Accueil Blog Page 1734

Le G7 trouve un accord sur la taxation des GAFA et sur un impôt plancher pour les entreprises au niveau international

0

 Réunis en France, à Chantilly, les ministres des Finances du G7 sont parvenus à s’entendre sur la fiscalité des grandes sociétés numériques, dont les GAFA. Il est acquis que les entreprises numériques pourront être taxées dans tous pays où elles réalisent un chiffre d’affaires, même si elle n’y sont pas présentes physiquement. L’OCDE a été mandaté pour mettre en place ces nouvelles régles fiscales d’ici au mois de janvier prochain.

Dans le même ordre d’idée, le G7 s’achemine vers un accord d’imposition minimale pour toutes les entreprises au niveau international. On parle d’un taux compris entre 13 et 14%. Cette décision devrait, à terme, remettre en cause le modèle économique de bon mombre de paradis fiscaux.

En revanche, le G7 a exprimé ses fortes et unanimes réserves à l’égard de la Libra, la cryptomonnaie que Facebook et ses associés projettent de lancer en Suisse l’an prochain.

Pour rappel, le G7 est composé de l’Allemagne, du Canada, des États-Unis, de la France, de l’Italie, du Japon et du Royaume-Uni. Il représente environ10% de la population mondiale, et 45% du revenu mondial.

https://www.agenceecofin.com/fiscalite/1807-67973-le-g7-trouve-un-accord-sur-la-taxation-des-gafa-et-sur-un-impot-plancher-pour-les-entreprises-au-niveau-international

5 ème Edition du Programme d’Entrepreneuriat de la Fondation Tony ELUMELU, UBA lance le UBA Marketplace.

0

Le compte à rebours a démarré pour le grand rassemblement annuel de la fondation Tony Elumelu qui aura lieu les  les 26 et 27 Juillet 2019 à Abuja et qui réunira des milliers  entrepreneurs Africains sélectionnés à travers le Programme d’Entrepreneuriat de la Fondation qui porte son nom.

Un parterre de personnalités avec entre autres les Présidents Macky Sall du Sénégal et Paul Kagamé du Rwanda qui viendront s’adresser aux jeunes entrepreneurs, le futur de l’Afrique.

Ce programme de la Fondation permet aux jeunes entrepreneurs d’accéder au financement de leur projet mais aussi d’être pris en charge grâce à des mentors sélectionnés à travers l’Afrique.

Pour cette édition, la banque UBA, partenaire de choix de la Fondation a apporté une nouveauté avec la mise en place d’une foire internationale intitulée UBA Marketplace. Une exposition exceptionnelle mais aussi une occasion en or qui permet à ces jeunes d’agrandir leur réseau à travers le continent et de bénéficier d’une large visibilité.

https://www.financialafrik.com/2019/07/19/5-eme-edition-du-programme-dentrepreneuriat-de-la-fondation-tony-elumelu-uba-lance-le-uba-marketplace/

Cerise sur le gâteau, la Banque offre des billets et un stand gratuit à des centaines d’entrepreneurs. Pour participer à la sélection, il suffit juste de s’inscrire gratuitement à travers ce lien,https://www.ubagroup.com/marketplace

Différents domaines sont concernés par cette offre : la mode et ses accessoires, le cinéma, l’art culinaire, la musique, l’électronique, l’informatique, santé, etc…

Partant de la philosophie chère à Tony Elumelu selon laquelle « nul ne fera le développement de l’Afrique en dehors des africains eux-mêmes », le Groupe UBA permet à travers son initiative de donner un sens à cette vision.

Des stars de la musique africaine tel que Wizkid seront également au rendez-vous du UBA Marketplace pour apporter plus de couleurs et de rythmes à ce rendez-vous continental, pas que commercial.

