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Mali : Grève dans deux mines d’or de Randgold

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Une grève a arrêté la production d’or dans deux mines d’or gérées par Randgold Resources depuis mercredi, ont déclaré ce dimanche matin à deux hauts responsables syndicaux.

La grève dans les mines Loulo et Gounkoto est liée au paiement des primes et continuerait jusqu’à ce que le problème soit résolu, a déclaré Mamadou N’Daou, le secrétaire administratif de l’industrie et du syndicat des mines SECNAMI.

Randgold, qui possède trois mines d’or au Mali, n’était pas immédiatement disponible pour commenter.Les mines de Loulo et Gountoko sont situées dans le sud du Mali riche en or, loin des troubles causés par les insurgés islamistes dans le nord. Elles ont produit plus de 20 tonnes d’or l’année dernière.

Selon les responsables syndicaux, »ce mercredi 05 Décembre 2018 à 6h du matin les travailleurs ont décidés d’arrêter le travail pour observer un sit-in général dans la mine réclamant le traitement de leur salaire sur le nouveau salaire a défaut de ça, pas de travail » a confirmé Famory Sissoko.

D’ajouter que « De ce mercredi jusqu’à l’heure actuelle il n’y a pas eu un centime de production a la mine, les autorités locaux à savoir le maire de la commune de Sitakili, le préfet du cercle de Kénieba, les chefs de village ont tenté une médiation de tous les côtés sans succès » nous a affirmé une source provenant de la localité.

Les travailleurs et la SOMILO restent sur leurs positions. ce matin samedi 08 Décembre 2018 aux alentours de 9h les force de l’ordre sont venues dans l’enceinte de la mine pour demander aux
travailleurs de quitté les lieux de travail à défaut de quoi la force sera utiliser pour faire dispersé le sit-in en cours pour motif de trouble à l’ordre public, les travailleurs pour ne pas être en conflit et par respect aux forces de l’ordre ont vidé les lieux même s’il ont des doutes sur cette pratique aux yeux de la loi, dit-il à présent, les travailleurs son campé a 1Km de la mine attendant que la compagnie revienne sur sa décision et doit décider de satisfaire nos revendications pour que la reprise des travaux soit effective et d’ajouter que « la direction aussi de son côté reste catégorique sur sa position pour la non satisfaction de la dite revendication »

A suivre

D KONE

Source: croissanceafrique.com

Mail: croissanceafrik@gmail.com

Mali-Mine d’or de Loulo: Le Sit-in des travailleurs continu pour réclamer le traitement de leur salaire sur le niveau de base négocié en 2016

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Selon le document qu’on a récu via le syndicat « Les travailleurs de tous les mines du Mali sont mieux payées que nous, d’après une enquête sur la masse salariale de toutes les mines du Mali réalisée par la direction du Somilo, malgré les surproductions avec des records battus chaque année », s’indigne notre source avant d’ajouter que SOMILO est différente des autres mines car c’est l’une des rares mines souterraines au Mali.

Pour lui « Généralement, les travailleurs des mines souterraines sont mieux payés que les travailleurs des mines ouvertes car le risque est beaucoup plus important » a-t-il précisé au dans le document.

Il ajoute par la suite que « Malgré ça nous sommes les derniers en termes de salaire », qu’en effet, « Pas moins de 2000 maliens travaillent sur le site de la mine. Depuis le 5 décembre, ils sont tous en arrêt de travail. Nous sommes déterminés à aller jusqu’au bout, assure le syndicaliste, malgré un message menaçant les travailleurs de licenciement envoyé à tous par la société. », a-t-il ajouté.

Les causes de ce sit-in remontent à 2016 quand les travailleurs ont observé une grève « car cela faisait 10 ans qu’on avait pas d’augmentation de salaire », explique le comité syndical par téléphone dit-il « Nous avons été reçus par le PDG de la société qui a promis 30% d’augmentation sur notre salaire de base mais au moment de la signature de l’accord on s’est aperçu que l’augmentation n’a pas été ajoutée sur les salaires de base car les responsables estiment qu’en faisait cela, ils seront aussi obligés d’augmenter les primes de risque et autres » a-t-il dit, le syndicat

La même source affirme « Donc les syndicats n’ont pas signé l’accord mais il a été mis en application. Et depuis nous pensons que des dispositions allaient être prises mais malheureusement la situation n’a pas changé. Malgré l’intervention des autorités locales, à savoir le maire de la commune de Sitakili, le préfet du cercle de Kénieba et les chefs de village, la mine reste sur sa position : « Pas de négociation tant que l’arrêt du travail est en cours ». De l’autre côté, les travailleurs aussi restent déterminés. Avant de conclure que « Pas de travail sans satisfaction de nos doléances », a mis fin à sa conversation téléphonique.

