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Banque Mondiale : IFC et SECO lancent l’Association Africaine de Crédit-bail pour transformer un marché potentiel de 80 milliards de dollars

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La Société Financière Internationale (IFC), un membre du Groupe de la Banque mondiale, a annoncé aujourd’hui le lancement official de Africalease, une association qui fera la promotion du crédit-bail en Afrique subsaharienne et aidera les petites entreprises – des compagnies de transport aux agriculteurs ou encore aux détaillants – à accéder aux financements dont ils ont besoin pour se développer et créer des emplois.

 

Le lancement de Africalease a eu lieu au cours d’une conférence régionale sur le crédit-bail organisée à Accra par IFC et le Secrétariat d’Etat à l’Economie suisse (SECO). La conférence a réuni les principaux experts et investisseurs dans le secteur du crédit-bail en Afrique pour discuter du marché potentiel de 80 milliards de dollars qu’offre ce secteur.

 

Alejandro Alvarez de la Campa, manager de l’unité Finance, Compétitivité, et Innovation du Groupe de la Banque mondiale, a déclaré, « Le crédit-bail offre aux petites entreprises africaines la capacité d’acquérir et d’exploiter des équipements pour une activité économique. Notre programme Africa Leasing, qui facilite le financement du crédit-bail, intervient dans 25 pays en Afrique sub-saharienne et a pu mobiliser 257 millions de dollars d’investissement dans ce secteur, tout en renforçant les capacités de 24,000 personnes parmi lesquelles figurent des représentants des gouvernements, des institutions financières et des chefs de petites entreprises. »

 

Pour Abdallah Benhamida, le Président de Africalease, « Le marché régional de la location d’équipements est mûr pour l’investissement, en particulier dans les secteurs de l’agriculture, des infrastructures, des équipements médicaux et des énergies renouvelables. Africalease s’emploiera et fera tout ce qui est possible pour construire un réseau cohérent pour aider à libérer le potentiel de 80 milliards de dollars de la région ».

 

Bien qu’elles créent environ 60 pourcent des emplois dans les économies en voie de développement, les petites entreprises accèdent difficilement a des financements. Depuis 2008, IFC et SECO œuvrent à rendre le secteur du crédit-bail viable et pérenne, afin que ce produit soit une solution de financement fiable.

 

Au cours de la conférence d’Accra, IFC a également lancé le premier manuel sur le financement d’équipement par crédit-bail en Afrique. Le manuel indique que le marché du crédit-bail représente actuellement des investissements de 40 milliards de dollars et qu’il devrait au moins doubler.

 

Africa Leasing d’IFC a œuvré de 2008 à la fin 2017 et a contribué à promouvoir le crédit-bail en Afrique. Le programme continuera à soutenir plusieurs initiatives. Dans ce cadre, il appuiera l’association Africalease, qui regroupe les principaux intervenants dans le crédit-bail pour renforcer leur collaboration et harmoniser opérations et les règlementations dans ce secteur à travers le continent.

 

 

A propos d’IFC

IFC, membre du Groupe de la Banque mondiale, est la plus grande institution mondiale de développement dédiée au secteur privé au sein de pays émergents. En collaboration avec plus de 2 000 entreprises à travers le monde, nous utilisons notre capital, notre expertise et notre influence pour créer des opportunités et des marchés là où le besoin se fait le plus sentir. Au cours de l’exercice 2017, nos investissements à long terme dans les pays en développement ont atteint le montant record de 19,3 milliards de dollars, et ont permis d’engager le secteur privé dans l’éradication de l’extrême pauvreté et la promotion d’une prospérité partagée. Pour plus d’informations, rendez-vous sur www.ifc.org/french.

 

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Daouda Bakary KONE

Resistance culturelle face à l’extrémisme violent au Mali: L’ONG Instruments for Africa joue sa partition

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Pour la troisième année consécutive, la Caravane Tombouctou Riviera, initiée par Instruments for Africa (i4Africa) en partenariat avec l’Ambassade des Etats-Unis au Mali, est allée, du 1er au 18 février 2018, à la rencontre des populations des localités de Tonka, Tindirma, Tombouctou et Diré dans le nord du pays avec pour thème «la culture, un moyen de combattre l’extrémisme violent. Conférences-débats, concours de talents, open-forum et focus-groupe, danses traditionnelles, expositions et concerts fantasmagoriques sont entre autres activités qui ont meublé cette caravane.

L’insécurité notoire, sévissant dans la région de Tombouctou, n’a point émoussé la volition patente de l’ONG Instruments for Africa de poursuivre pleinement sa mission de préservation de la culture, de l’éducation et la réconciliation au Mali. A travers cette caravane, il s’agissait pour i4africa de créer un cadre d’expression artistique et culturelle mais aussi d’offrir un espace de rapprochement des populations, facteur essentiel de recoudre le tissu social, gage de la paix. Elle entend également contribuer au renforcement de la résilience communautaire face aux nouvelles menaces liées à l’extrémisme violent avec comme vecteur fondamental la culture du dialogue en vue de mieux favoriser le contact entre les différents acteurs, de concourir à la prise de conscience des communautés face aux défis liés à la paix et à la sécurité et promouvoir non seulement les initiatives citoyennes en faveur de la cohésion sociale et du développement local mais aussi faciliter l’appropriation des pistes de solutions.

