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Secteur minier : Le Mali met en œuvre un plan d’actions 2018-2022

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Sur le rapport du ministre des Mines et du Pétrole, le Conseil des Ministres a pris acte d’une communication relative au document de politique nationale de développement du secteur minier et pétrolier et son plan d’actions 2018-2022.
Selon la même source, le sous-sol malien renferme, en plus de l’or, des réserves prouvées de substances minérales notamment le fer, le manganèse, le phosphate, la bauxite, l’uranium, le diamant, le lithium, le calcaire et le sel gemme.
Dans le cadre de la valorisation des ressources du secteur minier pour le développement de l’économie nationale, de l’indépendance à nos jours, plusieurs initiatives ont été mises en œuvre dont la dernière est la Déclaration de Politique minière de 1998.
La mise en œuvre des axes stratégiques de cette déclaration a permis de donner une impulsion certaine au développement du secteur minier avec actuellement treize mines d’or en exploitation et plus de 500 titres miniers et pétroliers délivrés. Elle a également permis de réaliser des activités de recherche pétrolière sur certains blocs des bassins sédimentaires du pays.
Mais, le constat est que la contribution du secteur au produit intérieur brut reste encore relativement faible au regard des importantes ressources minières du pays. Le présent document de politique nationale est élaboré pour corriger cette insuffisance.
La politique nationale de développement du secteur minier et pétrolier est assortie d’un plan d’actions 2018-2022 dont le financement sera assuré par l’Etat, les partenaires techniques et financiers et les collectivités territoriales.
La réalisation des actions préconisées par la politique nationale de développement du secteur minier et pétrolier contribuera: d’accroître, de manière substantielle, la part du secteur minier dans le produit intérieur brut, d’améliorer le bien-être des populations grâce à une juste distribution des revenus tirés du secteur; de promouvoir le développement durable pour les communautés vivant autour des mines et de veiller à la protection et à la préservation de l’environnement.
Pathé TOURE
Lejecom

Mali : « Le Paiement de la TVA de 18% contribue à renchérir le coût d’acquisition de l’aliment bétail »

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L’accès facile à l’aliment devient toujours une préoccupation majeure pour les acteurs impliqués dans le sous-secteur de l’élevage au Mali. Tout comme les marchands de bétail de Bamako, ceux des régions sont confrontés à des difficultés. C’est le cas notamment du syndicat des marchands de bétail et bouchers de la Région de Kayes.
Lors de la récente visite de la ministre de l’Elevage et de la Pêche, le président du syndicat des marchands de bétail et bouchers de la Région de Kayes, Baya Djigué, a déploré les tracasseries routières relatives à l’importation de tourteaux. «Nous payons des taxes superflues qui ne sont pas reversées au Trésor public», a dénoncé le syndicaliste. Avant de poursuivre «pourquoi des pays comme la Mauritanie exonère de toutes taxes, les importations de tourteaux, le Sénégal applique un taux forfaitaire de 40.000 FCFA par camion, et le Mali applique la TVA de 18%. Ceci contribue à renchérir le coût d’acquisition de l’aliment bétail pendant que la production interne est nettement insuffisante».
Il a indiqué qu’à cause de cette insuffisance, la tonne de tourteau est cédée à 200.000 FCFA à Sikasso, entre 215.000 et 225.000 FCFA à Kayes, alors qu’il y a 4 mois, elle se vendait entre 130 et 135.000 FCFA. Au Burkina Faso, la tonne coûte 100.000 FCFA. «J’ai pris des renseignements sur l’Égypte qui peut nous fournir de l’aliment bétail à bon prix, mais, la TVA qui y sera appliquée me décourage», s’est alarmé le patriarche Djigué.
Pour assurer une bonne alimentation du bétail, la ministre de l’Elevage et de la Pêche a conseillé les cultures fourragères ce qui permettra de baisser la tension sur l’aliment bétail qui du reste ne doit être qu’un complément, et non une panacée. Mme Kané Rokia Maguiraga promet qu’elle va transmettre les doléances relatives à l’exonération de l’importation de l’aliment bétail et toutes les autres préoccupations.
Mahamane Maïga

