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Madia: Aboubacar Dicko, un jeune journaliste malien, brillant et engagé pour le respect de la dignité.

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D’abord journaliste à Sahélien.com et collaborateur de Jeune Afrique, l’enfant Peulh comme on le surnomme affectueusement ses proches est actuellement à Mikado FM. Il a gagné le Prix international du journalisme contre la peine de mort en 2016 et est auteur de nombreux articles sur les droits de l’Homme et ceux des femmes en particulier. Le plus mémorable de ses articles est celui sur les VBG avec un focus sur l’excision. A propos de cet article, Aboubacar nous confie : « ça m’a valu quelques regards pas très sympas, mais je pense aussi que la lutte passe par le fait pour les médias de s’attaquer à des sujets qui peuvent paraître tabous). C’est également dans le cadre de la rédaction de cet article que j’ai rencontré le talentueux journaliste
Sur les questions d’égalité en général, il dit : « je pense que la question se résume à une seule chose: soit nous sommes d’avis que les femmes sont des êtres humains, soit nous ne le sommes pas, c’est simple ! Maintenant dans les médias, et pas qu’au Mali, je crois qu’on s’aventure encore dans cette discrimination basée sur le sexe. Et le traitement réservé aux violences basées sur le genre dans les journaux reste problématique. Au Mali, les dernières affaires de viol ont malheureusement prouvé cette triste réalité qui consiste, pour certains, à s’interroger sur l’habillement, les habitudes ou à bafouer la dignité de la victime en s’attardant sur son identité ou encore son physique. Pour d’autres journaux, l’erreur consiste à traiter ces violences comme des faits divers ».
L’enfant peulh est un modèle en matière d’ouverture d’esprit et de respect de la dignité humaine et le dit ouvertement « Notre regard doit aller au-delà en posant ces problèmes sous les vrais angles : il s’agit avant tout de problème de société. C’est là où le rôle des médias est crucial sachant qu’ils ont la possibilité d’entraver ou non les avancées structurelles en faveur de l’égalité des sexes ».
Opinion de Maimouna Dioncounda Dembele

 

Par croissanceafrique.com

 

 

Insécurité alimentaire au Mali : Menace de famine sur 800 000 personnes

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L’insécurité alimentaire risque d’être plus critique que prévue cette année. Selon les résultats du Cadre harmonisé (CH), la population en insécurité alimentaire passera de 291 000 personnes en phase 3 « crise » et en phase 4 « urgence » en novembre 2017 à près de 800 000 durant la période de soudure de 2018, entre juin et septembre.
Cette année, le CH estime à 4,1 millions les personnes en phase de crise, d’urgence et sous pressions, soit 22% de la population du pays. Les chiffres du Cadre harmonisé de novembre 2017 étaient basés sur des données provisoires de la campagne agricole 2017 qui seront mises à jour ce mois de mars. Pour rappel, ce sont 424 000 personnes qui étaient en insécurité alimentaire durant la période de soudure de 2017 et cette année, elle passera à environ 800 000 personnes soit le double de l’année 2017.
Des analyses ponctuelles attribuent cette menace aux niveaux faibles de récoltes, pouvant conduire, si aucune action d’atténuation n’est prise maintenant, à une hausse du nombre de personnes en insécurité alimentaire.
Par ailleurs, la faible pluviométrie a eu un impact négatif sur la production de la biomasse entrainant ainsi une transhumance précoce des troupeaux, une pression accrue sur les ressources disponibles et une augmentation des risques de tensions entre agriculteurs et éleveurs.
Pour faire face à cette situation, les ONG auront besoin de 263 millions de dollars cette année pour faire face à cette catastrophe alimentaire.

Source: L’Indicateur du Renouveau

BRVM: Apporteurs d’affaires et démarcheurs

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Les Apporteurs d’affaires sont des personnes physiques ou personnes morales qui mettent en relation un client avec une SGI ou une Société de Gestion de Patrimoine pour :

  • l’ouverture d’un compte titres ;
  • les conseils en placement ou la gestion sous mandat ;
  • transmettre les ordres de leurs clients.