Première étape de la caravane: la Commune rurale de Tonka
Conduite par le coordinateur des activités d’Instruments for Africa, M. Ibrahima Amadou Maïga, la Caravane Tombouctou Riviera a débuté sa saison par la Commune Rurale de Tonka avec la 3ème Edition du Festival Marissi qui a eu lieu du 1er au 3 février dernier. Avec ses 25 villages repartis entre différentes ethnies à savoir: sonrhaï, peul, bozo, bamanan, dogon, touarègue, arabe exerçant l’agriculture, l’élevage, la pêche, l’artisanat et le commerce comme activités, elle est située à 32 km de son chef-lieu-de cercle Goundam (région de Tombouctou) sur les berges du fleuve Niger avec une superficie de 1 023 km² et une population estimée à 53 438 habitants en 2009.
Ici, les organisations de jeunes, de femmes, élus communaux, leaders

religieux et communicateurs traditionnels de la commune se sont attelés à travers un focus groupe sur diverses thématiques à savoir: «défis liés à la paix et la sécurité: rôle et responsabilité des acteurs locaux»; «la jeunesse face à la problématique de l’extrémisme violent», et «problématique liée à l’engagement citoyen en faveur de la paix, la gouvernance et du développement local: enjeux et perspectives.» Ce cadre d’échange sur ces différents thèmes a pour but de recenser les préoccupations de la population de Tonka et de contribuer également à la prise de conscience des communautés face aux défis liés à la paix et à la sécurité. Parmi les préoccupations évoquées par les populations de Tonka, l’on note les braquages consécutifs sur ses tronçons et la confiscation des biens utiles ou utilisables, les viols, le paiement de rançon et taxes aux bandits armés et attaques, l’insécurité alimentaire, le chômage des jeunes causant un traumatisme moral aux populations qui demeurent impuissamment dans l’expectative de la résolution de cette situation chaotique et exacerbée à travers l’accélération du Désarmement, Démobilisation et Réinsertion (DDR) dans le cadre de la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation.
Sur la même longueur d’onde, à la faveur d’une conférence-débat, Instruments for Africa s’est également appesanti également sur d’autres sujets à savoir la culture, l’éducation et la cohésion sociale. Il est ressorti des échanges que la société, dans le Nord du Mali, est sujette à de multiples mutations culturelles en raison de la crise qui y sévit avec des répercussions négatives à savoir la vente des biens culturels, l’implication des jeunes dans le trafic de la drogue, l’immigration clandestine et l’enrôlement des enfants dans les groupes armés.
Concernant l’éducation, il est à rappeler, qu’autrefois la formation du citoyen était prise en compte par la famille, l’école coranique et la société dans son intégralité. De nos jours, le développement des nouvelles technologies de la communication a sérieusement impacté sur cette donne. A ce jour, les populations de Tonka estiment que l’une des alternatives à l’employabilité des jeunes demeure le «lac Horo». «Au lieu d’aller se tuer dans la méditerranée ou le désert, il faut qu’ils viennent se tuer dans le Horo, c’est leur eldorado, un joyau qu’ils ont», a exhorté la paneliste Mme Maïga Aissa Alassane Touré.

A la découverte de Tindirma
Seconde étape de la caravane: le village mystique de feu Mahamane Tindirma (Célèbre conteur sonrhaï d’une notoriété incommensurable).
Créée avec l’avènement de la décentralisation par la loi 96-059 de la 4/11/1993, portant création des communes, la commune rurale de Tindirma est située à cheval entre la commune urbaine de Diré dont elleest distante de 35 km et de 13 km de la commune rurale de Tonka (Goundam). Elle est composée de 11 villages à savoir Tindirma, Balamaoudo, Godié, Guédiou-Haoussa, Dongo, Bouli, Tessayt, Kel-Adeida, Léssodji, Soudoubé et N’Tassimane. Les populations pratiquent l’agriculture, l’élevage et la pêche.
Ici, il s’agissait de rendre hommage à feu Mahamane Tindirma à travers une nuit culturelle en hommage. «Tindirma est une commune culturelle en faisant ça, on va davantage renforcer la cohésion sociale entre les gens mais ça va aussi nous permettre de vivre notre culturelle, un temps soit peu. Nous cherchons la voie, la solution», dixit le coordonateur des activités d’i4africa M. Ibrahima Amadou Maiga. «Cet hommage n’est ni une surprise, ni une curiosité pour nous. Et vous allez découvrir Tindirma dans toutes ses merveilles culturelles à travers la danse des possédées et des bozos, la culture sonrhaï, le sketch ainsi que le talent des jeunes. Vous y verrez tout», a renchéri le maire de la commune rurale de Tindirma M. Hama Alamir Touré.
A Tindirma, les échanges ont porté sur la situation sécuritaire, l’éducation et le développement. Ont pris par à la rencontre les élus communaux, les femmes, les jeunes, la société civile et les couches socioprofessionnelles de la commune. Sans aller par le dos de la cuillère, les participants passé en peigne fin leur statu quo. «Au cours de cette rencontre, les uns et les autres ont pu s’approprier des éléments très importants à savoir comment se comporter et qu’elles sont les conséquences des problèmes auxquels les populations sont confrontées par rapport à l’insécurité dans notre circonscription dans le cercle de Diré. Nous avons évoqué les problèmes de l’éducation et de développement au niveau de notre commune et également d’autres facteurs qui ont engendré les problèmes. Toutes ces questions ont été largement débattues et des réponses appropriées ont été obtenues à hauteur de souhait. Les uns et les autres se sont beaucoup appesantis sur les comportements des enfants et la responsabilité des parents vis-à-vis de leurs enfants de la famille, dans la rue et à l’école», a fait savoir M. Amadou Hamadoun Touré, Directeur de l’école Kola Demba Maiga de Tindirma. S’agissant de la situation sécuritaire, le maire n’ira pas par le dos de la cuillère. «La psychose a même gagné l’esprit des femmes puisque, elles, étant aux bornes fontaines, elles ont l’esprit sur quoi leur fait fuir, étant au ramassage des bois, leur esprit est dominé par le regard ça et là, elles sont stressées les hommes peuvent mieux résister que les femmes puisqu’elles très fragiles. Les femmes de Tindirma souffrent de cette insécurité à laquelle elles ne sont pas habituées. Elles sont restreintes de leurs mouvements et soucieuses et meurtries même si elles sont à la tontine, elles ont l’esprit sur quoi leur fait fuir», a

expliqué le maire M. Hamma Alamir Touré. «Tout ce que nous sommes entrain de voir c’est la pauvreté et le manque de travail qui l’ont engendré. Ensemble la main dans la main, quelque soit la nature du problème je pense que nous pouvons en discuter et chercher ensemble les solutions appropriées c’est-à-dire l’échange entre les uns et les autres peut apporter les solutions appropriées», a suggéré M. Amadou Hamadoun Touré.