D KONE
Source: croissanceafrique.com

Mail: croissanceafrik@gmail.com

LE MALI AU COEUR DE LA RÉVOLUTION NUMÉRIQUE

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« Avec le centre d’innovation de Bamako-Tubaniso, nous visons un accompagnement durable de nos jeunes pousses »

Arouna Modibo TOURÉ, le ministre Malien de l’économie numérique du Mali explique « Nous voulons affirmer notre volonté de ne pas rater la révolution numérique ! Au Mali, depuis 2014, à l’initiative du Président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta, nous disposons d’un ministère chargé du numérique. Sa mission est d’impulser l’utilisation de l’économie numérique comme levier de développement, de transformation de notre écosystème, de création d’emplois, d’inclusion, et surtout de développement humain durable, c’est très important pour nous ».

Le Mali dispose déjà de 9 200 km de fibre optique, mais nous nous sommes rendu compte que ce sont surtout les habitants des capitales régionales qui profitent du sésame qu’est l’outil numérique, alors que les populations des zones rurales reculées en ont besoin pour survivre, surtout dans l’agriculture.

Aujourd’hui 60 % de la population africaine vit de l’agriculture, et ce taux atteint 80 % au Mali, qui compte 18 millions d’habitants pour 1, 24 million de km2. C’est une réalité peu connue, mais l’apport de l’agritech à l’économie est phénoménal, il contribue grandement à améliorer la vie des agriculteurs… Par exemple, une application permet aux agricultrices d’évaluer les besoins en eau d’une terre cultivée, de suivre les cours, de vendre sa marchandise… mais encore faut-il pouvoir se connecter au réseau ! D’où notre volonté de ne pas laisser se creuser une fracture numérique !

Lancement prochain d’un grand projet numérique, le Tubaniso de Bamako initié par une centaine de jeunes startuppers grâce au soutien du gouvernement.

L’idée de Tubaniso, c’est de mettre à profit un espace très vaste – 25 hectares – dont nous disposons pour en faire le complexe numérique de Bamako. Ce sera la Silicon Valley de l’Afrique de l’Ouest : il y aura des startuppeurs, des incubateurs, des accélérateurs, pour mettre le Mali et l’Afrique en valeur, montrer que nous ne sommes pas en marge de la révolution numérique.

Ce programme d’accélération d’une durée de six mois vise donc à soutenir les vingt startups les plus prometteuses du secteur du numérique en Afrique francophone. Cette compétition est destinée aux startups de l’Afrique de l’ouest francophone, auxquelles nous voulons donner leur chance, les faire accompagner par un mentor et les mettre en face d’investisseurs potentiels.
Nous ciblons des jeunes pousses à haut potentiel de croissance, susceptibles de lever entre 250 000 et 5 millions de dollars.

Ce sera un événement d’envergure internationale, car déjà à la suite de mon intervention aux ATDA, ici à Paris, beaucoup de personnes sont venues me solliciter pour enregistrer leur entreprise…
Les initiatives que nous prenons se projettent toutefois au-delà du seul événement. Nous visons la mise en place d’un accompagnement durable des jeunes pousses. Cela passe notamment par la création de ce complexe numérique de Bamako-Tubaniso.

Source: 22 Septembre

Mail: croissanceafrik@gmail.com

Coopération MALI-BOAD : La construction d’un échangeur à Sikasso acquise

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L’ouvrage d’art prévu dans la capitale du Kénédougou et ses voies d’accès coûteront 25 milliards de F CFA et assureront une plus grande mobilité dans cette ville à la confluence de trois pays limitrophes.

Le ministre de l’Economie et des Finances a signé ce lundi 3 décembre 2018 l’accord de prêt relatif au projet de construction d’un échangeur, d’un viaduc et l’aménagement de voies urbaines dans la ville de Sikasso en présence de la mission de la Banque ouest-africaine pour le développement.

