Recep Erdogan reçoit ce mercredi Vladimir Poutine à Istanbul pour inaugurer le Turkish Stream, un nouveau gazoduc reliant les deux pays. Un tuyau bienvenu pour assouvir la soif d’énergie de la Turquie.
Cette économie émergente consomme de plus en plus d’énergie, mais elle en produit très peu. C’est son talon d’Achille. Son charbon et son électricité hydraulique ne couvrent que le quart de la demande. La Turquie importe donc tout le reste, et en particulier le pétrole et le gaz, d’Iran, d’Irak et surtout de Russie. Cette forte dépendance aux marchés extérieurs rend ses finances particulièrement fragiles. Quand le baril flambe la livre turque plonge, et la facture s’alourdit. Les importations d’hydrocarbures représentent environ la moitié de son déficit commercial, voire 80% quand le cours du brut s’emballe. Réduire sa dépendance est aujourd’hui une priorité pour consolider son développement. Malgré la crise diplomatique de 2015 avec la Russie, la Turquie s’appuie néanmoins sur cette puissance gazière et nucléaire pour gagner une plus grande autonomie énergétique, c’est ainsi la société russe Rosatom qui construit la première centrale atomique de l’ex-empire ottoman.
Ce Turkish stream va surtout permettre à la Turquie de sécuriser son approvisionnement en gaz
Ce tuyau sous la mer Noire est en effet un moyen direct et sûr d’approvisionnement. Le gazoduc desservira aussi les Balkans et les pays d’Europe centrale et ce sera donc aussi une source de royalties pour la Turquie. À défaut d’avoir du pétrole ou du gaz sur son territoire, Ankara œuvre pour devenir un pays de transit de l’énergie, un hub entre les fournisseurs situés au nord et à l’est, et les clients, à l’ouest.
Le gazoduc avec l’Azerbaïdjan, inauguré en novembre, a la même vocation ; Ankara verrait bien le Turkménistan, l’Irak ou l’Iran se connecter à ce tuyau pour desservir l’Europe et ainsi concurrencer le tout puissant fournisseur russe. L’autre piste pour gagner une parcelle de souveraineté énergétique est située en Méditerranée orientale où des gisements de gaz ont été découverts. Le problème c’est qu’ils ne sont pas situés dans ses eaux et que la Turquie est exclue de tous les accords passés pour exploiter cette manne enfouie au large des côtes égyptiennes, israéliennes et chypriotes. Et pour cause : Ankara est au plus mal avec tous les pays concernés. Avec Israël et l’Égypte qui veulent exporter ensemble du gaz naturel liquéfié. Et encore plus avec Chypre et la Grèce, qui ont conclu il y a quelques jours avec Israël un accord pour un projet encore incertain de gazoduc sous-marin destiné à l’Europe, le EastMed.
La Turquie multiplie les opérations coups de poing pour mettre la main sur ses ressources prometteuses
En juin elle envoie d’abord ses navires sonder les fonds au large de la partie grecque de l’île de Chypre, ce qui provoque des représailles de l’Union européenne. En décembre, pour exercer une pression supplémentaire, Ankara passe un accord maritime assez surprenant avec le gouvernement officiel de Tripoli pour élargir le périmètre de ses eaux, au détriment de la Grèce et de Chypre. Déclenchant là encore les réactions courroucées de ses ennemis. Sur le plan économique, ce passage en force est totalement contre-productif. Car aucune compagnie privée n’est prête à investir des milliards dans des projets aussi risqués sur le plan géopolitique.
►En bref
L’attaque de missiles lancée par l’Iran contre les troupes américaines stationnées en Irak fait déjà grimper les marchés
Le baril de Brent a regagné 4% ces dernières heures, il se rapproche de la barre des 70 dollars atteinte après l’élimination du général Soleimani. Le brut américain est lui aussi propulsé par les représailles iraniennes. Tout comme l’or, très prisé en ce moment : le métal précieux a dépassé les 1600 dollars l’once. Enfin la bourse de Tokyo a clôturé sur une forte baisse : – 1,57%.
Des rendus conçus par un fabricant de coques resté anonyme sont apparus sur Sina Weibo, le réseau social chinois, rapportent nos confrères de GSM Arena. Pour la première fois, on découvre dans les détails le design du Huawei P40 Pro. Cette nouvelle fuite coïncide avec les précédentes images disponibles, dont les rendus développés par OnLeaks.