Maim: croissanceafrik@gmail.com

Uemoa : Hausse des prix des produits alimentaires importés

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Selon le Rapport sur la Politique Monétaire dans l’UMOA Juin 2018, les prix du caoutchouc se sont ressentis de la faiblesse de la demande mondiale et de l’accumulation des stocks dans les principaux pays exportateurs, notamment la Chine et le Japon. Pour leur part, les prix des principaux produits alimentaires importés par les pays de l’UEMOA ont augmenté durant le premier trimestre 2018, à l’exception de ceux de l’huile de soja (-3,7%).
Les cours du blé et du maïs ont augmenté de 7,0% chacun sur le trimestre sous revue, soutenus par les incertitudes qui pèsent sur l’offre mondiale, du fait des conditions météorologiques défavorables dans les principales zones de production aux Etats-Unis.
Les prix du riz ont progressé de 2,5%, portés, d’une part, par la vigueur de la demande émanant des pays africains et asiatiques, notamment celle de l’Inde, du Bangladesh, des Philippines et d’Indonésie et, d’autre part, par la faiblesse de l’offre des marchés, en provenance des principaux pays producteurs, à savoir le Vietnam et la Thaïlande.
En revanche, les cours du soja se sont détendus, en liaison avec l’atonie de la demande et les bonnes perspectives de l’offre, dans un contexte d’amélioration des conditions météorologiques dans les principales zones de production d’Amérique du Sud, notamment en Argentine et au Brésil.
Les cours du coton ont bénéficié de la hausse de la demande, notamment de l’Inde et de la Chine. Les prix du cacao ont été portés par la vigueur de la demande des pays européens et asiatiques. Toutefois, les prix, en francs CFA, du cacao ont baissé de 9,5% en rythme annuel.
Dans le contexte de regain d’aversion au risque sur les marchés financiers, alimenté par les craintes de guerre commerciale entre les Etats-Unis et ses principaux partenaires, les investisseurs ont renforcé leurs positions sur la valeur refuge, l’or, au détriment des autres actifs financiers. Cette évolution est également liée à la vigueur de la demande en provenance de l’Inde et de la Chine.
Le recul des cours de l’huile de palmiste et de l’huile de palme s’explique par la hausse des stocks et de la production au niveau mondial, notamment en Malaisie et en Indonésie, conjuguée avec la baisse des approvisionnements de l’Inde, premier importateur mondial d’huile végétale. Les prix du café restent orientés à la baisse, en liaison avec les perspectives de production favorables dans les principaux pays producteurs, notamment le Brésil et le Vietnam.
Pathé TOURE

Mail : croissanceafrik@gmail.com

Mali: Coupe du Directeur de Zone de Kolongo, Ké-Macina remporte le trophée

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Débutée le 15 avril 2018, la compétition parrainée par le Directeur de la zone de production de Kolongo, Daouda Diarra, a eu son épilogue, le dimanche 17 juin dernier, après une pause durant le mois sacré de ramadan.
Dix équipes de football étaient en chalenge à savoir : Nayo A et B, Dioro Coura A et B, l’Espoir de Macina, Kokry, Kologo, Lafiala, Darsalam et Kossouka. Après un mois de fair-play, la finale a mis au prise l’espoir de Macina et Lafiala de Kolongo dans la commune de Nayo. La première s’est imposée dès la 30 mn du jeu en marquant un but qui sera le score final à l’issu d’un match très bien discuté devant à un grand public venu d’un peu partout des zones de production de l’Office du Niger.
Le trophée du vainqueur a été remis par le PDG de l’Office du Niger, Dr Mamadou M’Baré Coulibaly qui a également donné des maillots aux deux équipes finalistes. Les dix équipes en compétition ont, aussi, eu droit chacune à un ballon.

Notons enfin que ce tournoi de football a été financé, par la direction de la zone de production de Kolongo à hauteur de 500.000 FCFA.

Mail:croissanceafrik@gmail.com

Salon des banques et PME/pmi de l’UEMOA : Inscrivez vous

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La 4e édition du Salon d’Affaires, de l’Innovation et de Partages des Banques & PME de l’UEMOA en abrégé « Salon des Banques & PME » se tient à Bobo Dioulasso (Burkina Faso) du 8 au 11 novembre 2018 sous le thème : La PME dans l’UEMOA à l’ère du numérique : : Accompagnement – Transformation – Financement – Promotion

Vitrine d’échange et de partage, ce Salon offre l’opportunité non seulement aux PME d’échanger autour de leurs préoccupations, de développer la coopération entre PME du SUD mais aussi aux institutions financières de tisser des partenariats et mieux faire connaître leurs stratégies.