Outre, les personnes physiques ou morales agréées à cet effet, les établissements bancaires sont autorisés à effectuer des activités d’Apporteurs d’affaires.
Sont considérées comme activités de démarchage, toutes opérations auxquelles se livre celui qui se rend habituellement soit au domicile ou à la résidence des personnes, soit sur leurs lieux de travail, soit dans les lieux ouverts au public et non réservés à de telles fins en vue de conseiller la souscription, l’achat, l’échange, la vente de valeurs mobilières ou, la participation à des opérations sur ces valeurs.

Sont également considérées comme activités de démarchage, les offres de service faites ou les conseils donnés, de façon habituelle, en vue des mêmes fins que celles visées à l’alinéa précédent, au domicile ou à la résidence des personnes ou sur les lieux de travail par l’envoi de lettres ou circulaires, ou par communication téléphonique.

Les conditions d’agrément des Apporteurs d’affaires et des Démarcheurs sont définies dans le Règlement Général du CREPMF et par l’Instruction 6/97 du CREPMF relative à l’agrément des Apporteurs d’affaires, des Conseils en investissements boursiers et des Démarcheurs.

BOAD TITRISATION
BP 247 Lomé
BOAD TITRISATION
BP 247 Lomé
DIPLO GNAHOA JEAN CLAUDE
01 BP 8243 ABIDJAN 01
(225) 46 00 47 71
(225) 07 76 54 44
DIPLO Gnahoa Jean Claude
01 PO BOX 8243 ABIDJAN 01
(225) 46 00 47 71
(225) 07 76 54 44
EMERGENCE CAPITAL
01 PO BOX 1913 Lome
(228) 22 26 74 74
EMERGENCE CAPITAL (Finance Advisers)
01 BP 1913 Lomé – TOGO Quartier KEGUE, non loin de l’ambassade du Gabon, 3492 Bld Jean Paul II, infos@emergencecapital.org
(228) 22 26 74 74 / 99 93 12 00
IVOIRE CAPITAL
06 BP 207 ABIDJAN 06
(225) 22 44 04 54
IVOIRE CAPITAL
06 PO BOX 207 ABIDJAN 06
(225) 22 44 04 54
KODJO HOMDEASI MABLE
(228) 251 45 88
Source: BRVM
Daouda Bakary KONE
 Par croissanceafrique.com
KODJO HOMDEASI MABLE
(228) 251 45 88

Edito: Quels sont les conseils en investissements boursiers ?

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Les personnes physiques et morales qui exercent les activités de conseil en investissements boursiers orientent les choix de leurs clients sans se substituer à eux quant à leurs décisions finales.

Sont admises à exercer l’activité de conseil en investissements boursiers, les personnes physiques pouvant justifier d’une expérience suffisante dans ce domaine d’activité, et les personnes morales qui emploient ou utilisent les services de mandataires pouvant justifier des mêmes conditions d’expérience professionnelle.

Les conditions d’agrément des Conseils en investissements boursiers sont définies dans le Règlement Général du CREPMF et par l’Instruction 6/97 du CREPMF relative à l’agrément des Apporteurs d’affaires, des Conseils en investissements boursiers et des Démarcheurs.

Daouda Bakary KONE

Par croissanceafrique

 

FESICO: C’est du 25 au 31 mars pour la valorisation de l’or blanc dans toutes ses dimensions.

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Après trois années d’exercice, le Festival panafricain de la cotonnade(FEPAC) prend de l’envergure en étalant ses tentacules à l’international(FESICO). Cette année, en prélude à la grande foire de l’or blanc qui, se tiendra à Kita, une ville historique située dans la (région de Kayes),l’Association des jeunes pour la valorisation du coton et le Groupe next-media International ont organisé une conférence de presse, pour éclairer la lanterne des hommes de media. C’était le 22 février dernier, en présence du Président de l’Association  Abderrahmane SY  dit Bob et de Mme Mariam BOCOUM, une styliste internationale, deux citoyens bien avertis, qui font depuis des années de la valorisation du coton leur cheval de bataille.