Un écran troué façon Galaxy S10+ et un appareil photo façon Galaxy S20
Sur la face avant, on aperçoit un écran troué. Huawei a visiblement décidé de faire l’impasse sur la fine encoche des P30. Dans cette large cavité, le constructeur a placé un double capteur photo frontal pour les selfies. Les bordures paraissent étrangement plutôt épaisses. Il s’agit vraisemblablement d’un effet visuel dû à la coque. On imagine mal Huawei placer de larges bords en plus du trou dans la dalle. Du reste, l’écran AMOLED est visiblement incurvé.VIDÉOS RECOMMANDÉES POUR VOUSHuawei Mate 30 proSpro
Sans grande surprise, le dos du terminal est marqué par un imposant quintuple capteur photo disposé dans un rectangle. Cet set up rappelle beaucoup les Galaxy S20 de Samsung. Là encore, la disposition des capteurs corrobore une fuite survenue il y a quelques semaines. Quatre capteurs sont alignés à la vertical, à la manière des P30, et un dernier module est placé sur le coté, au dessus du flash et de l’autofocus laser.
Pour rappel, Huawei présentera les P40 et P40 Pro à Paris en mars 2020. Exclu du marché américain, le constructeur ne peut pas intégrer les applications et services de Google à ses smartphones. De même, Huawei n’est pas autorisé à déployer de mises à jour Android sur ses nouveaux terminaux. On vous en dit plus dès que possible sur la situation.
Les marchés émergents et les économies en développement rebondiront à 4,1 % en 2020, mais ce rebond ne sera pas généralisé
WASHINGTON, le 8 janvier 2020 — En 2020, la croissance de l’économie mondiale devrait s’établir à 2,5 %, car, si les investissements et le commerce se redressent progressivement après la faiblesse significative de l’an dernier, les risques de baisse persistent. Tel est le constat que dresse l’édition de janvier 2020 des Perspectives pour l’économie mondiale de la Banque mondiale.
La croissance des économies avancées devrait retomber à 1,4 % en 2020, en partie en raison de la faiblesse persistante des activités manufacturières. La croissance des économies émergentes et en développement devrait s’accélérer cette année pour atteindre 4,1 %. Ce rebond n’est pas généralisé ; il table plutôt sur une amélioration anticipée de la performance de quelques grandes économies, qui, pour certaines, sortent d’une période de faiblesse substantielle. Environ un tiers des économies émergentes et en développement devraient ralentir cette année sous l’effet d’exportations et d’investissements plus faibles que prévu.
« La croissance des économies émergentes et en développement risquant de rester lente, les responsables politiques devraient profiter de cette opportunité pour engager des réformes structurelles qui stimulent une croissance généralisée, laquelle est indispensable à la réduction de la pauvreté, affirme Ceyla Pazarbasioglu, vice-présidente du Groupe de la Banque mondiale pour la Croissance équitable, la finance et les institutions.Les mesures visant à améliorer le climat des affaires, l’état de droit, la gestion de la dette et la productivité peuvent contribuer à une croissance soutenue. »
La croissance aux États-Unis devrait retomber à 1,8% cette année, du fait de l’incidence négative des hausses tarifaires antérieures et d’un niveau d’incertitude élevé. En 2020, la croissance de la zone euro devrait tomber à 1 %, un taux révisé à la baisse, sous l’effet de l’atonie de l’activité industrielle.
Les risques de dégradation des perspectives mondiales prédominent, et leur matérialisation pourrait ralentir considérablement la croissance. Ces risques comprennent une recrudescence des tensions commerciales et de l’incertitude des politiques commerciales, un ralentissement plus marqué que prévu dans les grandes économies et des turbulences financières dans les économies émergentes et en développement. Même si la reprise de la croissance dans ces économies se déroule comme prévu, la croissance par habitant devrait rester nettement inférieure aux moyennes à long terme et bien en-deçà des niveaux nécessaires pour atteindre les objectifs de réduction de la pauvreté.