A cet effet, pour cette 4ème édition, il est prévu un espace dédié exclusivement au coaching et au financement des PME innovantes. Il s’agit pour les Managers de PME de venir directement présenter leurs projets aux investisseurs et tisser ainsi des partenariats (financiers, commerciaux, techniques, institutionnel, …) pour leur développement.

C’est une rencontre annuelle tournante dans l’espace UEMOA.
Le Salon sera meublé des activités suivantes :

des rencontres Business to Business (B2B) ;
une conférence inaugurale ;
des Panels & Ateliers ;
un Guichet Emploi, un Guichet coaching des créateurs ;
des Expositions de produits/services des PME et des partenaires ;
des formations de haut niveau aux Managers ;
et une soirée de récompenses.

Une caravane des PME et une cérémonie de récompense viendront respectivement ouvrir et clôturer les activités.

Renseignements :
(00226) 76676690 (Tel / whatsapp)
contact@salonpmeuemoa.com

https://facebook.com/SalonBanquesPMEUEMOA
http://www.salonpmeuemoa.com/

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Mali: Discours du candidat de la Plateforme Ensemble pour le Renouveau du Mali, Monsieur Aliou DIALLO

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Cérémonie de signature de la Plateforme « Ensemble pour le Renouveau du Mali » (ERE DU MALI)

Bamako, le Dimanche 17 Juin 2018 au siège de l’ADP-Maliba

Monsieur le Président de l’ADP-Maliba,
Monsieur le Président de Mali Emergence,
Mesdames et Messieurs les membres du Comité National de Campagne,
Mesdames et Messieurs les Présidents de Partis politiques,
Mesdames et Messieurs les coordinateurs et Présidents d’associations,
Chers amis, chers soutiens,
Mesdames et Messieurs, Aw Bissimilah,

Je vous remercie chaleureusement pour votre présence ce matin au siège de l’ADP-Maliba, dans le cadre de cette cérémonie solennelle de signature de la Plateforme « Ensemble pour le Renouveau du Mali ». Votre présence à nos côtés est le signe d’une confiance et d’une sincère amitié. Par ce geste, vous démontrez tout votre engagement à participer activement à l’élection présidentielle du 29 Juillet prochain. Notre cher Mali vous en sera reconnaissant. Je tiens également à saluer la présence des partis politiques et associations amis. Je suis très heureux de constater cette solidarité active qui existe entre les différentes formations politiques maliennes.

Mesdames et Messieurs,
Chers signataires de la Plateforme,

Le Samedi 2 Juin dernier, le siège de l’ADP-Maliba s’est transformé en véritable siège de résistance démocratique et populaire. Nous étions réunis ici-même pour participer ensemble à une marche unitaire des forces politiques qui exigent la tenue d’une élection libre, transparente et crédible. Nous demandions également que la télévision nationale, NOTRE ORTM, soit plus juste et équitable dans le traitement de l’information en faisant ressortir la pluralité des opinions au lieu de continuer d’être au service de la pensée unique. Malheureusement, à peine étions-nous sortis, que le gouvernement lançait un assaut sanglant sur notre siège. Le Bilan fait état de plusieurs dizaines de blessés dont des femmes enceintes. Quelle honte pour le pouvoir en place !

Mais malgré la violence de la répression, personne ne s’est laissé intimider et la semaine dernière, le 8 juin, nous sommes sortis avec davantage de force, d’énergie et de conviction. Cela fait aujourd’hui de ce lieu, un endroit sacré. Voilà pourquoi nous avons tenu à organiser cette cérémonie ici !

Je tiens par la présente à féliciter l’ensemble des maliens qui sont sortis les 2 et 8 juin derniers pour faire valoir leur droit inaliénable à manifester. Bravo à vous toutes et à vous tous ! C’est dans ces mêmes conditions que nous avions accouché notre démocratie un 26 Mars 1991.

