Le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement a approuvé, mercredi 17 juillet, un accord de participation aux risques (APR) d’un montant de 100 millions d’euros au profit du premier groupe bancaire marocain Attijariwafa bank.
Ce programme de partage de risques (50/50), destiné à couvrir un portefeuille de transactions à concurrence de 200 millions d’euros, appuie pour plus d’un milliard d’euros (valeur cumulative) des opérations commerciales étalées sur les trois prochaines années.
« En soutenant le développement du commerce sur le continent, nous voulons, à travers cette nouvelle opération, donner une forte impulsion à l’industrialisation et à l’intégration régionale, en particulier pour l’Afrique du Nord », a déclaréMohamed El Azizi, directeur général de la Banque africaine de développement pour l’Afrique du Nord.
L’APR permettra de répondre à la demande croissante des marchés africains en matière de financement du commerce extérieur dans des secteurs économiques vitaux tels que l’agroalimentaire, la santé, les services et l’industrie. De plus, il favorisera une dynamique de diversification productive, génératrice d’emplois et de recettes fiscales supplémentaires pour plusieurs États africains.
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« L’intégration régionale est une priorité stratégique de la Banque africaine de développement. Cet accord de partenariat avec Attijariwafa bank permettra de renforcer les échanges entre le Maroc et l’Afrique subsaharienne », a indiqué, pour sa part, la représentante résidente de la Banque au Maroc, Leila Farah Mokaddem.
Cet accord appuiera notamment les banques commerciales africaines ainsi que les petites et moyennes entreprises du continent en leur garantissant un meilleur accès au financement de leurs opérations de commerce extérieur.
« Renforcer et élargir encore plus les systèmes financiers africains, telle est la priorité que nous poursuivons pour renforcer la dynamique d’intégration africaine au bénéfice du secteur privé africain », a précisé le directeur en charge du secteur financier au sein de la Banque, Stéphane Nalletamby.
L’APR intervient dans un contexte où la majorité des banques africaines affichent une faible capitalisation, ce qui limite leur capacité à obtenir des lignes de crédit auprès des banques internationales. Cette difficulté s’est accentuée avec le durcissement des exigences réglementaires en matière de fonds propres et de conformité, ce qui a conduit ces banques internationales à réduire leurs engagements ainsi que le nombre de leurs correspondants en Afrique.
L’Accord de participation aux risques est en adéquation avec les cinq grandes priorités stratégiques, « High 5 », que la Banque africaine de développement s’est fixées pour asseoir les conditions d’une croissance forte, durable et partagée sur le continent.
À propos du groupe Attijariwafa bank
Attijariwafa bank est le premier groupe bancaire et financier du Maghreb et de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) et acteur de référence de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC). Avec 20.125 collaborateurs à la fin de 2018, le groupe Attijariwafa bank est présent dans 25 pays, dont 14 pays africains, et compte plus 9,7 millions de clients dans le monde. Il dispose du réseau de distribution le plus large au Maroc et le plus dense en Afrique avec 4.930 agences.
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La société Callivoire et l’ONG américaine CNFA ont décidé de soutenir la Côte d’Ivoire pour améliorer la qualité et accroitre la productivité de son cacao. Elles ont a cet effet débloqué une envellope de 75.000.000 FCFA pour outiller les proucteurs de cette fève.
Cinq entreprises ivoiriennes productrices de Cacao auront pour les 12 prochains mois la chance d’avoir les outils nécessaires pour maximiser et améliorer la qualité de leurs productions. Ceci grâce à une subvention de 75.000.000 FCFA (129 960 USD) que vient de leur octroyer la société Callivoire et Cultiver de Nouvelles Frontières dans l’Agriculture (CNFA), une ONG américaine pour le développement agricole.
Suite à un appel à propositions lancé en mars 2019 pour la création de 5 Centres de Services Agricoles (CSA) afin d’ améliorer la production de cacao et permettre à plus de 3000 producteurs d’augmenter leurs revenus et leur niveau de vie. Cette subvention qui entre dans le cadre du projet MOCA ( Maximiser les opportunités dans les activités liées au Cacao) financé par le ministère de l’Agriculture des Etats-Unis ( USDA) vise à soutenir les efforts de l’Etat ivoirien pour améliorer l’efficacité de la chaine des valeurs du Cacao. Le processus d’évaluation comprenait des critères tels que, l’amélioration de la qualité du cacao, la création d’emplois et la viabilité financière en plus, bien entendu, d’une visite de terrain organisée fin juin 2019. Les 5 entreprises retenue ont été récompensées le mercredi 17 juillet 2019 lors d’une cérémonie qui s’est déroulée au Centre André Young pour l’Entrepreneuriat d’Abidjan en présence de l’ambassade des États-Unis en Côte d’Ivoire, du ministère de l’Agriculture et du Développement Rural (MINADER) et du conseil de Café Cacao, ainsi que des partenaires des secteurs public et privé.
Le montant total des fonds s’élève à 75 000 000 FCFA (près de 129 960 USD), avec des subventions allant de 1 500 000 FCFA à 15 000 000 FCFA en équipement, matériel et assistance technique. Les candidats sélectionnés contribueront à au moins 50% du financement de la subvention afin de garantir la propriété. La création de ces Centres de Services Agricoles (CSA) permettra aux producteurs des régions du Haut-Sassandra, d’Indénié-Djuablin et de Nawa de bénéficier de services concurrentiels, notamment une formation aux bonnes pratiques agricoles et à l’utilisation sûre et intelligente des produits phytosanitaires.
