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Rentrée économique au Mali: Le thème de la  » ème édition est « la préservation et le renforcement de la sécurité juridique et judiciaire des affaires au Mali »

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Le Président de la République, Chef de l’Etat , Son Excellence Monsieur Ibrahim Boubacar KEÏTA, a présidé dans la matinée du 25 juillet 2019, la cérémonie solennelle de la 3ème édition de la rentrée économique au Mali. Le thème de cette rentrée est « la préservation et le renforcement de la sécurité juridique et judiciaire des affaires au Mali ».

Constamment engagé , déterminé et investi pour la cause du monde des affaires au Mali afin que ce secteur économique continue d’être le moteur de notre économie. IBK s’est réjoui particulièrement que cette rencontre soit placée cette année sous le thème de la préservation et du renforcement de la sécurité juridique et judiciaire des affaires « car il faut sécuriser l’investissement par les bonnes décisions de justice, une justice indépendante et crédible;  c’est à ce prix là qu’il sera possible pour le Mali d’attirer l’investissement privé national, direct et indirect étrangers ». Après un exposé succinct sur le thème de la matinée de rentrée économique par le Vice-président du Conseil national du patronat du Mali, le Président de la République, avec un intérêt et une profonde satisfaction a apprécié le parcours élogieux qui confirme d’importants progrès réalisés . « Nous avons pu rapidement procéder à la réforme aux fins d’alléger certaines taxes fiscales sur les salaires notamment avec la charge des employeurs et faciliter également l’accès des entreprises à la commande publique , pourvu que cette commande publique a vous confiée nous donne satisfaction quant au résultat , quant au produit fini. Je veux bien que les bureaux des ministres , les chaises , les tables , les fauteuils , les mobiliers confiés au secteur privé aient la même qualité de finition si possible que le produit importé. C est à ce prix-la que vous allez vous même survivre mais que ce ne soit pas un transfert uniquement au motif de nationalité . Cela n’est pas dans votre intérêt, ni le nôtre. Donc que la qualité soit toujours le souci et qu’elle soit là » a précisé IBK.

Poursuivant son intervention IBK toujours appréciant à juste valeur la 3ème place de notre pays dans l’espace UEMOA, après la Côte d’Ivoire et le Sénégal , et le rôle puissant joué par nos hommes d’affaires dans la réalisation de cette performance économique ; a évoqué les performances du Mali notamment , les résultats macroéconomiques « un cadre assaini avec un taux de croissance de moyenne de 5 %, des Finances publiques qui tiennent la route , un taux d’inflation maîtrisé en dessous de la norme uemoa de 3%, et des productions cotonnières et céréalières » entre autres résultats macro-économiques ont été rappelés par IBK.

Satisfaits par ces résultats IBK a précisé que
« Ces raisons justifient amplement que le gouvernement intensifie ses efforts en faveur de la relance économique. Je suis aussi encouragé par la grande détermination que vous montrez à jouer pleinement votre partition par le paiement régulier des impôts et taxes en contribuant davantage à la création de l’emploi jeune . Pour ce qui concerne l’avantage sollicité à l’Etat , le gouvernement approfondira les réflexions avec vous sur les mesures appropriées au moment venu ».

La création de la valeur ajoutée et d’emplois pour les jeunes est un souci permanent pour IBK

Le Mali est un grand pays producteur de coton graine , mais au Mali le coton transformé selon les experts est de 2%, pour cela , afin que la quantité de coton produite sur place impacte le citoyen malien dans son quotidien. « Par ma voix le gouvernement attend de vous la mise en valeur des énormes potentialités économiques dont recèle notre Mali pour contribuer à la transformation structurelle de l’économie malienne, en valorisant notamment les productions agricoles ( création d’emplois jeunes et de revenus ) . La transformation locale du coton en produit fini pour impacter les populations, le consommer malien avec la priorité cotonnade dans nos habitudes cela profitera aux producteurs et aux populations et au Mali. Un souci pour l’Etat malien d’acquérir la capacité agro-industrielle, la capacité de mise en place des unités industrielles, petites et moyennes qui vont permettre la transformation de nos produits locaux . Il est temps » a évoqué IBK.