Vingt-cinq milliards de F CFA : c’est le montant du projet de reconstruction de l’échangeur, d’un viaduc et l’aménagement de voies urbaines dans la ville de Sikasso, a annoncé le président de la Banque ouest-africaine de développement (Boad). Selon lui, ce projet permettra de relier la ville de Sikasso à Abidjan en Côte d’Ivoire, en passant par la ville de Zégoua.

A propos des voies urbaines prévues, le chef de la Boad indiquera qu’elles permettront de desservir des zones fortement fréquentées mais surtout en améliorant la mobilité urbaine et l’assainissement de Sikasso. La ville de Sikasso est la 2e du Mali en termes de population après Bamako, a affirmé Christian Adovelande, le patron de la Banque ouest-africaine de développement (Boad).

Le ministre de l’Economie et des Finances dira que par l’accord de financement pour réaliser ces travaux dans la ville de Sikasso, la BOAD vient de renforcer son soutien aux politiques de développement de la République du Mali.

Ce projet s’inscrit en droite ligne de la politique nationale des transports et des infrastructures existantes. Le ministre a ajouté qu’il permettra de poursuivre la diversification des échanges avec les autres pays et contribuer au renforcement de la coopération économique et de l’intégration régionale avec les pays de l’espace Uémoa.

Le ministre Boubou Cissé a promis que le gouvernement prendra toutes les dispositions nécessaires pour “la bonne exécution du projet”.

Y. M.

L’indicateur du renouveau

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Urgent-Mine d’Or de Loulo (Rand gold) : Les travailleurs en sit-in depuis mercredi 05 Décembre 2018.

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Pour réclamer le traitement de leur salaire sur le nouveau salaire de base négocié en 2016, les travailleurs de « SOMILO » (Société des Mines d’Or de Loulo filiale de « Rand Gold ») Sont en Sit-in, débuté ce mercredi 05 Décembre 2018. Selon une source provenant des travailleurs de la mine d’or de Loulo « L’affaire remonte en Mars 2016 ou les travailleurs ont reçu une augmentation salariale sur leur salaire de base après un arrêt de travail comme celui en cours.
Confirmant les faits au téléphone, un membre du bureau des syndicats des travailleurs de SOMILO révèle que « L’affaire remonte en Mars 2016 ou les travailleurs ont reçu une augmentation salariale sur leur salaire de base après un arrêt de travail comme celui en cours » a -t-il confirmé à la rédaction de croissanceafrique.com. Cette situation n’est pas un secret de polichinelle, puisque la mine d’or de Loulo a été ouverte dans la région de Kayes (cercle de Kéniéba). Et jusqu’en 2017, « les travailleurs n’ont obtenu aucune augmentation salariale, malgré les surproductions avec des records battus chaque année », a confirmé une source concordante.
En effets, « depuis plus de 10 ans, toutes les revendications syndicales sont les poussins qui meurt dans l’œuf et avec le boycotte incessant des différents préavis de grèves et de grève avec des méthodes qui ne respectent aucun règlement juridique, raison pour laquelle, les travailleurs ont décidé de passé à la vitesse supérieure en passant par une autre technique pour se faire entendre, qui est le sit-in. Nous avons fait de telle sorte que tous les travailleurs se regroupent dans l’enceinte de la mine en refusant de travailler » nous a confirmé une source téléphonique.
Le syndicat affirme que depuis 2016, Rand-Gold avait offert 500 000 F CFA par employé, une somme provenant d’une de ses filiales Ivoiriennes (Tongon S.A). Un forfait considéré comme bonus de compensation aux actions alloués aux chefs de départements. Ces bonus de compensation qui nous a été alloué était le résultat d’une action que nous (syndicat) avons déclenché pour dénoncer des pratiques discriminatoires de Rand Gold. La somme globale de cette opération est à hauteur de 100 millions de nos Francs par ans.
Cette frustration des travailleurs de SOMILO s’explique par le fait que toutes les mines d’or du Mali payent mieux que celle de Loulo soit le triple. Notre source nous explique que « cela est le constat d’une enquête menée par le syndicat des travailleurs de SOMILO à travers la masse salariale de toutes les mines d’or du Mali » nous a expliqué au téléphone.
C’est pourquoi, selon eux, « en 2016, le syndicat avait décrété 4 jours d’arrêt de travail, d’ajouter que face à la pression et à la détermination des travailleurs, SOMILO avait cédée et qui a abouti à une augmentation de salaire de base. Mais après la finalisation du Protocol d’accord, le lendemain, lors de la signature, nous avons aperçu qu’il a eu des changements dans le document pré-élaboré et c’était en présence de tous les responsables (PDG, direction SOMILO, Travailleurs et Syndicats). Et cette modification dit que le salaire continuera à être traité sur l’ancien salaire de base parce que ; il y a des primes qui sont liés au salaire de base et quand le salaire augmente, les mêmes primes augmentent notamment la Prime de Risque qui fait 75% du salaire de base pour les travailleurs de la mine souterraine et 35% pour ceux qui travaillent à la surface, ce qui n’est pas normal », a -t-il affirmé.
En réalité, notre source nous conclura que « la direction s’est rendue compte plus tard que l’augmentation du salaire de base va augmenter ces primes et a décidé de revenir sur sa décision de calculer le salaire sur l’ancien salaire de base, ce qui a rapidement été rejeté par les travailleurs et le comité syndical, les travailleurs reçoivent deux salaires de base sur leur bulletin de paie depuis Mars 2017, un salaire de base pour montrer l’augmentation reçu et l’autre pour le traitement du salaire. Et depuis, cette situation est fortement contestée par l’ensemble des travailleurs après plusieurs revendications des syndicats pour calculer le salaire sur le nouveau salaire de base sans succès », a -t-il conclue.

