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India Exim Bank accorde 40 millions de dollars à la BIDC sous forme de ligne de crédit 

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(CROISSANCE AFRIQUE)-La Banque d’Investissement et de Développement de la CEDEAO (BIDC), qui joue un rôle crucial dans la promotion du développement économique en Afrique de l’Ouest, a récemment conclu un accord significatif à Londres. Cet accord implique une ligne de crédit de 40 millions de dollars, soit l’équivalent de 22,4 milliards de FCFA, avec India Exim Bank. 

Ce financement est spécifiquement destiné à soutenir et dynamiser des projets d’infrastructures et de développement variés dans la région ouest-africaine, contribuant ainsi à la croissance durable et aux améliorations socio-économiques locales. 

Cette initiative s’inscrit dans le cadre d’un partenariat stratégique établi de longue date entre New Delhi et cette sous-région dynamique et diversifiée du continent africain. L’accord commercial a été signé au cours d’une cérémonie prestigieuse et officielle, où le président de la BIDC, le Dr George Agyekum Donkor, a rencontré Ashok Kumar Vartia, directeur général de la succursale londonienne d’India Exim Bank.

Cette rencontre a été non seulement l’occasion de formaliser l’accord, mais aussi de réaffirmer le rôle vital et stratégique que l’institution indienne continue de jouer dans le financement et le soutien des projets ambitieux en Afrique de l’Ouest. Ces projets ont pour objectif d’améliorer les infrastructures, d’encourager le développement économique et d’apporter des bénéfices durables aux communautés locales.

Cette nouvelle facilité, qui se présente comme une opportunité prometteuse pour l’avenir, vise à soutenir et encourager massivement des investissements stratégiques dans des secteurs clés tels que l’énergie renouvelable, la santé publique, les transports durables, l’agriculture innovante et les infrastructures modernes, tous considérés comme des leviers essentiels et hautement prioritaires pour accélérer de manière significative la croissance économique à travers l’Afrique de l’Ouest et pour renforcer la résilience des économies face aux incertitudes économiques mondiales croissantes.

 Dans un éloge sincère de cette coopération cruciale, le Dr Donkor a déclaré : « India Exim Bank a montré une constance remarquable dans son engagement à accompagner nos efforts de développement », soulignant une collaboration étroite et fructueuse qui contribue directement à améliorer les conditions de vie des populations les plus vulnérables de la région, en quête d’un avenir meilleur et sécurisé.

Cette ligne de crédit, bien plus qu’une simple transaction financière, s’inscrit dans une collaboration ancienne et durable : depuis déjà 2006, India Exim Bank a octroyé généreusement six facilités financières significatives à la BIDC pour un montant impressionnant et cumulé de 1,14 milliard de dollars, toutes destinées à promouvoir activement l’exportation de biens et de services de haute qualité en provenance d’Inde vers l’ensemble du continent africain, renforçant ainsi les liens économiques et commerciaux bilatéraux. 

Pour Ashok Kumar Vartia, cet acte crucial et symbolique de signature représente et marque indéniablement une étape importante et décisive dans notre engagement continu et dévoué envers le développement de la région, un engagement qui se manifeste à travers des actions concrètes et tangibles pour créer un avenir prospère et inclusif pour tous.

Fondée en 1982 et entièrement détenue par l’État indien, l’India Exim Bank est devenue un acteur clé et incontournable de la diplomatie économique menée par New Delhi. Elle joue un rôle crucial en soutenant non seulement le commerce, mais aussi l’investissement international des entreprises indiennes, établissant ainsi des ponts économiques solides avec d’autres nations. 

Avec ce nouvel accord stratégique, la Banque d’Investissement pour le Développement de la CEDEAO (BIDC) a pour ambition de mobiliser des ressources financières additionnelles substantielles. L’objectif est résolument d’accélérer l’intégration régionale tout en positionnant l’Afrique de l’Ouest comme une zone de croissance non seulement dynamique mais également stratégique sur le plan économique mondial. 

Notons que cette initiative renforce l’idée que l’Afrique de l’Ouest est perçue comme un territoire clé pour le développement futur et les opportunités de croissance économique.

Daouda Bakary KONE

Agro Industrie : Bamako et Abu-Dhabi signent 11 accords et mémorandum d’entente

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(CROISSANCE AFRIQUE)-Les relations entre le Mali et les Émirats Arabes Unis franchissent un nouveau cap et témoignent d’un partenariat en plein essor entre ces deux nations. En effet, la deuxième commission mixte de coopération, une réunion d’une importance capitale tenue ce 18 août à Abu Dhabi, ville emblématique qui sert de capitale aux riches Émirats Arabes Unis, s’est conclue par la signature solennelle de 11 accords et mémorandums d’entente.

