Comme à l’accoutumée, les Chefs d’Institutions et les Autorités administratives indépendantes ont présenté le mardi 7 janvier, leurs vœux de nouvel an au président de la République, Son Excellence, Ibrahim Boubacar KEÏTA. Ladite rencontre a eu comme cadre la somptueuse salle des banquets du Palais de Koulouba. Ce fut l’occasion pour le Docteur Boulkassoum HAÏDARA, Président du Conseil Economique Social et Culturel de passer en revue les principales réalisations faites par son Institution.
« Je voudrais saisir cette tribune pour vous réitérer nos sincères remerciements pour l’intérêt, que vous avez toujours marqué à l’endroit du CESC et surtout votre soutien et votre accompagnement inestimables dans l’accomplissement de la mission de présidence en exercice de l’Union des Conseils Economiques, Sociaux et Institutions Similaires d’Afrique (UCESA)que mes homologues Présidents et Chefs de Délégations membres, ont bien voulu honorer notre pays et notre Institution à travers ma modeste personne » a laissé entendre le Président du CESC dans son adresse au président de la République . Et ce, avant d’ajouter que : « La totale réussite de la mandature malienne rehaussée grâce à votre leadership, s’est manifestée depuis l’Assemblée générale ordinaire de notre Union panafricaine tenue ici à Bamako les 10 et 11octobre2O17 jusqu’à la remise officielle du témoin au CESE du Royaume du Maroc les 18 et 19 décembre dernier ». En reconnaissance de cette mission bien accomplie, dira-t-il notre pays a été gratifié de la présidence d’honneur de l’Union continentale.
Pour le Président du Conseil, en plus des « lourdes » responsabilités de la présidence en Exercice de l’UCESA, le CESC sous son impulsion, s’est évertué à exécuter les missions qui lui sont dévolues par la constitution. Dr Boulkassoum HAÏDARA, a informé le président de la République de l’élaboration et la transmission du recueil 2019 des Attentes des Besoins et des Problèmes des Populations. Il n’ a manqué d’ exprimer son inquiétude relative la dégradation de la situation sécuritaire dans le Sahel . A cet effet, Le Président du CESC a salué les efforts du Chef de l’Etat. Actualité oblige, Dr .Boulkassoum HAÏDARA a émis le vœu ardent que les conclusions issues du Dialogue National Inclusif soient une délivrance pour notre peuple pour la sauvegarde de la paix, de la stabilité, de la sécurité, de la cohésion sociale et du mieux vivre ensemble dans notre cher et beau pays.
En retour, le président de la République, n’a pas manqué de saluer les résultats probants obtenus par le Dr Boulkassoum HAÏDARA, à la tête du CESC.
Baba Bourhaima CISSE (CCom-CESC)
Mali, vœux de nouvel an des Institutions: Le Président IBK salue les résultats obtenus par le CESC
Après les frappes iraniennes, Donald Trump s’adresse à la nation
Après que deux bases irakiennes abritant des militaires américains ont été la cible de frappes de missiles du corps des Gardiens de la révolution islamique, le Président Trump s’adresse à la nation.
Tout de suite après l’apparition des informations sur les attaques iraniennes contre deux bases américaines en Irak, le Président américain a convoqué une réunion d’urgence à la Maison-Blanche.
Dans la nuit du 7 au 8 janvier, le corps des Gardiens de la révolution islamique a frappé des sites militaires américains, annonçant une vengeance contre l’assassinat du général Qassem Soleimani
L’Iran lève l’accusation d’espionnage contre la chercheuse franco-iranienne Fariba Adelkhah
Les autorités judiciaires iraniennes ont levé l’accusation d’espionnage visant Fariba Adelkhah, a annoncé mardi 7 janvier l’avocat de cette universitaire franco-iranienne détenue en Iran depuis juin. « L’accusation d’espionnage a été levée », a déclaré Saïd Dehghan, se réjouissant de l’abandon de ce chef d’accusation passible de la peine de mort. Selon lui, le ministère public a également abandonné les poursuites pour « atteinte à l’ordre public ».
Mme Adelkhah reste néanmoins poursuivie pour deux autres chefs d’accusation, « propagande contre le système » politique de la République islamique et « complot contre la sûreté nationale », a indiqué Me Dehghan. La première accusation est passible de trois mois à un an d’emprisonnement et la seconde, de deux à cinq ans.