A suivre

Source: croissanceafrique.com

Mail: croissanceafrik@gmail.com

Top 10 des pays africains les plus riches en 2018 selon la Banque Africaine de Développement (BAD).

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1- Nigeria (581 milliards de dollars)
2- Afrique de Sud (276 milliards de dollars)
3- Égypte (264 milliards de dollars)
4- Algérie (170 milliards de dollars)
5- Soudan (124 milliards de dollars)
6- Maroc (121 milliards de dollars)
7- Angola (104 milliards de dollars)
8- Éthiopie (93 milliards de dollars)
9- Kenya (77 milliards de dollars)
10- Tanzanie (52 milliards de dollars)

Remarque :
Aucun pays *utilisant le franc CFA* ne figure dans ce classement et chaque pays figurant dans ce classement possède sa propre monnaie. C’est curieux non??
Merci d’en faire large diffusion.

Source: crossanceafrique.com

Mail: croissanceafrik@gmail.com

Le Mali a pris part au forum Mondial sur la Migration et le Développement (FMD) à travers le ministre des Maliens de l’Extérieur et de l’Intégration Africaine.

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Le Ministre Yaya Sangaré accompagné d’une forte délégation séjourne depuis le mardi 4 Décembre 2018 à Marrakech (Maroc), la délégation est composée du docteur Boulaye Keita, Conseiller Technique en charge de migrations; M.Alfousseni Sidibe, Chargé de Missions en charge de la communication et M. Idrissa Sidibe, Délégué Général des Maliens de l’Extérieur. C’était à l’occasion du Forum Mondial sur la Migration et le Développement (FMD).

La délégation du departement conduite par le Ministre Sangaré participe du 5 au 11 décembre 2018 à la 11ieme édition du Forum Mondial pour la Migration et le Développement (FMMD) et la Conférence Intergouvernementale pour l’adoption du pacte mondial pour les migrations sûres, ordonnées et régulières.

En marge de ces activités, il y a eu plusieurs rencontres bilatérales et le Ministre Sangaré interviendra au cours des panels d’échanges sur l’apport de la diaspora dans le développement de leurs pays d’origines, la libre circulation des personnes et leurs biens et enfin les synergies d’actions au niveau national et sous regional pour une meilleure gestion de la migration.

Le Ministre Yaya Sangaré et sa délégation ont participé à la cérémonie d’ouverture du Forum Mondial sur la Migration et le Développement (FMMD) dont le thème retenu est « Honorer les engagements internationaux pour libérer le potentiel de tous les migrants pour le développement ».

Rappelons que les activités se dérouleront jusqu’au au 07 décembre prochain. Dans la journée, le Ministre Sangaré participera à une séance plénière où il fera une intervention sur le thème :  » Des engagements globaux à l’action multipartite : une mise en oeuvre inspirante aux niveaux régional, national et sous régional ».