Troisième étape : la cité mystérieuse, Tombouctou
Cité depuis belle lurette comme étant un modèle de démocratie, le Mali, vaste pays de 1 243 000 km2 en Afrique de l’Ouest, Tombouctou a sombré en 2012 dans une crise multiforme dont elle tente encore de se relever. De nombreux efforts ont été entrepris et continuent de l’être par les organisations non-gouvernementales et celles de la société civile afin de prévenir les conflits et lutter contre le danger de l’extrémisme violent qui a gagné une grande partie des pays du Sahel. Sur la question, il faut souligner l’importance de l’éducation, de la formation, de l’emploi, mais aussi « de la formation spirituelle » car il ne fait aucun doute que «l’extrémisme n’a aucune place en islam.» La quête de la paix est l’affaire de tous : chefs coutumiers, familles, parents mais surtout les jeunes, socle du développement et avenir de toute nation. C’est pourquoi, i4africa a jugé nécessaire d’échanger avec les populations sur ces sujets brûlants de l’heure dans le cadre du festival du vivre ensemble. «Capitalisation des expériences des jeunes sur les questions de paix, de leadership, d’engagement citoyen et de développement communautaire», «Problématique de la radicalisation des jeunes : enjeux et perspectives», «Jeunesse face aux actions de volontariat et d’engagement citoyen», «les obstacles liés à l’engagement politique des jeunes et des femmes», «les organisations de jeunesse face aux initiatives de paix et de développement communautaire», «La participation et l’implication des femmes dans le processus de mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation nationale», telles sont entre autres thématiques sur lesquels les échanges ont porté à Tombouctou.
A l’issu de ces rencontres, plusieurs recommandations ont été formulées. Il s’agit de: l’élaboration des plans d’action régionaux pour la formation des jeunes et leur sensibilisation au phénomène de la radicalisation et de l’extrémisme violent ; des plans d’action nationaux de formation des enseignants, leaders religieux et acteurs de la société civile sur les stratégies de lutte contre les deux phénomènes précédemment cités ; d’opérer une plus large implication des jeunes et des femmes dans l’accès aux postes de responsabilité ; d’éliminer les conditions propices à la propagation du terrorisme, à prévenir et combattre le terrorisme ;

l’engager, individuellement et collectivement dans les actions de prévention des conflits, de lutte contre la radicalisation, l’extrémisme violent et le terrorisme ; l’implication des jeunes dans le développement du pays ; l’appui des jeunes dans l’organisation de types d’ateliers de formation allant dans le sens de la lutte contre la radicalisation, l’extrémisme violent, la cohésion sociale, l’esprit de volontariat et la culture de la paix. C’était à l’occasion de du Festival du vivre ensemble.

Quatrième étape: cap sur la capitale du blé, Diré
Situé à 112 km du chef-lieu de la région de Tombouctou (6ème région administrative du Mali), le cercle de Diré est chef-lieu de cercle depuis 1961, compte 13 communes et couvre une superficie de 1 750 km2 pour 111 324 habitants (recensement administratif de 2009). Les principales ethnies sont sonrhaïs, peulhs, tamaheques, bozos et arabes exerçant plusieurs activités socio-économiques notamment l’agriculture, l’élevage, la pêche, le commerce et l’artisanat. C’est un vieux cercle cosmopolite dont les premières mentions de son nom dans les écrits dataient du moyen âge (1475-1485) qui se trouve en aval du delta central du fleuve Niger sur la rive gauche d’où tous les atouts de couloir, de porte et de façade d’un rivage privilégié qui auraient permis à Diré, de sa part sa situation géographique, de jouer un rôle d’attraction. Diré, excellent producteur du blé, du riz et oignons est un pôle émergent devenu le grenier de la 6ème région administrative du Mali. C’est cette ville qui a eu l’honneur d’abriter la 3ème Edition du Festival Diiri.
Ici, l’équipe d’instruments for Africa n’a pas dérogé à sa tradition, rencontrer les populations sur leurs préoccupations. Les principaux axes prioritaires étaient axés sur la sécurité, le développement, le chômage des jeunes et les solutions appropriées à adapter face à l’extrémisme violent. Sur le même tronçon, i4africa a également échangé avec les artistes de la localité de Diré et plusieurs d’autres venus à l’occasion du festival sur les difficultés auxquels ils sont confrontés et les directives à suivre pour mener à bien leur mission artistique.