« La faiblesse des taux d’intérêt mondiaux n’offre qu’une protection incertaine contre les crises financières, estime Ayhan Kose, directeur du Groupe des perspectives de développement à la Banque mondiale. L’histoire montre que les précédentes vagues d’accumulation de la dette ont généralement eu une fin tragique. Dans un environnement mondial fragile, il est impératif d’améliorer les politiques afin de minimiser les risques associés à la vague d’endettement actuelle. »
Les sections analytiques de la présente édition des Perspectives pour l’économie mondiale abordent plusieurs thèmes d’actualité majeurs :
· La quatrième vague : Gonflement récent de la dette dans les pays émergents et en développement : On dénombre quatre vagues d’accumulation de la dette au cours des 50 dernières années. La dernière, qui a débuté en 2010, est celle au cours de laquelle la dette a augmenté le plus fortement, le plus rapidement et le plus largement. Bien que le faible niveau actuel des taux d’intérêt atténue certains des risques associés à une dette élevée, les précédentes vagues de gonflement de la dette à grande échelle se sont soldées par des crises financières généralisées. Pour réduire la probabilité des crises et en atténuer l’impact si elles se concrétisent, on peut notamment mettre en place des cadres monétaires et budgétaires résilients, instaurer des régimes de surveillance et de réglementation solides et adopter des pratiques transparentes en matière de gestion de la dette.
· Espoirs déçus : Comment relancer la croissance de la productivité : Depuis la crise financière mondiale, la croissance de la productivité, principale source de progression des revenus et moteur de la réduction de la pauvreté, accuse un ralentissement plus généralisé et plus marqué qu’au cours des quatre décennies précédentes. Dans les pays émergents et en développement, le ralentissement témoigne de la faiblesse des investissements et du recul des gains d’efficience, ainsi que d’une moindre réaffectation des ressources entre les secteurs. Pour de nombreux facteurs essentiels de la productivité du travail, comme l’éducation et les institutions, le rythme des améliorations ralentit ou stagne depuis la crise financière mondiale.
Soukeyna KANE autre presse
· Contrôle des prix : De bonnes intentions, mais de mauvais résultats : Le recours au contrôle des prix est très répandu dans les pays émergents et en développement. Bien qu’il serve parfois d’instrument de politique sociale, le contrôle des prix est susceptible de freiner l’investissement et la croissance, de dégrader les résultats en matière de lutte contre la pauvreté, d’entraîner de lourds fardeaux financiers pour les pays et de compliquer la conduite de la politique monétaire. Le remplacer par des filets de sécurité sociale élargis et mieux ciblés, des réformes visant à encourager la concurrence et un environnement réglementaire sain peut bénéficier aux pauvres et à la croissance.
· Dans les pays à faible revenu, l’inflation restera faible pour combien de temps encore ? Dans les pays à faible revenu, l’inflation est tombée à une médiane de 3 % à la mi-2019, contre 25 % en 1994. Cette baisse a été rendue possible grâce à des régimes de change plus souples, à une plus grande indépendance des banques centrales, à une réduction de la dette publique et à un environnement extérieur plus favorable. Toutefois, pour maintenir l’inflation à un niveau bas et stable dans un contexte de pressions budgétaires croissantes et de risque de chocs sur le taux de change, les autorités doivent renforcer les cadres de politique monétaire et les capacités de la banque centrale et remplacer le contrôle des prix par des politiques plus efficaces.
Perspectives régionales :
Reuters David Malpass
Asie de l’Est et Pacifique : En 2020, la croissance devrait ralentir à 5,7 % en Asie de l’Est et Pacifique, sous l’effet d’un nouveau léger ralentissement en Chine, à 5,9 %, dans un contexte de persistance des turbulences tant intérieures qu’extérieures, notamment l’impact prolongé des tensions commerciales. La croissance régionale à l’exclusion de la Chine devrait se redresser légèrement pour atteindre 4,9 %, car la demande intérieure bénéficie de conditions financières généralement favorables dans un contexte de faible inflation et de solides flux de capitaux dans certains pays (Cambodge, Philippines, Thaïlande et Viet Nam), ainsi que de la mise en service de grands projets d’infrastructure publique (Philippines et Thaïlande). La croissance régionale bénéficiera également de la réduction des incertitudes liées aux politiques commerciales mondiales et d’une reprise, même si elle reste faible, des échanges commerciaux mondiaux.
