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Classement : les 4 meilleurs employeurs d’Afrique selon Forbes.

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Par Florian Dacheux

Le magazine américain Forbes vient d’intégrer quatre compagnies africaines dans son classement des 500 meilleurs employeurs du monde. Parmi elles, l’entreprise kenyane Safaricom figure dans le Top 100.

C’est la deuxième année consécutive que Forbes établit la liste des 500 meilleurs employeurs au monde, tirée de son classement annuel Forbes Global 2000. Pas moins de 430 000 personnes à travers 60 pays ont répondu à un formulaire relatif à la compagnie au sein de laquelle elles évoluent.

Safaricom, numéro un africain
Lors de la précédente édition, seule Remgro Limited, une société d’investissements basée en Afrique du Sud, avait su sortir son épingle du jeu. Cette fois, quatre entreprises africaines figurent modestement dans ce nouveau classement. À commencer par l’opérateur kényan Safaricom, dont la 67ème position le conforte comme étant l’entreprise la plus attractive du continent. Fondée en 1993, la société, basée à Nairobi, fournit des services et solutions de télécommunication mobile. Elle est notamment connue pour M-Pesa, une plateforme révolutionnaire de paiement mobile. Lancée en 2007, celle-ci dessert aujourd’hui plus de 30 millions de clients dans dix pays selon Forbes. L’opérateur télécom compte près de 6000 collaborateurs dont la majorité sont des Kenyans âgés de 30 ans. Les effectifs sont répartis de manière très égale entre les hommes et les femmes, bien que le nombre de femmes occupant des postes de direction plus élevés reste relativement faible. Autre détail qui compte, son programme de formation Safaricom Discover Program continue à être un succès auprès des jeunes diplômés souhaitant améliorer leurs compétences via l’apprentissage.

Timide percée
À la 224e position surgit la très rentable Naspers. Le groupe sud-africain multimédia, fondé en 1915, est aujourd’hui un géant international du secteur du multimédia par sa présence dans plus de 120 pays. Deux autres sociétés sud-africaines complètent le quatuor : il s’agit de First Rand (432e) et Sanlam (457e). La première est un groupe bancaire situé à Johannesbourg. La seconde est un assureur et groupe de services financiers basé au Cap. Du haut du classement, celui-ci est dominé sans surprises par les géants Alphabet (maison mère de Google), Apple, Microsoft ou encore Amazon.

Source: JA pat croissanceafrique.com

Mali, le chantier du 2 ieme pont de Kayes avance IBK , a visité hier mercredi 31 Octobre 2018 , le chantier du 2 ieme pont de kayes , il était 16h15.

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Sur place IBK a été accueilli par les populations riveraines en liesse pour lui témoigner de leur joie avec l’espoir que le chantier une fois terminé développera la région et contribuera à l’épanouissement de la jeunesse Kayesienne.

Tout le bonheur était pour IBK d’être là-bas hier afin de s’enquérir de l’état d’avancement des travaux du chantier qui lui tient à cœur dans le souci du mieux être des populations kayesiennes. « Et c ‘est un bonheur pour moi et un rêve que chaque région du Mali se développe rapidement »a expliqué IBK.

Madou’s Camara
Crédits photographies
Cellule Communication de la Presidence de la République – Madou’s –

Par croissanceafrique.com

Mali, Réduction du déficit énergique et raccordement des unités industrielles de la Région de Kayes

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IBK inaugure la Centrale Thermique de Albatros Energy Mali SA à Kayes Médine

Son Excellence Monsieur Ibrahim Boubacar Keita ,Président de la République, Chef de l’Etat en visite à Kayes ce 31 Octobre 3018 date marquante pour le secteur privé malien , a présidé en milieu de matinée , la cérémonie officielle d’inauguration de la Centrale Thermique Albatros Energy Mali SA à Kayes Médine .

Le Président de la République, soucieux et constamment engagé dans la promotion du secteur privé malien , en inaugurant solennellement la centrale a déclaré : « Abatros s’envole et s’envolera pour toujours . Impossible n’est pas malien » a martelé IBK.