Le Mali doit profiter de la création de la Zone de libres échanges panafricaine, et cela en mettant sur le marché concurrentiel des produits de qualité avec une bonne finition. « Je continue à vous apporter toute ma confiance et vous assure que le gouvernement pour sa part mettra tout en œuvre pour que notre secteur privé soit performant, dynamique et nous porte encore plus haut , que nous ayons les meilleurs capitaines d’entreprises de la sous-région et pourquoi pas du continent demain . Dans un temps où nous avons maintenant une zone de libres échanges qui va couvrir sur tout le continent , nous avons intérêt à ce que dans ce nouvel espace concurrentiel,nous venions avec qualité , compétence et conviction . Je souhaite que notre secteur privé soit parmi les meilleurs si non le meilleur » a conclu le Président de la République.

Au paravant le Président du Conseil National du Patronat dans son allocution avait salué et félicité le Président de la République et son gouvernement pour leurs efforts en faveur du monde des affaires et pour toutes les bonnes décisions prises dans le cadre de l’épanouissement de leurs affaires notamment les réformes fiscales et les réformes de la taxe. Mamadou Sinsi Coulibaly en réaffirmant que  la vision du Président de la République est celle partagée par le Patronat malien a renouvelé sa reconnaissance et sa gratitude à IBK.

La cérémonie s’est déroulée en présence de grandes personnalités de la République dont le Premier ministre , Chef du gouvernement, ministre de l’économie et des finances ; les Présidents d’Institutions , les membres du gouvernement , les ambassadeurs des pays amis du Mali, les proches collaborateurs du Chef de l’Etat, le monde judiciaire, et de nombreux hommes d’affaires.

Daouda Bakary KONE

3ème Rentrée économique à Bamako: Le Mali adhère à l’initiative de « la Nouvelle route de la soie ».

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Le Président de la République, Chef de l’Etat , Son Excellence Monsieur Ibrahim Boubacar KEÏTA, en marge de la cérémonie solennelle de la 3ème édition de la rentrée économique, a également assisté à la Signature de la convention portant coopération dans le cadre de la ceinture économique de la route de la soie et de l’initiative de haute maritime du 21ème siècle .

C’est le Président de la République Populaire de Chine Son Excellence Monsieur Xi Jinping qui avait lancé en 2013 l’initiative d’une ceinture économique terrestre qui va jusqu’en Europe, et d’une route maritime de la soie qui va jusqu’en Afrique. Le Projet est encore appelé« Initiative Ceinture et Route », ou simplement « la Nouvelle route de la soie ».

Après la signature du mémorandum par le Ministre des affaires étrangères et de la coopération internationale et l’ambassadeur de la République Populaire de Chine au Mali, le Chef de l’Etat a exprimé ses sentiments de bonheur réel dans la qualité des rapports entre nos deux pays et nos deux peuples.


« Nos relations ne datent pas de 1960, elles plongent dans le temps. Ce projet nous a beaucoup séduits, mais ce projet sera un projet structurant de confort de l’amitié entre les peuples si nous nous gardons d’en faire encore un objet de rivalité. Peu importe ce que tel ou tel a comme projet aujourd’hui, l’essentiel c’est ce que le projet route de la soie contient en lui-même de fraternité, de souci d’aider, à construire l’autre partie vivante, à le hisser, à le rehausser pour que nous respirions à la même hauteur humaine . De grâce, ne revenons pas à nos anciens démons. affirme Tiébilé Dramé