Ainsi, ces documents officiels couvrent un éventail de secteurs stratégiques essentiels au développement des deux pays, notamment la sécurité, l’agriculture, l’énergie et les mines, illustrant ainsi la profondeur de leur collaboration. 

Aussi, ces accords ambitieux, qui visent à consolider un partenariat déjà jugé ‘’exemplaire » par les deux parties, s’inscrivent non seulement dans une dynamique de coopération économique renforcée et prometteuse pour l’avenir, mais aussi dans un cadre de concertation politique et sécuritaire. Cette démarche témoigne de l’ambition commune de tisser des liens plus étroits et de mieux coordonner leurs efforts face aux défis régionaux et mondiaux, indique une note gouvernementale malienne qui insiste sur l’importance stratégique de cette initiative.

Les échanges entre les autorités maliennes et émiraties ont particulièrement mis en lumière le secteur énergétique, domaine où Abu Dhabi dispose déjà d’une présence notable. Le projet de centrale solaire de 2 x 50 MWc à Tiakadougou-Dialakoro (Bougouni) illustre cette implication croissante dans les énergies renouvelables au Mali. Le Mali a insisté sur la nécessité d’investissements massifs pour moderniser les infrastructures et garantir un accès durable à l’énergie et à l’eau potable, leviers essentiels du développement.

En parallèle des discussions plus formelles qui se déroulent, se tient également un forum économique dans le but d’encourager des échanges fructueux entre les différents acteurs économiques maliens et les investisseurs venus des Émirats. Lors de cet événement, plusieurs opérateurs maliens ont eu l’opportunité exceptionnelle de présenter leurs projets et innovations devant les investisseurs, avec la perspective prometteuse de recevoir un soutien financier ou stratégique. 

L’un des moments marquants de cette rencontre a été la signature d’un mémorandum de partenariat, acte symbolique et engageant formalisé entre la Chambre de commerce et d’industrie du Mali, sous la présidence dynamique de Mandjou Simpara, et son équivalent émirati. 

Cette plateforme unique, vouée à faciliter des échanges directs et constructifs entre les représentants du secteur privé des deux nations, s’engage à favoriser et soutenir la création de liens solides et durables. En se concentrant sur des domaines clés tels que l’agro-industrie, les transports, et le commerce, elle offre une ouverture considérable vers de futurs partenariats qui pourront stimuler la croissance économique et bénéficier à l’ensemble des communautés impliquées.

Au-delà des retombées économiques, qui comprennent probablement des investissements accrus et des échanges commerciaux facilités, cette coopération stratégique et bilatérale offre au Mali un accès privilégié à l’un des hubs financiers et commerciaux les plus dynamiques et influents du monde, ce qui est inestimable pour son développement. 

Puissance reconnue internationalement dans les domaines de l’énergie, de l’armement, et des technologies novatrices, les Émirats Arabes Unis constituent pour Bamako un allié de choix et un partenaire stable dans la consolidation et l’expansion de ses intérêts stratégiques et économiques.

 Les Émirats, de leur côté, ont exprimé leur souhait de bénéficier du soutien actif et engagé du Mali dans l’organisation de la prochaine Conférence sur l’Eau, qui est prévue en 2026 à Dakar, un événement d’importance mondiale qui mettra en lumière des solutions innovantes pour la gestion durable et équitable des ressources hydriques. 

Cette demande confirme une convergence significative d’intérêts mutuels, notamment dans la gestion durable des ressources hydriques, un enjeu crucial pour les deux nations confrontées aux défis du changement climatique et de la préservation de leurs ressources naturelles.

Avec ces 11 nouveaux accords qui viennent d’être signés, la coopération entre le Mali et les Émirats Arabes Unis prend une dimension nouvelle et prometteuse, axée sur une série de projets concrets conçus pour avoir un impact économique et social significatif. Ces projets, soigneusement élaborés, vont au-delà des promesses et se concentrent sur la mise en œuvre de stratégies tangibles et mesurables. 

Le renforcement des investissements émiratis, notamment dans des secteurs clés tels que l’énergie renouvelable et les infrastructures modernes, pourrait constituer un levier majeur pour soutenir la croissance économique du Mali, en optimisant ses ressources, tout en réduisant ses vulnérabilités structurelles qui ont freiné son développement.

