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Mali: La BDM-SA ouvre une nouvelle agence en face de l’Université de Kabala

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Le directeur général de la Banque de développement du Mali (BDM-SA), Bréhima Amadou Haïdara, a procédé le jeudi 21 février dernier, à l’inauguration d’une nouvelle agence de sa structure à Kabala. On y notait la présence de nombreux invités dont des chefs religieux et coutumiers du quartier. L’ouverture de cette nouvelle Agence moderne située en face de la Cité universitaire de Kabala consacre la deuxième, d’une série de cinq agences que la BDM-SA entend installer également à Dio, Banamba et Ségou au premier trimestre 2019. L’agence de Magnambougou a été inaugurée mardi 19 février dernier. 

Dans son intervention, le directeur général de la BDM-SA  a rappelé le contexte de la création de la nouvelle agence à Kabala. «De la pose de la première pierre de la Cité universitaire à l’achèvement des travaux, la Banque de développement du Mali a été le principal gestionnaire des fonds de la mission technique du projet. C’est ce concours financier et bien d’autres, qui ont permis la construction de ce magnifique ouvrage dont la communauté universitaire et l’ensemble des Maliens sont plus que fiers», a expliqué Bréhima Amadou Haïdara. 

Avant d’estimer qu’il est tout à fait naturel que la BDM-SA continue à accompagner le personnel administratif, les étudiants qui travaillent et apprennent dans ce cadre, certes, studieux, mais un peu éloigné du cœur de Bamako, en mettant à leur disposition un service bancaire de qualité et à proximité. «Au-delà des pensionnaires de la Cité universitaire, la BDM de Kabala a été conçue pour servir l’ensemble de nos concitoyens vivant dans cette charmante localité, qui attire chaque jour, des Maliens de toutes catégories qui choisissent de venir y construire des maisons et y résider», a précisé le patron de la BDM-SA. 

Selon lui, cette nouvelle agence permettra, sans doute, d’enrôler des milliers de clients potentiels, très actifs dans divers domaines et dont les besoins en matière bancaires demeuraient insatisfaits, faute d’équipements de proximité.  Et de rappeler que l’ouverture de la présente agence s’inscrit dans une politique qui vise à rapprocher davantage la banque de ses clients. 

 « Au niveau du Groupe BDM-SA, la satisfaction du client est placée au cœur de la politique de développement. Je puis vous assurer qu’aucun effort ne sera de trop pour être toujours à hauteur de cette politique, comme le concrétise cette belle réalisation et cela se poursuivra dans toutes les localités où la demande se fera sentir», a promis Bréhima Amadou Haïdara. 
Daouda Bakary Koné