 

 

A quelques petites semaines de la tenue du Festival international de la cotonnade(FESICO) prévu du 25 au 31 mars prochains, l’Association organisatrice dont la charpente est constituée de jeunes et ses partenaires sont au four et au moulin afin que rien ou presque ne puisse manquer au rayonnement de l’événement à l l’image des précédentes éditions.

 

Au cours de la conférence de presse, l’on pu constater toute verve énergique qui anime les membres de l’association AJVC à travers son travers son président A.SY. Ils sont en effet, à pied d’œuvre, de jour comme de nuit, pour réussir dans la voie de la  lutte pour la promotion, la valorisation et la transformation du coton appelé depuis par une belle métaphore « l’or blanc ».

 

Prenant la parole devant une belle fourchette de journalistes venus de différents horizons, le promoteur du festival a tiré sur le cordon de la sonnette.

«Le secteur du coton, est celui qui pourrait booster l’économie malienne si l’on parviendrait à le valoriser », a-t-il déclaré. Poursuivant que le Mali est un pays qui tient une bonne place dans la culture du coton.

 

C’est la raison pour laquelle, le principal conférencier, s’est appuyé sur des statistiques à l’aide de détails fort croustillants et, qui plaident sans aucun doute  en faveur du Mali.

 

« Le Mali est  considérée aujourd’hui comme le  leader de la production en Afrique  avec plus de 700.000 Tonnes de Coton Graines », a-t-il affirmé.

 

Avant d’ajouter que, le Coton couvre au Mali une superficie e 134.518 km2  soit 11% du territoire national soit plus de 3500 villages cotonniers enregistrés par la CMDT. En effet, « 24% de la population malienne vivent dans la zone cotonnière qui, représente un taux de croissance  annuel moyen compris entre 3,1% et 4% », a précisé le conférencier.

 

 

Le Président du Festival a sollicité également  le soutien du gouvernement de la République pour qu’une vraie volonté politique soit manifestée en faveur de la valorisation et de la transformation du coton à l’image de certains pays de la sous région comme le Burkina Faso où les élèves arborent la cotonnade en guise de tenue scolaire.

 

A Kita du 25 au 31 mars, sont prévues  les activités suivantes : une foire/Exposions, des Conférences accompagnées de débats, et plusieurs manifestations culturelles, une semaine durant pour mettre en valeur la culture de l’or qui donne plus de poids dans la balance du trésor public.

 

C’est l’occasion pour le conférencier de rendre un vibrant hommage à une grande plume de la littérature malienne et africaine Massa Makan Diabaté et une grande voix de notre pays Bako Dagnon

 

 

En définitive, c’est au regard des résultats positifs engrangés par notre pays à l’échelle internationale, grâce au dévouement de vrais acteurs, les paysans que les jeunes pour la valorisation du coton (AJVC) ont décidé de lancer un festival international de la cotonnade (FESICO) afin de mieux le valoriser.

 

Hama KANSAYE

par croissanceafrique.com

mail:croissancafrik@gmail.com

Le FMI accorde une prolongation au Kenya pour son prêt de secours

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Le Fonds monétaire international (FMI) a approuvé la demande du Kenya d’une prolongation de six mois d’une facilité de crédit de réserve de 1,5 milliard de dollars qui devait expirer mercredi 14 mars.

En retour, le Kenya a promis d’abroger la loi qui plafonne les taux d’intérêt dans un délai de six mois, en mettant les consommateurs à l’abri d’une hausse possible du coût des prêts.

La disponibilité de la facilité de crédit est également liée à la réalisation par le Trésor de la promesse concernant la réduction du déficit budgétaire au moyen d’une série de mesures d’assainissement budgétaire, y compris la réduction des dépenses publiques.

Le FMI a déclaré que l’achèvement des examens, prévu d’ici septembre 2018, permettra aux autorités kényanes d’avoir accès aux fonds disponibles.