Après donc cette inauguration solennelle et le dévoilement de la stèle de la toute nouvelle Centrale Thermique de Albatros Energy qui a pu voir le jour grâce à l’implication personnelle de Son Excellence Monsieur Ibrahim Boubacar Keita , c’est désormais une capacité de 567 Gwh minimum annuel qui sont mis à la disposition de EDM SA. Le Projet Albatros Energy dont le nom est issu de cet oiseau majestueux est un chantier bâtis , par les fils du Mali. La réalisation de la Centrale de 90 MW pour un coût de 84 milliards de FCFA, dont les travaux ont duré 16 mois ,est une illustration parfaite de la politique réussie de la promotion du Partenariat-Public-Privés (PPP), initiée par le gouvernement du Mali en tant qu’outil de développement des infrastructures.Elle permettra non seulement de réduire le déficit énergétique, mais aussi de raccorder les unités industrielles de la Région de Kayes .

La cérémonie en images.
Madou’s Camara
Crédits photographies
Cellule Communication de Présidence de la République du Mali-Madou’s-
Par croissanceafrique

Mali, IBK sacrifie au rituel de la considération due à nos Us et coutumes : IBK assuré par les notables de Kayes

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Kayes a majoritairement voté IBK lors de l’élection présidentielle 2018. IBK , en arrivant à kayes hier 31 Octobre 2018 a commencé par rencontrer les notables de la ville de kayes regroupés pour la circonstance au pied-à-terre . Leaders religieux , notabilités , personnes âgées étaient tous là. Au cour de l’entrevue , les notables de kayes ont félicité IBK pour sa brillante réélection à la magistrature suprême. IBK a reçu des bénédictions pour le Mali et pour lui et toute sa famille . Les notables ont assuré IBK de leur soutien total et de accompagnement au quotidien pour lui permettre de mettre en œuvre son projet le Mali qui avance.

IBK a son tour a remercié ses hôtes légitimes d’accueil et à une fois de plus magnifié son amour pour le Mali et le peuple malien . IBK a appelé au rassemblement autour du Mali pour le bonheur de tous dans le Mali qui avance .

« Une belle journée à Kayes . Kayes a la chance d’avancer et kayes avancera. C’est un rêve pour moi pour que chacune des régions du Mali avance. Soyez vigilants » s’est adressé en ces termes IBK aux préfets et sous préfets de kayes venus lui souhaiter un bon retour sur Bamako à l’aéroport international Kayes Dag-dag.

Comme à ses habitudes , chaque fois à l’accueil d’IBK à l’aéroport kayes Dag-dag, cette fois-ci pour des raisons d’âge , notre papa national Hamet Niane est resté en famille où IBK s’est personnellement rendu pour le saluer et prendre ses bénédictions avant de regagner Bamako aux environs de 17 heures .

Kayes a accueilli IBK avec tous les honneurs et dans le bonheur . En témoignent ici les images des populations en liesse à même sur les toits des maisons pour applaudir IBK.

Madou’s Camara
Crédits photographies
Cellule Communication
Présidence de la République -Madou’s –

Par croissanceafrique.com

Mali, Cerise sur le gâteau à Kayes -Médine :Le dispensaire réhabilité porte le nom de Dr Demba Diallo.

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IBK, a coupé le ruban symbolique d’inauguration du dispensaire et de la maternité réhabilités de la ville historique de Kayes- Medine dans la Commune de Hawa Dembaya ,hier 31 Octobre 2018 . Un bonheur pour les populations de la localité qui sont sorties en nombre pour réserver au Chef de l’Etat un accueil des grands jours en signe de remerciement et de reconnaissance au nom du Mali qui avance .

Ce joyau est le fruit du Projet albatros Energy pour le mieux être des populations locales notamment les femmes, les enfants et les personnes âgées.

Le dispensaire sera bientôt équipé d’une ambulance .

Le premier bébé de la maternité réhabilitée est né le 12 Octobre 2018.

« Le dispensaire porte le nom d’un éminent médecin malien , l’un des plus grands médecins du Mali indépendant. Feu Dr Demba Diallo vivait de la Médecine. Il a tout donné à la médecine . C’est en traitant un malade qu’il a lui aussi trouvé la mort » a évoqué IBK pour témoigner et rendre hommage à l’homme.