Au cours de son intervention, le Ministre SANGARE a partagé les actions déjà menées par le gouvernement du Mali par rapport à la gestion de migration. Il a parlé entre autres de : la Politique Nationale de Migration (PONAM)au Mali adopté en septembre 2014; l’engagement du Mali dans le cadre du dialogue international sur la migration et bien d’autres.

En conclusion, il a appelé à une mise en oeuvre efficace du pacte mondial pour les migrations qui sera adopté les 10 et 11 décembre 2018 à Marrakech par le sommet des chefs d’états.

Aïssatou TRAORE

Source:Croissanceafrique.com

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Maroc: Le ministre des maliens de l’extérieur rencontre son homologue des marocains de l’étranger

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Cette rencontre bilatérale entre le Ministre Yaya Sangaré et Abdelkrim Benatiq, Ministre en charge des Marocains Résidant à l’Etranger et des Affaires de la Migration a été une occasion pour les deux parties d’échanger sur les problématiques et les sujets d’actualité du moment.

Au cours de cette rencontre, les deux ministres ont échangé sur le cadre de coopération entre nos deux pays et spécifiquement dans le domaine de la migration.

Ce n’est pas tout car ils ont insisté sur la nécessité d’une vision commune africaine sur la migration, la lutte contre le réseau des passeurs, la recherche d’opportunités de migrations légales au niveau continental et la mise en oeuvre des politiques et stratégies pour favoriser l’intégration socio-économique des migrants.

Il faut noter que depuis sa nomination jusqu’à nos jours le ministre des maliens de l’extérieur et de l’Intégration Africaine ne cesse d’effectuer des voyages diplômatique afin de mettre la diaspora Malienne dans ses droits.

Hamadoun Alphagalo

Source: croissanceafrique.com

Mail: croissanceafrik@gmail.com

Mali: Situation des migrants Maliens en Algerie, le ministre Yaya Sangaré fait la mise a jour

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Selon M. Yaya Sangaré, le Ministre des Maliens de l’extérieur et de l’Intégration Africaine que je cote « Il me revient qu’avec notre République soeur, l’Algérie, nous sommes entrain de revenir à la situation antérieure, sur la gestion des migrants maliens en Algérie », fin de citation.

« Je rappelle qu’en mai 2018, une délégation officielle malienne de haut niveau s’est rendue chez notre voisin stratégique, afin de discuter profondément des conditions de vie des migrants maliens », a laissé entendre.

C’était en rapport avec les engagements pris de part et d’autres lors de cette mission de haut niveau, le gouvernement du Mali prendra toutes les dispositions pour préserver les droits de nos compatriotes résidant chez notre voisin.

C’est pourquoi, le gouvernement du Mali rassure les Maliens que des mesures seront rapidement prises, de concert avec les autorités Algériennes.

En conclusion, le ministre des maliens de l’extérieur a affirmé dans son post que  » Ma collègue des Affaires Étrangères et de la Coopération Internationale et moi-même suivons avec attention la situation et tiendrons informer l’opinion nationale et internationale de son évolution », a-t-il conclu.

Daouda Bakry KONE

Source: Croissanceafrique.com

Mail: croissancefrik@gmail.com

Mali: Engagement pour une génération sans Sida par l’élimination de la transmission Mère -Enfant du VIH/Sida ( PTME).

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« Il nous appartient alors de créer toutes les conditions de limiter la propagation du VIH et le sida. » Cette phrase est de la Première Dame à l’occasion du lancement de la campagne nationale « Naître libre pour briller »

Placée sous son haut parrainage , c’est en milieu de matinée du vendredi 7 décembre 2018 dans la salle de conférence de l’hôtel de Sheraton que la Première Dame du Mali, Keïta Aminata Maiga , Présidente de l’ONG AGIR, Marraine de la première semaine thématique à solennellement lancé la campagne nationale « Naître libre pour briller ».

« La transmission du VIH de la Mère à l’Enfant constitue encore un véritable goulot d’étranglement auquel la sensibilisation de tous et la sensibilisation pour tous doivent constituées absolument une solution.Dans la dynamique et dans la riposte mondiale au VIH et au SIDA le Mali a enregistré des progrès assez significatifs avec une épidémie stabilisée dans la plupart des pays et une tendance générale à la baisse. Le Mali occupe une très bonne place. Ces efforts de nos pays et de nos partenaires sont à saluer, à encourager et à soutenir . Le Mali a élaboré avec ou sur initiative de ses partenaires notamment l’UNICEF un plan national d’élimination de la Transmission Mère-Enfant qui est en cours » a souligné la Marraine de la première semaine thématique.