Mesdames et Messieurs,

L’histoire nous a malheureusement donné raison dès le lundi suivant. En effet, à Kenieba, dans la région minière de Kayes, chacun a pu constater l’incapacité notoire du gouvernement à sécuriser le processus électoral. Par un communiqué laconique du Ministère en charge des élections, les maliens ont appris avec effroi que des centaines de milliers de cartes d’électeurs ont été brulées alors qu’elles étaient censées être sécurisées par les autorités locales. Dans ces conditions, comment peut-on encore faire confiance à un gouvernement aussi amateur ? Kenieba sera-t-il ou non un cas de force majeure ? Comment les populations vont voter le 29 Juillet prochain ? Personne n’a de réponse à aucune de ces questions.

J’en appelle donc à des éclaircissements de la part des autorités par rapport à tous ceux qui risquent d’être privés du droit de vote. Nous ne tolérerons aucune mauvaise foi. Aucune excuse ne sera acceptée.

Mesdames et Messieurs,

A travers nos marches, nous ne sommes ni dans un calcul politicien, ni animés d’une volonté de torpiller le processus électoral. Cette image ne nous ressemble guère. Bien au contraire, nous sommes des démocrates convaincus. Nous pressés d’aller aux élections pour mettre un terme à la mauvaise gouvernance de la Majorité actuelle. Si nous dénonçons l’incompétence du régime actuel avec autant d’énergie, c’est surtout parce que, depuis son installation au pouvoir, le régime IBK n’a jamais organisé des élections convenables. Alors, OUI, nous resterons mobilisés. OUI, nous continuerons chaque fois à dénoncer ce qui ne va pas. C’est notre rôle d’opposition et nous continuerons à le jouer.

Chers signataires de la Plateforme,

Je suis fier et heureux que vous ayez porté votre confiance sur ma personne. Au-delà de m’honorer, ce choix m’engage surtout à redoubler d’efforts pour être à la hauteur de vos attentes. Je suis conscient de la lourde responsabilité qui m’incombe en tant que porte-étendard de cette plateforme. Sachez que je ne trahirai jamais votre confiance. Je serai votre candidat. Je serai le candidat des maliens. Je serai le candidat du renouveau. Oui je serai le candidat du rétablissement de la confiance entre les maliens et leurs gouvernants.

Je m’engage auprès de vous à ne pas faire de la politique politicienne mais plutôt à travailler sans relâche pour un changement qualitatif dans la gouvernance du pays. Alors que notre pays est incroyablement riche en potentialité, sa population reste toujours étonnamment l’une des plus pauvres du monde. Les maliens ont trop souffert et il est temps qu’une nouvelle gouvernance soit mise en place.

Mesdames et Messieurs,
Chers signataires de la Plateforme,

A ce sujet, je tiens à réitérer à l’ensemble du Peuple malien les engagements pris à Nioro du Sahel. Je suis déterminé à mettre mon expérience d’entrepreneur au service du développement du Mali. Lors des différentes tournées effectuées dans le Mali profond, j’ai recueilli les attentes de mes compatriotes et elles sont au cœur de mon projet pour le Mali. Partout où nous sommes allés, ce sont les mêmes attentes. Le retour de la paix, l’accès à l’eau potable, à l’électricité, à la santé, à l’éducation et le chômage des jeunes reviennent comme des problèmes récurrents.

Pour y répondre, nous devons agir sur trois fronts :

1- Travailler au retour de la paix ;
2- Faire émerger une classe moyenne à travers une politique économique volontariste de développement économique décentralisé ;
3- Lancer une vraie politique de grands travaux à l’échelle nationale.

Pour travailler efficacement sur ces trois fronts, il faudra investir au moins 15.000 milliards de FCFA sur une période de cinq ans.

Sur la question du retour de la paix, le défi sécuritaire a lentement glissé du Nord au Centre du pays. Cette recrudescence de la violence dans les régions du Centre est un frein à la paix. Il faut y trouver une solution rapidement pour éviter que la crise ne déstabilise l’ensemble du pays. Je pense à ce sujet qu’il faut impliquer toutes les énergies positives pour rassurer les populations qui ont perdu confiance en l’Etat central. Jusque-là la vieille garde politique n’en a pas été capable. Depuis l’avènement de la démocratie, les maliens ont entendu toutes sortes de promesses grandiloquentes mais qui n’ont jamais été réalisées.