Pour rappel, le FMI a approuvé la ligne de crédit de 1,5 milliard de dollars le 14 mars 2016 pour une période de 24 mois, à titre de mesure de précaution que le Kenya pourrait utiliser si l’économie était en détresse. L’institution a récemment révélé que le crédit avait été suspendu au milieu de l’année dernière avant la date d’expiration du 14 mars, en raison de l’échec du Kenya à atteindre les objectifs de réduction du déficit budgétaire convenus.

Les PME à la BRVM: comment réussir?

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Malgré la pureté de leurs motifs, les pagnes de la PME Uniwax posent un certain flou aux investisseurs.

La Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) a procédé au lancement officiel de son 3eme Compartiment dédié aux Petites et Moyennes Entreprises (PME) et aux entreprises à fort potentiel de croissance, le mardi 19 décembre 2017. Dans cet article, un spécialiste du marché financier de la BRVM, Mr Daniel Aggre (Apporteur d’affaire agrément AA/2018-01), founder du cabinet SikaAdvisory présente l’intérêt pour les  entreprises d’entrer sur le marché financier régional. Et surtout l’importance de la communication financière pour une meilleure crédibilité et l’obtention de la confiance des investisseurs.

 

 

Le cas UNIWAX

Le 09 septembre 2016, UNIWAX, leader ouest africain du pagne wax procède à une augmentation de capital afin d’accroître sa production de plus de 60%. Objectif,  répondre à une demande sans cesse croissante du marché local et externe. Selon le directeur financier de la structure, il devenait urgent d’investir pour accroître la capacité de production de la compagnie compte tenue d’un outil industriel vieillissant.

Avec une croissance moyenne de 15% du chiffre d’affaires sur la période 2013 à 2015 et une forte demande du marché, tout indiquait de bonnes perspectives du titre sur le marché. Mais force  est de constater que l’action UNIWAX a fait pire que le marché depuis 2016 avec une baisse de 36.69%[1] depuis son augmentation de capital.

Par ailleurs, après l’opération d’augmentation de capital, aucune communication n’a été faite sur le processus d’investissement/industrialisation de la compagnie. Les investisseurs potentiels et ceux ayant participé à l’augmentation de capital ne disposaient donc d’aucune information sur l’outil de production de la compagnie. La seule communication en leur possession concernait la publication des résultats.

Par la suite, lors de la publication de son résultat du 1er premier semestre 2017, UNIWAX annonce une baisse de son chiffre d’affaires de 3.6%. La cause principale, selon le document, des incidents techniques depuis 2 ans du fait d’une utilisation à 100%.

Alors les questions que se pose tout investisseur se résument à ces points :

  • A quoi a donc servi l’opération d’augmentation de capital à laquelle nous avons souscrit ?
  • Pourquoi depuis bientôt 2 ans la compagnie n’enregistre que de mauvais résultats malgré un plan d’investissent sensé corriger les faiblesses de l’outil de production de la compagnie ?

Des interrogations tout à fait légitimes.

Si une meilleure communication avait été faite, le titre n’aurait pas connu une aussi forte correction du marché compte tenue des bonnes perspectives offertes par l’industrie du textile. Ceci nous permet d’introduire notre sujet sur la communication financière.

 

 

La communication financière, qu’est-ce c’est ?

Zhora garbi dans comprendre la communication financière (Centre de Publication Universitaire, Paris, 2004, p.20.) , définît la stratégie de communication financière, comme : « l’ensemble des actions de communication mises en œuvre par une entreprise à l’intention des milieux financiers (investisseurs institutionnels et particuliers, intermédiaires en bourse, analystes financiers, journalistes) en vue d’avoir une bonne image financière, indispensable, pour relever les capitaux nécessaires à son développement »

La communication financière est une composante obligatoire et imposée par le régulateur, le CREPMF, à toute société cotée dans notre marché. Obligatoire par la publication des comptes et résultat des sociétés et volontaire par les communiqués, présentations aux analystes et les road shows…

Cela dans le but de donner une meilleure visibilité de la société et de ses projets futurs afin de permettre à tout investisseur de prendre une meilleure décision.