Source : Croissanceafrique.com

Banques : La BDM-SA drague le monde universitaire

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La Banque de développement du Mali (BDM-SA) a été le sponsor officiel de la 3ème édition de la Semaine de l’élève et de l’étudiant. Organisée par le bureau de coordination de l’AEEM, cette activité pédagogique s’est déroulée la semaine dernière à la Faculté des Sciences et des techniques (FST) sur la colline de Badalabougou à Bamako. Pour la circonstance, la BDM-SA a installé un stand pour promouvoir ses produits et services auprès du monde universitaire.
Selon les organisateurs, cette 3è édition de la semaine de l’élève et de l’étudiant de l’AEEM a la particularité d’être sponsorisée par la banque au cauris, une première dans la vie de cette institution bancaire. Ce partenariat naissant entre la BDM-SA et le monde universitaire a été accéléré par l’ouverture, le mois dernier, de l’agence BDM-SA de Kabala, aux portes de la cité universitaire. C’est la Directrice de cette agence, Mme Kéïta Fatoumata Sangho qui a conduit la délégation de la banque à la cérémonie d’ouverture.
Pour la circonstance, la banque a installé un stand avec projection de spots pour présenter et expliquer ses produits et services aux étudiants et leur ouvrir des comptes gratuitement.
La nouvelle agence de Kabala, à l’image des autres, propose l’ensemble des produits et services disponibles à la BDM-SA.
Il s’agit, en premier lieu, de sa gamme de services digitaux destinés à la clientèle avec notamment le Mobile Banking « BDM KUNKAN « de l’offre opération bancaire » mCAURIS » du web Banking » Cauris web ».
Ces offres d’ « opération bancaire » permet de faciliter les opérations de transfert et de paiement, de faciliter l’approvisionnement du compte Orange money à partir d’un compte bancaire, de consulter le solde de son compte bancaire et de le recevoir en temps réel par SMS, de consulter les dernières transactions de son compte bancaire et de les recevoir en temps réel par SMS.
Cauris Web, également présenté est un service mis uniquement à la disposition des porteurs de carte bancaire BDM pour leur permettre d’avoir accès aux services liés à la carte via un site internet : https://caurisweb.bdm-sa.com.
L’application Cauris Web est disponible en téléchargement sur Play store à partir du nom BDM-SA.
Quant à l’application «BDM KUNKAN», il est un service de Mobile Banking qui offre au client une plus grande autonomie et interactivité dans la gestion de son compte bancaire grâce aux services bancaires qui sont mis à sa disposition à partir de supports tels que l’ordinateur, la tablette ou le téléphone mobile. Ces services permettent à l’utilisateur abonné, où qu’il se trouve et quand il le souhaite, d’obtenir ses informations bancaires, d’initier des virements.
Selon la Directrice de l’agence BDM-SA de Kabala, le fait d’accepter le sponsoring de cette Semaine est un choix de la Direction générale de la banque de se rapprocher davantage de cette couche juvénile, qui est l’avenir du pays. C’est un pari, un investissement sur l’avenir d’autant plus que ces élèves et étudiants sont des futurs cadres et clients de la banque.
C’est pourquoi, elle dit fonder beaucoup d’espoir sur ce partenariat pour la réussite duquel, la banque envisage d’adapter ses produits et services aux besoins des élèves et étudiants en mettant à leur portée des packages spécifiques.
Daouda Bakary Koné

Source : croissanceafrique.com

Médias sociaux : Mark Zuckerberg se prononce en faveur de la mise en place de nouvelles règlementations dans quatre domaines

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Le patron et fondateur de Facebook appelle les pouvoirs publics dans le monde à jouer un « rôle plus actif » pour réguler Internet, et à s’inspirer des règles européennes en matière de protection de la vie privée.

« Je suis convaincu que les gouvernements et les régulateurs doivent jouer un rôle plus actif », écrit Mark Zuckerberg dans une tribune publiée dans les journaux de plusieurs pays, notamment le Journal du Dimanche. Dans ce texte, il estime que « faire évoluer la régulation d’internet nous permettra de préserver ce qu’Internet a de meilleur: la liberté pour les gens de s’exprimer et l’opportunité pour les entrepreneurs de créer, tout en protégeant la société de préjudices plus larges ».

    
Mark Zuckerberg se prononce en faveur de la mise en place de nouvelles règlementations dans quatre domaines: les contenus violents et haineux, l’intégrité des élections, la protection de la vie privée et la portabilité des données.
    
Des domaines qui touchent particulièrement le patron de Facebook, visé par de nombreuses critiques ces derniers mois. Entre les propos haineux publiés sur le réseau social, l’utilisation de sa plateforme de vidéo Live par l’auteur de l’attentat perpétré en Nouvelle-Zélande, les tentatives d’influences étrangères lors d’élections, ou encore les inquiétudes des utilisateurs concernant leurs données personnelles, Mark Zuckerberg veut rassurer et montrer qu’il fait de ces sujets des priorités.

S’inspirer du Règlement européen de protection des données

Concernant la protection des données, Mark Zuckerberg juge que davantage de pays devraient s’inspirer du Règlement européen de protection des données. Un règlement officiellement entré en vigueur le 25 mai dernier. Il prévoit des amendes pour les entreprises qui ne respectent pas la vie privée de leurs utilisateurs, notamment à des fins de publicité ciblée.
       
Quant aux contenus haineux et violents, le fondateur de Facebook se range du côté des  décideurs publics  qui « me disent souvent que nous avons trop de pouvoir en matière d’expression ». « Franchement, je suis d’accord » assure Mark Zuckerberg. Il propose la mise en place d’« organismes tiers  dont le rôle serait de « définir des standards sur la diffusion des contenus violents et haineux et d’évaluer les entreprises sur la base de ces standards ».
    
