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ENERGIE DU MALI: DRAMANE COULIBALY LIMOGÉ POUR INSUFFISANCE DE GESTION

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Plus de 7 milliards FCFA de factures d’impayées à trois sociétés de fourniture d’électricité de la sous-région

Le jeune directeur général de la société publique, Energie du Mali (Edm-sa) Dramane Coulibaly, a été limogé par son patron pour insuffisances de gestion. En une année d’exercice, sa gestion a été épinglée puisque la Société doit aujourd’hui 7 124 241 508 Fcfa à trois entreprises de la sous-région qui fournissaient le Mali en électricité. Il s’agit de CI-Energie de la Côte d’Ivoire (2 158 716 760 Fcfa) la Senelec du Sénégal (1 482 434 748 Fcfa) et la Somelec de la Mauritanie (3 483 090 000 Fcfa). Le hic est que le ministre en charge de l’Energie et de l’Eau, Malick Alfousseyni, n’a jamais été informé de cette situation jusqu’au jour où la Somelec a décidé d’arrêter la fourniture d’électricité, il y a deux semaines seulement.

Le limogeage du désormais ex-directeur général de l’Energie du Mali (Edm-sa), Dramane Coulibaly, continue de défrayer la chronique dans le milieu des affaires. Depuis, chacun y va de son petit commentaire. Si certains citoyens ne cessent d’apprécier le geste du ministre Malick Alfousseyni de limoger le jeune directeur de l’Edm-sa, par contre d’autres n’arrivent pas à digérer son départ. Ce qui explique la tenue d’une Assemblée générale des travailleurs de la Société, le mercredi dernier, pour exprimer leur soutien sans faille au désormais ex-directeur général.

Malheureusement, Dramane Coulibaly a été épinglé par un rapport du ministre de l’Energie et de l’Eau, Malick Alfousseyni, dont nous tenons une copie. Dans ce document, il ressort qu’il a été bel et bien limogé pour insuffisances de gestion. “Le Gouvernement du Mali a adopté le Programme présidentiel d’urgences sociales pour la période 2017 -2020, impliquant les secteurs de l’eau, de l’éducation, de l’énergie, de la santé et des pistes rurales et comportant une série d’opérations et de réalisations dont les retombées seront immédiatement perceptibles pour les bénéficiaires. Concernant le domaine spécifique de l’accès à l’énergie, le ministre de l’Energie et de l’Eau a adopté un tableau de bord de suivi de certaines programmations. Il s’agit de la reconstitution du parc propre de la Société Edm-sa, l’achat de puissance avec les pays voisins comme la Côte d’Ivoire, la Mauritanie et le Sénégal. Et bien sûr l’abandon de la location de puissance” précise la note technique.

“Au regard des précisions, qui font état d’une situation de nette dégradation de la couverture énergétique de l’année 2018, il apparait que la Direction générale de l’Edm-sa, dans une approche de déviance au Programme présidentiel d’urgences sociales et d’intérêt propre, a non seulement dilapidé les maigres ressources de la société, mais contribué également à la mise à mort des équipements propres de l’Edm-sa”.

S’agissant de la reconstitution des moyens propres de production, il était prévu la réparation et la mise en service de deux groupes sur cinq à la Centrale de Balingué, la mise en état d’une turbine à combustion à Darsalam et la réhabilitation décennale des groupes du barrage hydroélectrique de Sélingué.

Malheureusement, selon le rapport, “les cinq groupes de la centrale de Balingué sont en arrêt panne pour défaut de suivi de l’opération d’entretien. Le barrage de Sélingué sera en arrêt de production à partir de fin mars pour défaut de diligence dans le marché de prestation dont les ressources ont été mises à disposition du Mali par la Boad”.