Notons que l’objectif principal est de stimuler un développement économique durable qui pourrait améliorer la qualité de vie des Maliens, tout en assurant une stabilité économique dans la région. Ce partenariat dynamique pourrait également ouvrir la voie à une coopération accrue dans d’autres domaines, tels que l’éducation et la technologie, renforçant ainsi les liens entre les deux nations.

Daouda Bakary KONE

Marché Financier International: le Cameroun va solliciter 930 milliards de FCFA

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(CROISSANCE AFRIQUE)-Au Cameroun, le gouvernement prépare de manière proactive une nouvelle approche pour solliciter les marchés financiers, illustrée par un décret présidentiel récemment signé le 18 août 2025. 

Ce texte stratégique octroie au ministre des Finances, Louis Paul Motazé, le pouvoir de mobiliser jusqu’à 930 milliards de FCFA sur les marchés intérieur et internationaux. L’objectif principal de cette opération complexe est de soutenir financièrement les projets de développement ambitieux du pays, tout en s’efforçant de réduire les dettes courantes qui pèsent sur l’économie.

Parmi les précisions du décret, il est stipulé qu’une somme substantielle de 350 milliards de FCFA sera directement mobilisée localement. Ceci sera réalisé à travers des émissions d’obligations sur la Bourse des valeurs mobilières de l’Afrique centrale (BVMAC) ou encore via le marché des titres publics de la Banque des États de l’Afrique Centrale (BEAC). 

En outre, il est prévu que 250 milliards de FCFA soient obtenus grâce à des prêts directs d’institutions privées locales, consolidant ainsi l’engagement économique entre le secteur public et privé. De plus, une part importante, 330 milliards de FCFA, sera recherchée sur les marchés bancaires étrangers, renforçant ainsi les relations financières internationales du pays. Cette initiative représente une étape cruciale vers l’amélioration de la stabilité économique tout en ouvrant la voie à une croissance soutenue.

Cette opération constitue une pièce maîtresse dans une stratégie plus large visant à diminuer les Restes-à-payer (RAP), ces factures impayées par l’État qui imposent une lourde charge sur la trésorerie des entreprises locales, et par conséquent sur la vitalité économique du pays. Les RAP, souvent considérés comme un frein au développement économique, sont des engagements financiers non honorés par l’État, ce qui complique la situation des entreprises dépendantes de ces paiements pour garantir leur stabilité financière.

Ainsi, début 2025, en réponse à la pression croissante et aux besoins urgents de liquidités, Yaoundé avait déjà pris l’initiative d’emprunter 200 milliards de FCFA sur les marchés internationaux, espérant ainsi donner un coup de pouce aux finances publiques et encourager une reprise économique.

 Avec ce nouvel apport financier, le total des fonds levés cette année pour réduire les RAP atteint désormais 530 milliards FCFA, confirmant l’engagement du gouvernement à prendre des mesures concrètes pour réaligner ses engagements budgétaires tout en soutenant la croissance des entreprises locales et l’économie nationale.

Les dernières statistiques dévoilées par la Caisse autonome d’amortissement, qui est l’organisme en charge de la gestion et du suivi de la dette nationale, indiquent un encours s’élevant à 14 105 milliards de francs CFA, ce qui représente 43 % du produit intérieur brut (PIB) au 30 juin 2025. 

Cette situation démontre une progression annuelle de 1,8 %, en soulignant la dynamique économique et les défis liés à l’endettement. Face à ces chiffres, les autorités s’efforcent de se montrer rassurantes auprès de la population et des partenaires internationaux. 

En effet, la stratégie d’endettement définie pour la période 2025-2027 prévoit un plafond de soutenabilité fixé à 50 % du PIB, un chiffre qui reste bien en dessous du seuil communautaire de 70 % habituellement appliqué dans la zone économique de la CEMAC. 

Yaoundé, la capitale, insiste sur la mise en œuvre d’une politique de gestion de la dette qu’elle qualifie de « prudente », visant à garantir l’accès continu du pays aux financements internationaux indispensables à son développement, tout en s’attachant à rembourser progressivement les dettes intérieures accumulées qui constituent un fardeau pour son économie réelle.

Notons que cette approche réfléchie et équilibrée est essentielle pour maintenir la confiance des investisseurs et soutenir une croissance économique durable.