Sur la question des élections, le patron du réseau social appelle à une modernisation de la législation. Il estime que les lois existantes sur la publicité politique en ligne concernent principalement les candidats et les élections, « plutôt que les sujets politiques qui divisent et sur lesquels nous avons constaté plus de tentatives d’interférence ». Il appelle donc à une modernisation des lois qui reflèteraient davantage la réalité des menaces actuelles.
    
« Les règles régissant internet ont permis à une génération d’entrepreneurs de créer des services, qui ont changé le monde et créé beaucoup de valeur dans la vie des gens » écrit Mark Zuckerberg. « Il est temps d’actualiser ces règles afin de définir clairement les responsabilités des personnes, des entreprises et des gouvernements ».

 Sandrine Serais

Source : Croissanceafrique.com

Remaniement : Sibeth Ndiaye, une « proche » d’Emmanuel Macron de l’ombre à la lumière

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La conseillère presse du chef de l’Etat, jusque-là très active en coulisses, a été nommée secrétaire d’Etat porte-parole du gouvernement, dimanche soir. 

PORTRAIT

En Diola, une langue nigéro-congolaise, son prénom signifie « qui a gagné beaucoup de combats », comme l’indique un portrait réalisé par Jeune Afrique. À presque 40 ans, Sibeth Ndiaye en a déjà remporté quelques uns. Engagée en politique depuis plus de quinze ans, la discrète et proche conseillère presse d’Emmanuel Macron a été nommée secrétaire d’État porte-parole du gouvernement, dimanche soir. Elle succède à ce poste à Benjamin Griveaux, qui vise l’investiture LREM pour les élections municipales à Paris.

« Très proche » du chef de l’État. Le grand public a découvert Sibeth Ndiaye dans le documentaire Les coulisses d’une victoire,diffusé sur TF1 après l’élection présidentielle de 2017. Interruption d’interviews jugées trop longues, gestion des journalistes et coups de gueule lorsqu’elle jugeait les propos de son « poulain » déformés : la charismatique conseillère presse du candidat apparaît alors comme l’un des personnages incontournables de l’équipe. Interrogée par Jeune Afrique, la journaliste Laurence Haïm, également engagée dans la campagne du futur président, la décrit d’ailleurs à l’époque comme « très proche » d’Emmanuel Macron. 

Mais l’implication politique de Sibeth Ndiaye est née bien avant l’émergence d’En marche! et la campagne de 2017. Diplômée d’un DESS en économie de la santé, la jeune femme a fait ses armes à l’Unef, avant d’entrer au PS en 2002, révoltée, de son propre aveu, par l’accession de Jean-Marie Le Pen au second tour de l’élection présidentielle. Au sein du parti, elle occupe le poste de secrétaire nationale chargée de la petite enfance, puis travaille avec Claude Bartolone et au sein du cabinet ministériel d’Arnaud Montebourg

Un SMS polémique à l’été 2017. C’est là qu’elle fait la connaissance d’Emmanuel Macron. « Je l’ai rencontré pour la première fois à l’Elysée », confie-t-elle dans une interview, toujours à Jeune Afrique. « Il était secrétaire général adjoint (…) Il était d’un abord agréable, avec beaucoup d’humour. » Outre la politique, tous deux ont en commun une passion pour la littérature. « Je me rappelle toujours avec émotion qu’au décès de ma mère, il avait eu la délicatesse de m’offrir un livre de Roland Barthes, Journal de deuil« , a raconté la conseillère, citée par Marie-Claire. « Il m’a servi de livre de chevet pendant de longs mois ». 

Le nom de Sibeth Ndiaye est aussi associé à une polémique, déclenchée en août 2017 après la parution d’un article du Canard Enchaîné. Selon l’hebdomadaire satirique, la conseillère aurait répondu « yes, la meuf est dead » par SMS à une journaliste, qui lui demandait confirmation du décès de Simone Veil. Une accusation réfutée par la principale intéressée, qui a évoqué auprès de LCI un message « totalement faux ».

Ledit message a toutefois refait surface dimanche soir, dès l’annonce de sa nomination. « Donc, celle qui avait dit ‘la meuf est dead’ en parlant de Simone Veil est nommée porte-parole du gouvernement. Tout va bien en Macronie », a ainsi tweeté la porte parole des Républicains Lydia Guirous. 

