dit que nous voulons la fin de la grève des enseignants. Nous l’avons (la commission) demandé à anticiper les problèmes avant même la rentrée scolaire. Pour cela, ils doivent discuter de toutes les difficultés pour éviter toute grève des enseignants, car la grève n’arrange personne.
Cette année, deux semaines après le début de la grève, certains se sont levés pour aller au Lycée Massa Makan Diabaté pour faire sortir les élèves. De passage, ils ont fait sortir les autres écoles au bord de la route.


Lors du débat, chacun a donné son interprétation en nous accusant d’avoir pris ces gens pour des parents d’élèves. Nous, nous avons fait beaucoup d’investigations pendant la période ; nous avons échangé avec le secrétaire général du Lycée Massa Makan Diabaté, et l’administration. C’est après tout cela que nous avons découvert l’auteur de ce mouvement, Bagayoko, celui qui était avec nous lors du débat à la radio Klédu . Il n’est pas un parent d’élèves ; il n’a pas, non plus, fait son action au nom des parents d’élèves. Il l’a fait au nom de son association dénommée « La voix des jeunes de la commune v ». Nous avons dit que l’école est un lieu où se concrétise l’avenir. On ne peut pas se donner, au nom de l’association « La voix des jeunes de la commune V », l’autorisation de faire sortir toutes les écoles. On ne peut pas accepter cela. On pouvait comprendre ces actions venant des parents d’élèves, des enseignants ou des élèves et étudiants, bref des acteurs de l’éducation. Ce que nous n’accepterons pas , c’est le fait qu’une simple association fasse sortir les élèves pour faire des mouvements. Je le précise : nous ne permettrons pas cela à une simple association. Nous n’avons pas parlé, lors du débat, de parents d’élèves et le gars n’est pas d’ailleurs un parent d’élèves. Il prend le nom parent d’élèves comme couverture. Sinon avant de faire sortir les élèves, il est allé à l’administration de l’école (le Lycée Massa Makan) pour chercher d’autorisation au nom de l’association « la voix des jeunes de la commune V », mais il n’a pas eu d’autorisation. C’est juste après les mouvements qu’il se prend pour parent d’élèves. Chose que l’AEEM ne peut pas accepter.
Bien avant cette coordination, il n’y a jamais eu de grève d’enseignants pendant laquelle l’AEEM n’a pas joué son rôle. Nous sommes conscients de notre avenir, nous connaissons les parents d’élèves et nous savons que nous ne sommes et ne serons rien sans eux. Nous sommes arrivés jusqu’à l’université grâce à leur disponibilité, leur soutien et leur détermination, comment pouvons-nous les combattre ? Impossible !


Ce qui est à retenir : nous n’accepterons pas qu’on infiltre les écoles et qu’on fasse sortir les élèves au nom d’une simple association. Que serait l’école si une simple association d’une localité fasse sortir les élèves ? Rien ! Nous suivons les choses depuis le début de la grève. Avant même son début, nous avons rencontré les enseignants mais aussi le premier ministre. Nous avions aussi rencontré le ministre Tioulenta( paix à son âme) et son chef de cabinet pour leur demander de tout mettre en œuvre pour que l’année ne soit pas perturbée . Pour nous , avant d’arriver à la marche et à des grève, on doit entamer des démarches pour avoir une solution à ce problème de la grève des enseignants. Sans chercher des solutions pacifiques, nous ne pouvons pas nous lever pour faire sortir tous les élèves du pays. C’est quand ces démarches échouent que nous pouvons faire des mouvements comme pendant les années précédentes. Nous l’avons dit : quand nous sortons, nous faisons sortir les élèves partout à travers le pays. Nous ne sommes ni avec le gouvernement ni avec les enseignants. Tout ce que nous voulons, c’est étudier. A chaque fois que notre éducation est menacée, nous ferons tout pour la sauver . Nous n’avons jamais dit que nous allons porter plainte contre les parents d’élèves. C’est contre l’association « la voix des jeunes de la commune V » que nous avons menacé de porter plainte si elle répétait ce qu’elle a fait. C’est notre droit de le faire. Depuis notre élection, nous n’avons jamais failli à notre devoir et ce n’est pas lui (Bagayoko) de nous dire ce qu’on doit faire. S’il venait à la rencontre de l’AEEM, on pouvait ensemble avoir une solution.