Le Groupe UBA renouvelle à travers cette initiative son engagement à accompagner l’entrepreneuriat sur le continent et confirme ainsi sa position de banque panafricaine soucieuse du bien-être de la population.


https://www.financialafrik.com/2019/07/19/5-eme-edition-du-programme-dentrepreneuriat-de-la-fondation-tony-elumelu-uba-lance-le-uba-marketplace/

Rédaction

Financial Afrik se propose de délivrer l’information financière stratégique aux cadres et dirigeants, à travers une newsletter quotidienne et un site web qui couvre toute la finance africaine.

Sénégal: Proparco, IFC et la BEI financent la construction de deux nouvelles centrales solaires

0

Proparco, la Société Financière Internationale (IFC, Groupe de la Banque mondiale) et la Banque européenne d’investissement (BEI) ont accordé des prêts d’un montant total de 38 millions d’euros pour la construction et l’opération de 2 centrales solaires au Sénégal.

Proparco, forte de l’expérience acquise dans le financement apporté en 2016 pour la construction des centrales solaires Senergy et Ten Merina au Sénégal, a coordonné les interventions d’IFC et de la BEI dans cette opération. IFC apporte une portion du financement grâce au programme de Finland-IFC Blended Finance for Climate. Ces deux centrales, d’une capacité installée totale de 60MWac, seront construites dans les régions rurales de Kahone et de Kael au centre du Sénégal. Le financement est accordé aux sponsors Meridiam et Engie et au Fonds Souverain d’Investissements Stratégiques (FONSIS). « Grâce au volontarisme du gouvernement sénégalais, dont les intérêts dans les sociétés de projet sont portés par le FONSIS, à l’engagement des bailleurs de fonds comme Proparco et au savoir-faire des deux spécialistes français des énergies renouvelables que sont Meridiam et Engie, nous faisons de nouveau la preuve du grand potentiel de l’énergie solaire pour améliorer l’accès des Sénégalaises et Sénégalais à une énergie propre, renouvelable et moins chère. » a déclaré Gregory Clemente, Directeur général de Proparco.Ces projets constituent les 2 premières réalisations au Sénégal du programme Scaling Solar du groupe de la Banque mondiale, dont l’objectif est de promouvoir les investissements dans les énergies solaires dans les marchés émergents. Ainsi, ces projets ont été attribués suite à un appel d’offres international pour lequel les équipes conseil d’IFC ont assisté le Gouvernement du Sénégal.

« Avec la signature de ce financement, le Sénégal démontre de nouveau que l’approche Scaling Solar permet d’obtenir des prix records en attirant des acteurs de premier plan au niveau mondial et en faisant jouer la concurrence. Nous nous réjouissons que de nombreux autres pays, en Afrique et au-delà, suivent cette voie et adoptent ce modèle pour accélérer le développement de l’énergie solaire » a déclaré Aliou Maiga, Directeur régional d’IFC pour l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale.

Ambroise Fayolle, vice-président de la Banque européenne d’investissement a ajouté : « La banque européenne d’investissement est le plus important bailleur public en termes d’action pour lutter contre le changement climatique. La BEI soutient l’internationalisation des énergies renouvelables et est heureuse de soutenir ce projet d’envergure mondiale au Sénégal avec Proparco et IFC. Les nouveaux investissements dans les énergies renouvelables sont la clé du développement économique et du progrès social en Afrique et par ce projet ambitieux, le Sénégal démontre les avantages d’un investissement dans les énergies propres et l’impact sur l’accès et le coût de l’électricité. »

Un nouvel exemple d’engagement pour un développement bas carbone du Sénégal Les centrales solaires de Kahone et de Kael devraient permettre à près de 600 000 personnes de bénéficier d’un meilleur accès à une électricité de source renouvelable. Ces deux projets permettront d’éviter l’émission de 2,2 millions de tonnes de CO2 sur la durée de vie des installations tout en produisant l’énergie la moins chère du pays. Ils contribuent donc ainsi à la stratégie bas carbone du pays ainsi qu’à l’objectif ambitieux du Sénégal d’accroître la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique du pays. Ils permettront également de créer ou de soutenir plus de 2 300 emplois locaux directs et indirects.


https://www.financialafrik.com/2019/07/18/senegal-proparco-ifc-et-la-bei-financent-la-construction-de-deux-nouvelles-centrales-solaires/

Rédaction

Tunisie valeurs annonce la création d’une banque d’affaires

0

Le groupe de services financiers, Tunisie Valeurs,  a fait savoir qu’il  compte déposer auprès de la Banque centrale de Tunisie (BCT) une demande d’agrément pour la création d’une banque d’affaires.