Zangouna KONE

Mali: la BMS-sa et SATGURU Travel annoncent le lancement officiel des cartes prépayées BARAKA GIM-Mastercard co-brandées destinés aux voyageurs

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Bamako, Mali |15 août 2025 : La Banque Malienne de Solidarité (BMS S.A.), banque de premier plan au Mali, s’est associée à SATGURU Travel pour lancer une solution innovante pour les voyageurs : les cartes prépayées BARAKA GIM-Mastercard co-brandées BMS/SATGURU et dénommées respectivement SATGURU Traveler CLASSIC et SATGURU Traveler PLATINIUM. Ces cartes représentent une étape majeure pour les services financiers dans la région, offrant aux voyageurs au Mali et au-delà un moyen sécurisé, fluide et accessible d’effectuer leurs paiements en toute simplicité.

Cette collaboration réunit l’expertise de Mastercard, du GIM-UEMOA, de BMS S.A. et de SATGURU Travel pour répondre aux besoins évolutifs des consommateurs d’aujourd’hui, constamment en mouvement. Les cartes prépayées co-brandées, disponibles dans les agences de SATGURU Travel, sont conçues pour donner plus d’autonomie financière aux individus, tout en offrant une expérience de voyage axée sur la simplicité et la fiabilité.

Créées pour offrir une grande flexibilité aux clients, les cartes combinent les dernières technologies de paiement avec des avantages exclusifs liés au voyage, ce qui en fait des outils indispensables pour les voyageurs qui accordent de l’importance à la commodité, à la sécurité et au contrôle de leurs finances. Grâce à ces cartes, les utilisateurs peuvent effectuer des paiements sécurisés en toute confiance, tant au niveau local qu’international, et profiter de la liberté de faire des achats en ligne, de retirer de l’argent aux distributeurs automatiques dans le monde entier et d’effectuer facilement des transactions de carte à carte. Conçues pour répondre aux besoins transactionnels des voyageurs, ces cartes prépayées permettent à ces derniers de gérer leurs fonds grâce à un accès à leurs comptes en ligne et de profiter d’une multitude de privilèges liés aux services de voyage reconnus de SATGURU Travel. La version Platinum de la carte donne accès à des avantages de premier choix, notamment des offres sur mesure pour les voyageurs fréquents.

Mohamed Benomar, Directeur national pour l’Afrique du Nord-Ouest chez Mastercard, a déclaré : « La valeur de l’inclusion financière réside dans sa capacité à créer des opportunités pour les particuliers et les entreprises. Ces cartes incarnent notre objectif collectif de fournir des solutions sécurisées, pratiques et transformatrices qui permettent aux voyageurs de se déplacer facilement au-delà des frontières et de se connecter à un monde de possibilités. »

Le secteur de la monnaie électronique au sein de l’UEMOA a connu une croissance explosive, avec une augmentation de 288 % de la valeur des transactions entre 2021 et 2023. Cette nouvelle initiative marque une étape importante dans l’engagement de BMS S.A. à fournir des solutions innovantes et centrées sur le client, qui favorisent l’inclusion financière et répondent aux besoins réels des populations au Mali et dans la région de l’UEMOA. En fournissant un outil de paiement abordable, sécurisé et numériquement avancé, BMS S.A. contribue à combler le fossé de la fracture numérique   et permet aux clients de s’orienter en toute confiance face aux complexités liées aux voyages de nos jours.

Dr. LANFIA KOITA, Directeur Général de la BMS S.A. a déclaré : « Chez BMS S.A., nous nous engageons à fournir des outils financiers de classe mondiale qui facilitent la vie de nos clients. Avec les cartes SATGURU Traveler Classic et Platinum BMS Baraka, nous prenons des mesures audacieuses pour innover, inspirer et étendre l’accès aux services financiers à travers le Mali et au-delà. En collaboration avec Mastercard et SATGURU, nous donnons à nos clients les moyens d’exploiter les possibilités de l’économie numérique. »

Serges Adingni, Directeur Général Adjoint du GIM-UEMOA a déclaré « Nous sommes fiers d’être le membre principal détenteur de la licence d’émission Mastercard, ce qui permet aux institutions financières de la région de l’UEMOA d’émettre et d’accepter les produits Mastercard. Ce partenariat avec BMS S.A., SATGURU Travel et Mastercard souligne notre engagement à étendre l’accessibilité financière et à fournir des outils de paiement innovants et sécurisés qui répondent aux besoins évolutifs des citoyens de notre région. Ces cartes représentent une étape importante vers l’inclusion financière, la mobilité et la commodité pour tous. »

Le lancement de ces cartes reflète un engagement plus large en faveur de la transformation numérique et de l’autonomisation financière, une vision partagée par tous les partenaires impliqués. En proposant un outil de paiement qui donne la priorité à l’accessibilité, à l’innovation et à l’inclusivité, cette collaboration ne redéfinit pas seulement la manière dont les voyageurs interagissent avec leurs finances, mais ouvre également la voie à un avenir plus connecté et inclusif.