Nous avons joué notre partition l’année dernière. Cette année aussi, nous ne négligeons pas le problème, nous sommes dans les démarches pour avoir une solution à cette crise. Que cela soit clair à tous et à toutes : nous n’allons jamais fuir notre responsabilité.


J’invite les gens à ne pas transformer nos propos pour vouloir créer de la mésentente entre nous et les parents d’élèves. Ce sont nos parents, nous ne pouvons ni leur manquer de respecter ni menacer de les traduire en justice, car nous sommes arrivés là où nous sommes grâce à eux.

Par la rédaction

Source: croissnceafrique.com

Mali: La livraison des véhicules blindés de type typhoon continue

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En effet, sur les 100 blindés de type typhoon acquis sur budget de l’État, 50 sont déjà disponibles et encours de livraison (dont les 14 premiers qui sont déjà livrés). Les 50 autres seront livrés pour la fin du mois de mars 2020. Les 30 véhicules blindés de type Cougars (don) sont déjà disponibles et attendent des créneaux de vols pour leur livraison (Les avions les transportant sont très peu nombreux dans le monde et en constante utilisation.) Ces véhicules blindés sont parfaitement adaptés aux besoins de l’armée malienne car ils sont conçus spécifiquement pour une protection renforcée contre les mines et les engins explosifs. Une volonté des plus hautes autorités du pays pour doter l’armée malienne de matériels de pointe pour répondre aux défis de défense et de sécurité au Mali.

Source: Primature du Mali.

Mali: IBK attends quoi, pour signer le décret de nomination des cadres, qu’il a nommé, il y’a 5 mois?

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Pourquoi, IBK n’a pas encore signé le décret des cadres qu’il a pourtant nommés depuis septembre 2019?

C’est par exemple, le cas du nouveau DG du centre de recherche et de lutte le drepanocytose, selon plusieurs sources, ce derniers attends jusqu’à présent la signature de son décret et cela depuis 5 mois.

Notre source nous affirme que « Pourtant, son prédécesseur non moins M.Dapa Diallo a été mis à la retraite, il y’a 5 mois. Notre direction attnds, juste, que le président de la République signe le décret du nouveau Directeur du Centre de recherche et de lutte contre la drepanocytose », dit-il sous l’anonymat.

Notons que le nouveau la date de nomination du Prof. Mounirou Baby, non moins nouveau directeur général centre de recherche et de lutte le drepanocytose est le 04 septembre 2019 conseil des ministres. Jusqu’aujourd’hui, il n’y a aucun directeur à la tête de cette structure. Motif: la non signature de son décret de nomination. Ils sont une vingtaine de cadres dans cette condition depuis 5 mois.

Zangouna Koné

Distinction honorifique au CESC: Le mérite de 8 membres et personnel administratif reconnu

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La cérémonie de distinction honorifique de certains membres et personnel administratif du Conseil Economique, Social et Culturel a eu lieu le vendredi dernier, au siège de l’Institution sis à Koulouba.


Ils sont au total huit ( membres et personnel administratif du Conseil) a être décorés cette année par le Président du Conseil Economique,Social etCulturel ,Dr Boulkassoum HAÏDARA , respectivement au grade de Chevalier de l’Ordre National et de Médaille d’Argent avec Effigie Abeille. Il s’agit en l’occurrence de : M. Mamady KANE, Professeur de Radiologie -Imagerie médicale, membre du Conseil au compte du mode syndical , de Mme KAREMBE Rokia DIARRA,élue municipale, membre du Conseil au compte du Haut Conseil des Maliens de l’Extérieur et M.Dramane TRAORE, Conseiller Diplomatique à la disposition du CESC et ancien Secrétaire général de l’Union des Conseils Economiques et Sociaux et Institutions similaires d’Afrique(UCESA) .Il sont les 3 récipiendaires de la médaille de Chevalier de l’Ordre National du Mali à recevoir leurs distinctions des mains du Président du CESC . C’est le Grand Chancelier des Ordres Nationaux , le Général de Brigade ,Amadou Sagafourou GUEYE qui a décoré à son tour ,au nom du Président de la République, les récipiendaires de la Médaille d’Argent du Mérite National avec Effigie Abeille .Il s’agit notamment de M.Hadi DIAKITE, membre du Conseil , représentant le Haut Conseil des Maliens de l’Extérieur , M. Yacoubou DEMBELE, membre du Conseil ,représentant le Haut Conseil des Maliens de l’Extérieur,M. Issoufi MAÏGA ,membre du Conseil au compte du mode syndical ,Président de la Commission Affaires Sociales et Santé, Mme Fofana Aminata KOUMA, Conseiller Technique et enfin Mme KEÏTA Coumba KANE ,Secrétaire particulière du Gestionnaire du Conseil.