Fariba Adelkhah, une anthropologue spécialiste du chiisme, ainsi que Roland Marchal, spécialiste de la Corne de l’Afrique, ont été arrêtés en juin. Paris ne cesse de réclamer leur libération.Article réservé à nos abonnés Lire aussi « Les chercheurs français détenus en Iran sont voués à une incarcération sans fin »
En grève de la faim depuis le 24 décembre
Le 24 décembre, après sept mois de détention à Téhéran, la chercheuse franco-iranienne a commencé une grève de la faim avec une de ses codétenues, l’universitaire australienne Kylie Moore-Gilbert. Dans une lettre que les deux femmes ont pu faire parvenir de manière clandestine à l’extérieur de leur prison, et qui a été relayée par le Centre pour les droits de l’homme en Iran, ainsi que par des soutiens de Fariba Adelkhah à Paris, elles annoncent avoir cessé de s’alimenter « au nom de tous les universitaires et les chercheurs en Iran et au Moyen-Orient que l’on emprisonne injustement (…) pour avoir fait leur travail » et dénoncent des actes de « tortures psychologiques ». Me Dehghan a précisé mardi que Mme Adelkhah poursuivait cette grève de la faim.
Accusée de s’être livrée à des activités dissimulées de renseignement,la chercheuse avait été arrêtée à son domicile le même jour que son collègue et ami Roland Marchal, interpellé, pour sa part, à son arrivée à l’aéroport de Téhéran. Motivés par des accusations similaires à celles qui pèsent sur sa collègue, son arrestation et son emprisonnement n’avaient pas été rendus publics avant le mois d’octobre.
La double nationalité, française et iranienne, de Mme Adelkhah, anthropologue, directrice de recherche au Centre de recherches internationales (CERI) de Sciences Po, n’est pas reconnue par Téhéran.Lire l’éditorial du « Monde » : L’Iran doit libérer les chercheurs étrangers détenus
Urgent-Carlos Ghosn dénonce une « collusion » entre Nissan et la justice japonaise
Carlos Ghosn s’exprime ce mercredi 8 janvier depuis Beyrouth au Liban. Il y a fui le 30 décembre 2019, pour échapper à la justice japonaise.
Il a été arrêté le 19 novembre 2018 au Japon, alors qu’il était PDG de l’alliance Renault-Nissan-Mitsubishi Motors. Carlos Ghosn est accusé par la justice nippone de ne pas avoir déclaré des revenus aux autorités boursières et est soupçonné d’avoir tenté de faire couvrir par Nissan des pertes sur des investissements personnels en 2008.
L’ancien PDG de Renault-Nissan, Carlos Ghosn, a clamé son « innocence » mercredi, et s’est dit décidé à « laver son honneur, lors de sa première apparition publique à Beyrouth depuis sa fuite rocambolesque du Japon, où il est accusé de malversations financières.
« J’ai été arraché à ma famille et mes proches », a déclaré l’ancien capitaine d’industrie de 65 ans, qui s’exprimait pour la première fois depuis son arrivée le 30 décembre au Liban, devant un parterre de quelque 150 journalistes méticuleusement choisis par son équipe de communication.
« Présumé coupable »
L’ancien PDG de Renault-Nissan, Carlos Ghosn, a clamé son « innocence » mercredi, et s’est dit décidé à « laver [son] honneur », lors de sa première apparition publique à Beyrouth depuis sa fuite rocambolesque du Japon, où il est accusé de malversations financières. « J’ai été arraché à ma famille et à mes proches », a déclaré l’ancien capitaine d’industrie de 65 ans, devant un parterre de quelque 150 journalistes méticuleusement choisis par son équipe de communication. S’il a prévenu qu’il n’était pas « là pour raconter comment [il a] fui le Japon », le récit de cette fuite tient en haleine les médias et a suscité l’ouverture d’enquêtes au Japon et en Turquie, où Carlos Ghosn – détenteur des nationalités française, libanaise et brésilienne – a fait escale. « Je n’ai pas fui la justice, j’ai échappé à l’injustice et à la persécution », a-t-il martelé en anglais – après avoir également parlé en arabe et français. Considéré comme « présumé coupable », il n’avait pas « d’autre choix » que de fuir face à des accusations « sans fondements », a-t-il fait valoir.