Dans un communiqué, publié, mercredi 17 juillet, l’établissement a indiqué qu’il détiendra à 100% cette nouvelle filiale, spécialisée dans les métiers de banque d’affaires pour un capital initial de 10 millions de dinars tunisiens (MDT).

Selon la même source, « Tunisie Valeurs avait obtenu, le 11 janvier 2019, un agrément de principe de la commission des agréments de la BCT, en vue de se transformer en banque d’affaires ».

Et d’ajouter , «  cet agrément est assorti d’un certain nombre de condition , dont principalement  l’augmentation de capital social  de Tunisie Valeurs 10 MDT à 20 MDT , par incorporation de réserves (effectué le 19 avril 2019) , et l’obtention  des autorisations  requises  du conseil du marc financier  (CMF) , pour la finalisation  des activités d’intermédiations en bourse et de gestions d’actifs ».

Tunisie Valeurs est un groupe de services financiers organisé autour de 3 pôles d’activités  à savoir  la gestion d’actifs, les prestations d’intermédiation boursière et de placement de valeurs du Trésor et les prestations d’ingénierie financière.

La structure compte  un réseau de 10 agences implantées  sur l’ensemble du territoire tunisien  en 2017.


https://www.financialafrik.com/2019/07/18/tunisie-valeurs-annonce-la-creation-dune-banque-daffaires/

Ibrahima jr Dia

Economiste de formation, passionné des questions de développement, suit l’actualité financière africaine au jour le jour. Milite pour une Afrique nouvelle sans frontières et sans préjugés. A lu Marx, Adam Smith et Cheikh Anta Diop et aime échanger sur ces sujets.

Nigéria : la Banque centrale au secours du Naira

0

La Banque centrale du Nigéria (CBN) vient à nouveau d’injecter un montant de 210 millions de dollars sur le marché des changes interbancaires afin de maintenir le niveau de stabilité de la monnaie nationale (Naira). La CBN indique que les concessionnaires agréés du marché de gros ont reçu 100 millions de dollars, le guichet PME 55 millions de dollars, tandis que 55 millions de dollars ont été alloués au segment invisible.  Selon l’Agence de la …
https://www.financialafrik.com/2019/07/17/nigeria-la-banque-centrale-au-secours-du-naira/

Benin : Banque Atlantique offre 3 salles de classe entièrement équipées aux élèves de Cotonou

0

Banque Atlantique, filiale du groupe Banque Centrale Populaire (BCP), a inauguré le 3 juillet dernier, un bâtiment de trois salles de classe entièrement équipées en table-bancs et chaises au sein de l’école primaire publique Ahossougbéta de Togba, à Cotonou, dans la Commune d’abomey-Calavi au Bénin,  lors d’une cérémonie officielle.

L’école primaire publique Ahossougbéta de Togba a été créée en 2003. Le projet de construction de trois classes supplémentaires, résulte d’une convention signée le 28 décembre 2018 avec la Mairie d’Abomey-Calavi dans la banlieu de Cotonou la capitale économique du Bénin. Son exécution porte également sur la réhabilitation de l’ensemble des bâtiments des autres modules de classes. La mise en œuvre réussie du projet, contribue à améliorer de façon significative, la qualité et l’accès à l’éducation de base, facilitant par la même occasion, la scolarisation d’un nombre croissant d’enfants issus de familles défavorisées de cette commune de Cotonou. ”C’est un honneur pour l’institution que je dirige de pouvoir contribuer à l’éducation et à l’épanouissement des enfants dans un cadre agréable et épanoui”. A déclaré Mme Khady HANNE BOYE, le Directeur Général de Banque Atlantique.