Lydia Guirous@LydiaGuirous

Donc celle qui avait dit « la meuf est dead » en parlant de Simone Veil est nommée Porte-parole du gouvernement. Tout va bien en Macronie. #remaniement https://www.sudouest.fr/2017/08/02/yes-la-meuf-est-dead-le-sms-polemique-sur-la-mort-de-simone-veil-3665181-710.php …49218:35 – 31 mars 2019Informations sur les Publicités Twitter et confidentialité« Yes, la meuf est dead » : le SMS polémique sur la mort de Simone VeilLe Canard enchaîné affirme que c’est par ces mots que Sibeth Ndiaye, la responsable presse de l’Elysée, a confirmé la mort de Simone Veil à un journaliste. Elle démentsudouest.fr511 personnes parlent à ce sujet

Cet épisode mis à part, la conseillère presse, jusqu’ici très active en coulisses, prend donc une dimension publique au sein de l’exécutif, une étape inédite dans sa carrière. « Mon futur rôle auprès d’Emmanuel Macron, c’est à lui de vous dire, pas à moi », répondait-elle en 2017 lorsque Jeune Afrique l’interrogeait sur ses ambitions politiques. Née au Sénégal, naturalisée française en 2016, la mère de famille refusait auprès du journal de se voir comme un « modèle ». « Si j’avais un seul souhait, c’est que mon parcours démontre à tous ceux qui sont susceptibles d’embaucher ou de mettre le pied à l’étrier d’un jeune homme ou d’une jeune femme, que ce qui compte c’est d’abord la personnalité et l’envie de le faire », glissait-elle à l’époque.

Mali: Focus sur les Comptes économiques 1999-2013

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« Les comptes économiques du Mali » constituent une publication annuelle de l’Institut Nationale de la Statistique. Les comptes économiques du Mali sont élaborés selon la méthodologie du « PIB plus comparable ». Le PIB plus comparable est une méthodologie harmonisée d’élaboration des comptes nationaux mise en place par AFRISTAT dans tous les pays membres de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africain (UEMOA).

Les comptes économiques du Mali présentent le PIB nominal et le PIB réel en ressources et en emplois selon les différents secteurs d’activité et les différentes utilisations. Ils font apparaître en outre le taux de croissance réel de l’économie et les taux de croissance sectoriels.

Évolution de la croissance économique malienne

L’Institut National de la Statistique (INSTAT) a entrepris depuis 1999, la mise en œuvre du Système de Comptabilité Nationale (SCN93) en utilisant le module ERETES. Cet outil adapté au SCN93 permet de produire des comptes nationaux assez détaillés. Les travaux ainsi effectués, ont abouti à la production de comptes de types nouveaux avec plus d’informations que les précédents. Durant la période 1999- 2013, les indicateurs macroéconomiques montrent une évolution erratique de l’économie malienne.

La croissance économique est ressortie en variation annuelle moyenne de 4,5% entre 1999 et 2013. Sur la même période, le PIB nominal a connu une augmentation moyenne de 8,5% ; contre une évolution du PIB réel de 4,5% par an. Le taux de croissance réelle de 1999 à 2013, montre une évolution contrastée avec des années de récessions comme 2012 où la croissance s’est située à -0,8% et des années de croissance inférieure à 5% concernant plus d’un tiers de la période et enfin des années de forte croissance avec plus de 15% en 2001.

Zangouna KONÉ

Source : Croissanceafrique.com

CRISE SÉCURITAIRE DANS LA REGION DE MOPTI: Le mouvement BAGUINÉ SÔ S’engage à la mobilisation pour l’apaisement