Dans une société où l’information de façon générale est asymétrique, la capacité à fournir au marché une bonne lisibilité via une information précise et crédible est un élément essentiel pour la valorisation du titre (baisse du coût du capital) et la flexibilité financière de l’entreprise. C’est pourquoi les grandes sociétés d’ailleurs se sont dotées de services de communication financière.

Dans l’espace Uemoa et de par mon expérience professionnelle, je sais que SONATEL a un département chargé de relations avec les investisseurs.

Notre approche dans cet article, consiste à faire comprendre aux PME qui désirent être cotées l’importance de la communication financière pour accroître leur crédibilité sur le marché. Ainsi que pour donner confiance à tout investisseurs désireux de détenir des actions dans l’entreprise  et surtout de baisser leur coût du capital.

Mais, avant toute chose, les compagnies doivent d’abord saisir le sens et  l’importance d’être cotés à la bourse. Tant que ce premier aspect n’est pas compris, les entreprises donneront très peu d’importance à l’entretien de la relation avec le reste du marché.

 

Pourquoi une PME doit être coté à la BRVM ?

L’on peut classer les motivations d’une introduction en Bourse selon plusieurs critères. Chaque projet d’introduction est un cas particulier, mais les motivations se retrouvent généralement, avec des pondérations spécifiques pour chaque dossier.

Nous évoquerons rapidement 3 points, dans la mesure où elles déterminent des comportements différents vis-à-vis des marchés financiers.

 

1) Rechercher des capitaux pour financer une expansion

Il est clair que les PME dans notre région recherchent de nouveau financements pour accroître leur business. S’introduire en bourse permet donc de lever de nouveaux capitaux et de diversifier les sources de financement de l’entreprise.

L’on note effectivement une faiblesse du tissu de financements privés de type capital-risque dans la zone. Une situation qui a suscité la création d’un marché spécifique, pour les PME, destiné à accueillir les valeurs de croissance. Le développement de ce marché requiert des capitaux que ces sociétés ne trouvent pas auprès des circuits de financement classiques. A la Bourse, ces PME peuvent trouver de nouveaux partenaires qui sont soit des investisseurs institutionnels, soit des particuliers. Ces nouveaux actionnaires vont s’associer au développement de l’entreprise en apportant les capitaux nécessaires pour financer sa croissance et ses investissements.

En outre, l’introduction à la bourse permet l’assainissement du bilan comptable de l’entreprise. La situation financière de l’entreprise peut s’améliorer grâce aux capitaux propres renforcés et à la part de crédit diminuée.

 

2) Valoriser un projet d’entreprise

L’introduction à la bourse permet à la société d’inviter ses employés dans l’actionnariat de l’entreprise. Fini les oppositions entre les dirigeants et les salariés, chacun est concerné et peut tirer profit de la tenue du cours de l’action de la société en Bourse. Ainsi, tous se sentent concernés par la croissance et les résultats de l’entreprise.

 

3) La notoriété et la crédibilité à améliorer

Une des raisons qui emmène les dirigeants d’entreprise à la Bourse est d’accroître la notoriété de l’entreprise et de lui permettre d’avoir une certaine crédibilité auprès de ses partenaires. Cet objectif s’accroît de plus en plus après l’introduction. Les relations de l’entreprise avec ses partenaires changent. Fournisseurs, banquiers, clients, personnel, candidats au recrutement changent leur comportement vis-à-vis de  la société.

L’introduction en Bourse joue un rôle de catalyseur, d’une certaine réussite, de potentiel de croissance et donc de possibilité de carrière plus large et, enfin, de pérennité de la société. Par la suite, la bonne tenue de l’action de la société, les articles qui lui sont consacrés par la presse spécialisée,  démultiplient cette publicité gratuite en faveur de la société.

 

 

Que gagne les entreprises cotées à améliorer leur communication financière

La communication permet de mieux valoriser le cours de l’action et donc de financer la croissance externe à moindre coût tout en satisfaisant l’actionnaire. En d’autres termes, elle facilite la levée des capitaux sur le marché et permet de consolider l’image de l’entreprise. Elle contribue également à crédibiliser la compagnie.