Pour ma part, je vais œuvrer à la mise en place d’une équipe technique composée des leaders religieux modérés, d’experts sécuritaires et d’acteurs sociopolitiques pour endiguer la crise au Centre du pays. Simultanément, nous devrons accélérer la réforme du secteur de la sécurité pour que la montée en puissance de nos forces armées contribue à la sécurisation des initiatives de l’Etat.

Je suis convaincu qu’en procédant de la sorte, nous parviendrons à regagner la confiance des maliens. C’est pourquoi, je vous dis, mes chers compatriotes que nous consacrerons 1000 milliards au chantier de la stabilisation du centre du Mali.

En ce qui concerne le Nord, j’estime que les fondements de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation Nationale issu du processus d’Alger se sont affaiblis par l’inaction du gouvernement et le manque de confiance entre les parties signataires. Le dialogue doit reprendre en s’appuyant certes sur l’accord actuel mais en tenant compte de l’évolution malheureusement dramatique de la situation.

L’objectif est de créer un cadre de confiance réelle entre tous les acteurs de la crise malienne. Il n’y aura plus de place aux promesses irréalisables. Il faut aller au concret et au réalisme politique. Le développement économique décentralisé de toutes les régions du Mali doit être au cœur de toute initiative de paix durable car c’est la pauvreté, le sentiment d’exclusion et l’incapacité de l’Etat à améliorer les conditions de vie des populations qui sont les fondements de notre crise. Nous devons faire en sorte que l’Etat central associe davantage les populations locales dans la gouvernance économique, politique et sociale de leurs régions. 1000 milliards seront dédiés à ce chantier.

Chers compatriotes,

Parallèlement à la relance du processus de paix, nous devons concentrer nos énergies sur le développement économique équilibré du Mali car, comme je vous l’ai dit, je suis convaincu que les causes profondes de la crise malienne sont avant tout économiques. La pauvreté, la précarité et le manque de perspectives pour la jeunesse est le terreau le plus fertile à l’idéologie terroriste. C’est à ce niveau que se trouve ma réelle valeur ajoutée. En 30 ans de métier, j’ai investi plus de 250 milliards de FCFA dans mon pays, créant ainsi, au passage, quelques milliers d’emplois. En obtenant la confiance des maliens et à l’échelle nationale, nous pourrons faire beaucoup plus.

A l’horizon 2023, il faut faire en sorte qu’au lieu de chercher des emplois, les maliens créent eux-mêmes de l’emploi. Nous devons arriver à un rythme de création d’emploi par l’Etat qui soit rattrapée par la vitesse de création d’entreprises du secteur privé, particulièrement par les jeunes et les femmes. Cela permettra de créer beaucoup plus d’emplois pour rentrer définitivement dans le cercle vertueux d’une croissance économique durable tendant vers le plein-emploi pour la population active. L’Etat facilitera et accompagnera la création de 20.000 nouvelles entreprises par les jeunes, les femmes et les opérateurs économiques sur toute l’étendue du territoire national.

Nous assurerons ce financement par la mise en place d’un plus grand fonds de garantie pour accompagner le développement du secteur privé, aussi bien en milieu rural qu’urbain, dans les secteurs de l’agriculture, de l’élevage, de l’industrie, des télécommunications et des nouvelles technologies. Nous consacrerons 500 milliards de FCFA à la création de ces entreprises.

On dérogera à la mode actuelle parce que ces entreprises ne seront pas créées pour la famille d’abord. Il faudra créer les conditions pour que les maliens qui bénéficieront de ces financements soient les plus méritants. C’est pourquoi, je suivrais personnellement ce chantier. Aucun favoritisme ne sera toléré sous l’ère Diallo.

Mesdames et Messieurs,
Chers compatriotes,

La création d’entreprise et l’amélioration du climat des affaires passeront également par le renforcement de l’Etat de Droit et la lutte contre la corruption. Aucun secteur privé ne peut se développer dans la corruption, le népotisme et le clientélisme. Nous ne pouvons plus continuer avec un système qui ferme les yeux sur les rapports accablants du Vérificateur Général. 357 milliards de FCFA de détournement en cinq ans. Je dis STOP ! Trop c’est trop.