L’ambiance en toile de fond de la caravane
Partout où la Caravane Tombouctou Riviera est passée de Tonka, Tindirma, Tombouctou à Diré, elle n’a pas manqué de plonger les populations dans l’euphorie de l’ambiance avec non seulement les artistes et troupes locaux mais aussi et surtout avec des artistes de renommée internationale à savoir Oumar Konaté, Djénéba Seck, Kader Tarhaninte, Haïra Arby, Vieux Farka Touré, etc. Durant un mois, la célébration de la culture était au rendez dans toutes ses facettes à travers une kyrielle de festivals, Au Festival Marissi de Tonka, Nuit

Culturelle à la découverte de Tindirma, Festival du vivre ensemble à Tombouctou et le Festival Diiri à Diré. A travers la Caravane Tombouctou Riviera, Instruments for Africa (i4africa), a joué sa partition dans la lutte contre l’extrémisme violent. Ainsi, elle en a fait de la culture un moyen de résistance face à ce phénomène. Du coup, elle a également permis à de milliers de personnes de revivre leur culture et découvrir d’autres merveilles artistiques, mais aussi offrir l’opportunité de bénéficier d’activités génératrices de revenus.
Malgré l’insécurité qui sévit dans ces zones, Instruments for Africa, avec l’appui de l’Ambassade des Etats-Unis au Mali, prouve ainsi que la résistance culturelle est un moyen incontournable dans la lutte contre l’extrémisme violent. Rappelons qu’Instruments for Africa est une ONG à but non lucratif présent au Mali depuis quelques années et joue sa partition dans la quête de la paix au Mali à travers sa trilogie préservation de la culture, l’éducation et la réconciliation.
Par Almoudou M. BANGOU,
Envoyé spécial

Retour de la paix dans le cercle de Goundam:
Le Lt-Col Oumar Cissé apporte sa pierre
Il y’a huit (8) mois de cela que la ville de Goundam avait abrité une rencontre de taille regroupant des chefs de villages et fractions du cercle pour le retour de la paix. Aujourd’hui, le résultat sur le terrain est satisfaisant vu l’accalmie palpable constatée dans les zones respectives. Cela dénote de l’engagement que se sont assignés les leaders communautaires et mouvements armés décidés de donner l’exemple dans le cercle de Goundam. Parmi les premiers initiateurs de cette rencontre figure un fils du terroir le Lieutenant-colonel des Douanes M. Oumar Ag Hamama Cissé qui a entrepris une vaste campagne de diffusion des messages et recommandations de la rencontre sur les ondes des radios de proximité dans diverses langues du milieu pour mieux sensibiliser les populations à suivre une seule voie et candidate: «La Paix.»
Dans le but de permettre aux populations du cercle de Goundam de retrouver le vivre ensemble harmonieux qui les a toujours caractérisés, des cadres et ressortissants fils du terroir se sont engagés à multiplier les rencontres intercommunautaires. Ainsi, l’un des organisateurs de ces assises, en service à Bamako, M. Oumar Cissé (Lieutenant-colonel des douanes) en a décidé de jouer sa partition. Sans ambages, le cercle de Goundam est devenu le creuset de toutes sortes de banditisme, de vols,d’attaques à l’arme de guerre et des braquages. Cette situation d’insécurité notoire a paralysé le vivre ensemble causant le déplacement de plus 15 000 personnes refugiées à M’Bera. Cependant, force est de reconnaitre l’engagement du Gouvernement malien qui, sous la houlette du Président de la République Ibrahim Boubacar Keita, s’escrime quotidiennement pour le retour à la normale. Malgré cela, des cadres locaux ont décidé de ne pas rester en marge dans la quête de la quiétude sociale. Et ceux du cercle de Goundam en ont démontré l’exemple en affichant cette volonté de parvenir à la paix à travers des rencontres communautaires. Selon Oumar Cissé, il s’agissait à travers la tenue d’une telle rencontre d’amener tous les fils et filles de Goundam à se pardonner, à se donner la main et à œuvrer ensemble pour une mise en œuvre rapide de l’Accord pour la paix et la réconciliation. Pour lui, la mobilisation des chefs de villages, de fractions, des leaders religieux et communautaires, permettrait de ramener la paix et la quiétude, gage de tout développement économique et social du cercle de Goundam, de la région de Tombouctou et de notre pays. A en croire le Lieutenant-colonel Cissé, tant que la paix ne vibrera pas dans le cœur de chacun de nous, tous les efforts des plus hautes autorités de notre et de la communauté internationale seraient vaines.
Cet appel semblerait être tombé dans des bonnes oreilles car huit (8) après la tenue de la rencontre intercommunautaire, le cercle de Goundam connait une certaine accalmie ainsi pour dire qu’elle aurait apporté ses fruits. Il y’a de cela un mois que des radios de proximité à Goundam ont procédé à la diffusion des messages et recommandations issues de cette rencontre. Et cela sur instruction du président de la Commission d’organisation le Lieutenant-colonel Oumar Ag Hamama Cissé.
Selon des habitants joints par nos soins, les messages, recommandations et appels pour la cause de la paix et le bien-être social des populations, sont porteuses de sens et ne laisseraient personne indifférente. A en croire, un autre habitant, il est clair que qui cherche la paix ne devrait voir la couleur de peaux ou avoir un choix politique car la meilleure candidate à choisir et élire demeure la «Paix.» Il nous est revenu qu’aujourd’hui, le cercle de Goundam serait l’un des zones les plus stables dans la région de Tombouctou. Déjà, comme édicté dans leurs recommandations, plusieurs écoles jusque là fermées auraient entamé l’année scolaire depuis octobre 2017. En tout cas, un défi que M. Oumar Cissé et sa commission tenterait de relever pour le bonheur des populations.
Par A.M. Bangou

 

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Vincent Bolloré s’embourbe : de la garde à vue à la mise en examen.