Madou’s Camara
Crédits photographies
Cellule Communication
Présidence de la République du Mali- Madou’s-par croissanceafrique.com

Hannah Akinbiyi, une diplomate qui maitrise les affaires économiques et commerciales du Mali

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C’est ce mercredi 31 octobre 2018 que la conseillère diplomatique de l’Ambassade des Etats-Unis au Mali en charge des affaires économiques et commerciales a pris part à l’atelier d’information et de sensibilisation sur la stratégie AGOA du Mali. Un technocrate en mission auprès des commerçants et les opérateurs économiques Maliens (a n’est pas négligée) ; cette dame.

Dans sa prise de parole, la diplomate américaine a expliquée dans un laps de temps le sens étiologique et l’objectif de l’AGOA en Afrique. Pour elle, « l’objectif de cette loi américaine en faveur du continent africain est de stimuler la création d’emplois et le développement économique en Afrique subsaharienne, augmentant ainsi la stabilité et la prospérité pour toute la région » explique-t-elle.

C’est pourquoi des participants affirmeront sans nul doute que le « Mali a beaucoup à offrir aux Etats-Unis et que c’est la raison pour laquelle qu’ils ont venu expliquer comment les commerçant maliens puissent travailler ensemble pour accroitre les investissements américains au Mali et créer des opportunités commerciales durables pour les d’exporter aux Etats-Unis et cela ils demandent l’appui de la conseillère diplomatique de l’Ambassade des Etats-Unis afin de faire la promotion de l’AGOA d’ici 2025 » dissent-ils.

Dans son allocution, Hannah Akinbiyi affirmera « qu’il existe plusieurs opportunités pour les exportateurs Maliens sur les marché américains grâces aux produits dont elle a cité quelques exemples que sont : la gomme arabique, le beurre de karité, les noix de cajou, les céréales transformées, l’artisanat textile et plusieurs autres produits provenant du Mali » a-t-elle, Hannah akinbiyi. Pour elle, « la promotion ainsi que l’utilisation efficiente de AGOA ne saurait être la responsabilité d’une seule corporation donnée » précise-t-elle.

En réalité, les gouvernements des pays africains doivent adopter et mettre en œuvre les stratégies d’utilisation de AGOA, y compris la promotion et l’amélioration d’un environnement propice au développement des exportations et les organisations du secteur privé et les entreprises exportations doivent également se munir de véritable plans stratégiques en matière de marketing et export afin de mieux cibler leur clientèle et s’assurer de leur fournir des produits de qualités respectant les standards.

DAOUDA BAKARY KONE
Source : croissanceafrique.com
E-mail : croissanceafrk@gmail.com

Mali, les commerçants Maliens à l’école de l’AGOA

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Cérémonie d’ouverture de l’atelier d’information et de sensibilisation sur la stratégie AGOA du Mali. Pour rappel la loi sur la croissance et les possibilités économique en Afrique (AGOA) a été signée en mai 2000 par le gouvernement Américain et a été prolongée (en 2015) jusqu’en 2025 dans l’optique d’encourager les exportations vers les Etats Unis d’Amérique. C’était ce mercredi 31 octobre 2018.

Selon le président de la chambre de commerce et d’industrie du Mali, M Youssouf Bathily affirme que l « AGOA permet aux produits issus de pays admissibles comme le Mali en Afrique subsaharienne un accès préférentiel au marché américains. Outre dit-il « les 4600 produits bénéficiant du système généralisé de préférences (GSP) ; AGOA permet à plus de 1800 produits supplémentaires d’entrer sur le marché américain en franchise de droits de douane » a-t-il précisé.

Actuellement le Mali ; ne profite pas pleinement des avantages qu’offre l’AGOA. Mais il y’a deux principaux facteurs qui pourraient expliquer cette sous-utilisation de cette loi Américain au Mali. Il s’agit en premier temps ; le secteur privé n’a pas une connaissance suffisante du marché américain et le deuxième ; le Mali n’a pas encore commencé à mettre en œuvre sa stratégie d’utilisation de l’AGOA.