Auparavant, l’Ambassadeur de Chine au Mali avait vivement salué et remercié le Président de la République et le gouvernement malien pour la cérémonie hautement solennelle, qui témoigne selon lui de la plus grande importance accordée aux relations de coopération amicale entre le Mali et la Chine. « Aujourd’hui le Mali et la Chine ont signé, ici à Koulouba et en présence du Président de la République, le mémorendum sur la promotion commune de la Nouvelle Route de la Soie. En tant qu’ambassadeur de Chine, je vois un signal très fort du Mali quant à sa volonté de développer la coopération encore plus dynamique avec la Chine » a évoqué SEM Zhu Liying. « Jamana fila ka ben,be na ni koba ye.” Autrement dit, “L’amitié et la coopération entre pays favorisent de grandes réalisations.” Dans l’histoire ancienne du Mali, les empires faisaient déjà beaucoup de commerce à travers le continent. Il existait même une “Route de l’Or” qui allait jusqu’à la Mecque il y a 7 siècles. Les grands esprits se rencontrent. Les Chinois faisaient aussi beaucoup de commerce, à travers la “Route de Soie” il y a 2000 ans. Que ce soit l’or ou la soie, ou même le cotton, l’esprit est le même: prospérité en commun, partage, égalité et respect » avait il évoqué .

Après avoir rappelé quelques fruits de la coopération entre les deux pays , et pour terminer, le diplomate chinois a formulé un voeux sincère d’un nouvel élan de la coopération sino-malienne propulsée sur la nouvelle route de la soie. L’ambassadeur chinois n’a pas manqué de parler de la qualité du beurre de karité malien et du thé de Farako qui peut être vendu en Chine comme thé bio.

Daouda Bakary KONE

Mali : la Banque mondiale appuie l’amélioration de l’accès aux énergies renouvelables

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WASHINGTON, 23 juillet 2019 – Le Conseil des administrateurs de la Banque mondiale a approuvé aujourd’hui un financement de 22,7 millions de dollars en faveur du Mali, qui viendra soutenir les efforts entrepris par le pays pour promouvoir l’utilisation des énergies renouvelables et améliorer l’accès à des services d’électricité de qualité dans les zones rurales. Cette enveloppe est constituée d’un crédit de 20 millions de dollars de l’Association internationale de développement (IDA)* et d’un don de 2,7 millions de dollars du Fonds japonais pour l’élaboration des politiques et la valorisation des ressources humaines (PHRD). Il s’agit d’un financement additionnel à un projet existant approuvé par le Conseil en décembre 2013.

Avec ces fonds complémentaires, le Projet de systèmes hybrides pour l’électrification des zones rurales au Mali devrait bénéficier globalement à 760 000 personnes, ce chiffre comprenant l’ensemble des ménages, entreprises et équipements collectifs qui seront raccordés à des mini-réseaux ainsi que les consommateurs qui auront accès à l’électricité grâce à des systèmes solaires à usage domestique et des lanternes solaires.

« L’accès à des services d’infrastructure essentiels est indispensable à la création d’opportunités économiques et à l’élimination de l’extrême pauvreté. Le projet permet de réduire les coûts de fonctionnement grâce à l’intégration d’énergies renouvelables moins coûteuses dans les mini-réseaux fonctionnant au diesel. Il s’attache aussi à lutter contre les disparités entre les sexes en renforçant des interventions destinées aux femmes, et notamment aux chefs de famille. Il s’agit de veiller à ce que celles-ci reçoivent des formations, qu’elles aient accès à l’information et qu’elles tirent profit des services d’électricité et d’activités rémunératrices », souligne Soukeyna Kane, directrice des opérations de la Banque mondiale pour le Mali.

Le crédit de IDA permettra de consolider les activités menées dans le cadre du projet initial. Le don financera l’installation de systèmes solaires à usage domestique pour les foyers ne résidant pas à proximité d’un mini-réseau, le recours à des lanternes solaires et la réalisation de campagnes de communication et de sensibilisation dans des zones ciblées. Il s’inscrit dans le cadre d’un programme d’assistance technique élaboré par le Japon afin d’accroître l’offre de services électriques et énergétiques hors réseau dans les zones rurales de pays africains en situation de fragilité ou de conflit.