Europe et Asie centrale : La croissance régionale devrait se raffermir pour atteindre 2,6 % en 2020, dans l’hypothèse d’une stabilisation des prix des principaux produits de base, de la croissance dans la zone euro et d’une reprise en Turquie (à 3 %) et en Russie (à 1,6 %). Les économies d’Europe centrale devraient ralentir à 3,4 % en raison de la diminution du soutien budgétaire et de la persistance des pressions démographiques, tandis que les pays d’Asie centrale devraient enregistrer une croissance robuste à la faveur de l’avancée des réformes structurelles. La croissance devrait se raffermir dans les Balkans occidentaux pour atteindre 3,6 %, même si les conséquences de tremblements de terre dévastateurs pourraient peser sur les perspectives, et fléchir dans le Caucase du Sud pour s’établir à 3,1 %.
Amérique latine et Caraïbes : La croissance régionale devrait atteindre 1,8 % en 2020, sous l’effet d’un raffermissement de la croissance dans les principales économies et d’une reprise de la demande intérieure au niveau régional. Au Brésil, le regain de confiance des investisseurs, conjugué à une amélioration progressive des conditions de prêt et du marché du travail, devrait favoriser une accélération de la croissance à 2 %. Au Mexique, la croissance devrait atteindre 1,2 %, le recul des incertitudes politiques contribuant à une reprise des investissements, tandis qu’elle devrait se contracter à 1,3 % en Argentine. En Colombie, la réalisation de projets d’infrastructure devrait contribuer à soutenir une hausse de la croissance à 3,6 %. L’assouplissement des conditions de crédit au Costa Rica et la reprise des projets de construction au Panama devraient permettre à la croissance de s’établir à 3 % en Amérique centrale. Dans les Caraïbes, la croissance devrait s’accélérer pour atteindre 5,6 %, principalement sous l’effet de la mise en production de gisements de pétrole offshore au Guyana.
Moyen-Orient et Afrique du Nord : La croissance régionale devrait s’accélérer pour atteindre un modeste 2,4 % en 2020, en grande partie sous l’effet de la hausse des investissements et de la vigueur du climat des affaires. Les exportateurs de pétrole devraient enregistrer une hausse, à 2 %. Les économies du Conseil de coopération du Golfe devraient quant à elles progresser de 2,2 % à la faveur de réformes du climat des affaires et d’investissements dans les infrastructures. L’économie iranienne devrait se stabiliser, après une année de contraction, l’impact des sanctions américaines diminuant et la production et les exportations de pétrole se stabilisant. La croissance devrait atteindre 1,9 % en Algérie en raison de l’atténuation des incertitudes politiques et de la reprise des investissements. La croissance des importateurs de pétrole devrait se hisser à 4,4 %. L’augmentation des investissements et de la consommation privée devrait permettre une hausse de la croissance en Égypte, qui devrait atteindre 5,8 % en 2020.
Asie du Sud : La croissance dans la région devrait grimper à 5,5 % en 2020, sous réserve d’une légère reprise de la demande intérieure et à mesure que l’activité économique bénéficiera d’une politique accommodante en Inde et au Sri Lanka et de l’amélioration de la confiance des entreprises et du soutien des investissements dans les infrastructures en Afghanistan, au Bangladesh et au Pakistan. En Inde, alors que l’on s’attend à une persistance de la faiblesse du crédit des sociétés financières non bancaires, la croissance devrait fléchir à 5 % au cours de l’exercice 2019-20, qui se termine le 31 mars, et remonter à 5,8 % au cours de l’exercice suivant. Au Pakistan, la croissance devrait atteindre 3 % au cours du prochain exercice, après avoir enregistré un point bas à 2,4 % au cours de l’exercice 2019-20, qui se termine le 30 juin. Au Bangladesh, la croissance devrait fléchir à 7,2 % durant l’exercice 2019/2020, qui se termine le 30 juin, et remonter à 7,3 % l’exercice suivant. Les prévisions tablent sur une croissance de 3,3 % au Sri Lanka.