” Nous sommes présents en Afrique depuis près de 50 ans et nous voulons avec notre technologie améliorer la productivité et la qualité du cacao ivoirien mais également aider les producteurs à être des acteurs dans la lutte contre le changement climatiques ceci par une utilisation adéquate des produits phytosanitaires” a expliqué M. Diego Lopez Cajavello, Chef de l’Exploitation à UPL Global, Holding de Callivoire. Pour Marc Steen, chef du projet et Directeur du programme MOCA, le secteur du Cacao étant l’épine dorsale de l’économie ivoirienne, CNFA, créée 1985 pour faciliter l’accès aux marchés, renforcer la compétitivité des agro-industries, augmenter la productivité et améliorer l’accès aux intrants et aux services de financement dans 45 pays du monde, a su s’entourer d’une expertise locale et compétente et de partenaires fiables pour apporter une assistance significative aux producteurs de Cacao.
Si bien que depuis le début du projet, MOCA bénéficie de l’appui constant du Conseil Café-Cacao et de l’ambassade des Etats-Unis. L’accès aux intrants et leur bonne application est un élément déterminant pour augmenter le niveau de production dans la cacoculture.
Par conséquent, ” avec une production de 509 kg par hectare et avec 46% des producteurs qui utilisent des engrais , les possibilités pour les petits exploitants en Côte d’Ivoire d’augmenter leurs revenus restent nombreuses” a insisté le responsable du projet Moca. Abondant dans le même sens, M. Fatayé Akamou, représentant du Ministre de l’Agriculture et développement rural a expliqué que la miose en place de ces Centre de service Agricole est une aubaine pour la Côte d’Ivoire: ”les partenaires commerciaux sont devenus plus exigeants il nous appartient de changer nos habitudes agricoles”.
Notons que la Côte d’Ivoire, premier producteur mondial , avec une production annuelle évaluée entre 4 et 5 milliards de dollars ( en considérant la production de la campagne 2018-2019), fournit plus du tiers de la production mondiale de cacao ce qui représente environ 15% du PIB u pays. Cette capacité e production permet à près de 3,5 millions de personnes de tirer des revenus de la culture et de la vente de cacao ont plus 1000.000 de petits agriculteurs et leurs familles. Néanmoins, les enjeux liés aux fluctuations du marché et aux normes de qualité internationales ont un impact significatif sur les moyens de subsistances des producteurs.
Elle veut soutenir la résilience des communautés vulnérables face aux effets du changement climatique. Dans le premier numéro de cette page dédiée à la Femme, nous sommes allés à la rencontre d’une femme, jusqu’ici méconnue du grand public. Il s’agit de Mme Zenebou Aw qui se bat au quotidien pour l’accès direct du Mali au Fonds Vert pour le climat à travers l’accréditation de l’Agence Nationale d’Investissement des Collectivités Territoriales (ANICT). Elle nous a accordé un entretien dont nous vous livrons le contenu dans lequel elle révèle ses motivations, atouts et engagements à aider notre pays à faire face aux impacts du changement climatique.
Les Échos : Présentez-vous à nos chers lecteurs ?
Mme Zenebou Aw : Je me nomme Mme Zenebou Aw, j’ai 37 ans, diplômée de la Faculté des Sciences et Techniques de l’Université de Bamako (FAST) en 2006 en Biochimie et Microbiologie, je suis également détentrice d’un master en Sciences de l’Environnement obtenu à l’Université de Genève en 2010.
Je suis actuellement conseillère climat, consultante, au compte d’une ONG internationale, la Near East Foundation et mise à la disposition de l’ANICT dans le cadre d’un partenariat entre les deux structures pour appuyer l’agence dans son processus d’accréditation au Fonds Vert pour le Climat.
Les Échos : Comment êtes-vous venue dans ce combat contre le changement climatique ?
Z.A: Une spécialisation en gouvernance environnementale m’a permis de comprendre le défi climatique sous plusieurs angles et des formations continues en Développement Durable et Gestion de projet ont été un atout pour moi. Lorsque je suis rentrée au Mali en 2014, j’ai travaillé comme bénévole puis assistante de programmes dans quelques structures et ONG s’occupant des questions environnementales et changement climatique. De file en aiguille, j’ai été promue en 2015 au poste de chargé de mission au Ministère de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement Durable pendant près d’1 an. J’ai eu la chance d’avoir de bon chefs et j’ai beaucoup appris de l’administration malienne. J’ai été reconduite pour le même poste en 2016 au Ministère de la Décentralisation. Je m’intéressais à tous les dossiers et là également, j’ai beaucoup appris de la décentralisation et je représentais le département à tous les niveaux. Aussi, je m’occupais spécifiquement des dossiers sur l’environnement, le changement climatique, et parfois du genre également.
Les Échos : Vous nourrissez l’ambition d’accréditer le Mali pour le Fonds Vert pour le Climat, d’où est venue cette idée ?
Z.A: en 2016, lorsque j’étais encore au Ministère de la Décentralisation, l’ONG Near East Foundation a approché ledit Ministère pour voir comment faire accéder directement nos structures nationales au Fonds Vert pour le Climat. C’est ainsi que l’ANICT a été proposée et le dossier m’a été confié. Je pense avoir mené à bien le dossier, comme résultat, l’ANICT a été nominée pour être candidate à l’accréditation au Fonds Vert. En commun accord entre le Ministère et l’ONG en question, la décision a été prise de créer le poste de conseiller au changement climatique au sein de l’ANICT et j’ai démontré mon intérêt pour ledit poste. J’ai donc quitté mon poste de chargé de mission pour occuper ce nouveau poste afin de suivre le dossier d’accréditation.