L’ancien PDG a dénoncé pendant cette conférence de presse une « collusion » entre Nissan et le parquet japonais concernant son arrestation, un « coup monté »; selon lui. « La collusion entre Nissan et les procureurs est à tous les niveaux », a-t-il déclaré. « Quand j’ai demandé à mes avocats (…), ils ont dit qu’ils craignaient que cinq ans ne s’écoulent peut-être au Japon avant que je n’obtienne un verdict », a-t-il ajouté, accusé de malversations financières dans ce pays.
Lire aussi Au cœur de la « Ghosn connection »
Carlos Ghosn fait l’objet de quatre inculpations au Japon : deux pour abus de confiance aggravé et deux pour des revenus différés non déclarés aux autorités boursières par Nissan (aussi poursuivi sur ce volet), notamment des montants qu’il devait toucher après sa retraite estimée par la justice à 9,23 milliards de yens (74 millions d’euros) de 2010 à 2018. Les autorités japonaises ont dénoncé une évasion « injustifiable », tandis que le groupe automobile Nissan l’a qualifiée d’« extrêmement regrettable ».
Une demande d’arrestation d’Interpol
L’affaire a pris une ampleur internationale et des enquêtes sont en cours au Japon et en Turquie, où Carlos Ghosn – détenteur des nationalités française, libanaise et brésilienne – a fait escale. Il fait l’objet depuis la semaine passée d’une demande d’arrestation d’Interpol. Beyrouth affirme qu’il est entré « légalement » au Liban muni d’un passeport français. « Je n’ai pas fui la justice, je me suis libéré de l’injustice et de la persécution politique. Je peux enfin communiquer librement avec les médias », avait assuré Carlos Ghosn au lendemain de son arrivée au Liban. « C’est moi seul qui ai organisé mon départ », avait-il martelé.
Interpellé en novembre 2018 à la descente de son jet au Japon, l’homme d’affaires avait été libéré sous caution en avril 2019, au terme de 130 jours d’incarcération. Assigné à domicile, il avait interdiction de quitter le Japon dans l’attente d’un procès dont la date n’a pas été fixée, ainsi que de contacter son épouse Carole. Le magnat déchu, ses proches et sa défense clament depuis le début son innocence et soutiennent qu’il a été victime d’un « complot » ourdi par Nissan, avec la complicité des autorités japonaises, car il s’apprêtait à organiser une fusion entre Renault et Nissan.
Lire aussi EXCLUSIF. Le mode d’emploi pour arrêter Carlos Ghosn
Carole Ghosn, visée depuis mardi par un mandat d’arrêt du parquet de Tokyo pour faux témoignage, a, elle, assuré qu’elle n’était « au courant de rien » concernant la fuite de son mari. « J’étais à Beyrouth avec mes enfants pour fêter Noël, quelqu’un m’a appelée pour me dire : j’ai une surprise pour toi », a-t-elle affirmé mardi au quotidien Le Parisien. « Partir était le seul choix possible alors qu’il voyait son procès reporté indéfiniment et qu’il était maintenu dans des conditions de privation de liberté visant à le déshumaniser », a-t-elle ajouté.
UN RÉEL DEPHASAGE AVEC SON PEUPLE: IBK TRAITE CEUX QUI DEMANDE LE DEPART DES FORCES IMPÉRIALISTES ÉTRANGÈRES D’ENNEMIS DU MALI
IBK a profité de la présentation de ses vœux aux leaders religieux et et aux familles fondatrices pour charger une grande majorité des maliens qui est favorable aux depart des forces étrangères notamment françaises du sol malien.
Comme Feu Modibo Keita, l’a su et fait le 20 janvier 1961, le peuple vaillant du Mali n’a pas oublié l’histoire et demande purement et simplement le retrait des forces neocolonisatrices françaises du Mali. Cet instinct patriotique du peuple malien est naturel car à priori, les maliens n’ont aucune dent contre les français. Mais simplement, les politiques françaises en Afrique et au Mali détruisent notre équilibre économique, social et sécuritaire. Le peuple y est confronté au quotidien et est actuellement le premier à se plaindre. Nous comptons nos morts par milliers désormais.
IBK au lieu de comprendre la majorité de son peuple et de tenir un discours de chef de la nation, parle en chef de parti ou chef de clan en s’attaquant farouchement aux dignes fils du Mali qu’il qualifie d’apatrides et va même jusqu’à les inviter à remplacer la France au front. Allah akbar !!! IBK est si perdu qu’il ne voit plus le Nord ?
En quoi demander le depart des forces étrangères ferait d’un malien, un apatride ?