Afrique subsaharienne : La croissance régionale devrait s’accélérer pour s’établir à 2,9 % en 2020, à condition que la confiance des investisseurs s’améliore dans certaines grandes économies, que les goulets d’étranglement énergétiques s’atténuent, qu’une intensification de la production pétrolière contribue à la reprise dans les pays exportateurs de pétrole et que la croissance demeure vigoureuse dans les pays exportateurs de produits agricoles. Les prévisions sont plus faibles que prévu, en raison du fléchissement de la demande des principaux partenaires commerciaux, de la baisse des prix des produits de base et de l’évolution défavorable de la situation intérieure dans plusieurs pays. En Afrique du Sud, la croissance devrait s’accélérer pour atteindre 0,9 %, à condition que le programme de réforme de la nouvelle administration s’intensifie, que les incertitudes politiques diminuent et que les investissements reprennent progressivement. Au Nigéria, la croissance devrait ressortir à 2,1 % car le cadre macroéconomique n’est pas propice à la confiance. La croissance en Angola devrait s’accélérer pour atteindre 1,5 %, sous réserve que les réformes en cours assurent une plus grande stabilité macroéconomique, améliorent l’environnement des affaires et soutiennent l’investissement privé. Dans l’Union économique et monétaire ouest-africaine, la croissance devrait se maintenir à 6,4 %. Au Kenya, elle devrait s’établir à 6 %.
La délégation de l’Association des Professionnels de la Presse en ligne (APPEL-MALI) en ligne a été reçu par Mahamane Baby Directeur Général de la CANAM ce jeudi 09 janvier 2020 . Une rencontre qui s’inscrit dans le cadre du renforcement de partenariat entre la CANAM et APPEL Mali. L’occasion était bonne de présenter l’association et les perspectives de 2020 au Directeur Général de la CANAM. La démarche a été appréciée par le DG dans le cadre du partenariat média et CANAM.
D A l’aube des temps, les habitants d’un pays mystique vivaient au paradis. En ce pays, rien ne manquait. On n’y connait aucun souci. Les travailleurs sont bien payés et à temps. Ici, celui qui disposait deux troupeaux inspirait la pitié car considéré comme miséreux. Les bancs de sables dévalaient jusqu’au fleuve comme pour y nettoyer. Voici comment les travailleurs du Centre International de Conférence de Bamako (CICB), vivent actuellement, depuis l’arrivée du directeur général, Sékou Dissa.
Dans cette cité, faut-t-il ajouter, le miel à la saveur délicieuse était abondant qu’il ne se vendait pas. Les tornades ne provoquaient pas de tonnerre. En un mot, rien dans cette cité ne pouvait causer de mal. (NJEDDO DEWAL, récit initiatique d’Amadou Hampaté Ba.
Cela dit, pour définir exactement les qualités de l’actuel patron de l’ancien Palais de Congrès, le Travail, la Rigueur, la Déférence, le Respect et la Générosité ne représentent qu’une goute d’eau dans la mer.
« Si vous voulez voir la vraie valeur d’un Homme, observez comment il traite ses inférieurs, pas ses égaux. » : cette citation de l’écrivaine, Joanne Kathleen Rowling, a fuité notre observation par ses faits et gestes vis-à-vis de ses travailleurs et autres du centre réouvert en janvier 2019 après 2 ans de travaux de réhabilitation.
Photo croissanceafrique.com
Le président, Ibrahim Boubacar Keita, sur proposition du ministre en charge de la Culture, ne s’est pas trompé en nomant Sékou Dissa, Directeur général du Centre International de Conférence de Bamako (CICB).
En effet, depuis son arrivée, Dissa a changé le visage du centre et a créé la confiance entre les travailleurs et lui, grâce à sa sociabilité. Les traces de ses pieds sont perçues partout dans la cour. Car, il est plus à l’aise sur le terrain avec ses agents que de passer toute la journée dans son bureau climatisé. Sékou passe tout une journée à superviser les salles et le ramassage des ordures est son quotidien comme un technicien de surface.
Les ordures sont jetées dans la poubelle. La cour du temple est propre. Les techniciens de surface sont permanemment en activité. Le contrôle pour des raisons de sécurité est à la hauteur des attentes. Les accueils sont chaleureux. Les serveurs sont bien enthousiasmés. Les climatiseurs sous contrôle. Les fleurs sont bien arrosées. L’intérieur des toilettes ne dégagent plus d’odeurs abominables. On n’aperçoit aucune trace de déchets. En un mot, le CICB est très agréable à visiter actuellement.
ACTIONS CHEVALESRESQUES
Photo croissanceafrique.com
Cela, grâce à cet homme de teint noir qui brille, toujours bien habillé, soit en bazin, soit en costume ou en Jean et parois coiffé de bonnets. Des pas très vifs, on ne peut compter ses pas, dans les salles de service, salons VIP, cabines de sonorisation, salles de conférence, offices de pause-café, vestiaires et bars et à la grande porte d’entrée de la cour.