Les Échos : Pourquoi démissionner du poste de chargé de mission d’un ministère au profit de celui de conseillère d’une Agence ?
Z.A: J’ai délibérément démissionné parce que j’avais compris depuis le début les enjeux de ce nouveau challenge. Il avait également un intérêt particulier pour moi, du point de vue personnel, car il cadrait avec mes combats et ambitions à contribuer à l’amélioration des conditions de vie de mes concitoyens particulièrement celles des plus vulnérables. Ce combat a débuté dès mon jeune âge à travers le parlement des enfants, des associations, des clubs…
Les Échos : Le projet d’accréditation de l’ANICT est à quel stade ? Que reste-t-il à faire ?
Z.A: L’Agence de l’Environnement et du Développement Durable (AEDD), qui dépend du Ministère de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable et qui est l’Autorité Nationale Désignée du Fonds Vert au Mali est la structure qui donne des lettres de nomination pour que les structures puissent se porter candidates à l’accréditation. Nous avons obtenu ladite lettre qui a été par la suite déposée au secrétariat du Fonds en Corée du sud et approuvée. Ce qui consacre la fin de la phase administrative. La phase de préparation du dossier d’accréditation a ensuite débuté avec une évaluation institutionnelle passant en revue toutes les procédures de l’ANICT. Un bilan de ses forces et faiblesses a été dressé et une feuille de route pour la prise en charge des insuffisances a été élaborée. Aujourd’hui, nous avons élaboré tous les documents qui manquaient à l’Agence et le dossier de candidature finalisé a été envoyé au secrétariat du Fonds le 10 décembre 2018 lors de la COP24 en Pologne. En février dernier, le Fonds nous a répondu avec des questions auxquelles nous avons soigneusement répondu. Nous avons donc fini également la phase de préparation et de soumission. Je peux dire que ma mission est presque accomplie, il reste le suivi.
Les Echos : Quand est-ce que l’agence sera accréditée ?
Z.A : cela dépend des procédures de traitement de dossiers au niveau du Fonds. J’espère que ce sera le cas très prochainement.
Les Echos : En dehors de ce projet qui vous tient à cœur, qu’envisagez-vous pour le Mali ?
Z. A : Etre malienne pour moi aujourd’hui est une fierté car malgré la situation je poursuis mon combat, celui de mobilisation des ressources pour le financement des projets/programmes pour soutenir la résilience des communautés face au changement climatique. Ce que je peux faire pour le Mali ? déjà à travers mon apparence multiethnique, je fais passer le message d’un Mali comme étant en effet un peuple un et indivisible dans sa diversités, diversité qui constitue un atout pour moi car je peux me fondre facilement dans la masse. Par ailleurs, pour une femme qui a eu la chance de faire des études et atteindre ce niveau, c’est un devoir pour moi de renvoyer l’ascenseur à ce cher pays qui m’a offert cette chance. Je remercie le Mali, j’ai bénéficié d’une excellente formation, je suis le fruit du système malien et aujourd’hui, je travaille avec n’importe quel cadre de n’importe quel pays et je n’ai pas de complexe. Si j’ai la chance d’accéder à des niveaux de responsabilité, je compte servir activement mon pays dans mon domaine de compétence. Mon expérience d’avoir travaillé avec l’ANICT pendant 3 ans, comme conseillère climat m’a permis également de mieux comprendre le fonctionnement du système financier décentralisé. Toutes ces expériences accumulées me procurent un avantage sur les enjeux climatiques actuels. En effet, aujourd’hui, le monde entier a compris que l’échelon locale est la meilleure cible pour relever le défi de l’adaptation et les négociations sur le climat au niveau international tournent autour de cette question de « comment drainer les flux financiers pour le financement de l’adaptation jusqu’au niveau des communautés de base qui s’avèrent être les plus vulnérables ». Le Mali étant déjà un modèle en matière de décentralisation, toutes les dispositions sont donc en place pour réussir une décentralisation des fonds climatiques. Je nourrie le rêve de participer un jour à la mise en place d’un vaste programme national sur l’adaptation pour renforcer la résilience au changement climatique des communautés locales couvrant l’ensemble du territoire. Je nourris beaucoup d’autres projets notamment avoir un pied à l’Université pour transmettre mon savoir et pour promouvoir la recherche-action pour le développement. Mener des actions diverses pour un développement durable à travers mon association « Femme et Développement en Afrique » est également une opportunité de servir mon pays. J’ai donc plusieurs projets pour mon cher pays et je prie pour avoir les moyens de mes ambitions insh’Allah. . Les Echos : Comment voyez-vous la participation de la femme dans le développement de notre pays ?
Z.A : La participation de la femme dans le développement est cruciale car elle a beaucoup de potentialité. Une femme à un atout incroyable car elle peut être à la fois un bon cadre d’un service, une bonne mère pour ses enfants, une épouse bienveillante et une fille attentionnée pour ses parents. Toutes les activités qui demandent la confiance, l’assiduité sont généralement confiées aux femmes. Son rôle est donc d’une valeur inestimable si elle est engagée et si elle est consciente de ses atouts et valeurs.
Les échos : Vous avez un appel à lancer ?