« Nous avons placé la récompense du mérite de cette année sous le signe des efforts de prestations de qualité que fournissent les organisations syndicales et les représentants de la diaspora malienne au sein de notre institution » a rappelé le Président du Conseil. Et ce, avant d’ajouter que : « en plus de ces hommes et femme membre du Conseil, nous avons apprécié la disponibilité et le dévouement de certains de nos collaborateurs membres du personnel. ».


Cette distinction doit être dira-t-il un stimulant, une épreuve d’engagement patriotique pour mieux servir et pour demeurer des références pour les générations futures.
Le Porte parole des récipiendaires, qui n’est d’autre que le Pr Mamady KANE , a tenu à exprimer toute la gratitude de ses collègues pour cet insigne honneur qui est aussi selon lui, une invite à persévérer davantage dans le travail .
Après les séances de photo , la cérémonie a été clôturée par une collation offerte par le Président du CESC aux heureux récipiendaires ainsi qu’aux invités venus pour la circonstance.


Baba Bourahima CISSE .
CCOM/CESC.

Commune du Mandé: La 3ème conférence des cadres de l’ANCD-MALI se tiendra le 25 janvier prochain

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Le parti Alliance des nationalistes convaincus pour le développement (Ancd Mali) au quartier Badianbougou informe l’opinion nationale et internationale que se tiendra le 25 janvier prochain sa 3 ème conférence des cadres en cmune du Mandé. Raison pour laquelle, les membres du parti des nationalistes convaincus sont au four et au moulin pour la bonne organisation de la 3 ème conférence des cadre dans la commune du mandé.

Le pati Alliance des Nationalistes Convaincus pour le Développement du Mali ( ANCD-Mali) , organisera sa 3ème conférence des cadres, le 25 janvier 2020.

La cérémonie d’ ouverture aura lieu dans la commune du Mandé à partir de 10 h 30 minutes et 17 heures pour la clôture. Elle est sois la présidence de L.Alassane DEMBÉLÉ dit Alasco.

Selon lui, l’Ancd ne va pas rester en marge des sujets d’actualité nationale et a toujours donné son avis sur la vie de la nation.

En tout cas, 5 ans après sa création, l’Ancd voit grand et n’exclut pas de briguer les suffrages de nos compatriotes à l’élection ligislatives de 2020 et pourquoi pas brigué la magistrature suprême en 2023?

Le président de l’ANCD-MALI, affirme que leur formation politique fait partie des meilleurs de la place car selin, lui, retenue depuis des années dans le cadre du financement public des partis politiques. ” Toute chose qui prouve à suffisance le sérieux de notre formation politique en terme d’activités et la bonne organisation de nos activités politiques “ a justifié M. Dembélé.

Pour tout renseignement complémentaire , contacter : 74747231 / 66877997.

Mali: Faites la découverte des activités menées au titre des piliers de prévention et de réponse de la politique de lutte contre l’extrémisme violent et le terrorisme.

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Ce sont des recherches faites par Daouda Bakary KONE auprès du docteur Moussa Sissoko Expert de l’Organe Central de Prévention et de Lutte contre l’Extrémisme Violent et le Terrorisme au Mali du Ministère des Affaires religieuses et du Culte.

LES ACTIVITES MENEES AU TITRE DES PILIERS DE PREVENTION ET REPONSE DE LA POLITIQUE NATIONALE DE LUTTE CONTRE L’EXTREMISME VIOLENT ET LE TERRORISME :


1- Tenue d’un Atelier d’élaboration de Guide pour l’Adaptation des sermons religieux à la Politique Nationale de Prevention et de lutte contre l’extrémisme violent et le Terrorisme au Mali avec des experts des différentes confessions religieuses.