Dans son plaidoyer de haut niveau Keïta Aminata Maiga a expliqué que « La transmission verticale Mère – Enfant du VIH est la principale cause d’infection à VIH chez l’enfant et cinquante pour cent des enfants infectés non traités meurent avant leur deuxième anniversaire.Ce n’est pas juste! Aucun enfant ne devrait naître avec une maladie qu’il ne devrait pas connaître.De même toutes les femmes ont le droit de voir leur enfant grandir en pleine santé. Ce droit, rien et aucune personne ne devraient l’entraver.Et, aujourd’hui, nous devons savoir et comprendre que la médecine permet d’arrêter complètement la chaîne de transmission de l’infection à VIH de la mère à l’enfant.Il nous appartient alors de créer toutes les conditions de limiter la propagation du VIH et le sida. » A plaider la Première Dame .

La Campagne Nationale de 2018 « Naître Libre pour Briller », est une initiative de l’Organisation des Premières Dames d’Afrique pour la lutte contre le SIDA-OPDAS soutenue par l’Union Africaine dans l’optique de renforcer l’engagement politique des nations africaines à mettre fin au SIDA pédiatrique à l’horizon 2030 et garder les mères en vie.

Elle traduit l’engagement total de la Première Dame du Mali et la volonté politique des plus haute autorités du pays, de voir émerger dans notre pays une génération libérée du sida, où chaque enfant naît sans contamination par le VIH, et où adolescents et femmes vivant avec le VIH auront accès au traitement et aux soins dont ils ont besoin pour survivre et s’épanouir.
« En même temps la première semaine thématique dont je suis marraine traite de l’élimination de la Transmission de la Mère à l’Enfant. Une preuve de l’engagement du Gouvernement pour une future génération sans SIDA » a évoqué la Première Dame dans son intervention.

Les Premières Dames en Afrique jouent un rôle essentiel dans la sensibilisation et l’engagement politique à l’égard de la riposte au sida et du programme de santé et de développement. La présente campagne est une bonne opportunité permettant à l’ensemble national de renforcer l’observance au traitement des femmes enceintes et allaitantes en vue de réduire de moitié le taux de contamination de la mère à l’Enfant en 2022 et de tendre vers l’élimination de la maladie en 2030 conformément aux Objectifs de Développement Durable.

Durant la campagne nationale des opportunités de plaidoyer et de sensibilisation seront saisies pour renforcer les activités de Prévention de la Transmission Mère-Enfant.

• La sensibilisation de la communauté pour l’implication des hommes. La non implication des hommes est un frein au bon suivi médical de la femme.

• La sensibilisation des femmes aux fins de changement de comportement par rapport à l’acceptation du dépistage chez les femmes enceintes et l’observance au traitement des femmes séropositives

• Le plaidoyer auprès de nos partenaires pour un accompagnement dans l’obtention d’équipements adéquats pour l’amélioration de la prise en charge pédiatrique

Des activités sportives seront également menées activités avec les jeunes pour aborder des sujets sur la santé de la reproduction.

Keïta Aminata Maiga a affirmé son soutien à toutes les familles meurtries par le drame qu’est le Sida. L’opportunité était bonne pour la Première Dame de remercier et surtout Féliciter le Département en charge de la Santé et de l’Hygiène publique ainsi que le Haut Conseil National de Lutte contre le SIDA qui ont inscrit le lancement de la présente campagne dans les activités du mois dédié à la lutte contre le SIDA. La Première Dame a également les Partenaires Techniques et Financiers du Mali pour leur engagement à nos côtés dans la lutte contre la pandémie.

Je voudrais saluer ici l’engagement de toutes les Premières Dames de notre organisation sur la voie d’une « Génération sans SIDA ».
Panafricaniste et reconnaissante ,Keïta Aminata Maiga a solennellement remercié les partenaires de l’Union Africaine et de l’OPDAS pour leur accompagnement multiforme de l’initiative, avant de déclarer officiellement lancée au Mali, la campagne nationale « NAITRE LIBRE POUR BRILLER »

Madou’s Camara
Crédits photographies CcomPRM -Madou’s

Mail: croissanceafrik@gmail.com