Au titre des témoignages, lors des deux derniers évènements tenus au Centre notamment, l’Espace d’Interpellation Démocrati juque (EID) et le Dialogue National Inclusif (DNI), des participants ont été impressionnés de l’engagement du directeur Sékou Dissa. Pour eux, c’est vraiment un jeune très mobile et dynamique.
Photo croissanceafrique.com
« Son arrivée à la tête du centre a créé une cohésion entre les travailleurs et le souci est l’entretien du lieu occupé. Il a de la compassion envers tout le monde, et il fait des petits gestes significatifs. Nous n’expliquons pas que ses prédécesseurs ont bien ou mal fait, mais son cas est exceptionnel.», témoigne un connaisseur du Centre.
Les débrouillards au dehors du centre sont aussi à l’aise car très respectés par le Directeur. « Je travaille ici depuis longtemps au Parking. C’est un directeur qui m’a impressionné par ses approches envers nous les débrouillards. Il est exceptionnel. Aujourd’hui, même si on m’expulse d’ici, je n’ai rien, à lui reprocher. », affirme Belco Diallo, gardien de parking Moto.
Nul n’est parfait, dit-on. Cependant, ces témoignages positifs à l’endroit de Dissa devront lui pousser à persévérer dans cette voie en vue d’inciter les jeunes d’aujourd’hui à le prendre comme exemple.
Comme disait l’Imam Mahmoud Dicko, ancien président du Haut Conseil Islamique du Mali (HCIM), un homme, le jour où les gens chantent à ton nom pour tes bonnes œuvres, c’est en ce moment que tu dois redoubler d’efforts et persévérer dans la réalisation de tes actions chevaleresques.
Le dossier de Twitter malheureux sur le compte de la Présidence du Mali a failli enflammer les relations bilatérales entre le Mali et son partenaire stratégique, les États-Unis d’Amérique. En début de semaine, la présidence a alerté l’opinion publique nationale et internationale sur un piratage de son compte Twitter.
Un message malheureux, visant Donald Trump le Président américain, suite à sa décision de cibler deux personnalités iraniennes. Après l’ouverture d’une enquête, Tiegoume Boubeye Maiga, l’ancien conseiller à la communication chargé des relations publiques a la présidence a annoncé qu’il ne s’agissait ni de pirates ni de hackers, mais d’une « regrettable manipulation »
C’est ainsi qu’il a été interrogé à la BIJ (Brigade d’Investigations Judiciaires) durant 2heures et 24 minutes. Nos sources affirment que le dossier doit être transmis au procureur d’ici le 20 Janvier, avec conduite de l’intéressé, car des charges ont été retenues contre lui, ajoute notre source.
Son grand frère, SBM, œuvrerait auprès des prêcheurs Chouala Bayaya Haidara et Ousmane Madani Haidara, ou encore auprès du cardinal Jean Zerbo et de Manassa Danioko afin qu’ils intercèdent auprès du Président de la République pour que son frère, Tiegoume Maiga puisse échapper à la prison.
https://youtu.be/WLVpqYc4XWo
Comme le dirait l’autre : « une faute avouée est à moitié pardonnée ». Le dernier mot ne revient même pas au chef de l’Etat qui s’est séparé de notre confrère et doyen dans des circonstances confuses. Il appartient plutôt à cette race de magistrats, capables de sanctionner ou d’abandonner.
« Mes camarades jeunes, vous pouvez jouer au football mais il ne faut jamais oublier l’essentiel, vos études » dixit Mamoudou DAFFE du Djoliba AC.