2- L’organisation du Forum Régional de Mopti sur les Ecoles coraniques avec la formation des leaders religieux et maîtres coraniques. Les maitres d’écoles coraniques de Gao, Mopti et Bamako se sont penchés sur l’avenir des écoles coraniques : Rôles et responsabilités des acteurs pour l’avenir des écoles coraniques sur les thèmes :

  • Prévention de l’extrémisme violent dans les écoles coraniques ;
  • Formalisation et intégration des écoles coraniques dans le système public ;
  • Accès à l’emploi des diplômés des écoles coraniques
    3- Organisation de séances d’écoutes personnes détenus dans le cadre de la lutte contre l’extrémisme violent et le terrorisme au Mali par les experts de l’Organe Central dans les prisons de Bamako (Maison Centrale d’arrêt, Centre de détention pour Femmes et Mineurs de Bollé et la Prison de Souban à Koulikoro) ;
    4- Séance de travail avec le Directeur National de l’Administration Pénitentiaire et de l’éducation surveillée et de son équipe avec les experts de l’Organe Central. Portant sur l’analyse des dossiers des détenus en vue de trouver des solutions de réinsertion sociale
    5- Séances d’information et de sensibilisation des représentants des mosquées et des églises sélectionnées à Bamako et Mopti sur le phénomène de l’extrémisme violent et le Terrorisme au Mali ;
    6- Elaboration et Diffusion des messages au niveau des radios locales l’extrémisme violent et le Terrorisme au Mali ;
    7- Tenue de Prêches dans des églises et mosquées àBamako, a Mopti et Gao.
    8- La formation de 200 jeunes en embouche bovine et leur dotation en Kits pour leur insertion économique autour d’activités génératrices de revenus.
    En perspectives:
    a) Au titre de la prévention
  • Impliquer les femmes et les jeunes dans la sensibilisation contre l’extrémisme violent
  • Organiser des rencontres de sensibilisation des parents et des maîtres coraniques sur l’importance des actes d’état civil pour les élèves coraniques/ talibés et sur les procédures de leur acquisition et procéder à leur intégration dans la base des données état civil du RAVEC
  • Impliquer les associations et organisations de la société civiles et des collectivités territoriales dans les activités de prévention de la radicalisation et de l’extrémisme violent ;
  • Renforcer les capacités des maîtrescoraniques et mettre en place des cadres de concertation.
    b) Au titre de la protection
  • Impliquer la société civile et les collectivités territoriales dans les initiatives de protection de l’extrémisme violent et le terrorisme ;

  • c) Au titre de la réponse
  • Promouvoir les activités génératrices de revenus au profit des Collectivités Territoriales et des populations victimes et affectées par des actes d’extrémisme violent et de terrorisme ;
  • Apporter un appui sous forme d’actions sociales et humanitaires (gouters ou autres pour faciliter les entretiens et causeries éducatives) aux détenus;
  • Mettre en place un dispositif d’Accompagnement social et psychologique des mineurs détenus ;
  • Construire une dynamique de Projet éducatif et de réinsertion en faveur des détenus en danger de radicalisme violent ;
  • Mettre en place un mécanisme concertation de tous les acteurs nationaux pour identifier les défis afin de mener une réflexion commune.
  • Notons qu’u Mali, le conflit armé qui a éclaté au nord du pays en 2012 entre le Gouvernement et des insurgés, comprenant des groupes extrémistes radicaux, a provoqué une crise migratoire. Selon des chiffres récents des Nations Unies et du Gouvernement, plus de 135 000 réfugiés maliens ont migré vers le Burkina Faso, la Mauritanie et le Niger voisins, et beaucoup d’autres personnes ont été déplacées à l’intérieur du Mali. Ces migrants, en particulier les jeunes peu alphabétisés, peuvent être vulnérables à la radicalisation et être recrutés par des groupes extrémistes violents.

Daouda Bakary KONE

Source: croissanceafrique.com

Montée en puissance de l’extrémisme violent au Sahel: Dr Moussa SISSOKO: « Ce sont des groupes armés et les mouvements djihadistes qui sont les acteurs de cette pratique au Mali »

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Selon les statistiques des Nations Unies, envrons 763 millions d’individus vivent en dehors de la région du sahel où ils sont nés et nous observons actuellement les plus hauts niveaux de déplacements jamais enregistrés, avec 65,6 millions de personnes déplacées de force à travers le monde. C’est pourquoi, pour savoir plus de précision sur la question, nous avons tendu nos micros à De Moussa Sissoko, un expert qui traite des sujets brûlants dans le domaine de l’extrémisme violent au Mali mais aussi au sahel. Lisez

1- Croissanceafrique.com Pouvez-vous, vous présentez à nos lecteurs ?