par financialafarik.com

Le projet s’inscrit plus généralement dans le cadre des actions citoyennes du groupe BCP qui s’illustre à travers plusieurs programmes menés par ses filiales banques et assurances installées dans 10 pays en Afrique subsaharienne. Ainsi, le groupe poursuit son engagement social et solidaire à l’endroit des populations les plus démunies, singulièrement celles vivant en zone rurale. Les actions sociales les plus emblématiques étant le financement de programmes en faveur de l’Entreprenariat des jeunes et des femmes, de l’Education et le développement durable notamment la construction de salles de classe, la fourniture et l’installation de système photovoltaïque ainsi que de la Santé, spécifiquement la prise en charge de soins d’enfants malades.

La cérémonie s’est déroulée en présence de la Directrice de l’établissement primaire, Mme Germaine HOUNDJANTO, du corps enseignant, des élèves et des membres du Bureau de l’Association des parents d’élèves et devant un parterre d’invités de marque notamment le Premier Adjoint au maire d’Abomey-Calavi et le Chef d’Arrondissement de Togba.

Mireille Patricia Abié

La Banque africaine de développement approuve un accord de partenariat avec Attijariwafa bank pour développer le commerce en Afrique

0

Le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement a approuvé, mercredi 17 juillet, un accord de participation aux risques (APR) d’un montant de 100 millions d’euros au profit du premier groupe bancaire marocain Attijariwafa bank.

Ce programme de partage de risques (50/50), destiné à couvrir un portefeuille de transactions à concurrence de 200 millions d’euros, appuie pour plus d’un milliard d’euros (valeur cumulative) des opérations commerciales étalées sur les trois prochaines années.

« En soutenant le développement du commerce sur le continent, nous voulons, à travers cette nouvelle opération, donner une forte impulsion à l’industrialisation et à l’intégration régionale, en particulier pour l’Afrique du Nord », a déclaréMohamed El Azizi, directeur général de la Banque africaine de développement pour l’Afrique du Nord.

L’APR permettra de répondre à la demande croissante des marchés africains en matière de financement du commerce extérieur dans des secteurs économiques vitaux tels que l’agroalimentaire, la santé, les services et l’industrie. De plus, il favorisera une dynamique de diversification productive, génératrice d’emplois et de recettes fiscales supplémentaires pour plusieurs États africains.

Finacialfrik.com

 « L’intégration régionale est une priorité stratégique de la Banque africaine de développement. Cet accord de partenariat avec Attijariwafa bank permettra de renforcer les échanges entre le Maroc et l’Afrique subsaharienne », a indiqué, pour sa part, la représentante résidente de la Banque au Maroc, Leila Farah Mokaddem.

Cet accord appuiera notamment les banques commerciales africaines ainsi que les petites et moyennes entreprises du continent en leur garantissant un meilleur accès au financement de leurs opérations de commerce extérieur.

« Renforcer et élargir encore plus les systèmes financiers africains, telle est la priorité que nous poursuivons pour renforcer la dynamique d’intégration africaine au bénéfice du secteur privé africain », a précisé le directeur en charge du secteur financier au sein de la Banque, Stéphane Nalletamby.

L’APR intervient dans un contexte où la majorité des banques africaines affichent une faible capitalisation, ce qui limite leur capacité à obtenir des lignes de crédit auprès des banques internationales. Cette difficulté s’est accentuée avec le durcissement des exigences réglementaires en matière de fonds propres et de conformité, ce qui a conduit ces banques internationales à réduire leurs engagements ainsi que le nombre de leurs correspondants en Afrique.

L’Accord de participation aux risques est en adéquation avec les cinq grandes priorités stratégiques, « High 5 », que la Banque africaine de développement s’est fixées pour asseoir les conditions d’une croissance forte, durable et partagée sur le continent.