S’agissant de la location des groupes, il faut noter que le gouvernement avait autorisé Edm-sa à recourir à la location de puissance d’origine thermique pour un montant global de 11 milliards de Fcfa par an et une dépense en combustible, à la charge du Mali de près de 27 milliards Fcfa. Cela afin d’assurer la continuité du service durant période chaude de 2013.

“Le Programme présidentiel d’urgences sociales a recommandé à la Société Edm-sa d’abandonner cette option au profit de la réhabilitation des moyens propres de la Société et l’importation de puissance de loin moins chère. Malgré ces mesures, Edm-sa reconduit, contre toute attente, les contrats de location, au détriment de la reconstitution du parc propre de la Société, maintenu en désuétude et l’utilisation indue de la subvention de l’Etat”.

En ce qui concerne les factures dues, au titre de la location, il ressort que l’Edm-sa doit aujourd’hui 15 090 636 090 Fcfa dont 7 341 177 659 Fcfa à Aggreko, 6 110 739 555 Fcfa à Aska Enerji et 1 638 664 876 Fcfa à Ses Smart Energy.

Autres cas, c’est l’achat d’énergie avec les pays voisins, notamment la Mauritanie, le Sénégal et la Côte d’Ivoire. “Le ministère de l’Energie et de l’Eau a entrepris des négociations avec les pays limitrophes pour le transfert de puissance. Ces négociations ont abouti à la signature des contrats avec la Senelec du Sénégal pour l’enlèvement de 20 MW, la Somelec de la Mauritanie pour l’enlèvement de 20 MW et la CI-Energie de la Côte d’Ivoire pour l’enlèvement de 45 MW, porté à 60 MW extensible à 80 MW. La moyenne de l’enlèvement de 80 à 100 MW avec ces pays pour un coût 1/3 moins cher que celui de la location de puissance, permettrait d’arrêter le recours à la location, sans préjudice conséquent à la fourniture régulière d’électricité”. Ainsi, il a été recommandé à Dramane Coulibaly la nécessité de “gérer ces contrats dans le respect des liens de fraternité avec ces pays et en préservant sauf l’honneur du Mali. Pour cette raison, le ministère de l’Energie et de l’Eau a recommandé au directeur général d’Edm-sa de réserver la subvention de l’Etat pour près de 51 milliards de Fcfa prioritairement au règlement des factures relatives à ces transferts.

Cette directive n’a pas été respectée parce que CI-Energie de Côte d’Ivoire réclame 2 158 716 760 Fcfa, la Senelec du Sénégal 1 482 434 748 Fcfa et la Somelec de la Mauritanie 3 483 090 000 Fcfa. Ce qui fait 7 124 241 508 Fcfa d’impayés”. Compte tenu de cette situation, la Somelec a arrêté la fourniture d’électricité depuis des semaines, sans que le désormais Ex-directeur général d’Edm-sa daigne en rendre compte au ministre.

A.B. HAÏDARA

Aujourd’hui-Mali

Coopération Mali-Danemark: Lancement du FAMOC

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LA REDACTION

C’est en faveur d’une cérémonie organisée à l’hôtel Radisson blu ce Vendredi 16 mars 2018 par l’Ambassade du Royaume du Danemark au Mali que le projet FAMOC fut lancé.