Dans un pays comme le Mali où une bonne partie de la population cherche à manger trois fois par jour, le détournement de deniers publics équivaut à un crime contre l’humanité.

Chers compatriotes,

Je suis conscient qu’on ne peut pas avoir un plan aussi ambitieux, en exigeant le meilleur de l’administration sans mettre les fonctionnaires dans les conditions de travail optimales. C’est pourquoi, il faut travailler sans relâche à la modernisation de notre administration et à l’augmentation des salaires de la fonction publique. On ne peut pas demander à quelqu’un de bien travailler alors qu’il n’arrive pas à loger, nourrir et soigner sa famille convenablement. Nous allons donc consacrer 200 milliards supplémentaires à l’amélioration des conditions de travail des fonctionnaires de l’Etat.

Finalement, en ce qui concerne le développement des infrastructures de base, comme vous le savez, le constat est amer. Le Mali est un pays enclavé qui n’a ni route, ni école, ni centre de santé en nombre suffisant. Comment peut-on réussir à développer un pays dans ces conditions ? Pour notre part, nous travaillerons à développer un programme d’investissement dans les grands travaux à hauteur de 2000 milliards de FCFA à l’horizon 2023.

Chers maliens de l’extérieur,

J’ai des idées très claires vous concernant. L’ambition que j’ai pour le Mali ne peut se réaliser sans votre large implication. C’est pourquoi, il faut un programme spécial pour le retour des bras valides qui souhaitent nous accompagner dans cette exaltante mission. Il est temps de mettre un terme à l’hécatombe en méditerranée et à la fuite des cerveaux en occident. Nous voulons capitaliser le savoir-faire que vous avez acquis à l’étranger pour le mettre au service de votre pays, le Mali. Il est temps que vous soyez impliqués à tous les niveaux : législatif, exécutif et dans le secteur privé.

Mesdames et Messieurs,
Chers invités,

Voilà de manière très générale, les grandes lignes de notre projet pour le Mali. Un Mali de renouveau. Un Mali ambitieux. Ce Mali que nous avons tous à cœur. En cinq ans, nous estimons pouvoir investir 15.000 milliards de FCFA dans le développement économique et la recherche de la paix. C’est possible ! J’en suis convaincu. Mon expérience d’entrepreneur est le socle de cette certitude. J’ai l’habitude des grands défis et je n’ai jamais échoué à les relever. Dès l’ouverture officielle de la campagne, nous dévoilerons notre programme politique détaillé.

Encore une fois, je tiens à remercier l’ensemble des signataires de la Plateforme « Ensemble pour le renouveau du Mali ». J’appelle mes compatriotes et l’ensemble des acteurs sociopolitiques à nous rejoindre. Le temps du véritable changement est arrivé. L’alternance est à portée de main.

Chers Signataires de la Plateforme,

Incarner le changement, c’est une révolution. Cette révolution appelle à innover mais aussi à faire des sacrifices. Etes-vous prêts à ces sacrifices pour le Mali ?

Alors vive la Plateforme !
Qu’Allah bénisse le Mali et son formidable Peuple !
Je vous remercie.

Aliou Boubacar Diallo
Candidat à la présidence du Mali

Aliou Diallo Se Fait La Voix Du « Mali Profond », Trop Longtemps Resté « Silencieux »

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Longtemps Resté « Silencieux »
Candidat hors-système de la présidentielle malienne, l’entrepreneur Aliou Diallo veut se faire le porte-parole du « Mali profond » qui veut reprendre la parole et le pouvoir après des décennies d’abandon et de résignation. Une candidature en dehors des appareils politiques traditionnels qui veut s’adresser à la majorité silencieuse.

« Le Mali profond est longtemps resté silencieux mais, aujourd’hui, il n’en peut plus de vivre dans la misère, sans aucune perspective d’avenir. Il est à bout de souffle et a soif de changement », a déclaré Aliou Diallo suite aux violences observées ces derniers jours à Kenieba.

Cette petite ville du sud-ouest malien a été le théâtre depuis le début de la semaine de manifestations violentes ayant causé la mort d’un homme et fait de nombreux blessés. Les manifestants ont également incendié plusieurs bâtiments publics, dont la préfecture, pour dénoncer l’opacité du recrutement dans une mine d’or des environs, dont les jeunes de Kenieba auraient été exclus au profit de personnes mieux connectées.