À propos du groupe Attijariwafa bank

Attijariwafa bank est le premier groupe bancaire et financier du Maghreb et de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) et acteur de référence de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC). Avec 20.125 collaborateurs à la fin de 2018, le groupe Attijariwafa bank est présent dans 25 pays, dont 14 pays africains, et compte plus 9,7 millions de clients dans le monde. Il dispose du réseau de distribution le plus large au Maroc et le plus dense en Afrique avec 4.930 agences.

Rédaction

Financial Afrik se propose de délivrer l’information financière stratégique aux cadres et dirigeants, à travers une newsletter quotidienne et un site web qui couvre toute la finance africaine.

Côte d’Ivoire: CFNA et Callivoire octroient 75.000.000 FCFA à 5 producteurs de Cacao

0

La société Callivoire et l’ONG américaine CNFA ont décidé de soutenir la Côte d’Ivoire pour améliorer la qualité et accroitre la productivité de son cacao. Elles ont a cet effet débloqué une envellope de 75.000.000 FCFA pour outiller les proucteurs de cette fève.

Cinq entreprises ivoiriennes productrices de Cacao auront pour  les 12 prochains mois la chance d’avoir les outils nécessaires pour maximiser et améliorer la qualité de leurs productions.  Ceci grâce à une subvention de 75.000.000 FCFA (129 960 USD)  que vient de leur octroyer la société Callivoire et Cultiver de Nouvelles Frontières dans l’Agriculture (CNFA), une ONG américaine pour le développement agricole.

Suite à un appel à propositions lancé en mars 2019 pour la création de 5 Centres de Services Agricoles (CSA) afin d’ améliorer la production de cacao et permettre à plus de 3000 producteurs d’augmenter leurs revenus et leur niveau de vie. Cette subvention  qui entre dans le cadre du projet MOCA ( Maximiser les opportunités dans les activités liées au Cacao) financé par le ministère de l’Agriculture des Etats-Unis ( USDA)  vise à soutenir les efforts de l’Etat ivoirien pour améliorer l’efficacité de la chaine des valeurs du Cacao. Le processus d’évaluation comprenait des critères tels que, l’amélioration de la qualité du cacao, la création d’emplois et la viabilité financière en  plus, bien entendu, d’une visite de terrain organisée fin juin 2019. Les 5 entreprises retenue ont été récompensées le mercredi 17 juillet 2019 lors d’une cérémonie qui s’est déroulée au Centre André Young pour l’Entrepreneuriat d’Abidjan  en présence de  l’ambassade des États-Unis en Côte d’Ivoire, du ministère de l’Agriculture et du Développement Rural (MINADER) et du conseil de Café Cacao, ainsi que des partenaires des secteurs public et privé.

Le montant total des fonds  s’élève à 75 000 000 FCFA (près de 129 960 USD), avec des subventions  allant de 1 500 000 FCFA à 15 000 000 FCFA en équipement, matériel et assistance technique. Les candidats sélectionnés contribueront à au moins 50% du financement de la subvention afin de garantir la propriété. La création de ces Centres de Services Agricoles (CSA) permettra aux producteurs des régions du Haut-Sassandra, d’Indénié-Djuablin et de Nawa de bénéficier de services concurrentiels, notamment une formation aux bonnes pratiques agricoles et à l’utilisation sûre et intelligente des produits phytosanitaires.

” Nous sommes présents en Afrique depuis près de 50 ans et nous voulons avec notre technologie améliorer la productivité et la qualité du cacao ivoirien mais également aider les producteurs à être des acteurs dans la lutte contre le changement climatiques ceci par une utilisation adéquate des produits phytosanitaires” a expliqué M. Diego Lopez Cajavello, Chef de l’Exploitation à UPL Global, Holding de Callivoire.  Pour Marc Steen,  chef du projet et Directeur du programme MOCA,  le secteur du Cacao étant l’épine dorsale de l’économie ivoirienne,  CNFA, créée  1985  pour faciliter l’accès aux marchés, renforcer la compétitivité des agro-industries, augmenter la productivité et améliorer l’accès aux intrants et aux services de financement dans 45 pays du monde, a su s’entourer d’une expertise locale et compétente et de partenaires fiables pour apporter une assistance significative aux producteurs de Cacao.