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Point de presse tenu à la maison de la presse, ce dimanche, le 31 mars 2019. C’était pour parler à la presse et à l’opinion publique nationale et internationale, la réaction de l’État suite à l’attaque d’Ogossagou. Sur cette occasion, nous vous proposons de lire l’intégralité de propos du président, Hamidou Djimdé.
Mesdames et messieurs,
Merci d’avoir répondu une fois de plus à notre appel,
Cela fait notre troisième rencontre ici dans la même salle, pour parler de la création de notre mouvement et de ses objectifs; aussi de l’alerte de la menace qui plane sur l’hivernage à venir.
Je voudrais vous dire, chers amis et confrères, merci d’avoir porté haut notre parole. Nous sommes très conscients de l’enjeu qu’il ya de communiquer mais aussi, nous savons combien grand est, votre responsabilité de devoir rester neutre à un moment aussi crucial que celui-ci, où l’on est obligé de choisir son camp dans ce piège que d’aucuns qualifient, de façon réductionniste, de crise intercommunautaire.
Mesdames et messieurs, chers invités,
Ce matin, nous vous fait appel pour faire le point de la situation sécuritaire en Pays Dogon. Depuis le début de la crise multidimensionnelle que connait notre pays, nous vivons une situation de plus en plus insoutenable.
Cette crise, nul besoin de le rappeler, a entrainé le départ des services essentiels étatiques d’une grande partie des régions du Nord et celles du centre, ouvrant ainsi la voie royale aux groupes terroristes dont les actes menacent le vivre ensemble et la cohésion entre la dizaine de communauté ethniques de cette aire de brassage et de métissage. La cohabitation a ainsi pris un coup très sérieux.
Mesdames et messieurs de la presse,
Nous, Mouvement BAGUINÉ SÔ, nos multiples alertes et appels ont été vains en l’endroit de nos autorités à sécuriser nos populations. Une fois de plus, le Pays Dogon vient d’être poignardé dans son cœur avec son lot de morts et de blessés à Ogossagou. Nous demandons avec forces cet acte ignoble et que les acteurs soient traqués et punis par la loi.
Par la même occasion, nous demandons tous les autres cas d’incendie volontaire de nos greniers, de nos villages et autres cas d’attaques ciblés qui ne sont pas cités dans les déclarations officielles. Nous invitons les autorités à être justes à ce niveau.
À cet effet, nous demandons aux autorités de prendre toutes les mesures qui s’imposent pour mener des enquêtes sérieuses ( non sélectives ) et sanctionner les coupables.
Déjà un doigt accusateur nous indexe sans au préalable aucune enquête, que ceux-là qui veulent créer l’amalgame entre nos frères Peulh et nous, se trompent. Le Dogon ne saurait être capable d’une telle atrocité.
Mesdames et messieurs, amis de la presse,
C’est avec stupéfaction que nous avons appris la dissolution du Groupe de Légitime Défense ‹‹ Danan Ambassagou ›› par les autorités de la République.
Nous ne comprenons pas la rapidité avec laquelle le gouvernement a pris cette décision que nous qualifions de hâtive et sélective. Comme nous l’avons dit dans notre premier point de presse, en l’absence de l’État, ce sont ces vaillants messieurs de Danan Ambassagou qui ont sécurisé nos parents restés sur le terroir et qui nous ont permis de cultiver nos champs. N’eut été leur bravoure et leur sacrifice, le Pays Dogon n’existerait pas à l’heure où je vous parle.
Par conséquent, nous demandons au gouvernement de revenir sur sa décision de dissolution de notre Groupe de Légitime Défense car Danan Ambassagou est un partenaire et non un adversaire de la stabilité dans le Pays Dogon ou encore de dissoudre tous les groupes armés sans exception.
Mesdames et messieurs,
Pour terminer, nous réitérons nos recommandations antérieures à l’État du Mali auquel nous avons toujours juré notre appartenance et dont nous estimons en être un ciment, de :

  • Jouer son rôle régalien de protection des personnes et de leurs biens;
  • Désarmer systématiquement tous les détenteurs illégaux d’armes de guerre;
  • Exiger le retour effectif de l’administration, la réouverture des centres de santé;
  • Proposer la tenue d’une rencontre avec toutes les forces vives en vue de la faire la distinction entre groupe de légitime défense et bandits armés;
  • Recommander la tenue d’un débat citoyen entre tous les fils du pays Dogon ( Dogon, Peulh, Mossi, Dafin, Bellah… );
  • Proposer la restauration des principaux mécanismes traditionnels de règlement des conflits suivi d’une campagne de sensibilisation;
  • Éviter l’amalgame en traitant toutes les victimes de la crise au même pied d’égalité;
  • Protéger le patrimoine mondial de l’UNESCO ( une partie du Pays Dogon l’est ).
    À nos amis de la MINUSMA et de la Communauté Internationale, nous leur demandons d’écouter attentivement toutes les parties avant de tirer toutes conclusions hâtives lorsqu’il s’agit de rédiger les rapports sur la situation au centre.
    Bamako, le 31 mars 2019
    MERCI POUR VOTRE AIMABLE ATTENTION !
  • Hamadoun Alphagalo
  • Source : Croissanceafrique.com

Mali: Un chercheur qualifie les sorties d’Adam BA KONARE de « malhonnêteté intellectuelle »

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C’était dans un 《Droit de réponse à l’endroit de Mme Adam Ba Konaré sur sa sortie concernant le massacre de Ogossagou.》 que le chercheur Sylvain Ère Sangala qualifie les sorties de l’ex première dame du Mali de « malhonnêteté intellectuelle » .