Une situation qui illustre un certain nombre de problématiques mises en avant par Aliou Diallo au cours de sa campagne, axée sur la lutte contre la corruption et le clientélisme, et le développement économique pour lutter contre le chômage de masse qui frappe en premier lieu la jeunesse malienne. Un constat et un sentiment de frustration qui ne justifient toutefois pas, selon Aliou Diallo, le recours à la violence.

« La violence est malheureusement trop souvent l’arme du désespoir mais elle est toujours inutile et injustifiable », a-t-il précisé avant de proposer des solutions plus efficaces pour bâtir un avenir de prospérité à une jeunesse malienne désemparée.

« En lieu et place de la violence, faisons plutôt usage de notre droit de vote pour mettre un terme à la gestion calamiteuse du pays. C’est elle qui est en cause. Mais la violence, cet extrême dévastateur est contre-productif. C’est en se reliant ensemble, en joignant les forces de chacun que nous pourrons faire grandir notre Mali de nouveau », a indiqué M. Diallo.

Et le candidat de conclure en lançant un appel à ses concitoyens et en donnant rendez-vous le jour de l’élection présidentielle. « Je vous lance un appel solennel: ne tombez pas dans le spectre infernal de la violence. La fin de ce régime ne tient plus qu’à une date: le 29 juillet 2018. Le changement que nous recherchons est à portée de main. Maintenons simplement notre dynamique de l’alternance et du changement. Travaillons à ce que nos voix soient entendues et prises en compte lors de la présidentielle à venir ».

Mail: croissanceafrik@gmail.com

Djibouti- DP World: Manœuvres sur le détroit de Bab El Mandeb

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Le sort du terminal de Doraleh (DCT) intéresse américains et chinois.
Éjecté du terminal de Doraleh le 22 février 2018, DP World mène depuis lors trois offensives sous les regards intéressés de Pékin et Washington.
D’abord une manœuvre judiciaire auprès des tribunaux de Londres au motif d’expropriation illégale. La procédure d’arbitrage ira jusqu’au bout, l’opérateur portuaire ayant écarté toute possibilité de règlement en dehors de la juridiction londonienne. DP World a remporté la concession de 1,6 TEU en 2006 mais entretient un litige avec son partenaire depuis 2012. Le tribunal d’arbitrage de Londres s’était déjà prononcé l’année dernière, disculpant la société Dubaïote de toute mauvaise exécution de son contrat en réponse aux allégations de Djibouti sur le non respect du cahier des charges.
S’il se dit confiant sur ce premier front, DP Word n’en a pas moins ouvert un second front qui lui garantirait de maintenir sa présence sur une zone capitale. Le point nodal de cet axe est le
port de Berbera, à travers un investissement annoncé de 442 millions de dollars dans une concession de terminal portuaire qu’il contrôle à 51% aux côtés de l’Etat de Somaliland (30%) et de l’Ethiopie (19%). Une entité sera créée pour gérer les intérêts des trois partenaires.
Pays enclavé, l’Ethiopie s’engage à construire 260 km pour relier ce futur terminal à sa frontière la plus proche. Addis Abeba réduit ainsi une forte dépendance vis-à-vis de Djibouti.
L’autre axe de cette contre -offensive de DP World est médiatique. Une immense campagne de communication est conduite sous fond d’un rapport du cabinet Allan & Associates et d’une étude du cabinet Exx Africa, qui relativisent le miracle de Djibouti.
Loin de baisser les bras, l’Etat de Djibouti mène la riposte lui aussi sur plusieurs fronts. Sur la partie portuaire, le plus urgent serait de trouver un partenaire fiable pour reprendre la place laissée vacante par l’opérateur Emirati. Si le français CMA-CGM a des vues, rien n’indique que cette expression d’intérêt aura une suite. Cela d’autant que les autorités de Somaliland disent négocier aussi avec l’armateur français dans un projet de terminal de 660 millions de dollars.
En attendant un nouveau partenaire pour le terminal DCT, Djibouti peut se réjouir de l’annonce du singapourien Pacific International Lines (PIL) d’augmenter d’un tiers son trafic de transbordement sur le terminal disputé.
Ces transactions portuaires sur la corne de l’Afrique sont suivies de près par Washington et Pékin, deux puissances qui cherchent à prendre le contrôle du détroit de Bab El Mandeb, quatrième voie mondiale de transit du pétrole,
reliant la Mer Rouge et le Golfe d’Aden, situé non loin de la base américaine du Camp Lemonnier, la plus grande en Afrique (4 000 hommes ) forcée cependant de cohabiter avec une présence chinoise effective depuis 2014.
Puissance montante de la région, la
Chine pèse sur la géopolitique locale
pour avoir investi 4 milliards de dollars dans le chemin de fer reliant Djibouti à l’Ethiopie. Quelque 70% du prêt «amical » ayant servi à la réalisation de cette infrastructure provient d’Eximbank Chine qui agit dans le cadre du projet de la nouvelle route de la soie sensée relier les usines chinoises aux sources d’approvisionnement en énergie et aux marchés porteurs.