Si bien que depuis le début du projet, MOCA bénéficie de l’appui constant du Conseil Café-Cacao et de l’ambassade des Etats-Unis.  L’accès aux intrants et leur bonne application est un élément déterminant pour augmenter le niveau de production dans la cacoculture.

Par conséquent, ” avec une production de 509 kg par hectare et avec 46%  des producteurs qui utilisent des engrais , les possibilités pour les petits exploitants en Côte d’Ivoire d’augmenter leurs revenus restent nombreuses” a insisté le responsable du projet Moca. Abondant dans le même sens, M. Fatayé Akamou, représentant du Ministre de l’Agriculture et développement rural a expliqué que la miose en place de ces Centre de service Agricole est une aubaine pour la Côte d’Ivoire: ”les partenaires commerciaux sont devenus plus exigeants il nous appartient de changer nos habitudes agricoles”.

Notons que la Côte d’Ivoire, premier producteur mondial , avec une production annuelle évaluée entre 4 et 5 milliards  de dollars ( en considérant la production de la campagne 2018-2019), fournit plus du tiers de la production mondiale de cacao ce qui représente environ  15% du PIB u pays. Cette capacité e production permet à près de 3,5 millions de personnes de tirer des revenus de la culture et de la vente de cacao ont plus 1000.000 de petits agriculteurs et leurs familles. Néanmoins, les enjeux liés aux fluctuations du marché et aux normes de qualité internationales ont un impact significatif sur les moyens de subsistances des producteurs.

Mireille Patricia Abié

Mali: Pour relever le défi de la lutte contre le changement climatique, Mme Zenebou Aw, femme leader se bat pour la mobilisation des ressources financières

0

Elle veut soutenir la résilience des communautés vulnérables face aux effets du changement climatique. Dans le premier numéro de cette page dédiée à la Femme, nous sommes allés à la rencontre d’une femme, jusqu’ici méconnue du grand public. Il s’agit de Mme Zenebou Aw qui se bat au quotidien pour l’accès direct du Mali au Fonds Vert pour le climat à travers l’accréditation de l’Agence Nationale d’Investissement des Collectivités Territoriales (ANICT). Elle nous a accordé un entretien dont nous vous livrons le contenu dans lequel elle révèle ses motivations, atouts et engagements à aider notre pays à faire face aux impacts du changement climatique.


Les Échos : Présentez-vous à nos chers lecteurs ?


Mme Zenebou Aw : Je me nomme Mme Zenebou Aw, j’ai 37 ans, diplômée de la Faculté des Sciences et Techniques de l’Université de Bamako (FAST) en 2006 en Biochimie et Microbiologie, je suis également détentrice d’un master en Sciences de l’Environnement obtenu à l’Université de Genève en 2010.


Je suis actuellement conseillère climat, consultante, au compte d’une ONG internationale, la Near East Foundation et mise à la disposition de l’ANICT dans le cadre d’un partenariat entre les deux structures pour appuyer l’agence dans son processus d’accréditation au Fonds Vert pour le Climat. 


Les Échos : Comment êtes-vous venue dans ce combat contre le changement climatique ?


Z.A: Une spécialisation en gouvernance environnementale m’a permis de comprendre le défi climatique sous plusieurs angles et des formations continues en Développement Durable et Gestion de projet ont été un atout pour moi.
Lorsque je suis rentrée au Mali en 2014, j’ai travaillé comme bénévole puis assistante de programmes dans quelques structures et ONG s’occupant des questions environnementales et changement climatique. De file en aiguille, j’ai été promue en 2015 au poste de chargé de mission au Ministère de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement Durable pendant près d’1 an. J’ai eu la chance d’avoir de bon chefs et j’ai beaucoup appris de l’administration malienne. J’ai été reconduite pour le même poste en 2016 au Ministère de la Décentralisation. Je m’intéressais à tous les dossiers et là également, j’ai beaucoup appris de la décentralisation et je représentais le département à tous les niveaux. Aussi, je m’occupais spécifiquement des dossiers sur l’environnement, le changement climatique, et parfois du genre également.