Placée sous la Présidence du Minisrte de la Jeunesse et de la Construction Citoyenne,  la cérémonie a enregistré la participation de plusieurs personnalités dont le Secrétaire Général du Ministre des Droits de l’homme représentant Madame le Ministre,  le Président de la Commission Nationale des Droits de l’homme,  le Président du Conseil National de la Société Civile,  le Président des Jeunes du Sahel, le Président des Jeunes Ressortissants du Nord et des Représentants des Missions Diplomatiques et Consulaires.
C’est un Slammer, qui a donné le ton à travers une très belle prestation decriant la situation du pays, un pays gangrené par l’incivisme et le népotisme dont la seule et unique solution proviendra de nous même.
Ensuite c’est au tour de Madame Marianne KRESS Chef de la Coopération de l’Ambassade de Danemark de planter le décor à travers  une analyse du contexte qui a motiver la mise en place d’un fonds d’appui des moteurs de changement qui est un projet du programme coexistence pacifique,  consolidation de paix et réconciliation du Danemark au Mali pour la période 2017-2022.
Madame Kress a rappelé que c’est dans le souci de promouvoir l’inclusion,  la citoyenneté et la résilience à travers des initiatives émergentes et moteurs de changement de la société civile que ce fonds a été initié.
Selon Madame le Chef de la Coopération,  la marche vers l’unité commence par la démarche dans la diversité, elle reconnaît le dynamisme et l’engagement de la jeunesse malienne, sa volonté d’agir et de réagir et sa volonté de faire bouger les choses.
Selon Madame KRESS,  le pays a beaucoup souffert et que la lumière de ce pays se trouve entre les mains de la jeunesse et elle a souhaité à ce que main dans la. Main, travailler ensemble avec la jeunesse pour la rendre belle.
La Presidente de AJCAD, porte parole des organisations ayant déjà bénéficié du FAMOC Pilote,  Adam Dicko  a introduit le travail abattu en mettant l’accent sur le fait que la jeunesse n’est pas seulement le futur de son pays mais aussi le présent et l’avenir.
Le Consortium d’aorganisations (AJCAD,  Cap DH,  Think Place)  a eloquemment presenté un travail bien fait en seulement trois mois et couvrant presque l’ensemble du pays.
Le Mali étant en période preelectorale,  les actions de ces organisations étaient essentiellement axées sur la Mobilisation sociale,  la mobilisation de masse, comment comprendre les élections et surtout des débats publics.
Après une intermède théâtrale invitant les jeunes au civisme et à l’abandon de la migration irrégulière,  le Président de la cérémonie Monsieur Amadou KOITA Ministre de la Jeunesse et de la Construction Citoyenne a salué la Coopération Danoise pour la mise à disposition de ce fonds dont la convention à été signé le 29 mai 2017.
Le Ministre a invité  les organisations à user pleinement et judicieusement de ce fonds mis à leur disposition pour appuyer la politique du Président El hadj Ibrahim boubacaf KEITA qui vise à créer un modèle de citoyen plus responsable.
C’est un Ministre ravi et très heureux qui a déclaré lancé officiellement le Projet  FAMOC (Fonds d’Appui des Moteurs de Changement).
Le  chef d’Equipe du Projet Monsieur Frédéric S.  CABORE quand à lui dans un interview donné à la presse a fait savoir que le projet FAMOC est en (04) composantes dont
1- la Promotion de l’entrepreunariat Jeunes,
2- Engagement des jeunes dans les questions de la société,  le renforcement des acteurs de médias pour assurer des bonnes pratiques professionnelles de journalisme,
3- Autonomisation des jeunes en matières de droits de l’homme et de citoyenneté
4- Appui à la Commission Nationale des Droits de l’homme en vue de la promotion et de la protection des droits humains.
TOURE Hamidou Elhadji/Malimedia.com
Par croissanceafrique.com

Ecobank, qui est- elle ?

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Ecobank ou Ecobank Transnational Incorporated (ETI) est une banque fondée au Togo en 1985 et présente dans 36 pays d’Afrique de l’ouest, centrale et de l’est. Elle possède 20 331 employés et 11 millions de clients. Qatar National Bank et Nedbanksont actionnaires d’Ecobank.

Ecobank est cotée sur les bourses d’Abidjan, Lagos et Accra. Elle est la deuxième plus grande banque d’Afrique, derrière la banque sud-africaine Standard Bank.

A suivre

Daouda Bakary KONE

 

Source croissanceafrique.com.