A titre de recommandation et pour mettre fin au débat le président de la chambre de commerce et d’industrie du Mali M. Youssouf Bathily affirme que « le gouvernement Américain devrait dit-il également continuer son appui technique notamment à travers les agences spécialisées comme les Trade hub de USAID » a-t-il recommandé le président de la Chambre du commerce du Mali.
Notons qu’en 2016 a titre d’exemple, les exportations du Mali vers les Etats-Unis étaient de 4,310 millions de dollars seulement et grâce à l’AGOA, les exportations des hydrocarbures de l’Afrique subsaharienne vers les Etats-Unis ont presque doublé et les autres types d’exportations ont triplé.
Daouda Bakary KONE
Source : Croissanceafrique.com
E-mail : croissanceafrik@gmail.com

Sécurité au Sahel, le “MIPAS du 2r3s devient un acteur hybride d’aide à la décision pour les Etats sahéliens”

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Interview réalisé par Malimédias, lors de la rencontre préparatoire du Side-Event du 2r3s tenue à Paris du 3 au 5 Octobre 2018.
Le Sahel mérite toutes les attentions aujourd’hui
Hamidou Touré (HT): Monsieur Jérôme Pigné, bonjour. Vous êtes le président et co-fondateur du Réseau de Réflexion Stratégique sur la Sécurité au Sahel – 2r3s. Expliquez-nous ce qu’est le 2r3s, ses objectifs et sa vocation.

Jérôme Pigné (JP) : Bonjour et merci de me recevoir. Le 2r3s est un réseau d’experts (chercheurs, journalistes, praticiens), mobilisés dans une logique opérationnelle et pour contribuer au débat de la sécurité au Sahel. Notre ambition dépasse largement le cadre académique et scientifique, même si les porteurs (initiaux) du projet sont en grande partie des chercheurs.

Pour matérialiser cette dimension opérationnelle et pratique, le 2r3s entreprend la mise en œuvre d’une plateforme de concertation, d’échanges et de dialogue entre praticiens, société civile, chercheurs et décideurs.

Cette plateforme est une réalité un mécanisme de prévention et d’anticipation des situations de fragilité au Sahel et en Afrique de l’Ouest (MIPAS) qui a pour objectif de donner davantage la parole et de la visibilité à la société civile au sens large, sans pour autant altérer aux prérogatives des acteurs « classiques » de la sécurité et du développement. MIPAS a été pensé comme un outil pour renforcer les liens de collaboration entre les acteurs de la réflexion et ceux de la décision.

HT : Vous n’êtes donc pas un centre de recherche, ni un think tank ?

JP : Exactement. Nous collaborons et nous nous appuyons sur le travail des think tank et des centres de recherche, mais notre démarche s’inscrit véritablement dans une logique pratique et opérationnelle. Je dirais même que notre travail est complémentaire à celui des organismes de recherche. A travers MIPAS, le 2r3s devient un acteur hybride d’aide à la décision pour les Etats sahéliens, le G5 Sahel et les différentes composantes de l’Union africaine.

HT : Qui sont vos soutiens ?

JP : Aujourd’hui nous discutons du financement de la plateforme MIPAS avec plusieurs partenaires potentiels (ONU, UE, UNESCO, la France pour n’en citer que quelque uns). L’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) a été le premier partenaire à financer une activité du 2r3s, en octobre 2017 à Bamako.

Nous avions organisé un premier atelier à Bamako, grâce au dynamisme du gouvernement malien. Je pense en particulier à l’actuel Premier Ministre du Mali, SEM Soumeylou Boubeye Maiga, qui était à l’époque Secrétaire Général à Koulouba et à SEM Abdoulaye Diop, Ministre des Affaires étrangères au moment de l’atelier. Nous avions d’ailleurs été reçus à Koulouba par le président du Mali, SEM Ibrahim Boubacar Keita. Je tiens ici à réaffirmer toute ma gratitude au Mali qui nous a permis de véritablement lancer notre projet.

En termes de soutien, si le Mali a été le premier pays à véritablement s’engager aux côtés du 2r3s, je salue également l’engagement du Burkina Faso, avec qui nous organiserons très prochainement un deuxième atelier à Ouagadougou, avec le soutien financier de la Délégation de l’Union européenne (DUE) sur place. Dernièrement, l’Autorité du Liptako-Gourma (ALG) s’est également engagée à soutenir la mise en œuvre de la plateforme MIPAS. Nous pouvons nous féliciter de ces importants soutiens. Car comme je le dis souvent, la réussite du 2r3s et de MIPAS est fonction de l’implication et de l’engagement des parties prenantes africaines.