Qui a intérêt que le Mali tombe ?
Pourquoi IBK divise la nation, un pays soudé, entre ennemis et amis à cette période où notre cohésion sociale est fortement secouée ?
IBK a a-t-il réellement pris la mesure de la situation dans laquelle le Mali se trouve ? A t-il toutes les données en main ?
IBK nous rappelle dans son discours que la France nous aide beaucoup et donnerait même de l’eau à nos soldats à Boulkessi et qu’il y’a eu Konna, etc… Des communicants payés par les services de communication de l’état avaient précédé le Président en nous rappelant l’aide budgétaire que la France accorde par an au Mali….ninini nanana. Et pour IBK, au regard de ces faits, la France est un ami et nous devons la traiter comme telle.
Vous aurez compris, le discours nationaliste est derrière nous et de 2013 à nos jours IBK qui a pris goût au pouvoir, a fortement changé. Il est désormais au service de la France contre le Mali, il est français.
Sinon, comment oublier de sitôt, le rôle que la France a joué dans l’assemblage du MNLA en 2012 pour comploter depuis Élysée le plan de sabotage de la stabilité sécuritaire du Mali.
Comment oublier, l’introduction par la france des mercenaires libyens sur le sol malien en 2012 pour combattre l’armée malienne régulière dont l’illustration parfaite a été le massacre de 104 militaires à Aguelhoc , le groupe de Bad et autres ?
Comment oublier l’occupation pendant 1 an des 2/3 du pays par la France et ses complices du MNLA et les djihadistes avec ses lots de déplacés, de mutilés et de viols ?
Comment oublier Monsieur le Président de la République, les tueries de nos militaires et civils à Dioura, à Dioungani, à Mondoro, à Boulkessi, à Sobane Da, à Ogossagou, à Yoro et ailleurs, par la complicité active de la France et par sa faute depuis 2012 ?
Comment pouvez vous dédouaner la France, au point de condamner le peuple du Mali, et bannir ceux qui élèvent la voix contre la France ?
Comment avez pu occulter les affres de la colonisation, du CFA, de l’accaparement des actions dans les grandes sociétés maliennes: Orange, Shell, Total, les Mines, Razel, Satom, Canal plus et autres au détriment de notre économie et du peuple du Mali ?
Comment pouvez vous occulter la fermeture des voies de développement économique du Mali par la France à travers des systèmes politiques et mercantiles des grandes organisations du monde: l’ONU , le FMi, La Banque mondiale, l’o.t.a.n, le conseil de sécurité, la CPI, le G8 et autres ?
Je pense qu’en tant qu’ex enseignant de l’histoire moderne de l’Afrique à la Sorbonne, vous n’avez pas oublié et vous en savez mieux que moi du bas de mon jeune âge. Mais vous vous pliez simplement au diktat de la France car votre position est inconfortable. Vous avez le couteau sous la gorge et vous obéissez.
Justement, Monsieur le Président, c’est en ce moment précis que votre vaillant peuple dont vous ne tarissez pas d’éloges historiques, vous sauve du joug de la colonisation moderne.
Nous sommes ce peuple qui dit aujourd’hui sans ambages « NON » à la France et demandons son depart immédiat de notre sol. Notre insécurité, c’est elle et notre sécurité peut s’organiser sans la France car la crainte qu’elle nous impose à travers ses complices terroristes doit être derrière nous. Debout sur les remparts, nous vaincrons.
Alors nous traiter d’ennemis du Mali alors que vous ne nous proposez pas de nouvelles alternatives au chaos actuel est un échec de votre part car nous ne céderons jamais. Cependant, la main du peuple vous reste tendu et comme vos adversaires politiques,
VOUS PRENDEZ PEUT-ÊTRE LE TRAIN EN MARCHE, LE TRAIN DE LA LIBERTÉ ET DE LA VRAIE INDÉPENDANCE.
Tous à la marche Pacifique, citoyenne et républicaine du 10 janvier pour dire NON à la France.
J’ai signé.
SOT.
Geopolitique: 22 missiles se sont abattus sur deux bases irakiennes
22 missiles
En l’espace d’une demi-heure, 22 missiles se sont abattus sur deux bases irakiennes, où sont installés des soldats étrangers, majoritairement américains. Le bombardement a eu lieu alors que se terminaient les funérailles du général Qassem Soleimani. Ces raids sont la première réponse de l’Iran à son assassinat. Ils font redouter une escalade régionale ou un conflit ouvert.