 

Mail: croissanceafrik@gmail.com

BICIM MALI: HISTOIRE DU GROUPE

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Conneue sous le nom de la Banque Internationale pour le Commerce et l’Industrie du Mali, la  (BICIM) a vu le jour en octobre 1999. Jouissant de son adossement au Groupe BNP Paribas, la BICIM est une banque de référence au Mali et participe pleinement au développement du pays. Elle est reconnue comme étant la banque qui met sa clientèle au cœur de ses  priorités.

Au départ orientée sur la clientèle des entreprises, la BICIM a su se diversifier pour atteindre une clientèle plus large à travers les professionnels et les particuliers. Aujourd’hui, elle offre une large gamme de produits pour les particuliers et différents packages. Ces packages offrent tous les services de la banque.

GROUPE BNP PARIBAS : SES ORIGINES

Les ancêtres de BNP Paribas

Les premières banques du Groupe sont des comptoirs d’escompte, créés en 1848 pour faire face à une grave crise économique et bancaire touchant la France :

Le Comptoir national d’escompte de Paris (CNEP) se spécialise très tôt dans le financement du commerce international et établit un réseau international pionnier dès 1860. C’est aussi un acteur important du financement des entreprises et du marché financier.

Le Comptoir d’escompte de Mulhouse, fondé à l’initiative d’entrepreneurs du textile et de la manufacture, est absorbé en 1930 par sa filiale la Banque nationale de crédit. Celle-ci, emportée par la crise en 1932, renaît sous le nom de Banque nationale pour le commerce et l’industrie (BNCI). La BNCI se caractérise par son dynamisme commercial, ses innovations et la mise sur pied d’un réseau international à partir de l’Afrique.

NAISSANCE DE LA BNP, UN ACTEUR BANCAIRE MAJEUR

En 1945, le CNEP et la BNCI sont nationalisés. Ils fusionnent en 1966 pour former la première banque française, la Banque nationale de Paris (BNP). La BNP accompagne la bancarisation massive de la société française. En 1993, elle est privatisée sous la direction de Michel Pébereau qui la transforme en profondeur.

PARIBAS, PREMIÈRE BANQUE D’AFFAIRES FRANÇAISE

En 1999, après une intense bataille boursière, la BNP prend le contrôle de Paribas. Fondée en 1872, Paribas (alors appelée Banque de Paris et des Pays-Bas) est rapidement devenue la première banque d’affaires française, actionnaire de nombreuses entreprises, spécialiste des marchés financiers et des financements d’infrastructures. Paribas a absorbé en 1998 la Compagnie bancaire, société de services financiers créée en 1946, creuset de sociétés pionnières comme Cetelem (1953).

DEPUIS 2000, UN LEADER EUROPÉEN D’ENVERGURE MONDIALE

Le Groupe BNP Paribas est formé en 2000 et devient un solide leader européen, après l’intégration de plusieurs banques elles-mêmes riches d’une longue histoire :

Le Groupe BNP Paribas est formé en 2000 et devient un solide leader européen, après l’intégration de plusieurs banques elles-mêmes riches d’une longue histoire :

2001 : Bank of the West, fondée aux Etats-Unis en 1874

2006 : BNL, Banca Nazionale del Lavoro, créée en Italie en 1913

2009 : Fortis, fondée en 1822 sous le nom de Société générale de Belgique

2009 : BGL, Banque générale du Luxembourg créée en 1919

2010 : TEB en Turquie, dont les origines remontent à 1927.

Daouda Bakary  KONE

Par croissanceafrique.com

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Mali-Cinema: LES ROIS DE SEGOU UNE SÉRIE TV POUR DÉFENDRE LES VALEURS DE NOS ANCÊTRES

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L’honneur interdit les actes et sentiments jugés indignes telles que la lâcheté et la crainte, la fuite devant l’ennemi, l’acceptation de la servitude.