Z.A : Vu la situation socio-sécuritaire de notre pays, moi en tant que femme leader, l’appel que j’ai à lancer va à l’endroit de toutes les femmes, mes mamans, mes tantes mes sœurs, leur dire de jouer leur rôle, « car aujourd’hui si chaque femme se lève dans chaque foyer et sème la graine de la paix, il n’y aura plus de guerre au Mali, il n’y aura plus de conflits intercommunautaires », je souhaite que les femmes soient là comme ,la clé du bonheur de cette patrie à laquelle on tient tous. Réalisée par Maffenin DIARRA
Que restera-t-il du parti Yelema dans les semaines ou mois à venir ? Même pour les analystes politiques, il est difficile de répondre à cette question, d’autant plus que les velléités de départs pour la Codem se dessinent jours après jours au sein de plusieurs coordinations. En plus de Diré, Bankass, Koro, San, Tominian, Badiangara auraient également annoncé la couleur. Plus rien ne semble arrêter, l’explosion des frustrations de certains éminences grises accumulées pendant des années. Le manque de respect et un égo démesuré de Moussa Mara seraient à la base de cette situation compromettante pour l’existence de son parti. Du côté de la Codem, cette vague d’adhésion apparait comme du pain béni, car elle confirme le leadership du président Housseini Amion GUINDO et fait de lui la seule figure politique capable de rassembler le peuple malien dans le cadre d’un tournant générationnel bien accompli.
(Ecofin Hebdo) – Le 1er avril 2019, les agences de notation ont révélé que Saudi Aramco, la société publique saoudienne du pétrole, a réalisé un bénéfice net de 111, 1 milliards de dollars, pour un bénéfice avant impôts de 224 milliards de dollars en 2018. Ceci, malgré la faiblesse des cours du pétrole. Un faux poisson d’avril qui va bouleverser les marchés et modifier la hiérarchie des plus importantes compagnies du monde.
Des chiffres vertigineux
Jamais une compagnie n’a été aussi rentable. Ces 111,1 milliards de dollars, c’est plus que le montant cumulé des bénéfices d’Exxon Mobil, Chevron, BP, Royal Dutch Shell et de Total sur la même période.
Ces 111,1 milliards de dollars, c’est plus que le montant cumulé des bénéfices d’Exxon Mobil, Chevron, BP, Royal Dutch Sell et de Total sur la même période.
Jusqu’à la publication de ces chiffres, la société la plus rentable au monde était Apple, croyait-on. L’année dernière, par exemple, l’entreprise à la pomme a signalé un bénéfice net de 59 milliards de dollars. Des résultats financiers qui avaient choqué le monde, tant les montants évoqués étaient énormes. De fait, Saudi Aramco a réalisé presque le double sur la même période…
Mais pourquoi donc la compagnie ne dévoile ses chiffres que maintenant ?
D’entrée, il faut dire que depuis sa nationalisation dans les années 1970, la compagnie pétrolière a toujours nourri un grand silence autour de ses recettes. Ses résultats périodiques sont préparés et analysés par un groupuscule très influent de financiers et d’économistes proches du roi. Etant exclusivement contrôlée par la monarchie, elle n’est donc soumise à aucun contrôle extérieur. Plus de 60% des recettes de l’Etat proviennent de ses activités.
Il y a plusieurs mois, des sources proches de Saudi Aramco ont révélé qu’elle cherchait à racheter le mastodonte saoudien de la chimie Sabic (Saudi Basic Industries Corporation) pour une enveloppe de 69 milliards de dollars, une volonté officialisée peu après. Le besoin de cash estimé était alors de 10 milliards de dollars.
Selon l’économiste Steffen Hertog, spécialiste de l’Arabie Saoudite à la London School of Economics, les autorités ont compris que, malgré des caisses bien remplies, puiser dans les réserves aurait des conséquences négatives pour l’économie. Parmi les risques encourus, on parle de l’augmentation du déficit public.
Riyad a donc validé le recours aux marchés pour financer une telle acquisition. Il fallait donc, pour le pouvoir, se conformer aux exigences des investisseurs et dissiper tout soupçon d’activités opaques, pour lever les fonds. Ainsi, les agences de notation ont scruté les comptes de la société, d’où les chiffres publiés. Cette notation n’est toutefois que partielle, selon Fitch et Moody’s.
Une ouverture sur la plus grosse opération IPO du monde ?
La publication des résultats de Saudi Aramco pourrait, par ailleurs relancer la question de son introduction en bourse, mise en sourdine depuis quelques temps. En 2016, les réformes opérées par le jeune prince Mohammed Ben Salmane prévoyaient de céder une partie des parts de la société en 2018. L’idée était de lever plus de 100 milliards de dollars pour un nouveau fonds souverain, créant à cette occasion la société cotée la plus importante du monde.
Le jeune prince Mohammed Ben Salmane voulait céder en bourse une partie du capital de Saudi Aramco.
La compagnie pourrait ainsi atteindre une valeur boursière de 2,5 trillions de dollars, soit plus du double de celle d’Apple. Mais le processus devant conduire à la finalisation de l’opération s’est enrayé. Les investisseurs doutaient jusqu’ici de la valeur de l’offre proposée, sans parler des réactions hostiles à l’industrie pétrolière, partout dans le monde, face aux dangers du changement climatique.
Quoiqu’il en soit, à l’annonce de ces résultats financiers, le marché s’est rué sur le carnet d’ordres, portant aussitôt la demande au-delà de la barre symbolique des 100 milliards de dollars. Puis elle est retombée à 92 milliards une fois l’opération clôturée, indique Bloomberg.