« En finançant à moindre coût la production d’énergie renouvelable dans les zones rurales, le projet permet de réduire le coût de la fourniture de services d’électricité fiables et financièrement accessibles, de faciliter l’élargissement de l’accès à l’énergie et de renforcer le modèle économique de l’électrification rurale au Mali », explique Charles Joseph Cormier, chef de service au pôle Énergie et industries extractives de la Banque mondiale.

Ce financement vient compléter les efforts entrepris par le Groupe de la Banque mondiale et les autorités maliennes en vue de créer des conditions propices à la réforme du secteur de l’électricité et de faciliter la transition vers une offre d’électricité à bas coût dans les zones urbaines comme en milieu rural. 

* Fondée en 1960, l’Association internationale de développement (IDA) aide les pays les plus pauvres du monde en leur accordant des crédits et des dons destinés à des projets et des programmes de nature à stimuler la croissance économique, à réduire la pauvreté et à améliorer les conditions de vie des plus démunis. L’IDA figure parmi les principaux bailleurs de fonds des 81 pays les plus pauvres de la planète, dont 39 se trouvent en Afrique. Ses ressources bénéficient concrètement à 2,5 milliards de personnes vivant avec moins de deux dollars par jour. Depuis sa création, l’IDA a soutenu des activités de développement dans 108 pays. Le volume annuel de ses engagements est en constante augmentation et s’est élevé en moyenne à 15 milliards de dollars au cours des trois dernières années, 50 % environ de ce montant étant destinés à l’Afrique.

Zone CEMAC : la BEAC revoie à la baisse ses prévisions de croissance

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Réuni le 24 juillet à N’Djamena (Tchad) pour statuer sur  la situation et les perspectives économique de la région, le  Comité de politique monétaire de la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC) a revu à la baisse ses prévisions de croissance pour  2019.

Dans un  communiqué final, l’instance a indiqué que le rythme de croissance a connu une légère baisse comparé  au début de l’année.
Sur cette base, le comité table désormais  sur une croissance de 3% pour l’exercice en cours  au lieu de 3,2% comme  initialement prévu.

En outre, la Banque centrale  prévoit une remontée des tensions inflationnistes, passant de 2, 1% en 2018 contre  2,5% en 2019.
Selon les nouvelles prévisions , le déficit courant connaîtra une aggravation,  passant  ainsi de 3,4% à 6,1%  sur la même période.

Cette contre-performance, souligne la banque, est due principalement à la hausse des importations du secteur pétrolier.
Néanmoins, l’institution a  annoncé une remontée de l’excédent du solde budgétaire base engagements de la Cemac  à 0,4% du PIB en 2019, contre 0,1% du PIB en 2018.

S’agissant de la masse monétaire, elle connaîtra une expansion  de 8,2% pour un taux de couverture extérieure de la monnaie qui se situerait autour de 68,6% en 2019, contre 61,4% en 2018.

Les 6 pays (Cameroun Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale et Tchad) avait initié un  Programme de réformes économiques et financières (PREF-CEMAC).

Cette initiative a permis à  5 d’entre eux (5/6)  de bénéficier  de l’accord  de Facilité élargie de crédit (FEC) du Fonds monétaire international.
Une convention qui vise essentiellement à assainir les finances publiques dans les pays.

Ibrahima jr Dia

Economiste de formation, passionné des questions de développement, suit l’actualité financière africaine au jour le jour. Milite pour une Afrique nouvelle sans frontières et sans préjugés. A lu Marx, Adam Smith et Cheikh Anta Diop et aime échanger sur ces sujets.


https://www.financialafrik.com/2019/07/25/zone-cemac-la-beac-revoie-a-la-baisse-ses-previsions-de-croissance/

L’EAIF finance l’agrandissement de la centrale Azito Energie en Côte d’Ivoire

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Le Fonds d’Infrastructures pour l’Afrique Emergente (EAIF), membre du Groupe de développement d’infrastructures privées ( PIDG), a accordé 28 millions d’euros à l’extension de la centrale à gaz Azito Energie en Côte d’Ivoire.