Lisez pluytot .Madame, j’ai beaucoup de respect pour votre parcours intellectuel et politique en tant qu’historienne émérite et ex première dame de la république. Cependant je me dois d’intervenir lorsque vous et d’autres élites veulent ethniciser le discours dans le contexte actuel du Mali. Partout où la question éthique a dominé le débat celà a contribué à saper l’unité nationale et pour certains cas a culminé à une guerre civile sinon même un génocide. (Libéria, Sierra Leone, Biafra, Somalie, Rouanda).
Vous parlez d’une 《épuration ethnique》. Les mots sont forts madame !
Vu votre statut je crois qu’il vous est impératif de faire preuve d’objectivité et de retenue surtout que vous êtes écoutée et respectée de tous. Sinon ça s’appelle de la malhonnêteté intellectuelle.
Vous confondez l’emotivité et la réactivité madame et vous avez une lecture biaisée de la situation actuelle dans le Pays Dogon.
En effet, Ogossagou est un village Dogon, où vivent non seulement des peuhls mais aussi d’autres communautés et bien évidemment des dogons. D’ailleurs le chef du village de Ogossagou est un Dogon. Vous ne faites pas ressortir cet aspect dans votre discours, madame.
À Ogossagou existait une milice Peuhl aux moments des faits et les enquêtes des élus locaux ont démontré que 80% des victimes étaient les membres de cette milice. Pourquoi ne dites-vous pas que ce sont les membres du mouvement de la libération du macina qui ont attaqué le village de Ogossogou selon les rescapés ? Sans aucune preuve vous sacrifiez toute une communauté sur le plateau de l’opinion nationale et internationale. Est-ce une preuve de bonne foi?
Montrez nous les preuves de l’implication de Dana Amassagou !
Une pièce d’identité appartenant à un milicien peuhl tué a été retrouvé sur les lieux, pourquoi vous n’en parlez pas ?
Pourquoi ne dites-vous pas que le chef de village (Dogon) de Ogossagou a été massacré avec toute sa famille, aussi bien que le quartier dogon?
Pourquoi ne dites-vous pas que parmi les victimes il y avaient les membres des autres communautés ?
Je me permets de vous interroger parce qu’avec vous je suis sûr de m’adresser à une maîtresse des lettres tout comme moi et que vous et moi savons pertinemment que les mots sont importants dans leurs sens syntaxiques et sémantiques; surtout lorsque vous vous adressé à des lecteurs avisés. Vous savez madame qu’en tant que chercheur vous vous devez impérativement de faire preuve d’objectivité dans vos écrits.
Vous savez madame qu’en tant que ex première dame 《mère de la nation》vous avez le devoir moral de traiter tous vos enfants sur le même pieds d’égalité et surtout de dire la vérité.
Vous avez le devoir de respecter la mémoire de toutes les victimes de Ogossagou y compris les peuhls que vous prétendez défendre en proferant des contres-verites qui n’apaisent ni l’âme des disparus ni le cœur de leurs parents.
Ce message est valable pour tous ceux qui veulent profiter de la faiblesse de l’état malien pour régler leur compte (politique) sans se soucier du sort des pauvres innocents. L’histoire retiendra vôtre malhonnêteté ! Il est clair que derrière cette attitude victimaire se cache une ambition politique de la part de certaines personnalités. En attendant, c’est le cercle de Bankass qui paye le prix fort de leurs ambitions démesurées pour le pouvoir et ses prestiges. Il n’y a qu’au Mali que les frontières entre un État islamique et une république restent à déterminer. Comprendra qui le pourra !
Bien à vous,

(Sylvain Ère Sangala. Chercheur civilisationiste)
Source : Croissanceafrique.com

Ogossagou: « Ce massacre vient d’un objectif à chercher ailleurs » dixit Coach Mariam Ina KANOUTE

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C’est dans un tribune signé par le coach du développement Mariam Ina KANOUTE que la bonne dame n’a pas caché son inquiétude. Lisez ce TRIBUNE DU DIMANCHE: Le massacre des dogons en gestation?