 

L’honneur c’est encore la fidélité à l’ami jusqu’à la mort incluse, et le respect sacré de la parole donnée.
L’épouse de Dougakoro, roi de Korè le suit dans la mort librement quand il décide de ne pas tomber vivant aux mains de Da Monzon.
Le royaume de Ségou est à son apogée et brille par sa splendeur. Mais les sages enseignent que les caprices de la guerre et les vicissitudes de la vie font que tout vainqueur sera un jour vaincu.
Une menace planerait-elle sur le royaume bambara de Ségou ?
La série les rois de Ségou édifiera à ce sujet à travers l’épopée du royaume Bambara de Ségou, une saga qui dura plus d’un siècle. Une série écrite et réalisée par Boubacar Sidibé

 

Source : Boubacar SIDIBE réalisateur

 

Par croissanceafrique.com

 

Mali : La Jeunesse et la politique.

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Le Mali est un pays démocratique depuis 1991, et cette démocratie consacre le multipartisme. Les acteurs principaux des dits événements ont été les jeunes et les femmes. Il est l’un des pays de l’Afrique de l’ouest qui compte le plus de formations politiques. Emergence, épanouissement.

La jeunesse du Mali représente plus de 50% de la population. Compte tenu de la place qu’elle doit occuper dans les domaines politique, social et économique, elle a un rôle crucial à jouer pour le développement du pays.

La promotion de la jeunesse à travers « un leadership jeune » est une condition indispensable pour assurer une meilleure relève au sein des formations politiques.

Il est important d’identifier les obstacles à la participation des jeunes à la vie politique, et de savoir pourquoi la participation des jeunes en politique est primordiale pour un développement harmonieux ?

L’implication des jeunes dans la politique peut être un catalyseur de changements positifs au Mali. Ils sont le fer de lance de cette nation, la garantie la plus sûre pour le présent et l’avenir.

La participation à la vie publique des deux groupes majoritaires (femmes et jeunes) doit être une révolution intellectuelle de la jeunesse au niveau national, local et même dans les villages nomades les plus reculés du Mali.

L’engagement citoyen des jeunes au service de leur communauté constitue un défi majeur dans un pays ou le népotisme, le favoritisme, la délinquance financière et la corruption sont devenus des comportements dans nos instances publiques.

La jeunesse doit être le moteur de développement et de changement des conditions de vie de leur communauté. Cela n’est possible que si la jeunesse est éduquée en politique, en civisme et surtout soucieuse du développement socio-économique du Mali.

Depuis l’avènement de la démocratie, les jeunes ont toujours été considérés comme des suiveurs en politique. Ils sont utilisés comme des mobilisateurs avant et pendant les échéances électorales. C’est justement ce que reconnait Bilal DICKO, politologue de l’Université Hassan Ier du Maroc et Alumni du programme Mandela Washington Fellowship 2017 « Ce qui est dangereux avec les jeunes qui se lancent en politique, aujourd’hui, c’est qu’ils sont impatients. Ils se lancent trop tôt, avant de se construire, de fonder une famille ou d’avoir une indépendance financière. Je dis dangereux, parce qu’un politique doit représenter les valeurs de la responsabilité dans sa famille d’abord (cela est important en Afrique) avant de prétendre changer sa communauté. Un politique (l’homme politique) doit, en conséquence, avoir une indépendance sinon une stabilité financière. Le cas échéant, il ferait face à des manipulations de ceux qui mettront la main à la poche à sa place. L’indépendance financière est importante pour un jeune politique afin d’être à l’abri des besoins. Comment prétendre changer son pays, sa communauté quand notre propre vie reste à désirer ? Au Mali, d’importants jeunes politiques ont vu leurs noms être souillés dans le marbre des malversations financières parce qu’ils ont voulu sauter les premières étapes.

N’est-ce pas pour cela qu’on dit souvent que dans la vie si vous utilisez l’ascenseur pour monter, vous descendrez par l’ascenseur. Soyez sages, prenez l’escalier »

Le grand défi reste la division du leadership jeune par les grandes formations politiques, est ce pour confirmer le fait de « diviser pour mieux régner » ou alors une stratégie pour bloquer leur émergence dans les formations politiques enfin de rester éternellement les seuls maitres animateurs de la vie politique du pays.