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La garde à vue puis la mise en examen du puissant Bolloré est très suivie en Afrique.
Vincent Bolloré, le PDG du groupe Bolloré et principal actionnaire de Vivendi, a été mis en examen, mercredi 25 avril dans la soirée. Le PDG du groupe qui porte son nom a été mis en examen pour corruption d’agent public étranger, complicité d’abus de confiance et complicité de faux mais n’a pas été placé sous contrôle judiciaire, ajoute-t-on.
L’homme d’affaires avait été placé en garde à vue, depuis ce mardi, dans le cadre d’une information judiciaire ouverte notamment pour “corruption d’agents publics étrangers”, à propos des conditions d’obtention de concessions portuaires à son groupe en Afrique, en 2010.
Sa garde à vue avait été prolongée ce mercredi matin, ainsi que celles de trois autres dirigeants du groupe : Gilles Alix, le directeur général du groupe Bolloré, et Jean-Philippe Dorent, le responsable du pôle international de l’agence de communication Havas. Vincent Bolloré a été mis en examen pour corruption d’agent public étranger, complicité d’abus de confiance et faux et usage de faux. Jean-Philippe Dorent a été mis en examen pour abus de confiance et faux et usage de faux et est placé sous le statut de témoin assisté pour les faits de corruption.
A noter que Francis Pérez, dirigeant de la société Pefaco basée en Espagne, a quant à lui vu sa garde à vue levée mercredi en début d’après-midi sans qu’aucune charge ne soit retenue contre lui, a déclaré son avocat.
Deux des seize terminaux à conteneurs opérés par le groupe Bolloré en Afrique sont concernés par ces soupçons de corruption : le premier à Lomé, au Togo, et l’autre à Conakry, en Guinée. Les enquêteurs soupçonnent les dirigeants du groupe Bolloré “d’avoir utilisé leur filiale de communication Havas pour faciliter l’arrivée au pouvoir de dirigeants africains en assurant des missions de conseil et de communication sous-facturées. Et ce, dans un seul objectif : obtenir les concessions portuaires des lucratifs terminaux à conteneurs”, indique Le Monde .
Le groupe du milliardaire breton avait réagi ce mardi par la voie d’un communiqué. “Le Groupe Bolloré dément formellement que sa filiale de l’époque SDV Afrique ait commis des irrégularités. Les prestations relatives à ces facturations ont été réalisées en toute transparence”, peut-on lire.
Ce placement en garde à vue a eu une première conséquence négative pour le groupe Bolloré. En effet, l’action du groupe a chuté de plus de 6% à la Bourse de Paris ce mardi.

 

Dkb

 

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Rencontre avec Jean-Marie Koné, PDG de Technopole Holding et Président du Forum Ivoirien des Chefs d’Entreprises Jean-Marie Koné: « les gouvernements doivent aider les PME à accéder au financement ».

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« Notre mission est de rendre les entreprises privées ivoiriennes plus compétitives »

 
PDG de Technopole Holding et président du Forum des Entreprises de Côte d’Ivoire, Jean-Marie Koné est l’incarnation de la génération émergente des hommes d’affaires en Afrique. Son groupe intervient dans les ans les énergies renouvelables, le BTP, l’industrie et les technologies de l’information. Conscient que seule l’union fait la force, le jeune entrepreneur fait partie du groupe qui a lancé en 2016 le Forum des Chefs d’Entreprises de Côte-d’Ivoire (FCE-CI). Nous l’avons rencontré à Tunis.
Entretien.

 
Vous êtes à la tête du Forum ivoirien des chefs d’entreprises. Quelle est la mission de cet organe et combien d’entreprises compte-t-il aujourd’hui ?
Le Forum Ivoirien des Chefs d’Entreprises est une organisation patronale complémentariste qui compte aujourd’hui plus de 700 entreprises. Sa mission est de rendre les entreprises ivoiriennes plus compétitives et de les assister dans leur business et leur plan de développement. Nous nous appuyons sur les problèmes réels auxquels ces entreprises sont confrontées.
Ensuite, une fois que les problèmes sont identifiés, nous apportons ou proposons des solutions qui, par la suite, seront soumises et transférées à l’organisation qui travaille avec toutes les instances nationales. C’est pour vous dire que le forum joue ce rôle fédérateur qui permet à toutes les entreprises qui y sont affiliées de converger dans le même sens.
Les pays Africains ont signé dernièrement l’accord sur la zone de libre échange continentale. Jusqu’à quel niveau les entreprises ivoiriennes pourront-elles en tirer profit ?
Nous avons accueilli la nouvelle avec satisfaction. De passage, je profite en mon nom et au nom du forum, pour féliciter les chefs d’Etat Africains signataires. Nous sommes certains que cette convention permettra de rapprocher nos économies. Elle contribuera à densifier les flux des investissements et des échanges commerciaux entre les pays Africains.
Nous sommes certains aussi qu’elle permettra à ces pays de se partager beaucoup plus leurs expériences et leurs savoir-faire. Partout dans le monde où aujourd’hui les Etats sont fédérés, il a fallu avant tout passer par des accords similaires. Donc l’Afrique a bien fait de signer cette convention de libre échange continental et elle ne pourra qu’être bénéfique pour les secteurs public et privé du continent.
L’Afrique attire de grands investisseurs étrangers mais souffre encore d’une mauvaise image? Qu’en est-il de la Côte d’Ivoire?
Vous savez, le continent Africain dans sa globalité regorge de potentialités diversifiées mais malheureusement, ces ressources sont mal exploitées jusqu’ ici. En ce qui concerne la Côte d’Ivoire, le gouvernement est entrain de faire des efforts aussi bien pour attirer les investisseurs étrangers que pour soutenir le secteur privé local. D’où la création, en 2012, d’un guichet unique afin de réduire le circuit procédural de la création d’entreprises. Donc, ces efforts à mon avis sont à encourager. Il faut aussi signaler que ces efforts ont porté fruit car aujourd’hui la Côte d’Ivoire est classée dans le Top 10 Africain des pays les plus attractifs en termes de climat des affaires et de la performance économique. C’est pour vous dire que le pays est en pleine expansion.
Vous êtes en Tunisie depuis quelques semaines en voyage de prospection. Quels sont les secteurs prioritaires qui pourront faire l’objet d’investissements croisés entre promoteurs ivoiriens et Tunisiens ?
Notre objectif durant cette mission s’est de voir avec nos partenaires Tunisiens les secteurs dans lesquels, nous pouvons développer ensemble le business. L’expérience Tunisienne dans le domaine de la santé, de l’éducation, de l’industrie, du BTP et de la formation est à saluer. Elle est exportable et compatible avec notre économie qui, aujourd’hui, est en pleine croissance. Cette mission est pour moi une occasion d’échanger avec les acteurs Tunisiens sur la possibilité de travailler ensemble. Je pense que la Côte d’Ivoire et la Tunisie ont une histoire pareille. La Côte d’ivoire a traversé une longue crise politique et la Tunisie aujourd’hui traverse la même crise. Mais, la Côte d’ivoire s’est parfaitement remise et songe même dans les années à venir de devenir un pays émergent. Je pense que la Tunisie est aussi capable de se remettre vite car elle possède des ressources humaines capables de redresser son économie. Nous comptons organiser une grande mission économique au mois de mai en Tunisie où plus de 25 entreprises ivoiriennes du secteur privé prendront rendez-vous pour voir avec les promoteurs locaux les secteurs prioritaires à développer.
En tant que promoteur privé africain, quelles sont d’après vous les difficultés rencontrées par le secteur privé pour financer ses projets?
Le secteur privé Africain souffre énormément. Nous avons des banques où l’accès au financement est presque impossible. Je profite pour lancer un appel aux autorités dans ce sens afin de permettre aux PME de bénéficier de financements. Aujourd’hui, le tissu économique Africain est prédominé par des PME et je pense que ces dernières ont un rôle important à jouer dans le développement économique du continent. Il faudra innover avec des schémas de financement adaptés et accessibles. La transformation économique de l’Afrique passe obligatoirement par le secteur privé. Certes, la plupart des pays africains commencent à promouvoir la politique du partenariat public privé. Cette formule pourra aider l’Afrique à sortir de son manque de projets structurants de grandes infrastructures, d’ouvrages énergétiques ou de logements.
Comme tout homme de réseau, avez-vous des ambitions politiques ?
Ma priorité est économique et je laisse la politique aux politiciens pour le moment.