Au final, pour acquérir la Sabic, la société a facilement levé 12 milliards de dollars ventilés sur cinq tranches à 3, 5, 10, 20 et 30 ans. Les coupons fixes, quant à eux, s’étalent dans une fourchette comprise entre 2,75% et 4,375%.
Une emprise de géant sur le marché global
Aucun superlatif n’est suffisant pour décrire la présence de la firme dans la chaine de valeurs mondiale du pétrole. En effet, Saudi Aramco produit à elle seule 10% de l’offre mondiale de pétrole, soit environ 10,5 millions de barils par jour. C’est sept fois la production actuelle du Nigéria, premier producteur africain de pétrole.
Saudi Aramco produit à elle seule 10% de l’offre mondiale de pétrole, soit environ 10,5 millions de barils par jour. C’est sept fois la production actuelle du Nigéria, premier producteur africain de pétrole.
Le swing producer et chef de peloton de l’OPEP assure ainsi une production annuelle de 3,828 milliards de barils, dont 75% sont exportés. Selon l’Institut parisien de Relations Internationales et Stratégiques (IRIS), elle est avec le Russe Gazprom, l’un des deux plus grands producteurs de pétrole et de gaz avec plus de 8 Mboe.
La compagnie pourrait atteindre une valeur boursière de 2,5 trillions de dollars.
Dans l’industrie du raffinage, Saudi Aramco est,avec les Etats-Unis, l’un des leaders avec près de 660 millions de barils traités chaque année dont environ 300 sont destinés au marché de l’export. Ses réserves de pétrole sont évaluées à 261,1 milliards de barils et celles de gaz naturel à 8458 milliards de m³. Ce qui lui offre la possibilité de production à un rythme soutenu sur encore plus de 60 ans. Le cauchemar absolu pour les défenseurs de l’environnement.
Ses réserves de pétrole sont évaluées à 261,1 milliards de barils et celles de gaz naturel à 8458 milliards de m³. Ce qui lui offre la possibilité de production à un rythme soutenu sur encore plus de 60 ans.
Depuis une dizaine d’années, la société créée en 1933, s’ouvre progressivement sur le reste du monde, loin de sa zone de prédilection, le Moyen-Orient. Récemment, ses responsables ont fait part de leur intérêt pour les marchés russe, américain et australien, avec un penchant particulier pour le gaz de schiste et l’électricité.
En Afrique, la société est pratiquement absente de l’amont pétrolier. Si ses responsables envisagent une plus grande ouverture sur le monde, le continent était, jusqu’à ce jour, peu évoqué. Cependant, l’Afrique commence à apparaître dans les plans de développement de Saudi Aramco qui livre déjà plus de 700 000 tonnes de produits pétroliers par mois à l’Egypte. Un accord qui va arriver à terme en 2021.
L’Arabie Saoudite prévoit de financer une raffinerie pétrolière et une usine pétrochimique en Afrique du Sud pour 10 milliards $.
Il y a deux semaines, des sources proches des ministères nigérian et saoudien du pétrole ont révélé que les deux pays, par le biais de leurs sociétés pétrolières respectives, préparent une base juridique pour encadrer une coopération. Ce partenariat devrait couvrir l’aval pétrolier et le gaz naturel liquéfié.
Cependant, Saudi Aramco livre plus de 700 000 tonnes de produits pétroliers par mois à l’Egypte. Un accord qui va arriver à terme en 2021.
Dans le but de devenir la plus grande entreprise énergétique intégrée du monde, la société a décidé d’investir massivement dans l’aval pétrolier. Pour cela, un accord a été signé entre l’Arabie Saoudite et l’Afrique du Sud en janvier dernier, qui verra la construction d’une raffinerie pétrolière et d’une usine pétrochimique dans le pays de Mandela. Les investissements cumulés de ces deux projets pourraient avoisiner les 10 milliards de dollars.
Disposition de bien d’autrui, dépossession frauduleuse, faux et usage de faux, escroquerie qualifiée le chinois Liu CHUANYI et un faux colonel de la gendarmerie lime M. Mahadi TRAORE de son immeuble après la fin de session d’un contrat de bail.
Incroyable mais vrai, la justice Malienne soumet un paisible citoyen Malien et son propre bien a une contrainte sous ordonnance de référée à un chinois du nom de Liu CHUANYI.
De quoi sagit il ? Selon notre source corcondante, « Monsieur M. Mahadi TRAORE est propriétaire d’un immeuble de Trois Etage à Niamakoro sur la route de l’aéroport qui se décrit comme suite : Rez de chaussé (RDC) avec 7 Chambres + annexe + dépendance, 1er Etage avec 6 chambres + annexe et réduits, 2ème Etage avec 6 chambres + annexe et réduits 3ème Etage avec 6 chambres + annexe et réduits » dit-il.
Notre source nous explique les contenus de la clause spéciale du contrat de bail. En effet, l’immeuble a été construit par ses soins sur fond propre et sur son Titre de propriété régit en commune 6 du district de Bamako.
Selon la même source, « dès la réception de son chantier fini, son Immeuble est convoité par Monsieur Liu CHUANYI pour en faire un Hôtel. Un contrat de Bail est établit avec une durée de Trois ans (3 ans) a compté du 1er /03 /2013 pour se terminer le 26 /09/2017.
Une fois terminée, la construction, le calvaire de Monsieur Mahadi TRAORE commence, et le contrat de bail date de 2017 quand, il a décidé de mettre fin à la clause de Bail avec Liu CHUANYI.