Les Échos : Vous nourrissez l’ambition d’accréditer le Mali pour le Fonds Vert pour le Climat, d’où est venue cette idée ?


Z.A: en 2016, lorsque j’étais encore au Ministère de la Décentralisation, l’ONG Near East Foundation a approché ledit Ministère pour voir comment faire accéder directement nos structures nationales au Fonds Vert pour le Climat. C’est ainsi que l’ANICT a été proposée et le dossier m’a été confié. Je pense avoir mené à bien le dossier, comme résultat, l’ANICT a été nominée pour être candidate à l’accréditation au Fonds Vert.
En commun accord entre le Ministère et l’ONG en question, la décision a été prise de créer le poste de conseiller au changement climatique au sein de l’ANICT et j’ai démontré mon intérêt pour ledit poste. J’ai donc quitté mon poste de chargé de mission pour occuper ce nouveau poste afin de suivre le dossier d’accréditation.


Les Échos : Pourquoi démissionner du poste de chargé de mission d’un ministère au profit de celui de conseillère d’une Agence ?


Z.A: J’ai délibérément démissionné parce que j’avais compris depuis le début les enjeux de ce nouveau challenge. Il avait également un intérêt particulier pour moi, du point de vue personnel, car il cadrait avec mes combats et ambitions à contribuer à l’amélioration des conditions de vie de mes concitoyens particulièrement celles des plus vulnérables. Ce combat a débuté dès mon jeune âge à travers le parlement des enfants, des associations, des clubs…


Les Échos : Le projet d’accréditation de l’ANICT est à quel stade ? Que reste-t-il à faire ?


Z.A: L’Agence de l’Environnement et du Développement Durable (AEDD), qui dépend du Ministère de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable et qui est l’Autorité Nationale Désignée du Fonds Vert au Mali est la structure qui donne des lettres de nomination pour que les structures puissent se porter candidates à l’accréditation. Nous avons obtenu ladite lettre qui a été par la suite déposée au secrétariat du Fonds en Corée du sud et approuvée. Ce qui consacre la fin de la phase administrative. La phase de préparation du dossier d’accréditation a ensuite débuté avec une évaluation institutionnelle passant en revue toutes les procédures de l’ANICT. Un bilan de ses forces et faiblesses a été dressé et une feuille de route pour la prise en charge des insuffisances a été élaborée.
Aujourd’hui, nous avons élaboré tous les documents qui manquaient à l’Agence et le dossier de candidature finalisé a été envoyé au secrétariat du Fonds le 10 décembre 2018 lors de la COP24 en Pologne. En février dernier, le Fonds nous a répondu avec des questions auxquelles nous avons soigneusement répondu. Nous avons donc fini également la phase de préparation et de soumission. Je peux dire que ma mission est presque accomplie, il reste le suivi.


Les Echos : Quand est-ce que l’agence sera accréditée ?


Z.A : cela dépend des procédures de traitement de dossiers au niveau du Fonds. J’espère que ce sera le cas très prochainement.

Les Echos : En dehors de ce projet qui vous tient à cœur, qu’envisagez-vous pour le Mali ?