Mail: croissanceafrik@gmail.com

Le canal de Suez rapporte 5 milliards de dollars en 10 mois

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Le président Sissi ingnaurant l’expansion du canal de Suez. C’était le 6 août 2015.
Le chiffre d’affaires du canal de Suez en Égypte pour les dix premiers mois de l’exercice 2017-2018 se terminant en juin a atteint environ 5,1 milliards de dollars, a rapporté dimanche le ministre des Finances Amr El Garhy, cité par l’agence de presse égyptienne MENA.
Garhy n’a pas fourni de chiffres comparatifs, mais a déclaré qu’il s’attendait à ce que les recettes pour l’ensemble de l’exercice 2017-2018 atteignent environ 5,6 milliards de dollars, soit une augmentation de 14% par rapport à l’année précédente, selon la MENA.
Selon les données de la banque centrale, le canal de Suez, en Égypte, a généré 4,95 milliards de dollars de recettes au cours de l’exercice 2016-2017.
L’Egypte a dit précédemment qu’une expansion du canal de 8 milliards de dollars menée par l’armée en 2015 permettrait d’augmenter les recettes du canal à 13 milliards de dollars d’ici 2023 et qu’une zone économique tentaculaire le long du canal représenterait environ un tiers de l’économie.
Projet phare du président Abdel Fattah Al Sissi, l’expansion du canal de Suez est soutenu par les principaux alliés de l’Egypte.

Mail: croissanceafrik@gmail.com

La Bourse de Londres approuve le deal Glencore -Gecamines

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Mieux vaut un mauvais arrangement qu’un bon procès. La Bourse de Londres a fait sienne cette maxime en faisant monter l’action Glencore, mercredi, au lendemain de l’annonce du règlement d’un contentieux avec la compagnie congolaise Gécamines au sujet de leur d’extraction de cuivre et de cobalt en République démocratique du Congo (RDC).
Sur la séance, le titre Glencore prend 1,36% à 08h27 GMT à la Bourse de Londres, l’une des plus fortes hausses de l’indice FTSE 100 (-0,15%).
Les investisseurs surveillaient le dossier de près en raison de son impact sur les approvisionnements en cobalt en provenance de RDC, de loin le premier producteur mondial de ce métal utilisé dans les batteries pour téléphones mobiles et pour automobiles.
Katanga Mining, filiale de Glencore, a déclaré mardi avoir accepté un plan de recapitalisation de Kamoto Copper, la coentreprise avec Gécamines dont elle détient 75%, via une conversion de dette de 5,6 milliards de dollars (4,76 milliards d’euros) en actions.
Gécamines va obtenir un versement de 150 millions de dollars et abandonner la procédure judiciaire visant à obtenir la dissolution de la coentreprise.
“Je considère que le prix est faible”, a déclaré Paul Gait, analyste chez Bernstein Investment Research.
“Cela écarte un risque. Cela montre qu’une discussion commerciale peut être menée de manière rationnelle et qu’on peut aboutir à une solution où les deux parties peuvent avancer”, a-t-il ajouté.
Reste à savoir si ce règlement aura une quelconque incidence sur l’enquête annoncée en mai dernier de l’autorité anticorruption britannique (Serious Fraud Office, SFO) en relation avec les affaires de Glencore en République démocratique du Congo (RDC).

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