Sur un préavis et une demande de fin et non renouvellement de contrat M. Liu CHUANYI poursuit Monsieur Mahadi TRAORE au tribunal de la commune 5. Le Procureur DOUMBIA sans ouvrir une information judiciaire impose à M. Traoré laissé son immeuble à Liu CHUANYI pour renouvellement et de le réintégré l’immeuble Immédiatement sous astreinte.
Par suite un huissier est commis d’office pour réintégré Liu CHUANYI dans les locaux de Monsieur TRAORE sans son accord avec sommation et intimidation. Un Faux Contrat Nouveau pour réintégration est brandit, avec imitation de signature faux, et qui réagit usage de faux au Tribunal de commerce. Le procureur DOUMBIA et les avocats de Liu CHUANYI remontent le dossier au tribunal de commerce auprès d’un juge d’instruction sous astreinte de payer 400 000F par jour en cas de refus de réintégration de Liu CHUANYI.
Monsieur Mahadi TRAORE n’a pas signer un nouveau contrat, et demande son bien après trois ans de bail. Mais la justice se fait partie civile pour Liu CHUANYI et le force à satisfaire de force Liu CHUANYI. Selon nos source, « son Immeuble est devenu un ballais des avocats, huissier et gendarme sous sanction ou relever de service pour faute lourde ».
Comment un Malien, un Malien se voit rabaissé dans son propre pays par la justice de son pays pour un chinois qui veut le déposséder de son bien, de la façon frauduleuse?
En suite, « le juge d’instruction du tribunal de commerce a pris une ordonnance de référé sous astreinte contre Monsieur Mahadi TRAORE pour une sommes de 126 .000 .000F CFA (Cent vingt six million de franc ) et cela sans attendre la dite grosse sera exécutée par un Faux Colonel du nom de Alou TOURE pendant Trois Jours avec une innervation musclée. Plus de 30 hommes avec fausses identités saisisse le locale pour Liu CHUANYI », nous affirme un temoin.
Aux dires de nos sources, « c’est l’Avocat Sidiki Zana KONE et l’huissier Alou TRAORE par son collaborateur Sow, ont sommé M. TRAORE de payer la somme de 126 800 000F CFA sous la base du référé d’ordonnance » a-t-il temoigne un proche du dossier sous l’anonymat.
Mecontent, faché, Monsieur Traoré saisie les éléments du 11ème Arrondissement pour vider ses locaux et jouir de son droit. Ce qui met frein à Alou TOURE et ses éléments dans leur coup de force contre la Famille TRAORE. Ou va ce pays avec de tel comportement.
Un bras de fer opposerait la Famille TRAORE et Liu CHUANYI qui d’ailleurs est surpris la notification de TRAORE pour appel au tribunal de la cours d’appel.
Notre pays va mal et de plus en plus mal pour des comportements ignobles, de la justice arbitraire et surtout du faux et usage de faux contre les fils de ce pays.
En réalité, Monsieur Mahadi doit rentrer dans son droit et indemnisé pour tous les maux et a tous les niveaux. Cette histoire se poursuit depuis 2017 nous vous y reviendrons pour la suite.
Voici sa declaration publiée par Croissanceafrique.com
J’ai l’honneur de vous communiquer ce message que j’ai partagé avec l’ensemble du personnel de Wassoul’Or S.A. à l’occasion de la cession de mes parts dans la société:
« Message à l’attention de l’ensemble du personnel de Wassoul’Or:
La société Wassoul’Or que j’ai eu l’honneur de créer et de diriger pendant plusieurs années est à un tournant de son existence.
Pendant ces années, que de chemin parcouru !
Ce projet, que beaucoup croyaient utopique, je l’ai porté contre vents et marées avec parfois une hostilité de prédateurs et des entraves de toutes sortes. Jour après jour ; pierre après pierre, nous avons tracé notre chemin. Durant toute la période de recherche, avant même le début de la production industrielle, nous n’avons jamais oublié les communautés villageoises auxquelles nous avons apporté aide et assistance multiformes.
Ce projet je l’ai mené à son terme en commençant la production industrielle de l’or. Avant même l’introduction de la cyanuration sur tous le minerai traité, nous avons dépassé une tonne d’or produite avec un procédé essentiellement gravimétrique.
Pionnier dans ce secteur, avec votre aide, j’ai eu l’honneur, le privilège et aussi le mérite d’être le 1er malien arrivé à ce niveau d’exploitation industrielle de l’or. Ce mérite et cette place n’ont pas été offerts sur un plateau d’argent !
Jours et nuits, je me suis consacré corps et âme à ce projet. Je me suis battu pour son aboutissement, sans repos, ni répit, mais pas sans risques pour ma vie de famille. J’ai eu la chance et le mérite de le concrétiser grâce à vous tous. Vous les travailleurs de Wassoul’Or ! Par dizaines et dizaines et maintenant par centaines et centaines, nous avons relevé ensemble ce défi.
Certains travailleurs ont trouvé en Wassoul’Or un véritable plan de carrière. J’ai fait du chômage des jeunes une préoccupation majeure en recrutant aussi bien du personnel qualifié que non qualifié. Nous avons offert à plusieurs d’entre eux leur 1er emploi. Certains travailleurs débutants ont évolué en catégorie, en qualification jusqu’à la retraite.