Né le 30 septembre 1979 dans la capitale du Mali, Mamoudou DAFFE est un ex footballeur des rouges de Bamako et de l’équipe nationale des aigles du Mali. Fils de feu Macky DAFFE et de Kadiatou TOURE, Mamoudou après le foot, s’est installé en France depuis 2006-2007. Venu rendre visite à sa famille au bercail, l’ancien joueur à bien voulu accepter de passer à votre rubrique préférée »A la redécouverte de nos anciennes gloires ». Un meneur de jeu hors pair qui n’avait d’autres vocations que le football. Les supporteurs des rouges de Hèrèmakono se souviennent très certainement de ce jeune joueur de taille moyenne qui est doté d’une facilité énorme de maitrise de balle qui lui permettait d’éliminer en un clin d’œil, les joueurs adverses. Il ne s’agit ni plus ni moins que de Mamoudou DAFFE. Pour connaitre l’histoire de DAFFE, il faut remonter à son enfance. Où un jour, son oncle du nom de Issa DAFFE qui certainement était un fan du football, a décidé de faire plaisir à son neveu en lui achetant un ballon de foot. C’était le premier ballon de Mamoudou DAFFE qui va prendre goût en jouant avec ses amis d’enfance. Mais il ne s’est jamais douté que le destin venait de tracer un chemin. Celui de la gloire d’un enfant innocent dans le monde du football. Au même moment feu Sidi CISSE créa un centre de formation. Sans trop réfléchir à peine âgé de 7 ans, Mamoudou DAFFE rejoint le centre. Il prit le temps d’apprendre et de comprendre les atouts indispensables pour le meneur de jeu fantastique qu’il va devenir. Après un apprentissage aguerri, en 1995 Mamoudou DAFFE signe son entrée à l’équipe cadette du Djoliba Athlétique Club. Une capacité d’adaptation rapide, il parvient à séduire plus d’un. Ce qui rend très facile sa marge de progression vers l’équipe junior et son intégration réussit au sénior. Avec l’équipe A du Djoliba AC, le jeune DAFFE va se faire respecter en devenant indispensable pour l’équipe grâce notamment aux conseils des coéquipiers notamment Mala NDIAYE, Seiba LAMINE. Souvent meneur ou relayeur, l’engagement du jeune DAFFE transperçait les nuages et ses objectifs sur le terrain de foot étaient l’animation parfaite du jeu des rouges de Bamako, de marquer et de faire marquer ses coéquipiers. Une détermination qui va permettre au Djoliba, d’engranger des victoires voire des trophées en championnat national et en coupe du Mali. Elle permettra aussi pour le jeune DAFFE d’ouvrir les portes de l’équipe nationale des Aigles du Mali en 2000-2001. Dans l’effectif du coach Italien Romano Mattè (entraineur du Mali de l’époque), DAFFE participe à la tournée en France (Toulouse) passant par l’Allemagne et le Canada. Au cours de ces matches de préparation, la bonne prestation des Aigles en son sein, DAFFE ne passa pas inaperçu car l’équipe malienne enchaina avec la victoire. A la veille de la CAN 2002 alors que l’équipe malienne s’envolait pour l’Italie en vue des matches de préparation, le jeune meneur prodige (Mamoudou DAFFE) reçoit un coup à la cheville lors de la dernière séance d’entrainement. Coup dur non seulement pour la nation toute entière mais aussi pour DAFFE et sa carrière. Plusieurs longs jours de convalescence non pas permis à Mamoudou de retrouver le goût du football. Alors il s’est adonné à ses études. Ayant déjà des parents à l’étranger plus précisément à Toulouse, Mamoudou DAFFE s’est envolé pour les vacances. Là-bas, les choses se sont rapidement enchainées et l’homme a décidé d’y transférer ses études et de s’installer définitivement. En France, DAFFE avait commencé à jouer au CEFA. Mais compte tenu des occupations et du train de vie élevé en France, il a décidé de réduire ses tâches en mettant pour de bon un terme à sa carrière footballistique. ‘’Un choix difficile mais qui en valait la peine’’ nous confie le désormais ancien sociétaire du Djoliba AC. Ce n’était pas faute d’avoir de contrat mais Mamoudou a toujours suivi la consigne de sa mère qui était très claire, ne jamais laisser les études pour rien au monde. Résultat, son fils est détenteur d’un BAC+4 en Anglais, un BPS en Négociation Relation Client (NRC) et un GIE en Gestion d’Entreprise à l’Administration. A la fin de ce long cursus, l’homme opte pour l’entreprenariat. Il créa sa propre entreprise de nettoyage de service qui regorge plusieurs salariés en France (Toulouse). Son service s’occupe aujourd’hui des administrations de plusieurs grands clubs du pays. Le joueur garde comme bon souvenir, son sacre avec l’équipe junior du Djoliba AC en championnat national. Et le derby entre le Djoliba AC et le stade de Bamako. Où il permet à son club d’arracher le nul grâce à un lob somptueux à la fin du match, score final 2 buts partout. Par rapport au mauvais souvenir, l’homme retient l’élimination des rouges de Bamako en ligue de champion Africaine contre l’Esperance de Tunis. Un match aller bien négocié par les rouges de Hèrèmakono qui se sont plantés au match retour. Marié et père de deux enfants, Mamoudou DAFFE qui aujourd’hui est une référence pour la jeunesse malienne tient à dire ceci à ses jeunes frères « mes camarades jeunes, vous pouvez jouer au football mais il ne faut jamais oublier l’essentiel, vos études ». Abdrahamane BABA KOUYATE
Le ministère de la promotion de la femme, de l’enfant et de la famille en partenariat avec L’union Européenne à travers l’UNICEF, organise des séances de théâtre dans plusieurs quartiers du District de Bamako. C’est dans ce cadre qu’une séance de théâtre a été organisée le mardi 7 janvier à Djeneguela en commune VI, en présence de Madame Seyba Aïssa Seyba, chef de service de la promotion de la femme, de l’enfant et de la famille de la commune VI du District de Bamako, accompagnée du représentant de la Direction Régionale de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille de Bamako. Selon les responsables de cet événement dénommé « Théâtre Forum », l’objectif est de sensibiliser les populations du District de Bamako, voire même le Mali entier contre les violences basées sur le genre.