Et ce qui devait arriver, arriva ……
Je n’aime pas parler de sujets que je ne maitrise pas, voila pourquoi je limite généralement mes post aux sujets coachiques, de développement personnel ou professionnel. Mais quand les spécialistes, journalistes et professionnels ne disent pas tout ce qu’il y à dire sur un sujet ou ne posent pas toutes les bonnes questions …
Ma mère est peulh par son père et dogon par sa mère. Je lui ai dit l’autre jour : Quand le massacre dogon / peulh va commencer, qui va te tuer en 1er lieu ? les dogons ou les peulhs ?
Derrière cette boutade, une prévision qui commence à se préciser : des peulhs, se sentant agressés par les dogons, se vengent avec 6 dogons tués déjà. Forcément…
Depuis le début de ce conflit, des non-dits et des mauvaises suggestions enveniment la situation. Il est à craindre d’autres violences si nous ne réglons pas ce qui est au moins facile à régler et qui dépend de nous.
Quand le massacre a eu lieu, les autorités avaient réagi avec sagesse en disant bien que le village d’Ogossangou a été attaqué par un groupe armé non identifié, pour ensuite prendre la décision de suspendre uniquement une association Dogon d’auto défense (qui n’est pas la seule du genre), décision qui désigne indirectement les dogons comme coupable de ce forfait.
Pendant ce temps, a-t-on entendu de manière audible que près de 50 familles dogons font partie de ce massacre ? A- t-on dit clairement que le village d’0gossangou est un village Dogon qui accueillait des peuls et que des dogons ont été également massacrés ? La communauté dogon elle-même a-t-elle déclaré publiquement ne rien avoir avec ce massacre ? Ont-ils dit sur les médias (comme ils le disent entre eux qu’ils ne connaissent même pas la langue des agresseurs et que certains des tueurs s’exprimaient en anglais) ? Les médias ont-ils parlé de tous ces faits ? Pas à mon avis et surtout pas de façon audible en tout cas.
Par contre, des marches et pétitions contre le massacre des peuls par les dogons, oui, on en a parlé partout, et même que sur les réseaux sociaux, je me pose la question de savoir si toutes ces images (avec intention de paix) se voulant désigner les peuls et dogons comme frères après ce massacre ne rend pas coupable en réalité les dogons de façon indirect.
Ces deux peuples ont subi ensemble le massacre de Ogossangou. Ils sont frères et 15 alliés depuis la nuit des temps. Tout ceux qui ont une petite connaissance du milieu dogon savent que le peulh est la langue véhiculaire des dogons qui ne parlent pas le même dialecte dogon d’un village à l’autre.
Essayons d’ouvrir les yeux et arrêtons donc un amalgame qui va pousser d’autres groupes d’auto-défenses peulhs à attaquer, légitimement, des dogons pour se venger d’un pseudo nettoyage ethnique. S’il y a toujours eu sporadiquement des conflits entre éleveurs peulhs et cultivateurs dogon, avec des tueries isolées à la clé, tout vrai malien sait que ce comportement de haine n’a jamais existé dans ce conflit qui, par ailleurs existe également entre les Bamanans et les peulhs, pour des problèmes de bétails qui détruisent les cultures. « Ce massacre vient d’un objectif à chercher ailleurs ». Alors, si nul ne veut sacrifier les dogons à l’autel d’un complot obscur venu de je ne sais où, arrêtez le massacre médiatique anti dogon. Et vous les dogons, donnez aussi de la voix. Merci
PS : Je suis manding hein, Mbon…

Mariam Ina KANOUTE

Source : Croissanceafrique.com

Mali: A propos de la crise sécuritaire, voici les propositions de solution de M. Guimbala Bagayoko consultant.

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Selon lui, « Après une analyse approfondie de la situation sécuritaire au Mali, nous proposons les solutions suivantes
Bien que le problème soit très complexe il est important de commencer par un bout.
Il y a pas longtemps, un mécanisme avait été mis en place pour la sécurité au nord. Ce mécanisme repose sur les brigade mixtes composées des composantes de la crise » dit-il.