Communiquer permet d’influencer en quelque sorte la psychologie des investisseurs qui,  en temps de crise, seront plus indulgents vis-à-vis d’une entreprise qui communique bien. Et la sanction sera moindre. Le bon exemple est SONATEL qui baisse difficilement même en temps de crise.

Aujourd’hui le monde est un village planétaire, où un planteur de café cacao à Gagnoa (Ouest Côte d’Ivoire) peut financer une entreprise à New York via la bourse ou les obligations. De même un investisseur à Londres sans connaître le Mali peut y financer une PME.

Du coup, savoir communiquer permet d’attirer des investisseurs internationaux.

Une société Nigérienne cotée à la BRVM doit désormais affronter une série de filtres de décisions de la part des investisseurs à qui la valeur est proposée.

Le positionnement géographique de son chiffre d’affaires est-il attrayant? Son secteur d’activité offre-t-il des perspectives de croissance supérieures aux autres secteurs économiques ? Au sein même de ce secteur, cette Pme présente-t-elle des avantages concurrentiels qui justifient de la préférer aux autres valeurs cotées ?

 

A qui s’adresse la communication financière

Elle s’adresse à tous les acteurs du marché financier. Notamment :

-Les actionnaires ayant besoin d’évaluer la rentabilité de leurs placements financiers.
– Les investisseurs et les gestionnaires de fonds cherchant une meilleure diversification de leurs portefeuilles.
– Les analystes financiers chargés de l’évaluation de la situation de l’entreprise.
– Les banquiers désirant étudier les risques de leurs financements potentiels ou actuels.
-Les agences de notation pour évaluer les capacités des entreprises.
– la presse spécialisée

  • les décideurs économiques et le grand public

 

Perspective de la communication financière des PME : rôle de l’analyste financier dans la communication financière

L’analyste financier a pour fonction première de maintenir l’efficience sur les marchés en émettant des recommandations sur la base des informations récoltées, et en utilisant des outils techniques (moyenne, variance, fondamentaux…).

L’analyste financier est également la personne reconnue sur les marchés comme ayant cette capacité à pouvoir émettre ce type d’analyses sur les titres. D’où son rôle primordial sur les marchés.

D’après Eric Bayle et Marc Schwartz (2005), la théorie financière moderne définit trois fonctions que les analystes ont sur les marchés financiers :

a) Concourir au bon fonctionnement des marchés de capitaux. Par ses recommandations, l’analyste doit veiller à ce que les titres convergent vers leur valeur d’équilibre. Il doit donc étudier des techniques d’analyse rigoureuse.

  1. b) Aider les investisseurs à choisir des actifs qui leur conviennent.
    Les investisseurs n’ont pas tous le même profil, certains sont très averses au risque et d’autres beaucoup moins. Un des rôles des analystes est de mieux comprendre les risques liés à un titre (ou à un portefeuille de titres).
  2. c) Les analystes contribuent à la bonne gouvernance des entreprises.
    Ils sont chargés de contrôler les dirigeants de la firme, mettre en place des analyses du management, émettre des avis sur les perspectives de développement futurs…

Tout cela contribue à réduire les coûts d’agence et l’asymétrie d’information.

Nous comprenons par cette définition, que le rôle primaire de l’analyste financier est de pallier au dysfonctionnement sur les marchés financiers (asymétrie d’information notamment) en émettant des recommandations concernant l’évolution des titres sur le marché.

Une représentation du travail de l’analyste financier


Dans notre sous-région, nous avons 45 sociétés cotées avec 28 sociétés de gestion et d’intermédiation (Brokers). Sur ces 28 sociétés, il n y a pas plus de 5 Brokers qui peuvent offrir une couverture d’analyse et de recommandation sur les sociétés cotées.

Les analystes de ces SGI/Brokers ne peuvent pas couvrir plus de 15 sociétés par années à cause du nombre réduit d’analyste dans ces SGI. En moyenne, l’on relève  1 analyste dans le département sauf Hudson&Cie qui compte 3 ou 4 analystes….

De ce fait, il restera au moins 30 sociétés cotées sans couverture d’analyste. Barclays Africa dans son dernier rapport avait relevé la mauvaise couverture d’information financière dans notre région et  exhorté la BRVM à améliorer cela.