Ce prêt, approuvé le 19 juillet, constitue la deuxième facilité consenti à Azito par l’EAIF. La clôture financière est prévue pour septembre. Le premier, d’un montant de 30 millions de dollars, accordé en 2012, était destiné à financer la construction de la première usine. 

La Société financière internationale (SFI) est l’arrangeur principal mandaté pour le financement par emprunt d’Azito4, aux côtés de l’institution française de financement du développement, la Société de promotion et de participation pour la coopération économique (PROPARCO), en tant qu’arrangeur principal des Banque africaine de développement («BOAD»), en tant qu’arrangeur de la tranche locale.

Connu sous le nom d’Azito 4, l’installation de 253 MW supplémentaires permettra de porter sa puissance à 710 MW. Il produira de l’électricité à faible coût. La construction de la nouvelle usine devrait durer environ 18 mois.

Toute la production électrique de l’usine sera achetée par la Compagnie Ivoirienne d’Electricité (CIE), une entreprise privée, cotée à la Bourse d’Abidjan et détenue majoritairement par Eranove, l’un des principaux fournisseurs de production d’électricité et d’eau potable et de services publics en Afrique de l’Ouest. 

Azito appartient à 77% à Globeleq Africa Holding Limited et à 23% à Industrial Promotion Service (Afrique de l’Ouest). 

Amadjiguéne Ndoye

journaliste économique, titulaire d’un Master II en Communication et Journalisme de l’Institut Supérieur des Sciences de l’Information et de la Communication de Dakar (ISSIC). Grande amatrice de lecture et de musique. Féministe dans l’âme et passionnée de mode.

https://www.financialafrik.com/2019/07/25/leaif-finance-lagrandissement-de-la-centrale-azito-energie-en-cote-divoire/

Togo : l’Etat attribue un permis à grande échelle sur un gisement d’argile

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Le gouvernement togolais a adopté, mercredi 24 juillet, un décret portant attribution d’un permis à grande échelle du gisement d’argile de Ledjoblibo à la société Industrie commerce agrochimie investissement (ICA Invest Sa).

Le gisement est situé dans la préfecture de Dankpe, région de la Kara, à plus de 400 km au nord de Lomé. Son exploitation, selon le gouvernement, permettra d’améliorer les recettes minières de l’Etat. « De même, la société contribuera au développement local et régional grâce à la réalisation d’œuvres socioéconomiques et communautaires », indique-t-il encore.

Basée à Lomé, ICA Invest est une société anonyme au capital de 30 millions de FCFA qui opère dans l’agrochimie et dans l’agro-industrie.

https://www.financialafrik.com/2019/07/25/togo-letat-attribue-un-permis-a-grande-echelle-sur-un-gisement-dargile/

Africa Investment Forum 2019 : présentation à Casablanca

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La Banque africaine de développement a organisé, le 23 juillet à Casablanca, une présentation de l’Africa Investment Forum 2019, en partenariat avec Africa50 et la Banque européenne de reconstruction et de développement.

Cette rencontre avait pour objectif de mobiliser les investisseurs publics et privés afin de mettre en place un pipeline de projets solvables en amont de la 2ème édition de l’Africa Investment Forum, qui se tiendra du 11 au 13 novembre prochains à Johannesbourg, en Afrique du Sud.

Casablanca était la première étape d’un road show régional, qui conduira une délégation de haut niveau de la Banque africaine de développement à visiter les pays d’Afrique du Nord.

Dans son allocution d’ouverture, Leila Farah Mokaddem, représentante de la Banque pour le Maroc, a souligné la finalité de cette initiative : « l’Africa Investment Forum est né de l’ambition de transformer le formidable potentiel du continent en croissance, avec de meilleures conditions de vie pour les Africains ». Ce forum est « devenu une véritable plateforme transactionnelle avec des intentions d’investissement exprimées d’une valeur totale de 38 milliards de dollars lors de la 1èreédition », organisée en novembre 2018 à Johannesbourg.