Dr Moussa SISSOKO: Je suis Dr Moussa SISSOKO, Expert de l’Organe Central de Prévention et de Lutte contre l’Extrémisme Violent et le Terrorisme au Mali du Ministère des Affaires religieuses et du Culte

2- Croissanceafrique.com: Est ce que vous pouvez nous faire un état des lieux de l’extrémisme violent au Mali ?


De Moussa SISSOKO
: Le Mali, confronté à une double crise politico institutionnelle et sécuritaire marquée par le coup d’état de Mars 2012 et l’occupation des régions du nord et d’une partie de celles de Mopti et de Ségou par les groupes armés et les djihadistes. L’accord pour la paix et la réconciliation signé entre les groupes armés et le gouvernement du Mali devrait mettre fin aux violences, aux dérives séparatistes et de jeter les bases d’une refondation de l’Etat à laquelle tous les Maliens doivent participer à travers leurs représentants légitimes et légaux.
Après tout, le Mali malheureusement, continue toujours à vivre dans une situation d’insécurité permanente dans toutes les localités du pays caractérisée par des attentats, des enlèvements, des assassinats à caractère religieux, des recrutements de jeunes et d’enfants soldats par des djihadistes.
C’est dans ce contexte que de nombreux maitres et élèves coraniques ont subi l’influence négative des groupes armés constituant ainsi des forces hostiles. De milliers d’enfants et jeunes vulnérables sont en danger moral si des actions ne sont pas entreprises en leur faveur .A ce lot s’ajoutent les femmes, mères de familles particulièrement touchées par cette crise sécuritaire et identitaire d’où la nécessité d’intervenir à leur endroit.
Les régions de Gao, Mopti et le District de Bamako et sa périphérie ont durement été éprouvées par la crise sécuritaire qui a frappé le Mali avec à l’occupation des régions du Nord par des groupes armés et les mouvements djihadistes notamment Ançar Dine, MUJAO, Boko -Haram et AQMI. La crise a eu des conséquences graves sur l’économie, l’emploi et le comportement des populations. Cette situation a entraîné dans les régions du nord, celle de Mopti et une bonne partie de la région de Ségou, la faillite économique, le chômage, les frustrations et l’intégrisme religieux avec comme corolaire l’endoctrinement religieux, les enrôlements forcés, les violences physiques, les assassinats et les enlèvements. Avec le retour de la paix, certains réfugiés et déplacés internes ont volontairement décidé de regagner leur bercail où tout est à reconstruire; les capacités de résiliences des populations surtout les jeunes de 20 à 35 ans sont à renforcer, les initiatives de réconciliation et de consolidation de la paix à promouvoir et le niveau économique de la population jeune à relever.

3- croissanceafrique.com: Qui sont à la base de cette pratique ? Quels sont les acteurs concernés ?


Dr.Moussa SISSOKO: Ce sont des groupes armés et les mouvements djihadistes notamment Ançar Dine, MUJAO, Boko -Haram et AQMI.


4- Croissanceafrique.com: oQuelles sont les actions entreprises par les autorités maliennes ?