 

Comment encadrer la recherche des PME

 

Dans un document publié par l’Université de Catholique de Louvain, « Le nombre d’analystes qui émettent des recommandations sur les marchés financiers peut-il être un facteur qui influence l’efficience de ces marchés ? ».

Il en ressort la conclusion suivante. « Nous pouvons constater que le nombre d’analystes financiers qui couvrent une firme a un rôle important sur les marchés financiers, particulièrement pour les entreprises à petites capitalisations. Les enjeux pour le marché dans sa globalité et pour les entreprises prises individuellement sont différents. En effet, pour le marché, le but est que celui-ci soit efficient, c’est-à-dire que les titres s’échangent aux prix qui reflètent la valeur des firmes présentes.

Si nous ne basons sur la littérature analysée, nous pouvons affirmer que dans chaque marché, pour chaque firme, il existe un nombre idéal d’analystes qui doivent couvrir un titre. En effet, le marché ne peut pas être efficient lorsque le taux de couverture est trop important ou au contraire, lorsque le taux de couverture de marché est trop faible. Cela va induire une surévaluation dans le 1er cas et une sous-évaluation dans le second.

Etant donné que les analystes préfèrent les plus grandes entreprises, qui sont suivies par beaucoup de pairs sur les plus grands marchés, nous pouvons émettre l’hypothèse que certains titres seront toujours surévalués et donc les marchés ne seront jamais efficients au sens fort.

Pour ce qui est des firmes à petites capitalisations, l’effet inverse va se produire. Les firmes ont tout intérêt à ce que le nombre d’analystes qui couvrent leur titre soient en constante augmentation. C’est une bonne information sur le marché qui est manifestée par l’augmentation du prix de l’action. La surévaluation n’en est que positif pour les firmes « qui la subissent ».

Cette ambition d’avoir un taux de couverture important peut avoir des répercussions sur les comportements que peuvent adopter les managers des entreprises. Les différentes études empiriques nous ont montré que certaines entreprises sont prêtes à falsifier leurs comptes afin d’avoir une bonne image auprès des analystes et des investisseurs. »

Au vu de ce qui précède, les questions suivantes s’imposent. Quelle structure va encadrer la recherche des PME ? Quelle stratégie mettre en place pour avoir leur couverture fait par des analystes ?

Il serait judicieux que la BRVM permette la création de structure de recherche privée appelé SELL-SIDE ANALYST sur le marché régional. Pas forcément lié aux SGI , afin de combler ce manque de communication financière sur le marché et donner de meilleures chances au PME.

Dans notre prochain article, nous donnerons des exemples de mauvaises et bonnes communication financières pour encourager les nouvelles PME à se donner de bonnes habitudes en venant sur le marché.

 

 

 

Préparé par Daniel Aggre et Diallo Ahmed (equity analyste a sikadvisory)
 

 

Notes

 

[1] Période calcul : Du 09 septembre 2016 au 27 février 2018

Comment Libreville rassure les opérateurs français suite à l’affaire Veolia

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C’est par les petits soins de Madeleine Berre, la ministre de la promotion des investissements du Gabon, que le gouvernement tente de rassurer les opérateurs économiques français, dans un climat marqué l’affaire Veolia qui fait grand bruit.

« Le dossier Veolia ne doit pas impacter l’intégralité des entreprises françaises», avait déclaré la ministre après une rencontre mercredi 7 mars avec les opérateurs économiques français en activités au Gabon.

En effet, selon les explications de l’ex-présidente de la Confédération patronale gabonaise, cette affaire qui oppose l’Etat à l’entreprise française a un cadre qui lui est propre, découlant d’un contrat signé en 1997, avant l’audit les audits entamés en 2010.

«Les conclusions ayant abouti à la réquisition de la SEEG (la Société d’énergie et d’eau du Gabon, Ndlr) ne concernent que le Groupe Veolia. Cela ne doit en aucun cas entamer les relations entre la France et le Gabon», avaitindiqué Madeleine Berre. « Aujourd’hui, nous nous efforçons d’améliorer le climat des affaires », s’est-elle empressée d’ajouter.