S’exprimant au nom du ministre de l’Économie et des Finances marocain, Jilali Kenzi, adjoint du directeur du Trésor et des Finances extérieures, chargé du pôle macroéconomique, a exposé les différents plans de développement sectoriels ainsi que l’agenda des réformes en cours. Il a ensuite mis en évidence l’importance de ce nouveau forum transactionnel « capable de satisfaire les besoins en financement des investisseurs sur le continent ». Il s’est ainsi réjoui des « résultats très prometteurs de l’Africa Investment Forum ».

Koffi Klousseh, directeur du développement de projet, a profité de l’occasion pour revenir sur l’expérience d’Africa50 lors de la 1ère édition du Forum. « En tant que plateforme d’investissement dédiée aux infrastructures en Afrique, les objectifs de l’Africa Investment Forum sont en adéquation avec les priorités d’Africa50. L’an dernier, le Forum nous a permis de concrétiser des étapes importantes pour plusieurs de nos projets clés, en présence des gouvernements et des divers partenaires du projet. Nous nous réjouissons de pouvoir renouveler l’expérience en novembre prochain pour de nouveaux projets ».

« Nous avons beaucoup capitalisé sur l’expérience de la BAD afin de mieux servir le secteur privé. Notre participation à l’AIF, qui va être stratégique cette année, s’inscrit totalement dans ce partenariat au plus haut niveau de nos deux institutions » a déclaré Marie-Alexandra Veilleux-Laborie, directrice de la Banque européenne de reconstruction et développement pour le Maroc.

Les équipes de l’Africa Investment Forum ont ensuite procédé à un exposé détaillé du fonctionnement de cette nouvelle initiative, qui organise l’instruction des projets, facilite la levée des capitaux et accélère le bouclage financier des opérations.

Les quelque cent participants, représentant les principaux acteurs de l’écosystème de l’investissement, ont ensuite échangé sur un mode interactif. « Ce nouveau Forum présente un avantage comparatif certain : celui de réunir l’ensemble des acteurs de l’investissement autour de la table pour boucler rapidement des transactions structurantes avec des risques maîtrisés », a notamment relevé un des participants.

Des discussions bilatérales sur les opportunités d’affaires ont également été organisées avec les équipes techniques de la Banque africaine de développement pour identifier les projets à présenter lors de la prochaine édition du Forum.

Le partenariat entre le Royaume du Maroc et la Banque africaine de développement, qui dure depuis près d’un demi-siècle, compte près de 170 projets et programmes, pour un engagement financier de quelque 10 milliards de dollars américains. Ces financements, dont plus de 80% sont dédiés aux infrastructures de base, couvrent différents secteurs, dont l’énergie, l’eau, les transports, l’agriculture ainsi que le développement social.

Rédaction

Financial Afrik se propose de délivrer l’information financière stratégique aux cadres et dirigeants, à travers une newsletter quotidienne et un site web qui couvre toute la finance africaine.

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L’Egypte reçoit la cinquième tranche de 2 milliards USD d’un prêt du FMI

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L’Égypte va recevoir la cinquième et dernière tranche du programme de réforme économique du Fonds monétaire international (FMI).

Approuvé mercredi 24 juillet, ladite facilité est constituée d’un dernier versement de 2 milliards de dollars d’un prêt initial 12 milliards de dollars accordé en novembre 2016 et étalé sur trois ans. L’objectif étant d’accorder une assistance financière à l’Égypte afin de soutenir son programme de réforme économique.

C’est en mai dernier que la mission du FMI est parvenue à un accord avec les autorités égyptiennes concernant l’achèvement des cinquième et dernier réexamens du mécanisme du fonds élargi (FEP).

Amadjiguéne Ndoye

journaliste économique, titulaire d’un Master II en Communication et Journalisme de l’Institut Supérieur des Sciences de l’Information et de la Communication de Dakar (ISSIC). Grande amatrice de lecture et de musique. Féministe dans l’âme et passionnée de mode.

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Mali: Les prévisions rectifiées des recettes budgétaires s’élèvent à 2 mille 54 milliards 674 millions de francs CFA pour l’exercice 2019

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Boubou Cissé, né en 1974 à Bamako, est un homme d'État malien. Il est Premier ministre du 23 avril 2019 à son renversement par l'armée, le 18 août 2020.