Dr Moussa SISSOKO: En réponse à cette menace qui sort des formes habituelles de l’insécurité et qui transcendent les frontières d’un seul État, le Gouvernement de la République du Mali a pris un certain nombre de mesures législatives, institutionnelles, administratives, opérationnelles et judiciaires pour endiguer ce phénomène et les crimes y afférents. Il s’ agit de son adhésion au Commandement Opérationnel Conjoint (CEMOC); de l’établissement du programme spécial pour la paix, la sécurité et le développement dans le nord du Mali (PSPSDN) ; de l’opération conjointe Mali-Mauritanie dans la forêt de OUAGADOU en 2011; de la Loi n ° 08-025 du 23 juillet 2008 relative à la lutte contre le terrorisme au Mali; de la Loi n ° 2016-008 du 17 mars 2016 relative à la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme; de la création du Pôle judiciaire spécialisée (PJS) pour lutter contre le terrorisme et le crime transnational organisé; de la création du Ministère des Affaires religieuses et du Culte ; et, plus récemment, des initiatives du Sahel (G5-Sahel et l’Alliance Sahel) et du plan de sécurisation intégrée des régions du centre (PSIRC), etc.
De suite, il est apparu nécessaire pour le gouvernement du Mali d’élaborer une politique nationale en vue d’harmoniser les efforts intellectuels, matériels, humains et financiers à l’intérieur du pays et entre le Mali et ses partenaires en vue d’une optimisation dans la lutte contre ce fléau.
Cette politique dénommée « Politique Nationale de Lutte contre l’Extrémisme violent et le Terrorisme » (PNLEVT), a pour vision la construction d’« Une communauté nationale solidaire, dépositaire et promotrice d’une culture de paix, de dialogue et de partage, symbole d’une dynamique de fraternité, de cohésion sociale, de vivre ensemble, d’échanges multiples et multiformes, et agissant ensemble avec les partenaires pour la sécurité et le bien- être collectifs ».
Elle s’appuie sur les principes suivants :
● le caractère sacré de la vie humaine et l’inviolabilité de son intégrité physique ;
● la garantie de la laïcité de l’Etat, de la liberté de religion et du culte, et de la liberté d’expression ;
● l’égalité de tous les citoyens devant la loi et l’égal accès pour tous à la justice ;
● le droit pour tout citoyen de participer à la production de la richesse nationale et d’en jouir conformément aux lois et règlements ;
● la coopération avec les Etats voisins et la communauté internationale dans la prévention et la lutte contre l’extrémisme violent et le terrorisme.
La PNLEVT s’appuie sur cinq piliers pour assurer la lutte contre l’extrémisme violent et le terrorisme notamment les quatre piliers de la stratégie internationale de lutte contre le terrorisme à savoir la prévention, la protection, la poursuite et la réponse auxquelles s’ajoute un cinquième pilier qui est la cohésion sociale en conformité avec le contexte national malien.
Le pilier « PREVENTION » vise à détecter, à évaluer les menaces et à éliminer toutes les conditions propices au développement du terrorisme, de la radicalisation et de l’extrémisme violent sur le territoire national, dans le respect des droits de l’homme, de l’Etat de droit et conformément aux lois nationales et Conventions sous régionales, régionales et internationales.
Le pilier « PROTECTION » vise la préservation de l’intégrité du territoire, la sécurité des personnes, des biens et du patrimoine national. Il s’agit de façon plus spécifique de préserver la forme républicaine de l’Etat, la laïcité et d’assurer le respect des droits humains, notamment la liberté de mouvement, d’opinion et de culte.
Le pilier « POURSUITE » vise à empêcher la répétition de ces crimes et dissuader d’éventuels adhérents aux idéologies des groupes et mouvements extrémistes.
Le pilier « REPONSE » vise à apporter des réponses justes, proportionnées et diligentes, en cas d’attaque terroriste ou d’actes d’extrémisme violent perpétrés sur son territoire dans le respect des droits humains et l’Etat de droit. A cet effet, il mettra en place les outils et les structures appropriés d’évaluation, d’intervention et de coordination de l’assistance humanitaire et de secours aux victimes.
Le pilier « COHESION SOCIALE » vise à contribuer à la régénération d’une identité collective qui permette de recréer les liens et les solidarités nationales.
Pour la mise en œuvre de cette Politique, 14 départements ministériels sont concernés avec à leurs côtés des organisations de la société civile. Elle est pilotée par un comité de pilotage dirigé par le premier ministre chef du gouvernement et les 14 ministres concernés.
Sa mise en œuvre est assurée par un comité de coordination et de suivi-évaluation dirigé par le ministre des Affaires religieuses et du culte et composé des représentant des 14 ministères concernés, de la société civile, des confessions religieuses et des populations locales.
Le comité de coordination et de suivi-évaluation s’appuiera sur un secrétariat permanent qui sera rattaché au secrétariat général du MARC et dirigé par un secrétaire permanent.
En vue donc de la mise en œuvre effective de cet engagement holistique dont le but ultime est de lutter contre toutes les formes de discrimination et d’exclusion à l’effet de consolider l’unité nationale et le vivre ensemble des populations liées par plusieurs siècles de vie commune et emporter l’adhésion et l’accompagnement efficiente de nos partenaires,coordonner et mutualiser leurs efforts, un plan d’action sur trois ans a été élaboré. Pour atteindre les objectifs fixés, la PNLEVT sera conduite simultanément dans tous ses piliers avec emphase sur certains axes en fonction de l’évolution de la menace.
Il a été mis en œuvre un projet-pilote vise à court terme à initier et à formaliser un mécanisme national de prévention et de lutte contre l’extrémisme violent, par L’opérationnalisation de structures assurant la mise en place de la stratégie nationale de prévention de l’extrémisme violent et son plan d’action, la formation et la sensibilisation aux dangers de l’extrémisme violent. Le projet bénéficiera aux autorités locales, aux représentants religieux et à la société civile, en particulier les jeunes, dans les communautés urbaines de Bamako, Mopti et de Gao.
Les messages de sensibilisation vont porter essentiellement sur : le rôle des jeunes et des leaders dans la prévention et le règlement des conflits. Ces acteurs (jeunes, religieux) sont des pionniers et des agents de changement essentiels, leur contribution doit être activement soutenue, sollicitée et considérée comme faisant partie intégrante de l’édification de communautés pacifiques. Leur participation promeut l’engagement civique et la citoyenneté active.
Le projet-pilote a pour but d’appuyer le dispositif mis en place par le gouvernement dans le cadre de la lutte contre l’extrémisme violent et de contribuer à la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger. Il s’agit aussi de renforcer les capacités du MARC et de fournir aux autorités nationales un cadre formel de lutte contre l’extrémisme violent en impliquant les leaders d’opinion, les leaders religieux, les autorités locales, les enseignants et la société civile dans la promotion du dialogue social dans les communautés exposées aux dangers lies au phénomène de l’extrémisme violent, ainsi que l’encadrement et l’orientation des jeunes radicalisés ou à risque.
Il s’agira pour le projet de :
• Former les leaders religieux pour les inciter à tenir des langages modérés de lutte contre l’extrémisme violent et son plan d’action à Bamako et dans les régions.