Lire aussi : Iran – USA : de la crise à la guerre, à quitte ou double
Représailles iraniennes
« La nuit dernière, une gifle a été donnée en pleine face » aux Américains, a dit l’ayatollah Ali Khamenei dans un discours télévisé. Il avait appelé à venger la mort de Qassem Soleimani. « Les actions militaires du genre ne sont pas suffisantes pour cette affaire », a-t-il jugé. « Ce qui est important, c’est que la présence corrompue des Etats-Unis dans la région prenne fin. »

« Nous ne cherchons pas l’escalade ou la guerre », a pour sa part assuré Mohammad Javad Zarif, le chef de la diplomatie iranienne, expliquant que les représailles « proportionnées » de la nuit étaient « terminées ».

Iran took & concluded proportionate measures in self-defense under Article 51 of UN Charter targeting base from which cowardly armed attack against our citizens & senior officials were launched.
We do not seek escalation or war, but will defend ourselves against any aggression.40.5K2:32 AM – Jan 8, 2020Twitter Ads info and privacy23.4K people are talking about this
Les Gardiens de la révolution iraniens, l’armée idéologique de la République islamique, ont conseillé à Washington de rappeler ses troupes déployées dans la région « afin d’éviter de nouvelles pertes », menaçant Israël et « des gouvernements alliés » des Etats-Unis.
Réaction américaine
« L’évaluation des dégâts et des victimes est en cours. Jusqu’ici, tout va bien!« , a indiqué dans un tweet le président américain Donald Trump.

Donald J. Trump✔@realDonaldTrump
All is well! Missiles launched from Iran at two military bases located in Iraq. Assessment of casualties & damages taking place now. So far, so good! We have the most powerful and well equipped military anywhere in the world, by far! I will be making a statement tomorrow morning.509K2:45 AM – Jan 8, 2020Twitter Ads info and privacy231K people are talking about this
Signe que de nouvelles violences sont quand même redoutées, l’agence fédérale de l’aviation américaine (FAA) a interdit aux avions civils américains le survol de l’Irak, de l’Iran et du Golfe.
Condamnation des Européens
Le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell a qualifié les frappes de la nuit de « nouvel exemple d’escalade ». Ces bases militaires sont utilisées par des troupes de la coalition, y compris des Européens. La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a affirmé que « l’usage des armes doit cesser pour laisser place au dialogue » et que « la crise actuelle n’affecte pas que la région, mais nous tous ».
L’Allemagne condamne « le plus fermement l’agression », a indiqué la ministre allemande de la Défense, Annegret Kramp-Karrenbauer. Elle a précisé qu’il appartenait « avant tout aux Iraniens de ne pas provoquer de nouvelle escalade ».

Même son de cloche au Royaume-Uni : « Nous exhortons l’Iran à ne pas réitérer ces attaques imprudentes et dangereuses », a déclaré le ministre des Affaires étrangères Dominic Raab. « Une guerre au Moyen-Orient ne profiterait qu’à Daesh et à d’autres groupes terroristes. »
Survols suspendus
Air France a suspendu jusqu’à nouvel ordre tout survol des espaces aériens iranien et irakien, « par mesure de précaution et dès l’annonce de frappes aériennes en cours ».
La compagnie allemande Lufthansa a également annoncé qu’elle suspendait « jusqu’à nouvel ordre » ses survols de l’Iran et l’Irak. Lufthansa a également annulé un vol prévu ce mercredi entre Francfort et Téhéran.

Retrait des troupes en Irak
Avant même les frappes de la nuit, plusieurs Etats membres de la coalition antijihadistes emmenée par les Etats-Unis ont annoncé sortir leurs soldats d’Irak, après des dizaines de tirs de roquettes depuis des semaines sur des bases les abritant.
Si la France et l’Italie ont fait savoir leur intention de rester en Irak, les Canadiens et les Allemands ont annoncé le redéploiement d’une partie de leurs soldats vers la Jordanie et le Koweït. L’Otan a décidé de retirer temporairement une partie de son personnel d’Irak.
Trump, lui, écarte tout départ, même si un cafouillage américain à Bagdad a pu laisser croire le contraire.
«Slowbalisation»: quel ralentissement est réservé à l’économie mondiale en 2020?