Le désintérêt de certains jeunes très actifs à la politique est un fléau et un manque à gagner pour notre communauté, l’élite jeune doit s’intéresser à la vie de sa communauté, elle doit militer soit au sein des formations existantes ou créer des formations dans le respect des textes de lois.

Selon Halimatou Soucko, Activiste, Presidente de Feministes sans frontieres , «Les jeunes ne doivent plus être en retrait de la politique, et plus que jamais nous devons contrôler le travail des élus(e), exigé des élus(e) qu’ils/elles fassent leur travail. La politique au Mali, ne doit plus être la chasse gardée d’une élite oligarque et corrompue. Les jeunes doivent se politiser, s’engager en politique, prendre le pouvoir. Un jour nos jeunes frères et sœurs, nos enfants, voyant nous plaindre de cet imbroglio étatique demanderont : Toi, qu’est ce que tu as fait pour améliorer les choses ? Ce jour là, le silence ne sera pas permis. »

Il est également du devoir de chaque jeune du pays de comprendre la responsabilité citoyenne des jeunes et les enjeux des élections. A ce effet, la faible participation des jeunes aux élections présidentielles de 2013, de 65% d’abstention selon la Délégation Générale aux Elections, en est l’illustration parfaite.

Le droit de voter est indissociable de celui de participer à la vie de la collectivité.

En votant, vous pouvez choisir le candidat qui s’attaquera aux questions qui sont chères à cette jeunesse. En votant, on influence l’adoption de politiques qui vont affecter l’avenir de son pays et la vie au quotidien, mais en étant candidat ou en ayant la liberté de choix on participe de façon confiante au développement.

Le fait qu’ils sont considérés comme jeunes et pas mûrs politiquement disqualifie les jeunes ambitieux au sein des formations politiques et même dans leurs communautés respectives.

Le désir du changement social positif, le dynamisme de la jeunesse est une condition indispensable de tout progrès politique ou social de tout pays.

Certains facteurs favorisent l’instrumentalisation de la jeunesse, tels que le chômage, le manque de repère/référence, l’analphabétisme, la corruption etc.

Les groupements des jeunes qui s’intéressent a la politique sont trop souvent utilisés comme des martyrs pour des causes inconnues des partis politiques, envoyés dans les rues pour des marches , revendications et combats qui ne sont jamais les leurs, manipulés , ces jeunes ne parviennent pas à se retrouver pour bâtir des alliances stratégiques , d’actions solidaires pour renverser les tendances et deviennent les instigateurs du changements politique positive sociale.

La compréhension des communautés autochtones est marquée par le non satisfaction des populations traditionnelles vis-à-vis de la politique car les politiques actuels n’arrivent pas à transformer positivement les conditions de vie des populations.

Le fossé qui sépare les politiques et les peuples maliens est profond, beaucoup de Maliens pensent que la politique est une affaires de famille ou des groupe d’hommes et femmes qui ne travaillent pas avec intégrité et honnêteté et pensent qu’ils sont tous corrompus et certains jeunes ont la même perception et commence leur engagement citoyen négativement vis a vis des politiques. D’ou l’importance de l’éducation politique des jeunes et leur participation dans les instances politique.

Le népotisme, le favoritisme, la corruption, la marginalisation dans la gestion des affaires publiques a fait que plus des jeunes se désintéressent à la politique et à la chose publique.

Selon M’bara Adiawiakoye , Activiste des droits humains “ L’engagement politique des jeunes doit être une conviction, non un moyen de trouver du travail”

La bonne participation politique est un créneau accessible pour faire du plaidoyer au nom de la jeunesse et participer dans la conception de plan de développement national et des prises des décisions au nom de la République du Mali.