« Il convient aussi de revisiter notre culture et les pratiques qui ont jusque là permis aux différentes communautés de vivre ensemble en harmonie avec des mariages et des activités communes.
Au nombre de ces pratiques et mécanismes souvent récents, il y avait des cadres de concertation pour recevoir, analyser et traiter les problèmes de cohabitation.
Les erreurs de parcours décelés doivent être corrigées pour permettre une meilleure fonctionnalité.
A coté des cadres de concertation il faut mettre en place des brigades mixtes de veille et de sécurisation des population.
Ces brigades seront composées de représentants de toutes les communautés. Avec ces brigades les attaques cesseront immédiatement et les cadres de concertation feront le reste.
Nous devons aller au delà de nos ego, analyser, renforcer et dynamiser les cadres de concertation et tous les mécanismes de résolution des conflits inter-communautaires qui ont jusque là fonctionné.
La survie de la malienne en dépend et chaque malien est concerné. Croire que c’est une affaire de nord ou de centre ou de peulhs ou de dogons est une forte erreur qui risque de casser les socles de notre nation. Nous savons tous les sacrifices que les pères de la nation ont consentis pour nous léguer un pays de paix, de sécurité où il faisait bon vivre. Nous en avons les moyens et il ne nous manque que la volonté et le déclic. Ensemble sauvons le Mali » a proposé M. Guimbala Bagayoko consultant.

Daouda Bakary Koné

Source : Croissanceafrique.com

Mali: Renforcement du soutien psychosocial pour une réintégration durable des migrants de retour

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Le 27 mars, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) au Mali, le Gouvernement malien, et le Secrétariat d’Etat aux Migrations de la Confédération suisse ont lancé le projet « Appui à la Réintégration Durable des Migrants de retour au Mali par le Soutien Psychosocial ».

D’un montant de 288 585 USD, ce projet vise à soutenir la réintégration des migrants de retour dans leurs familles et leurs communautés d’origine à travers la fourniture de soins, la formation des acteurs sociaux et médicaux dans le pays, le développement de campagnes d’information et de sensibilisation et l’organisation d’ateliers de théâtre, de création artistique, de sport pour le soutien psychosocial. Ce projet devrait permettre d’atteindre plus de 5 000 bénéficiaires dans les régions principales de retour à Bamako, Kita et les régions de Kayes.

« La protection des migrants, où qu’ils se trouvent, a toujours été une priorité pour l’OIM. Cette protection passe par une assistance humanitaire immédiate le long des routes migratoires, mais également par un soutien psychosocial une fois qu’ils sont de retour chez eux », a déclaré le Chef de Mission de l’OIM au Mali, M. Pascal Reyntjens. « Nous devons ‘réparer’ psychologiquement ces personnes avant de parler de leur réintégration économique » a-t-il continué.

Depuis 2017, parmi les 11 505 Maliens de retour assistés par l’OIM et le gouvernement, nombreux sont ceux qui ont été exposés à des conditions de voyage ou de détention difficiles et à de multiples facteurs de stress. Bien que suivis par l’OIM, les Maliens de retour doivent pouvoir se réintégrer au sein de leur communauté.

« Ce projet vient à point nommé, dans un contexte marqué par des retours importants des migrants en situation de vulnérabilité et de détresse. Il vient renforcer les actions engagées par le Gouvernement dans le domaine de la protection et la réintégration des migrants maliens de retour, le renforcement des capacités des organisations de la société civile et pour une meilleure connaissance des dynamiques migratoires et tendances de l’immigration au Mali conformément à la Politique Nationale de Migration (PONAM), a appuyé la secrétaire générale du Ministère des Maliens de l’Extérieur et de l’Intégration Africaine, Mme Tangara Nema Guindo.

Depuis mai 2017, l’OIM et le Gouvernement Malien mettent en œuvre l’Initiative conjointe UE-OIM pour la protection et la réintégration des migrants de retour qui a permis d’assister, le retour volontaire dans de bonnes conditions et dans le respect des droits de l’homme de 11 505 Maliens bloqués le long des routes vers l’Algérie ou la Libye.

Le projet sera mis en œuvre par l’OIM en partenariat avec le Gouvernement malien, l’ONG Italienne COOPI (Cooperazione Internazionale) et le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) pour une durée d’exécution d’un an.

Daouda Bakary Koné

Source : Croissanceafrique.com