Enfin, je tiens à saluer et remercier SEM Abdoulaye Diop qui est devenu il y a quelques mois le Haut Représentant de MIPAS. Après avoir quitté le gouvernement au Mali, le Ministre Diop et moi-même avons gardé de très bons contacts sur la base d’une vision que nous partagions pour la paix et la sécurité au Sahel. Le Ministre est aujourd’hui basé à Addis-Abeba mais il ne se passe pas une semaine sans que nous fassions le point sur les avancées du 2r3s. Sur le plan humain comme sur le plan professionnel c’est un homme exceptionnel. Sa présence au sein de nos équipes montre que le 2r3s n’est pas un projet importé ou imposé de l’extérieur.

HT : En lisant ou en écoutant vos différentes interventions, je me rends compte que vous accordez une place importante au rôle des journalistes et des médias, n’est-ce-pas ?

JP : Vous avez parfaitement raison. C’est une des priorités du 2r3s : assurer une plus grande implication des journalistes et des médias dans les débats qui évoquent la sécurité au Sahel.

Concrètement, nous soutenons le rôle des médias et des journalistes au sein de nos mécanismes de prévention et d’analyses, notamment par la formation. Si la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent s’illustre aujourd’hui essentiellement à travers le prisme de la sécurité et des interventions militaires, il y a tout un champ non militaire et sécuritaire à explorer. Sur le terrain des idées et des discours, les groupes armés terroristes (GAT) savent parfaitement communiquer. Il faut pouvoir leur opposer un autre discours.

Nous constatons, depuis quelques années, une profusion de stratégies et de programmes de coopération en direction des médias et de la société civile. Malheureusement, ce qui est beaucoup moins présent dans ces programmes de coopération c’est le rôle des médias et plus largement des experts/chercheurs dans la construction de récits alternatifs au discours ambiant. Comme le répète souvent le conseiller spécial du Secrétaire Général des Nations-Unies pour le Sahel, Monsieur Ibrahim Thiaw, il faut que les sahéliens et leurs partenaires développent des discours positifs sur le Sahel. Le Sahel rime avec opportunités et pas seulement avec insécurité et terrorisme. Je partage tout à fait cette opinion. Il doit y avoir une plus grande responsabilisation et conscientisation des uns et des autres (les médias en font partie) pour construire une image positive de la région. Nous sommes convaincus que les médias doivent jouer un plus grand rôle et susciter davantage de débats, en particulier sur les sujets sensibles.

Les médias, sans devenir des communicants des gouvernants, peuvent également contribuer à mettre en lumière les actions positives menées par les Etats, les ONG, la société civile et les partenaires internationaux. Si les gouvernants ont une large part de responsabilité dans la frustration des acteurs qui contribuent à la prolifération de la violence, il existe en parallèle des initiatives locales, nationales ou régionales qui méritent d’être mentionnées. C’est aussi le travail des médias que de contribuer à la visibilité (en particulier quand on connait l’impact que l’on peut avoir sur les réseaux sociaux) des actions positives, en matière de développement, de solidarité sociale, économique, sur le plan entrepreneurial, etc. Les Etats, tout comme les organisations multilatérales, mènent des actions positives que l’on relève trop peu.

Pour cela, il faut que les médias développent leur esprit critique et leur expertise sur les différents sujets liés à la sécurité et au développement. Vous êtes journaliste, je parle sous votre contrôle, combien de journalistes sahéliens peuvent parler réellement des enjeux liés à la sécurité, au développement ou encore au G5 Sahel ? Il faut accompagner la professionnalisation du secteur, par la formation, par des financements. Que font les Etats pour soutenir les jeunes journalistes en particulier? Cette question est valable pour la recherche également. Parler de la jeunesse et de la société civile, c’est bien. Agir en les soutenants, c’est encore mieux !

L’enjeu est donc dual : à la fois renforcer la communication sur les initiatives positives qui sont développées et renforcer, par ailleurs, le niveau d’expertise des experts/des analystes qui façonnent ces récits diffusés au quotidien à la tv, la radio et sur les réseaux sociaux. La sécurité au Sahel dépasse très largement le cadre des actions sécuritaires et militaires. La société civile, la jeunesse, les médias, les chercheurs ont un rôle à jouer. Chacun doit en prendre conscience. C’est ce à quoi nous travaillons à travers la mise en œuvre de MIPAS.