Les partis préfèrent présenter des candidats ayant déjà une expérience politique. Outre. Certains pays ont néanmoins réussi à élire un nombre important de jeunes parlementaires, ce qui semble indiquer que des facteurs contextuels comme les systèmes électoraux proportionnels, des mouvements de jeunes dynamiques et des environnements politiques davantage inclusifs, pourraient intervenir.

Pour Hafizou Touré Juriste, membre de la société civil “Pour moi les jeunes doivent s’engager en Politique car La politique est la voie la plus légale pour accéder au pouvoir “

A l’heure des nouvelles technologies de l’information en particulier l’usage de réseaux sociaux, utilisés à peu près par plus de 80% des jeunes du Mali, ces canaux jouent un rôle remarquable dans l’engagement politique et civique des jeunes maliens comme outils d’éducation sur la thématique des sciences politiques et du civisme en général.

La formation et le suivi des jeunes pour leur participation politique peuvent jouer en tant que vecteurs d’inclusion .

Grâce à une meilleure synergie des acteurs et des jeunes, les politiques se pencheront sur des stratégies visant à favoriser une plus grande inclusion et à gérer la diversité, en plus de leur donner des moyens pour passer à l’action.

Malgré une tendance médiatique vers un monde plus inclusif, les barrières sont toujours présentes pour les couches jeunes et femmes.

La jeunesse representent non seulement le present d’une nation , mais aussi son avenir !

El Hadj Djitteye

Par croissanceafrique.com

Brigade des stupéfiants La Police débarrasse le marché malien de 250kg de cannabis

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La brigade des stupéfiants a arrêté 2 malfrats en possession d’une quantité importe de drogue, le mardi 13 mars 2018, à 15 km après Sanancoroba. Pour le commandant de la brigade, le commissaire principal Mamoutou Togolo, c’est suite à une opération de surveillance de plusieurs jours avec la collaboration de la population qui a permis l’interpellation de deux individus en possession de cette importante quantité de drogue. Il s’agit de M. Moudirou Simon et sa complice Maïmouna Traoré. Ils sont tous connus des services de répression, particulièrement les services de lutte antidrogue. Moudirou a été interpellé à 15 km après Sanancoroba dans une petite chambre où il avait caché son sac contenant 250 kg de cannabis. Ce malfrat proposait de vendre les 250 kg de cannabis à 5.625.000 F CFA à raison de 22.500 F CFA la brique.
1ère Cl Yacouba Traoré

UN AÉRONEF SUSPECT SAISI PAR LA DOUANE MALIENNE

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Dans la matinée du lundi 5 mars 2018, les éléments des enquêtes douanières, très discrets, à l’Aéroport International Modibo Keita, immobilise un aéronef avec comme pilote un certain David Henri Pèlerin, de nationalité française. A bord de cet Avion haut de gamme, des passagers en provenance de Kodierem, une mine d’or située dans le cercle de Yanfolila. Ils sont tous des Européens, entrés sur le territoire malien de façon peu convenable.
Interrogé par les soldats de l’économie sur les papiers l’autorisant de voler à l’intérieur du Mali, le pilote Français répond par la négation, alors qu’il s’apprêtait à poursuivre son vol à Bouradougou, dans le cercle de Kati. Immédiatement, l’aéronef a été l’immobilisé, le code douanier lui a été rappelé. Il s’est fondu en excuses, pleurnichant, disant qu’il ignorait tout de la loi. La douane n’a pas transigé sur les principes. Après plusieurs jours de tractations, le pilote a fini par accepter une transaction portant sur un montant important qu’il a versé dans la caisse de la douane. C’est ainsi que l’avion est reparti.

Nous reviendrons dans notre prochaine édition sur les dessous de cette affaire scandaleuse.

C.T.

22 Septembre

Au Gabon, le premier procès contre la corruption s’ouvre devant la cour spéciale.