Banques: Hausse de 6,07% des transaction interbancaires et de 3,49% de valeur via SIGA-UEMOA en 2024

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(CROISSANCE AFRIQUE)-Le Système Interbancaire de Compensation Automatisée dans l’Union (SICA-UEMOA) est un mécanisme financier complexe et essentiel, composé de neuf systèmes de compensation.

Ainsi , chacun de ces systèmes est soigneusement distribué parmi les États membres de l’Union Monétaire Ouest Africaine (UMOA), représentant un réseau national unique dans chacun des huit pays, à savoir le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée-Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal, et le Togo. En outre, il existe un système de compensation régional destiné à faciliter les transactions inter-pays, renforçant ainsi la cohésion économique au sein de l’union.

Ce système couvre une variété d’instruments de paiement scripturaux, permettant de traiter efficacement des virements jusqu’à un montant maximum de 50 millions de Francs CFA. Si un virement dépasse ce seuil, il est alors pris en charge par le Système de Transfert Automatisé et de Règlement dans l’Union (STAR-UEMOA), assurant un traitement adéquat des transactions de plus grande envergure. 

En plus des virements, le SICA-UEMOA gère des services tels que les prélèvements, qui sont essentiels pour les règlements automatiques de factures récurrentes, ainsi que les chèques, un moyen traditionnel qui reste populaire pour les paiements variés. Les effets de commerce, quant à eux, ne sont soumis à aucun plafond, permettant une flexibilité dans les transactions commerciales.

Ainsi, le SICA-UEMOA joue un rôle crucial dans l’efficacité et la fluidité des échanges financiers au sein de l’UEMOA.En 2024, le nombre d’opérations de paiement traitées dans SICA-UEMOA représente 94,54% du volume total des paiements, un chiffre illustrant la prépondérance du système dans la gestion des transactions financières de la région. En outre, les paiements en volumétrie ont connu une croissance significative, passant de 28 339 223 en 2023 à 30 060 421 en 2024, ce qui correspond à une progression remarquable de 6,07% en glissement annuel. 


Quant aux valeurs monétaires, elles ont atteint des sommets respectifs de 78 210 milliards de FCFA en 2023 et 80 939 milliards de FCFA en 2024, marquant ainsi une évolution notable de 3,49%. La répartition de ces paiements en valeur selon les catégories d’instruments de paiement met clairement en évidence une dominance des opérations effectuées par chèques, qui représentent 71,77% et sont suivies de près par les virements représentant 20,30% de l’ensemble des transactions.

Notons que les paiements interbancaires effectués au moyen de la lettre de change, du prélèvement et du billet à ordre apparaissent avec des proportions respectives de 4,71%, 2,98% et 0,24%, soulignant la diversité des méthodes de transactions utilisées dans le système.

Abdoulaye KONE

En Tunisie, une baisse de 180,1 millions de dinars des échanges commerciaux contractée au 1er semestre 2025

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(CROISSANCE AFRIQUE)-En Tunisie, selon l’analyse détaillée des résultats des échanges commerciaux effectuée par l’Institut National de la Statistique (INS), une diminution notable des échanges commerciaux avec l’étranger aux prix courants s’est manifestée au cours du premier semestre de l’année 2025, la baisse atteignant précisément 180,1 millions de dinars (MD) par rapport au même semestre de l’année précédente, 2024.

Cette tendance contrastante s’observe lorsque l’on compare les exportations qui se sont chiffrées à 31 773,7 MD pour les premiers mois de 2025 contre 31 953,8 MD pour la même période en 2024.  L’INS met en lumière, selon les différents secteurs d’activités, l’évolution particulière de plusieurs industries : le secteur des mines, des phosphates et leurs dérivés a connu une augmentation significative de +11,2%, offrant ainsi une contribution positive aux exportations du pays.