Sur le rapport du ministre de l’Economie et des Finances, le Conseil des Ministres a adopté : Un projet de loi portant modification de la Loi n°2018-072 du 21 décembre 2018 portant loi de Finances pour l’exercice 2019 .Le présent projet de loi modifie la loi de finances 2019 pour tenir compte du changement de l’équilibre du budget initial sous-tendu par la modification des prévisions des ressources de l’Etat et des dépenses budgétaires.


La modification vise à prendre en charge entre autres : la vente de licence téléphonique à un 4ème opérateur ; l’acquisition par MALITEL de la 4G ; la contribution financière des partenaires techniques et financiers, notamment le Luxembourg, l’Union européenne, la France, la Banque Mondiale, la Coopération Suisse et le Canada ; l’ajustement à la hausse des prévisions des recettes fiscales de la Direction générale des Impôts ; la révision à la baisse des objectifs des recettes fiscales de la Direction générale des Douanes ; le renforcement de la subvention de l’Etat à l’EDM-SA ; le renforcement du filet social pour la prise en charge du Plan d’actions humanitaires de relèvement et de développement dans les régions du Centre ; les projets de « développement rural et sécurité alimentaire », de « formation et insertion professionnelle », de « décentralisation et de bonne gouvernance » et de « développement durable dans les régions de Gao et Kidal » et t la régularisation de l’encaissement des ressources additionnelles au titre de l’exercice budgétaire 2019.

Sur la base de ces nouveaux éléments :

les prévisions rectifiées des recettes budgétaires s’élèvent à 2 mille 54 milliards 674 millions de francs CFA contre 2 mille 23 milliards 150 millions de francs CFA prévus dans le budget initial 2019, soit une augmentation de 31 milliards 524 millions ou un taux d’accroissement de 1,56% et les dépenses budgétaires rectifiées sont fixées à 2 mille 387 milliards 742 millions de francs CFA contre 2 mille 410 milliards 400 millions de francs CFA dans le budget initial 2019, soit une diminution nette de 22 milliards 658 millions de francs CFA ou un taux de régression de 0,94%.

Le projet de budget d’Etat 2019 rectifié dégage un déficit de 333 milliards 68 millions de francs CFA contre un montant initial de 387 milliards 250 millions de francs CFA, soit une diminution de 54 milliards 182 millions de francs CFA. Un projet de décret portant approbation de l’Avenant n°1 au marché n°00874/DGMP-DSP-2016 relatif aux travaux d’aménagement des routes d’accès au 2ème pont sur le fleuve Sénégal à Kayes (Lot 2) . Un projet de décret portant approbation de l’Avenant n°1 au marché n°00875/DGMP-DSP-2016 relatif au contrôle et à la surveillance des travaux de construction du 2ème pont sur le fleuve Sénégal à Kayes et ses voies d’accès.

L’avenant relatif aux travaux d’aménagement des voies d’accès est conclu entre le Gouvernement de la République du Mali et l’Entreprise COVEC-Mali. Il est sans incidence financière et a pour objet de proroger de 12 mois le délai d’exécution des travaux du marché initial.

L’avenant relatif au contrôle et à la surveillance des travaux de construction du pont est conclu entre le Gouvernement de la République du Mali et le Bureau CIRA-SA, pour un montant de 496 millions 567 mille 635 francs CFA toutes taxes comprises et un délai d’exécution de 8 mois. Il a pour objet de proroger de huit (08) mois le délai d’exécution du marché initial.

La conclusion de ces avenants intervient suite aux retards constatés dans l’exécution des travaux à cause de l’occupation des emprises.Un projet de décret portant approbation du marché relatif aux travaux de construction de la liaison double terne 225 Kilo volts Sikasso-Bougouni-Sanankoroba-Bamako (Lot global 1).