Selon Madame Seyba Aïssa Seyba, il est du devoir de L’Etat à travers son ministère en charge de la promotion de la femme et de l’enfant et de la famille d’utiliser tous les moyens de lutte contre les violences basées sur le genre. C’est dans cette optique que le ministère de la promotion de la femme a cherché ce partenariat avec Union Européenne (UE) à travers l’UNICEF. Parlant de violences, il s’agit entre autres, du mariage précoce, de l’excision , du viol et toutes autres violences basées sur le genre. « Nous avons déposé des livrets dans toutes les mairies qui portent sur les violences basées sur le genre » ,a laissé entendre madame Seyba Aïssa Seyba. Pour Oumar Traoré, de la Direction Régionale de la Promotion de la femme, de l’enfant et de la famille, ce programme est un programme test. Pour le moment, il concerne les communes I et VI du District de Bamako. A savoir que Sikasso et Koulikoro ont été les premières cibles pour ce théâtre forum a-t-il indiqué. Pour lui ce combat ne concerne pas seulement la femme mais également l’homme. IB KONE
En conférence de presse ce mercredi 8 janvier, le président américain Donald Trump s’est prononcé sur les frappes iraniennes contre des bases abritant des soldats américains en Irak. Il affirme que ses tirs n’ont fait aucun mort, tant du côté américain qu’Irakien. Le patron de la Maison Blanche a tout de même prévenu l’Iran.
Reuters image
Il n’y aura pas une riposte militaire américaine à l’attaque de l’Iran contre deux bases abritant des soldats américaines en Irak. S’exprimant depuis la Maison Blanche ce mercredi, Donald Trump a démenti les autorités iraniennes qui ont annoncé tôt, un bilan de 80 morts dans cette attaque. Le président américain estime qu’aucun mort n’a été enregistré du côté des soldats américains comme irakiens. Donald Trump dit évaluer la riposte des États-Unis à cette attaque, mais annonce déjà de nouvelles sanctions économiques contre l’Iran, et demande à l’OTAN de s’y impliquer davantage.
Image reuters
Poursuivant, Trump a déclaré que l’Amérique dispose la plus grande armée du monde: « Nos missiles sont grands, puissants et précis », a-t-il averti. Il a également appelé la Chine et la Russie à faire un accord contre l’Iran. Toutefois, le président américain reste ouvert à un dialogue entrant dans la lutte contre l’Etat Islamique.
Si IBK avait fait le 1/10ème de l’exploi de ces journalistes Maliens on allait moins parler de son incapacité et son incompétence à gérer le Mali.
Nous avons compris le petit jeu, s’en prendre à la presse et aux hommes dévoués pour faire plaisir à la France.
Grâce à ces journalistes les Maliens ont découvert le plan machiavélique de la France et de ses valets contre le Mali.
Fiers d’être journaliste Malien nous avons besoin de vos investigations pour dénoncer davantage les avions cloués, les 1230 milliards détournés, la mauvaise gouvernance de façon générale.
Chers journalistes Maliens nous ne sommes pas les amoureux de la langue française mais nous voulons avoir des informations crédibles de sources bien précises peu importe la langue pourvu qu’on soit informé.
Dans tous les cas ces journalistes ont joué un rôle important dans la stabilité du MALI et surtout votre accession au pouvoir. »