Je disais à l’entame de cette adresse, que Wassoul’Or arrive à un tournant de son histoire. En effet, j’ai l’honneur de vous annoncer que j’ai cédé mes actions dans Wassoul’Or à de nouveaux actionnaires et que je quitte la Direction de la société. J’ai confiance en la capacité des nouveaux responsables et j’ai pu mesurer l’importance et l’intérêt qu’ils accordent au projet Wassoul’Or.
Leur volonté affichée d’introduire la cyanuration, à l’image de ce que toutes les autres mines d’or font au Mali, permettra d’augmenter le taux de récupération et de pérenniser ainsi l’exploitation du site principal et des satellites.
Pendant toutes ces années, j’ai pu mesurer votre sérieux au travail et votre sens de responsabilité. Je vous demande de continuer d’aimer votre travail, d’avoir une conscience professionnelle élevée auprès de vos nouveaux dirigeants et de les servir avec loyauté.
Notre pays, le Mali, renferme d’énormes potentialités minières. A l’instar du rôle que j’ai joué pour l’aboutissement du projet Wassoul’Or, j’invite d’autres compatriotes à s’investir dans ce domaine pour l’essor socio- économique de notre cher Mali.
De tout mon cœur, je souhaite à tous mes compatriotes qui investissent déjà ou qui souhaitent investir dans ce secteur, beaucoup de réussite et plein de succès, en espérant qu’ils pourront mettre leurs projets en production puis les céder afin de mettre de nouvelles mines en production.
De cette façon, le Mali aura plus de mines en production, plus de valeur ajoutée et plus d’emplois créés.
Pour ma part, j’ai d’autres projets et de nouveaux défis à relever pour le Mali et pour le bien être des maliens.
Moins de milliardaires, mais plus riches
en moyenne. C’est ce qui ressort du classement des grandes fortunes africaines
du magazine Forbes. Si l’Africain le plus riche reste Aliko Dangote (10,3
milliards de dollars), la deuxième place revient à son compatriote, le magnat
des télécoms Mike Adenuga (9,2 milliards de dollars).
Le magazine américain a publié le 9
janvier une actualisation de son classement des milliardaires africains. Comme
depuis huit ans, cette liste est dominée par le géant du ciment nigérian Aliko Dangote, dont
la fortune atteint 10,3 milliards de dollars. Sa fortune a cependant reculé de
2 milliards de dollars en un an, en raison de la chute d’environ 20 % du prix
des actions de Dangote Cement.
Sur le continent, le nombre de
milliardaire a reculé de 23 en 2018 à 20 en 2019, notamment en raison de la
chute des cours boursiers et de l’affaiblissement des monnaies africaines.
Quatre hommes d’affaires sont sortis du classement cette année, tandis qu’un
seul y est revenu après une absence de quatre ans. Tous, sauf quatre, voient
leur fortune en baisse par rapport à douze mois auparavant.
Recul de 8,8 %
D’un point de vue global, la fortune des
20 milliardaires africains atteint 68,7 milliards de dollars, contre 75,4
milliards de dollars l’an dernier, soit un recul de 8,8 %. En revanche, la
richesse moyenne des milliardaires africains a légèrement augmenté, passant de
3,3 milliards de dollars en 2018 à 3,4 milliards de dollars en 2019.
Avec une fortune estimée à 9,2 milliards
de dollars, la seconde place du classement échoit au Nigérian Mike Adenuga, propriétaire de
Globalcom, le deuxième opérateur mobile du Nigeria, ainsi que de la
société d’exploration pétrolière Conoil. Sa fortune a fait un bond de 3,9 milliards
de dollars au cours des douze mois écoulés, en raison « des informations
plus détaillées qu’il a fournies sur son patrimoine ».
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Le podium est complété par le
Sud-Africain Nicky Oppenheimer, qui occupait auparavant la deuxième place.
Ancien dirigeant de l’entreprise De Beers, il a revendu en 2012 ses parts dans
le groupe diamantaire au géant minier Anglo American. La
fortune de Nicky Oppenheimer est estimée à 7,3 milliards de dollars, contre 7,7
milliards de dollars en 2017.
Une bonne année pour le Zimbabwéen Strive
Masiyiwa
L’un des rares tycoons africains à
s’être enrichi cette année est le Zimbabwéen Strive Masiyiwa,
dont la fortune est passée de 1,6 milliard de dollars à 2,3 milliards entre
2018 et 2019, en raison de la hausse du prix de l’action d’Econet Wireless
Zimbabwe et d’un investissement du
brittanique CDC dans Liquid Telecom, qui a augmenté la valeur
de sa participation.
Si les Sud-Africains Stephen Saad (Aspen
Pharmacare), Desmond Sacco (Assore Group) et Christo Wiese (Pekpor, ex
Steinhoff), ainsi que l’Égyptien Onsi Sawiris, sont passés sous la barre du
milliard de dollars, le Nigérian Abdulsamad Rabiu, à la tête du conglomérat BUA
Group (ciment, sucre), fait son grand retour dans le classement pour la
première fois depuis 2015, avec 1,6 milliard de dollars.
Issad Rebrab conserve sa sixième place
Issad Rebrab (Cevital) conserve
sa sixième place, avec une fortune en légère baisse, à 3,7 milliards de dollars
en 2019 contre 4 milliards de dollars en 2018. Le ministre marocain de
l’Agriculture et de la Pêche maritime, Aziz Akhannouch (Akwa Group),
recule de la douzième à la treizième place, avec 2,1 milliards de dollars,
tandis que son compatriote Othman Benjelloun, le président
de Finance.com, se maintient à la quinzième place, avec 1,7
milliards de dollars.