• Créer une dynamique régionale de prévention et lutte contre le radicalisme et l’extrémisme violent, dans la région de Gao et de Mopti. Ces dynamiques régionales sont des représentations du MARC qui assurera et coordonnera les activités du projet dans la région et servira de centre de formation pour les acteurs religieux et les jeunes au niveau régional.

5- Croissanceafrique.com Quel appel à l’endroit de la population malienne ?


Dr Moussa SISSOKO: Nonobstant ces résultats tangibles, l’équipe du projet a relevé quelques difficultés d’ordre opérationnel qu’il convient de remédier par la prise en compte de propositions de solution dans le cadre d’une nouvelle phase de projet, en vue de consolider les acquis des deux phases antérieures, et éventuellement, conforter les perspectives d’avenir.


Il s’agit de contribuer à la prévention et à la lutte contre l’extrémisme violent et la radicalisation par la mise en œuvre d’actions relatives à la lutte contre le chômage, l’analphabétisme et l’intégrisme religieux. Dans les villes et communes cibles du projet, le vivre ensemble, la cohésion sociale et les initiatives de paix seront renforcées ; le développement économique social et culturel sera impulsé. Le dialogue inter et intracommunautaire et, le dialogue inter religieux seront promus.


Au regard du contexte actuel, il est impératif que le Gouvernement et ses partenaires redoublent d’efforts afin de réduire au minimum l’impact des différentes crises sur la situation déjà assez précaire des jeunes de 20 à 35 ans aussi bien au nord qu’au sud du Mali. Il est donc nécessaire de soutenir les activités génératrices de revenus (AGR) visant la création d’emplois jeunes, de petites entreprises et/ou coopératives, la diversification de revenues, le développement de l’entreprenariat féminin, l’appui à la micro finance afin de faciliter l’accès au crédit et visant dans le long terme à réduire la vulnérabilité à l’extrémisme violent.


Les populations locales notamment les femmes, jeunes, les chefs religieux et traditionnels, les élus communaux seront désormais des acteurs engagés dans la lutte contre l’extrémisme violent et la radicalisation. Ils feront partie de la solution et non du problème. Nous avons besoin de leur accompagnement dans une dynamique de complémentarité d’initiatives et d’actions.

Propos receuillis par Daouda Bakary KONE

Source: Croissanceafrique.com

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