 

Source Finacialafrik

 

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Côte d’Ivoire : la SGBCI performante en 2017

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La filiale ivoirienne du groupe bancaire français Société Générale, Société générale de banques de Côte d’Ivoire (SGBCI), a réalisé un bénéfice après impôts de 39,624 milliards FCFA (environ 59,435 millions de dollars) au terme de l’exercice 2017.
La banque réalise ainsi une hausse sur son bénéfice de 4,194 milliards FCFA comparé à l’exercice 2016 où il s’établissait à 35,430 milliards FCFA.
Le total des dépôts de la clientèle est estimé à 1.286,161 milliards FCFA contre 1.175,156 milliards FCFA en 2016, soit 9,44% de hausse. En outre, le total des prêts a augmenté de plus 25,68% pour atteindre 1.104,326 milliards FCFA contre 878,654 milliards FCFA au terme de l’exercice précédent.
Avec 139,359 milliards FCFA pour l’exercice concerné, les produits d’exploitation bancaire de la SGBCI ont connu une hausse de 22,300 milliards FCFA contre 117,063 milliards FCFA en 2016. Quant aux charges d’exploitation bancaire, elles ont aussi augmenté de 7,518 milliards FCFA à 34,748 milliards FCFA contre 27,228 milliards FCFA en 2015.

DkB

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Think Tank Digital de BMCE Bank of Africa, une innovation au service de la transformation

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Dans le cadre de son programme de transformation digitale, BMCE Bank of Africa poursuit
son élan d’innovation pour s’adapter au contexte d’une société digitalisée et d’une
génération hyper connectée faisant face à des mutations tant au niveau interne qu’externe
relatives à la révolution digitale de la banque. Ainsi, pour faire du collaborateur un levier
majeur du changement, BMCE Bank of Africa lance un Think Tank Digital.
Cette démarche novatrice dans le secteur bancaire marocain a été pensée comme un projet majeur du programme de transformation digitale de la banque visant à proposer de
nouvelles initiatives, de nouveaux modes de fonctionnement, de nouveaux outils, produits
et services… Elle vise également à instaurer des dispositifs permettant d’instruire les
difficultés au quotidien pour lesquelles une approche digitale peut être disruptive et
efficiente ; devenant ainsi un vecteur de
transformation culturelle et opérationnelle de la
Banque; le tout dans le but d’offrir au client une meilleure expérience bancaire.
La création de ce think tank digital a démarré par un appel à candidature portant sur la
thématique «Comment imaginez-vous la banque dans 10 ans ?» qui a été lancé en
Décembre 2017 auprès de l’ensemble des collaborateurs au niveau du siège et du réseau
national afin de faire remonter les meilleures initiatives / idées et donner la possibilité aux
collaborateurs à potentiel élevé (prise d’initiative, motivation, innovation, créativité, force
de propositions…) de participer activement à la transformation de la banque.
Sur les 150 candidatures récoltées, 24 candidats ont été retenus en raison de la pertinence
de leurs idées, créativité et argumentations pour la deuxième et dernière étape de sélection.
Après un rating basé sur un passage devant un Jury de sélection composé des Directeurs du Programme, 13 Collaborateurs ont été sélectionnés pour former ce think tank digital.
En plus de la collaboration permanente à distance, le Think Tank Digital se réunit
périodiquement pour challenger, émettre des avis consultatifs, et co-construire des
innovations. BMCE Bank of Africa, la banque connectée.