En rappel, le Gabon avais mis fin, le 16 février 2018, au contrat de concession du service public de l’eau et de l’électricité avec le groupe Veolia, concessionnaire depuis 20 ans. Entre autres raison évoquées, « la dégradation de la qualité du service rendues aux usagers, les efforts financiers de l’Etat non suivis des effets escomptés et les plaintes récurrentes des populations ».

« La situation est difficile »

«Certes la situation est difficile », reconnait la ministre. « Mais nous souhaitons que les entreprises françaises ne soient pas frileuses, et nous accompagnent dans cette épreuve», a-t-elle déclaré.

Sans se garder de lancer un pic auMouvement des entreprises de France (Medef) qui s’est entre-temps invité dans le débat, et dont le directeur Afrique « n’est autre que Patrice Fondolossa, dirigeant du groupe Veolia», rappelle-t-elle : « le lettre du Medef est maladroite et inappropriée. Le Medef ne saurait faire du dossier Veolia une préoccupation collective ».

En effet, dans une correspondance adressée le 26 février au premier ministre,Régis Immongault, l’organisation patronale françaiseavait dénoncé une «décision unilatérale qui ne repose sur aucun fondement juridique», et avait promis une procédure judiciaire pour  «faire la lumière sur ce dossier».

Selon La lettre du continent, Veolia a engagé le cabinet Mayer Brown pour attaquer l’Etat gabonais en justice.Dans tous les cas, « le Gabon a de bons arguments »en cas de procès, avait assuré Alain Claude Bilie-By-Nze, le porte-parole du gouvernement.

Manœuvres

Pour sauver ce qui peut l’être, le premier ministre avait échangé avec Dominique Renaux, ambassadeur de France près le Gabon, Didier Lespinas, président du Conseil du commerce extérieur de la France « sur la situation des entreprises françaises au Gabon ».

Une occasion pour Régis Immongault de « repréciser les choses dans le sens où les relations entre l’Etat gabonais et Veolia ne concernent pas tous les opérateurs économiques», selon ses termes.

Congo : Rawbank reçoit 15 millions de dollars de la BAD

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Côte d’Ivoire : ouvrir un compte en 15 minutes avec son smartphone grâce à la première banque digitale

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Standard Chartered Bank introduit une révolution en Côte avec le lancement de sa toute première banque digitale dans le pays. Désormais, il devient possible d’ouvrir un compte en « 15 minutes maximum à partir d’un smartphone », a expliqué Isaac Folly, le directeur général de la filiale ivoirienne, lors du lancement officiel de l’offre numérique du groupe bancaire à Abidjan ce 14 mars..

 

Cette nouvelle offre accessible via une application mobile sera promue auprès du grand public par légende du football Didier Drogba, nommé ambassadeur par le groupe qui évoque son ambition de « démocratiser » l’accès aux services financiers.

Le choix de la Côte d’Ivoire, première étape du lancement de la Banque digitale de Standard Chartered en Afrique, s’explique par les grandes avancées du mobile money sur le continent qui a pris de court le secteur bancaire. Le pays comptait selon les chiffres officiels, fin 2017, 10,03 millions de comptes mobile money représentant 40% des 31,8 millions d’abonnements mobiles. Et chaque jour, ce sont 17 milliards FCFA, soit 25,92 millions d’euros, de transactions qui sont effectués via le mobile money dans le pays.

« La digitalisation de l’Afrique reste au cœur de notre stratégie commerciale pour la région, et nous envisageons d’étendre notre modèle de la Côte d’Ivoire vers les autres marchés au cours des mois à venir », s’est exprimé Sunil Kaushal, directeur régional Afrique et Moyen-Orient du groupe. Au nombre des tous prochains pays africains ciblés : le Nigéria, le Ghana et le Kenya.

Standard Chartered est présent dans une soixantaine de pays dans le monde dont 16 en Afrique notamment au Cameroun, en Afrique du Sud, en Égypte, en Angola ou encore à Maurice.