Le rythme de croissance de l’économie mondiale va ralentir en 2020 à 3,4% en parité de pouvoir d’achat (PPA) prévoit, dans un rapport, un cabinet d’audit, de conseil et d’expertise comptable pour des entreprises et des organisations, publiques et privées.
Alors que depuis le début du siècle la valeur annuelle moyenne à long terme de la parité de pouvoir d’achat (PPA) restait à hauteur de 3,8%, cet indicateur va tomber à 3,4% en 2020, ce qui provoquera un ralentissement de la croissance de l’économie mondiale, prédit PricewaterhouseCoopers (PwC) qui est un cabinet d’audit, de conseil et d’expertise comptable pour des entreprises et des organisations, publiques et privées.

© REUTERS / NICKY LOHLe ralentissement économique en Chine fait craindre une nouvelle crise mondiale
La «slowbalisation» en perspective
Cette société d’audit a même trouvé un terme pour de ce futur ralentissement de l’économie mondiale: la «slowbalisation».
Toujours selon PwC, les tensions actuelles dans le commerce mondial vont créer des difficultés pour les chaînes de livraisons et l’ultérieure intégration économique dans le monde.

© AP PHOTO / MARK DUNCAN«Début du ralentissement de l’économie mondiale»: l’UE limite ses importations d’acier
On s’attend toutefois à ce que la sphère des services poursuive sa croissance de sorte que leurs exportations atteignent un record de 7.000 milliards de dollars. Les États-Unis et le Royaume-Uni y garderont leurs positions de leaders.
Cette année, la population de la planète sera de 7,7 milliards de personnes, 50% en revenant à la Chine, à l’Inde et aux pays africains au sud du Sahara. Le nombre de sexagénaires dans le monde dépassera un milliard.

© SPUTNIK . GINA MOONLa bourse américaine s’effondre face aux craintes de ralentissement de l’économie mondiale
En 2020, le pétrole ne sera pas détrôné de sa position de source d’énergie préférée, alors que les États-Unis et la Chine en resteront les plus gros consommateurs.
Le Fonds monétaire international (FMI) a prévenu en amont qu’en 2020 le monde sera confronté à de nouveaux cataclysmes économiques à cause du ralentissement de la croissance et des énormes dettes publiques.
En novembre, le FMI a annoncé que la dette mondiale avait battu un nouveau record de 188.000 milliards de dollars, ce qui constitue 220% du coût de toutes les marchandises et de tous les services produits sur la planète. À signaler qu’une économie est considérée comme instable dès que la dette dépasse 80% du PIB.
Air France suspend ses vols passant par les espaces aériens de l’Irak et de l’Iran
Air France a suspendu mercredi 8 janvier tout survol des espaces aériens de l’Iran et de l’Irak «par mesure de précaution» à la suite des tirs de missiles iraniens contre des bases abritant des forces américaines sur le sol irakien.
Air France a suspendu jusqu’à nouvel ordre «tout survol des espaces aériens iranien et irakien», quelques heures après des frappes iraniennes contre deux bases abritant des soldats américains en Irak.
«Par mesure de précaution et dès l’annonce de frappes aériennes en cours, Air France a décidé de suspendre jusqu’à nouvel ordre tout survol des espaces aériens iranien et irakien», écrit la compagnie dans un communiqué.

© AP PHOTO / NASSER NASSEREn continu: Au moins 80 morts dans des attaques iraniennes contre des bases US en Irak, selon la TV iranienneEn Allemagne, Lufthansa a de son côté annoncé avoir annulé son vol quotidien à destination de Téhéran.
L’agence fédérale de l’aviation américaine (FAA) a interdit dès mardi soir aux avions civils américains le survol de l’Irak, de l’Iran et du Golfe, dans la foulée des attaques.
Ces restrictions de vol interviennent après l’envoi par l’Iran de missiles contre les bases d’Aïn al-Assad et d’Erbil en Irak, utilisées par l’armée américaine, en représailles à la frappe américaine qui avait tué à Bagdad le général iranien Qassem Soleimani la semaine dernière
En continu: Au moins 80 morts dans des attaques iraniennes contre des bases US en Irak, selon la TV iranienne
Comme l’a annoncé la télévision publique iranienne ce 8 janvier, au moins 80 personnes ont été tuées dans des attaques de missiles iraniens contre des bases américaine en Irak.
Les attaques iraniennes contre des cibles américaines en Irak, perpétrées dans la nuit du 7 au 8 janvier, ont fait 80 morts, a annoncé la télévision publique iranienne.