Le marché est conclu entre le Gouvernement de la République du Mali et la Société KALPATARU Transmission Limited, pour un montant hors taxes de 47 millions 302 mille 659 Dollars américains, soit environ 26 milliards 631 millions 397 mille 17 francs CFA et un délai d’exécution de 24 mois.’exécution du présent marché s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Projet d’Interconnexion Ghana-Burkina-Mali.

Notons qu’elle permettra, notamment d’augmenter l’offre en ressources énergétiques, d’améliorer la qualité du service public de l’électricité et de contribuer au développement socio-économique des zones desservies.

Daouda Bakary KONE

Source: croissanceafrique.com

Hydrogène, mines et politique: Après Wassol’or, les nouveaux projets d’Aliou Boubacar DIALLO

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Après l’annonce de la vente de ses parts dans la société minière Wassoul’Or pour plus de 200 millions de dollars, l’homme d’affaires et opposant malien Aliou Boubacar Diallo, que l’on aurait pu imaginer prendre une retraite dorée, a insisté sur ses « nouveaux projets et (ses) nouveaux défis à relever pour le Mali ». De nouveaux projets qui pourraient inclure une relative implication politique, mais aussi et surtout une accélération de ses ambitieux projets dans le secteur de l’hydrogène naturel et des mines, que l’entrepreneur quinquagénaire ne semble pas prêt à abandonner.

Quel homme politique malien peut se targuer de signer des deals internationaux à hauteur de centaines de millions de dollars ? Qui a créé des milliers d’emplois ? Telles sont les questions qu’Aliou Boubacar Diallo semble poser aux apparatchiks au pouvoir à l’heure où il cède pour 200 millions de dollars ses parts dans Wassoul’Or. Et l’homme de Kayes de démontrer par les actes qu’il a lui l’expérience concrète des affaires et de la réussite.

Un contraste saisissant entre l’entrepreneur, parti de rien, et qui a bâti un empire protéiforme, et les parasites habituels du monde politique qui pillent le pays depuis des décennies. Sans compter sur les milliers de familles que les projets industriels initiés par Aliou Boubacar Diallo font vivre. C’est justement les recettes de son succès entrepreneurial que l’homme d’affaires souhaite appliquer dans la gestion des affaires publiques maliennes pour sortir de la crise mortifère dans laquelle se trouve le pays.

La vente de Wassoul’Or est donc un énième pavé dans le marigot politicien lancé par Aliou Boubacar Diallo pour mieux mettre en parallèle les échecs répétés des gouvernants qui se sont succédé au pouvoir depuis trente ans, à ses succès… et indirectement montrer que si la majorité des politiciens maliens se servent de la politique pour vivre (avec les tentations de corruption que l’on connaît), lui est bien décidé à servir son pays sans besoin de puiser dans les caisses de l’État.

Mais les ambitions politiques d’Aliou Boubacar Diallo n’expliquent pas à elles-seules son désengagement de Wassoul’Or. On peut même affirmer que cela est loin d’en être l’explication. En réalité, la vente de sa mine d’or doit permettre à l’homme d’affaires de se concentrer sur le secteur de l’hydrogène naturel, où son entreprise, Petroma Inc, pourrait à terme devenir l’un des pionniers mondiaux grâce aux découvertes faites dans le bassin de Bourakébougou.

Les ressources maliennes de cette source d’énergie renouvelable et non polluante seraient considérables à en croire les études récentes publiées par une équipe française de géologues. Et Aliou Boubacar Diallo se trouverait en pole position pour devenir le premier exploitant mondial de ce que les professionnels du secteur qualifient d’or blanc. Après plusieurs années de phases de test, Petroma Inc ambitionne désormais d’industrialiser ses process de production.

Une accélération des activités de Petroma qui ne reposera pourtant pas sur la vente des actions de Wassoul’Or mais plutôt, et sans doute, sur des partenariats d’envergure avec des géants du secteur pétrolier et du monde de l’énergie. Aliou Diallo est donc parti pour de nouvelles aventures qui devraient, elles aussi, réussir à faire rêver les Maliens d’un avenir meilleur.

Tiana

Source: Newsly.fr