DkB

Mali: croissanceafrik@gmail.com

Sénégal : M&A Capital Group lance une plateforme de financement alternatif dédié aux PME

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La société panafricaine d’investissement, M&A Capital, en partenariat avec l’Agence de développement et d’encadrement des petites et moyennes entreprises, a lancé, mercredi 25 avril, à Dakar, un projet «reserve factoring» ou «affacturage inverse», à travers une joint-venture dénommée M&A Fintech.
Cette initiative répond à la volonté d’apporter une alternative au mode de financement classique des petites et moyennes entreprises (PME), Petites et moyennes industries(PMI), très petite entreprise (TPE) et très petite industrie (TPI).
Ce projet a pour objectif principal de renforcer la capacité de financement de ces structures sur l’économie sénégalaise à travers une amélioration de la capitalisation, du Besoin en Fond de Roulement (BFR) et de la gestion de la trésorerie à court terme.
Ceci grâce à une mise en place d’une plateforme tripartite sécurisée entre banques, fournisseurs (PME, PMI…) et donneur d’ordres (grandes entreprises).
Dans ce processus, les grandes entreprises utilisent leurs qualités de signatures pour aider les PME à obtenir auprès des banques, une réduction des délais de paiements des factures (de 3 mois en moyenne à 48 H).
A cette occasion, Aïssatou Le BLOND, PDG de M&A Capital, a indiqué que «ce programme est une aubaine pour l’économie sénégalaise car il permettra aux banques, PME et grandes entreprises de jouer pleinement leur rôle dans le processus de financement ».
La directrice de l’établissement a également fait savoir que ce projet prendra en charge la problématique de recouvrement des créances des PME, qui constitue la principale cause de faillite des entreprises.
Pour le directeur général de BGFIBank Sénégal, Mohamed Kasim YAYA, cette innovation sera au service du système bancaire, qui n’a pas encore utilisé son véritable potentiel pour assoir son développement.
De son côté, le directeur générale de l’ADEPME, Idrissa DIABIRA, a souligné que l’Etat à travers son établissement va accompagner l’ensemble des acteurs à travers la mise en œuvre d’un cadre réglementaire incitatif grâce principalement à la réduction de l’asymétrie d’information des acteurs (aider les banques à mieux connaitre les PME/PMI). Mais également à une meilleure accessibilité des marchés.
Rappelons que le « reverse factoring » est une solution de financement qui fait intervenir trois acteurs : un client, un fournisseur et une société d’affacturage. Contrairement à l’affacturage classique, ce n’est pas le fournisseur qui prend l’initiative de cette solution de paiement, mais le client lui-même.

 

S: Finacialafrik

 

Mail: croissanceafrik@gmail.com

Nairobi prépare la 8ème conférence africaine d’assurance et de réassurance 2018

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La capitale kényane, Nairobi, accueillera les 20 et 21 juin 2018, la conférence annuelle d’assurance et de réassurance les opportunités qui amélioreront les niveaux de pénétration de l’assurance en Afrique. Occasion pour les organisateurs de réunir des experts de l’assurance pour réfléchir à la manière de faire avancer le secteur.
La conférence intitulée «Innover pour capter le potentiel de croissance» sera une combinaison d’une conférence expérientielle rassemblant toute la chaîne de valeur dans le but d’explorer les opportunités qui amélioreront les niveaux de pénétration de l’assurance en Afrique.
Parallèlement à la conférence se tiendra une exposition qui servira de vitrine exceptionnelle où les acteurs locaux, régionaux et internationaux peuvent s’engager et évaluer des solutions d’affaires prometteuses.
La conférence, selon les organisateurs, sera une combinaison d’une conférence expérientielle rassemblant toute la chaîne de valeur dans le but d’explorer les opportunités qui amélioreront les niveaux de pénétration de l’assurance en Afrique.