© AP PHOTO / IRIB NEWS AGENCY, MORTEZA FAKHRINEJADPlusieurs roquettes tirées sur des bases US en Irak, l’Iran revendique les frappes – vidéosDans la nuit du 7 au 8 janvier, deux bases abritant des militaires américains en Irak ont été visées par des missiles, attaques que la partie iranienne n’a pas tardé à revendiquer. Le Pentagone a confirmé les frappes, précisant que plus de 12 missiles balistiques avaient visé des sites abritant des militaires américains et ceux de la coalition.
Selon la télévision publique iranienne, l’Iran a lancé 15 missiles contre des cibles américaines en Irak, aucun d’entre eux n’a été intercepté.Nouveaux messages
- 09:47Air France a suspendu ses vols passant par les espaces aériens de l’Irak et de l’IranAir France suspend ses vols passant par les espaces aériens de l’Irak et de l’Iran09:46 08.01.2020Air France a suspendu mercredi 8 janvier tout survol des espaces aériens de l’Iran et de l’Irak «par mesure de précaution» à la suite des tirs de missiles iraniens contre des bases abritant des forces américaines sur le sol irakien.EN SAVOIR PLUS
- 09:29Après les frappes iraniennes, la France ne compte pas retirer ses 160 soldats déployés en Irak, a annoncé une source gouvernementale.
- 09:10Le Président iranien dit aux États-Unis qu’ils ont peut-être «coupé le bras de Soleimani» mais l’Iran ripostera en «vous coupant la jambe» dans la région-agence farsRohani: les USA peuvent «couper la main» à Soleimani, mais l’Iran ripostera et «coupera la jambe» des Américains09:15 08.01.2020Washington a pu «couper la main» du général Qassem Soleimani mais la «jambe» des États-Unis dans la région sera coupée en retour, a déclaré le Président iranien Hassan Rohani, selon l’agence d’information Fars.
«Jusqu’ici, tout va bien!»: première réaction de Trump aux frappes iraniennes
Le Président américain a vanté la puissance de l’armée de son pays et l’a qualifiée de «mieux équipée au monde» en réagissant aux frappes nocturnes menées par Téhéran. Selon Donald Trump, «jusqu’ici, tout va bien!».
En promettant de faire une déclaration dans la matinée du 8 janvier quant aux tirs de missiles iraniens effectués dans la nuit contre deux bases américaines en Irak, Donald Trump a assuré que tout allait «bien».
«Tout va bien! […] L’évaluation des dégâts et des victimes est en cours. Jusqu’ici, tout va bien. Nous avons l’armée la plus puissante et la mieux équipée au monde, de loin. Je ferai une déclaration demain matin», a écrit le chef de l’État américain sur Twitter.
Des bases US attaquées par l’Irak
Dans la nuit du 7 au 8 janvier, deux bases abritant des militaires américains en Irak ont été visées par des missiles, attaques que la partie iranienne n’a pas tardé à revendiquer. Le Pentagone a confirmé les frappes, précisant que 12 missiles balistiques avaient visé des sites abritant des militaires américains et ceux de la coalition. Selon le bilan provisoire, ces frappes ont coûté la vie à au moins 80 personnes. D’après la télévision publique iranienne, 15 missiles ont été tirés et aucun d’eux n’a été intercepté.
Tensions accrues entre Téhéran et Washington
Fin décembre, les Américains ont frappé des cibles du mouvement chiite irakien Kataeb Hezbollah en Syrie et en Irak, annonçant riposter à l’attaque d’une base près de la ville de Kirkouk.

© SPUTNIK . ANTON BYSTROVL’Iran menace de frapper Israël et des «alliés des États-Unis»
Cette attaque ayant fait 25 morts, des partisans du mouvement ont essayé le 31 décembre de prendre d’assaut l’ambassade américaine à Bagdad.
Dans la nuit du 2 au 3 janvier, les Américains ont mené une opération spéciale près de l’aéroport de Bagdad qui a débouché sur le meurtre d’Abou Mehdi al-Mouhandis, numéro deux des Hachd al-Chaabi, et du général iranien Qassem Soleimani commandant de la Force Al-Qods, unité d’élite des Gardiens de la révolution.
Bagdad a qualifié l’opération de violation de sa souveraineté. Quant à Téhéran, il a promis de riposter.