Le classement Forbes des milliardaires
africains ne compte toujours que deux femmes, l’Angolaise Isabel dos Santos (8e
place) et la Nigériane Folorunsho Alakija (15e place). La
fortune de la fille de José Eduardo dos Santos a reculé de 400 millions de
dollars pour atteindre 2,3 milliards de dollars, en raison de la baisse de la
valeur de ses participations dans les entreprises Galp (pétrole) et Nos
(communication), et de la situation de l’opérateur mobile angolais Unitel, en
conflit avec l’un de ses actionnaires.
Aujourd’hui 17/07/2019 a kidal est organisé une grande manifestation par les jeunes, les femmes et quelques notabilités. L’objectif de ladite manifestation est d’empêcher a la délégation des députés maliens venue a kidal de faire flotter le drapeau du Mali dans les endroits tel que :le Gouvernorat, l’assemblée et le camp qui abrite le MOC.
Tôt ce matin la manifestation s’est dirigée vers le Gouvernorat de kidal ou elle a ordonnée au protocole du gouverneur d’enlever le drapeau du Mali qui s’y trouve.
Le dit drapeau est traîner a terre par tout a kidal et ensuite brûler en public, une manière selon les manifestants de dire que la population de Kidal en particulier et celle de l’Azawad en générale ne veux plus du Mali. Le retour immédiat au Mali de la délégation des députés est ordonné par les manifestants sinon des conséquences pourrait résulter de leur entêtement. Désormais, on peut apercevoir les drapeaux de l’Azawad flottés au dessus du Gouvernorat de Kidal sous les yeux de la communauté internationale.
La CMSS vient d’avoir pour Directrice Générale Mme Diéminatou Sangaré. Inspectrice de sécurité sociale, elle est parfaitement dans son élément où ses 27 ans d’expérience dans le milieu l’aideront dans ses nouvelles fonctions.
C’est un important challenge pour celle qui prend désormais les rênes de la Caisse Malienne de Sécurité Sociale à un moment où le renouveau dans la gestion des affaires publiques est une exigence. Nul doute que les brillants parcours académique et professionnel de Mme Diéminatou Sangaré seront un atout pour réussir sa mission. Elle qui a passé la quasi-totalité de sa carrière professionnelle dans le domaine de la sécurité sociale, saura faire siens les principes de rigueur qui caractérisent la gouvernance au sein de cette structure.
Auparavant la désormais Directrice Générale de la CMSS, juste après avoir décroché en 1991 son diplôme d’Ingénieure économiste à l’Institut des Ingénieurs Economistes de Léningrad, actuelle Université d’État de Saint-Pétersbourg d’Ingénierie et d’Économie, fut la chargée des études et des statistiques au service informatique et de la statistique de l’INPS. Avant de faire son entrée dans l’administration malienne, Mme Diéminatou Sangaré passera d’abord à l’Université d’État de Tachkent en Ouzbékistan où elle effectua de 1985 à 1986 son année préparatoire de langue Russe. Elle approfondira sa connaissance en système de gestion de bases de données relationnelles 1997, 1998 et 1999 au Canada et à Bamako.
De 1997 à 2003, elle a été Cheffe Adjointe du service de l’informatique et de la statique de l’INPS dont elle prendra la tête de 2003 à 2011.
Inspectrice de la sécurité sociale depuis 2001, la nouvelle patronne de la CMSS a été sollicitée hors des frontières du Mali. La forte implication et sa maîtrise des systèmes d’information de la Sécurité sociale ont motivé cet appel qui met en avant l’expertise malienne. C’est ce qui explique que l’Inspectrice de sécurité sociale soit en 2014 membre du comité d’experts en charge de la mutualisation des systèmes d’information des Organismes de Prévoyance Sociale des pays membres de la zone CIPRES.
Son expertise s’illustre par le fait qu’elle soit partie renforcer ses capacités à travers le continent. Diéminatou Sangaré a intégré en 1999 le Centre Régional Africain d’Administration du Travail (CRADAT) à Yaoundé, pour des cours de perfectionnement des cadres supérieurs des institutions nationales de sécurité sociale.
Ensuite ce sera le Centre Ivoirien de formation des Cadres de Sécurité Sociale qui la verra intégrer ses rangs en 2001 où elle sortira Major de la 11ème promotion des lieux. Le second de cette formation la conduira à l’Ecole Normale Supérieure de Sécurité Sociale de Saint Etienne en France. Là aussi notre compatriote de 53 ans écrasera la concurrence en s’imposant première du second cycle de la formation des cadres supérieurs de sécurité sociale. Son passage au cours de cette formation au sein de la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale de la Côte d’Ivoire et de la Mutualité Sociale Agricole de Reims en France lui ont permis de renforcer ses connaissances pratiques des différents aspects de la gestion des organismes de protection sociale.
Mme Diéminatou SANGARE a également participé activement à différents ateliers de formation de la CIPRES, s’imprégnant ainsi des principes de gouvernance qui s’appliquent aux Organismes de Prévoyance Sociale de la zone CIPRES. C’est dire que le casting est indiqué pour sa nouvelle mission après 10 années au compte de la CANAM. Jusqu’à son arrivée à la tête de la CMSS, Mme Diéminatou Sangaré était la Directrice des systèmes d’information de la Caisse Nationale d’Assurance Maladie.
Une polyvalence qui sera utile pour conduire à bon port son challenge post CANAM.