Source : Finacialafrik

croissanceafrik@gmail.com

TERANGA CAPITAL investit dans C.A.I.F. pour en accélérer le développement

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Teranga Capital, société d’investissement à impact dédiée au financement et
à l’accompagnement des petites et moyennes entreprises (PME) sénégalaises, a annoncé aujourd’hui avoir investi un montant de 88 Millions de francs CFA dans l’entreprise C.A.I.F. (Centre d’Appui à l’Initiative Féminine).
Le Centre d’Appui à l’Initiative Féminine (CAIF) (www.caif.sn) est un centre de formation professionnelle fondé par Madame Arame DRAME et spécialisé dans les métiers de la restauration et de l’hôtellerie, de la couture et du stylisme, de la coiffure et de l’esthétique.
Créé il y a 14 années, il jouit d’une bonne expertise pour offrir à ses apprenants, principalement des jeunes femmes, des formations de bonne qualité et adaptées au marché de l’emploi.
Selon Insa DRAME, Président de C.A.I.F. : « Après 14 ans d’existence, le Centre d’Appui à l’Initiative Féminine devient un acteur majeur de la formation professionnelle au Sénégal. Le partenariat avec Teranga Capital sera un catalyseur dans l’accomplissement de notre ambition d’expansion sur le territoire national.
A ce moment charnière pour CAIF, nous avons privilégié le financement par TERANGA CAPITAL car celui-ci s’inscrit dans une démarche d’accompagnement, de renforcement du management et de promotion des règles de bonne gouvernance.
Nous sommes convaincus qu’ensemble, nous serons en mesure d’accomplir le développement de l’entreprise pour atteindre à la fois sa pérennité et la mission sociale qu’elle s’est assignée: l’insertion professionnelle des jeunes et des femmes.”
Olivier Furdelle, Directeur Général de Teranga Capital, ajoute : « La promotrice historique Mme DRAMÉ a démarré son entreprise sans appui et, à force d’efforts et de persévérance, a pu trouver son créneau et réussi à gagner la confiance des apprenants et des institutionnels. Sous l’impulsion plus récente de Monsieur Insa Seydou DRAME, le Centre a confirmé son positionnement de leader dans ce secteur de la formation professionnelle diplômante sous une marque qui pourra être déployée dans le territoire du Sénégal. C’est
avec l’ambition de contribuer à l’insertion professionnelle des jeunes que nous venons appuyer cette nouvelle phase de développement de l’entreprise avec beaucoup d’enthousiasme. »
L’investissement de Teranga Capital va permettre d’accélérer cette trajectoire de croissance, en dotant la société de moyens financiers, techniques et humains pour renforcer son assise, démultiplier ses impacts et saisir les opportunités de marché ciblées.
Au travers de ce partenariat, Teranga Capital va également apporter un accompagnement de proximité à C.A.I.F., allant de la réflexion stratégique à l’amélioration de l’efficacité de son organisation.
A PROPOS DE C.A.I.F.,
Le Centre est basé à Dakar et est spécialisé dans les métiers de la restauration et de l’hôtellerie, de la couture et du stylisme, de la coiffure et de l’esthétique. Il propose trois types de formations : les formations initiales, les formations continues et les formations ludiques.
En 2003, Madame DRAME démarrait les activités du centre avec comme apprenants des jeunes de sa famille.
Elle a bâti seule son entreprise et c’est maintenant cinq employés, une trentaine d’enseignants qui œuvrent sans relâche pour fournir la meilleure formation aux apprenants qui, aujourd’hui, sont plus de 300, dont une large majorité de femmes. De plus Madame DRAME a su nouer des partenariats stratégiques dans le cadre de la formation continue avec différentes structures en charge de la formation professionnelle tels que le 3FPT
(ex FONDEF) et l’ONFP (Office National de la Formation Professionnelle). En 2016 son fils, Insa DRAME, a repris la gestion de l’entreprise familiale pour assurer son développement et sa pérennité et voici qu’en 2018 une nouvelle page s’ouvre pour C.A.I.F. avec l’investissement de Teranga Capital.
A PROPOS DE TERANGA CAPITAL
Teranga Capital est une société d’investissement à impact dédiée au financement et à l’accompagnement de petites entreprises à fort potentiel au Sénégal. Son objectif est d’apporter une solution innovante pour répondre aux besoins de financement des petites et moyennes entreprises, compris entre 50 millions et 300 millions FCFA.
Teranga Capital s’adresse aux PME à fort potentiel de croissance issues de tous les secteurs d’activité et régions du Sénégal. Elle renforce les fonds propres et devient actionnaire minoritaire des PME sur un horizon de temps de l’ordre de 5 ans, et assure un accompagnement actif et personnalisé en fonction des besoins spécifiques de chaque entreprise en portefeuille. Les entreprises accompagnées visent ainsi à être appuyées
dans la formalisation de leur gestion, le renforcement de leur organisation, leur montée en compétences et l’accélération de leur développement commercial.
Teranga Capital est ancrée au Sénégal et a levé un capital de 4 Milliards francs CFA auprès d’acteurs de renom : Investisseurs & Partenaires (I&P), le Fonds Souverain d’Investissements Stratégiques (FONSIS), la SONATEL, ASKIA Assurances, la Société Générale des Banques au Sénégal (SGBS), Africarena Ventures et plusieurs investisseurs individuels sénégalais.
En vertu de sa mission, Teranga Capital vise à apporter une contribution complémentaire aux dispositifs de soutien à l’entrepreneuriat en place au Sénégal, et à collaborer avec tous les acteurs de l’environnement des PME au Sénégal.
Pour en savoir plus : www.terangacapital.com

Mail: croissanceafrik@gmail.com

Mali: Bamako abrite la deuxième édition de la journée de l’entreprise

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C’est ce jeudi que s’est débutée la 2 édition de la journée de l’entreprise au Mali. Thème : Face aux tentatives à la cedeao des pays du Magreb , comment renforcer la compétitivité et l’attractivité des entreprises Maliennes. Cette rencontre a enregistré la présence de plusieurs acteurs du secteur d’entreprise à savoir le Ministre Malien  du développement industriel M. Mohamed ALY Ibrahim,  du président du conseil national du patronat du Mali M.  Mamadou Sinsi COULIBALY,  du secrétaire général du Ministère de l’investissement et du secteur privé et l’Ambassadrice du Royaume du Danemark.

 

 

Dans son mot de bienvenue,  le président du conseil national du patronat du Mali,  affirme ceci  » le voeu formulé à cette occasion,  qui était celui de voir cette activité se pérenniser , commence à prendre forme à travers la tenue de cette deuxième édition,  placée sous le thème du renforcement de la des entreprises Maliennes,  face à la volonté d’adhésion des pays du Magreb à la Cedeao » , a t-il affirmé.

 

Au regard des faits, ce thème est plus que jamais d’actualité car il met en met en exergue les interrogations profondes que suscitent cette adhésion potentielle de ces pays qui disposent d’avantage compétitive face aux entreprises de l’espace cedeao et singulièrement celles du Mali.

 

Au cours des travaux,  plusieyrs panels et seront débattus,  il s’agit de réinventer les logiques et modèles économiques ( co-investissements, coopération inter-acteurs)…avec comme thème principal,  promouvoir des logiques économique innovantes de co-investissements etc.

 

D’autres thèmes et panels vont se suivre tels que la stratégie et réponses des acteurs face aux nouveaux enjeux : quelques exemples de succès. Et comme thème principal,  promouvoir l’entreprenariat dans l’agrobusiness (dans sa diversité incluant la jeunesse) et comme nouveau modèle de structuration de l’économie  et lutte contre la pauvreté.

 

« Nous sommes déjà là  et il s’agit de le  faire et nous allons boosté ensemble ce secteur de  l’économie Malienne » affirme Mohamed ALY Ibrahim

 

Daouda Bakary KONE

Mail: croissanceafrik@gmail.com