Z. A : Etre malienne pour moi aujourd’hui est une fierté car malgré la situation je poursuis mon combat, celui de mobilisation des ressources pour le financement des projets/programmes pour soutenir la résilience des communautés face au changement climatique.
Ce que je peux faire pour le Mali ? déjà à travers mon apparence multiethnique, je fais passer le message d’un Mali comme étant en effet un peuple un et indivisible dans sa diversités, diversité qui constitue un atout pour moi car je peux me fondre facilement dans la masse.
Par ailleurs, pour une femme qui a eu la chance de faire des études et atteindre ce niveau, c’est un devoir pour moi de renvoyer l’ascenseur à ce cher pays qui m’a offert cette chance. Je remercie le Mali, j’ai bénéficié d’une excellente formation, je suis le fruit du système malien et aujourd’hui, je travaille avec n’importe quel cadre de n’importe quel pays et je n’ai pas de complexe. Si j’ai la chance d’accéder à des niveaux de responsabilité, je compte servir activement mon pays dans mon domaine de compétence.
Mon expérience d’avoir travaillé avec l’ANICT pendant 3 ans, comme conseillère climat m’a permis également de mieux comprendre le fonctionnement du système financier décentralisé. Toutes ces expériences accumulées me procurent un avantage sur les enjeux climatiques actuels. En effet, aujourd’hui, le monde entier a compris que l’échelon locale est la meilleure cible pour relever le défi de l’adaptation et les négociations sur le climat au niveau international tournent autour de cette question de « comment drainer les flux financiers pour le financement de l’adaptation jusqu’au niveau des communautés de base qui s’avèrent être les plus vulnérables ». Le Mali étant déjà un modèle en matière de décentralisation, toutes les dispositions sont donc en place pour réussir une décentralisation des fonds climatiques.
Je nourrie le rêve de participer un jour à la mise en place d’un vaste programme national sur l’adaptation pour renforcer la résilience au changement climatique des communautés locales couvrant l’ensemble du territoire.
Je nourris beaucoup d’autres projets notamment avoir un pied à l’Université pour transmettre mon savoir et pour promouvoir la recherche-action pour le développement. Mener des actions diverses pour un développement durable à travers mon association « Femme et Développement en Afrique » est également une opportunité de servir mon pays. J’ai donc plusieurs projets pour mon cher pays et je prie pour avoir les moyens de mes ambitions insh’Allah.
.
Les Echos : Comment voyez-vous la participation de la femme dans le développement de notre pays ?


Z.A : La participation de la femme dans le développement est cruciale car elle a beaucoup de potentialité. Une femme à un atout incroyable car elle peut être à la fois un bon cadre d’un service, une bonne mère pour ses enfants, une épouse bienveillante et une fille attentionnée pour ses parents. Toutes les activités qui demandent la confiance, l’assiduité sont généralement confiées aux femmes. Son rôle est donc d’une valeur inestimable si elle est engagée et si elle est consciente de ses atouts et valeurs.


Les échos : Vous avez un appel à lancer ?


Z.A : Vu la situation socio-sécuritaire de notre pays, moi en tant que femme leader, l’appel que j’ai à lancer va à l’endroit de toutes les femmes, mes mamans, mes tantes mes sœurs, leur dire de jouer leur rôle, « car aujourd’hui si chaque femme se lève dans chaque foyer et sème la graine de la paix, il n’y aura plus de guerre au Mali, il n’y aura plus de conflits intercommunautaires », je souhaite que les femmes soient là comme ,la clé du bonheur de cette patrie à laquelle on tient tous.
Réalisée par Maffenin DIARRA

Sources: Les Echos

HECATOMBE AU SEIN DU PARTI YELEMA : La Coordination de Diré rejoint à son tour la Codem

0

Que restera-t-il du parti Yelema dans les semaines ou mois à venir ? Même pour les analystes politiques, il est difficile de répondre à cette question, d’autant plus que les velléités de départs pour la Codem se dessinent jours après jours au sein de plusieurs coordinations. En plus de Diré, Bankass, Koro, San, Tominian, Badiangara auraient également annoncé la couleur. Plus rien ne semble arrêter, l’explosion des frustrations de certains éminences grises accumulées pendant des années. Le manque de respect et un égo démesuré de Moussa Mara seraient à la base de cette situation compromettante pour l’existence de son parti. Du côté de la Codem, cette vague d’adhésion apparait comme du pain béni, car elle confirme le leadership du président Housseini Amion GUINDO et fait de lui la seule figure politique capable de rassembler le peuple malien dans le cadre d’un tournant générationnel bien accompli.

Aguissa Ahmadou