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Au Gabon, début ce jeudi au tribunal de Libreville des premières audiences de la Cour criminelle spéciale, créée en janvier dernier, pour juger les hauts cadres poursuivis pour des détournements des biens publics. Blaise Wada, qui gérait un projet d’assainissement de Libreville financé par l’Union européenne, sera le premier à la barre. Mais après lui, interviendront d’anciens ministres de confiance d’Ali Bongo.

C’est un procès symbolique, mais historique qui s’ouvre ce jeudi. Jamais dans l’histoire du Gabon, un haut cadre n’a été présenté devant la barre pour des détournements des biens publics. La mémoire collective se souvient que le président Léon Mba, père de l’indépendance du Gabon, jetait les gens en prison pour des détournements de moins de 10 000 francs CFA.

Sous Omar Bongo qui a dirigé le pays durant 41 ans, les scandales de détournement étaient nombreux, mais les mis en cause bénéficiaient, au contraire de promotions. Les choses ont changé. Dès le début de son second mandat Ali Bongo a lancé une opération mains propres baptisée « Mamba ». Deux de ses anciens puissants ministres ont été jetés à la prison centrale de Libreville. Il s’agit de l’ex-ministre du Pétrole, Etienne Dieudonné Ngoubou, et de Magloire Gambia, qui était presque ministre du ciel et de la terre. Avec eux, une cohorte d’anciens DG.

Devant la Cour criminelle spéciale vont-ils se taire ou ouvrir la boîte de Pandore ? La question se pose. Le sujet est très sensible. Toute la République, y compris les opposants, risque d’être éclaboussée surtout que les audiences seront retransmises en direct à la télévision nationale.

Source AFP

 

Finance: La croissance de l’Afrique du Nord devrait atteindre en 2018 les 5%, pour revenir à 4,6 % en 2019.

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D’après une analyse régionale adoptée par la Banque africaine de développement (BAD). La croissance de l’Afrique du Nord devrait atteindre en 2018 les 5%, pour revenir à 4,6 % en 2019.

La BAD qui a dévoilé hier à Tunis, son premier rapport sur les prévisions de l’Afrique du Nord, attribue ce redressement économique non seulement à la consommation privée et publique, mais également au secteur réel dont les nouvelles branches, telles que l’électronique et la mécanique présentent une forte valeur ajoutée.

La BAD met à profit via ce diagnostic son expérience, et donne plus de profondeur, d’analyse, et de pertinence à la publication relative aux perspectives économiques du continent africain.

« Les perspectives économiques en Afrique sont le fruit de recherches poussées, qui incluent la collecte de données, l’analyse et les projections. Les économistes de la banque ont redoublé d’efforts pour produire ces rapports économiques régionaux, qui enrichissent davantage les produits du savoir de la banque » souligne Shimeles Abebe, directeur par intérim chargé de la politique macroéconomique, des prévisions et de la recherche à la banque.

Par ailleurs, la BAD a choisi de donner un avant goût de cette approche régionale. Selon elle, l’Afrique du Nord se dresse au 2ème rang des régions d’Afrique les plus performantes.

Tandis que l’analyse qui passe en revue les spécificités de 6 pays de la région, dont le Maroc fait ressortir une croissance de 4,9% du PIB réel de l’Afrique du Nord. Un indicateur en hausse de 3,3% par rapport à 2016.

« Cette performance économique est d’ailleurs supérieure à la moyenne affichée par le continent dans son ensemble (3,6%), plaçant ainsi la région de l’Afrique du Nord juste après l’Afrique de l’Est (5,9%) » Peut-on déduire de la Banque africaine de développement.

En ce qui concerne la progression relevée, celle-ci s’explique entre autres, par la production de pétrole qui a atteint un niveau important cette année en Libye, contribuant ainsi au rebond de son PIB à 55,1% en 2017.

Daouda KONE