HT : merci Monsieur Pigné pour cet interview.

JP : merci à vous de m’avoir donné la possibilité de parler davantage du 2r3s !

Réalisé par

Hamidou Elhadji TOURE et YOSSI Diakaridia

Source: Malimedias.com

Angola : Communiqué du Conseil Supérieur de la Diaspora Malienne (CSDM)

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Depuis plusieurs jours nos compatriotes établis en Angola lancent un cri de
détresse, en interpellant avec force les plus hautes autorités du pays, afin
d’assurer leur protection dans une situation désespérée compromettant leur
intégrité physique ainsi que la protection de leurs biens matériels en Angola.
Le CSDM leur apporte son soutien tout en s’impliquant, à travers sa structure
de base en Angola, afin de parvenir à une analyse objective de la situation.
D’ores et déjà, au regard de la profondeur du drame décrite, le CSDM lance un
appel appuyé, à l’opinion nationale et internationale, afin qu’elles agissent, en
appui aux gouvernants des pays concernés, dans le cadre des droits humains et
des accords d’établissements, pour assurer leur protection physique et
matérielle dans ce pays frère : l’Angola.
Les premières informations recueillies renvoient à penser que les maliens,
sénégalais et guinéens sont les plus nombreux à connaitre cette situation de
détresse. Cela nous donne encore l’occasion de réitérer notre demande de
faire de la migration irrégulière un véritable enjeu économique et politique et
surtout, faire en sorte que sa gestion soit collectivement prise en charge par les
Etats dans le cadre des organisations régionales constituées.
Dans ce cas spécifique de l’Angola, les gouvernements du Mali, du Sénégal et
de la Côte-d’Ivoire, ne peuvent-ils pas agir ensemble, avec l’appui conséquent
de l’OIM, pour la mise en œuvre d’une solution urgente et appropriée ?
Bamako le 26/10/2018

Pour le Bureau Exécutif du CSDM
Mohamed Chérif Haïdara
Président.

Source : croissanceafrique.com

Mali : le groupe 3A Média Prod lance la campagne « MaliPoli » pour lutter contre les insultes sur les réseaux sociaux.

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Au Mali, le groupe 3A Média Prod a lancé, le 27 octobre, une campagne pour lutter contre les insultes sur les réseaux sociaux. Intitulée « MaliPoli », l’initiative consiste à diffuser, chaque jour, sur les réseaux sociaux des messages multimédias de personnalités maliennes et étrangères, incitant au respect sur les réseaux sociaux.

« Après l’élection présidentielle, j’ai remarqué que de nombreux maliens continuaient de s’invectiver et d’insulter certains membres du gouvernement sur les réseaux sociaux. Si nous continuons dans ce sens, nous risquons de laisser aux plus jeunes un exemple désastreux sur la conduite à tenir sur les plateformes comme Facebook et Twitter.», a expliqué, à l’Agence Ecofin, Diakité Laye Junior, qui dirige 3A Media Prod.

L’entreprise a donc lancé sa campagne qui pourrait se poursuivre durant les 27 prochains jours, alors qu’elle était initialement prévue pour 10 jours.

La campagne a été soutenue par de nombreuses personnalités comme Khadidiatou Koné, la journaliste de l’office de radiodiffusion télévision du Mali, et Séverine Laurent, la présidente de la commission francophonie de l’observatoire de la transformation audiovisuelle en France.

« J’ai été motivée par un tweet d’El Hamidou Kasse, le ministre sénégalais de la communication, rappelant que le responsable de la tuerie de Pittsburg aux Etats-Unis avait commencé par déverser sa haine sur internet avant d’agir. La campagne MaliPoli arrive à un moment crucial où les insultes sur les réseaux sociaux commencent à fatiguer beaucoup de monde.», explique Séverine Laurent.

Les messages sur les réseaux sociaux pourraient précéder des conférences débats si, comme l’espère Diakité Laye Junior, la campagne MaliPoli obtient l’exposition et le soutien attendu.

Servan Ahougnon
Source: Agenceeconfin.com
Par croissanceafrique.com

Mail: croissanceafrik@gmail.com