Parallèlement, le secteur des industries mécaniques et électriques a enregistré une croissance de +6,2%, reflétant une dynamique positive dans ces domaines technologiques, tandis que le secteur textile, habillement et cuirs, bien qu’en hausse modeste de +0,4%, continue de jouer un rôle clé dans l’économie tunisienne. Ces statistiques illustrent non seulement les défis actuels, mais aussi les perspectives d’avenir prometteuses pour certains secteurs spécifiques de l’économie nationale.

Concernant les importations, celles-ci ont atteint le chiffre impressionnant de 41674,2 MD, comparé aux 39971,2 MD durant la même période de l’année précédente, à savoir 2024. L’Institut National de la Statistique (INS) souligne qu’en examinant le regroupement des produits, on observe une hausse notable des importations dans plusieurs catégories. Tout d’abord, il est à remarquer que les biens d’équipement ont enregistré une forte augmentation de (+17,6%), ce qui pourrait refléter des investissements accrus dans les infrastructures ou la modernisation industrielle. Ensuite, les matières premières et demi-produits ont connu une croissance de (+6,2%), ce qui pourrait indiquer une intensification dans les secteurs manufacturiers ou agricoles.

De même, les biens de consommation, indispensables au quotidien des ménages, ont suivi une tendance à la hausse de (+11,6%), illustrant peut-être une demande accrue. Cependant, il faut noter que les importations de produits énergétiques ont subi une diminution significative de (-16,3%), ce qui pourrait être attribué à des facteurs tels que les fluctuations des prix mondiaux de l’énergie ou une réduction de la dépendance énergétique. Par ailleurs, les produits alimentaires ont également vu leurs importations baisser de (-2%), ce qui pourrait être le résultat d’une adaptation des sources d’approvisionnement ou d’une variation dans les habitudes de consommation au sein de la population.

Suite à cette évolution significative observée tant au niveau des exportations, qui ont diminué d’un léger (-0,6%), qu’au niveau des importations, qui ont connu une augmentation notable de (+4,3%), l’Institut National de la Statistique (INS) souligne que le déficit commercial s’est établi à un niveau préoccupant de (-9900,5 millions de dinars), comparé à (-8017,4 millions de dinars) au cours du premier semestre de l’année 2024.

Notons que le taux de couverture des échanges commerciaux a enregistré une baisse, atteignant un niveau de (76,2%), considérablement moindre que celui de (79,9%) enregistré durant la même période de l’année précédente, soit 2023. Cette situation reflète des dynamiques économiques qui pourraient avoir des implications sur la balance commerciale et les stratégies économiques futures du pays.

Moussa KONE

UMOA : les opérations effectuées par le logiciel SAGETIL ont connu une hausse 22, 91% en 2023,- (BCEAO)

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(CROISSANCE AFRIQUE)-Le Système Automatisé de Gestion des Titres et de la Liquidité, plus communément appelé SAGETIL, constitue un instrument électronique centralisé qui est supervisé et opéré par la Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest, ou BCEAO.

 Ce système a été conçu avec pour vocation principale d’accroître à la fois l’efficacité et la sécurité des opérations de transaction au sein du dynamique marché financier de l’Union Monétaire Ouest Africaine, connue sous l’acronyme UMOA. 

Parmi ses fonctions essentielles, il se concentre sur l’optimisation des transactions impliquant les titres d’État, en garantissant une précision accrue et une rapidité dans les échanges. De plus, le système joue un rôle crucial dans la gestion attentive des liquidités, veillant à ce que les mouvements de fonds soient réalisés d’une manière fluide et sécurisée, contribuant ainsi à la stabilité financière globale dans la région.Son objectif principal est d’améliorer l’efficacité et la sécurité des transactions sur le marché financier de l’UMOA, notamment en ce qui concerne les titres d’État et la gestion des liquidités, ce qui est essentiel pour assurer un environnement économique stable et fiable dans cette région africaine.


 Le système SAGETIL joue un rôle crucial dans la modernisation et l’optimisation des processus financiers, en facilitant des échanges transparents et sécurisés. Les transactions effectuées en valeur via le système SAGETIL ont noté une croissance remarquable, passant de 381 345 milliards de FCFA en 2023 à 468 704 milliards de FCFA en 2024, reflétant une augmentation significative de 22,91%. 

Ce progrès n’est pas seulement indicatif d’un système de transaction plus fluide, mais également d’une confiance accrue des acteurs du marché dans les mécanismes en place. En termes de volumétrie, les opérations ont enregistré une légère progression de 2,79%, se situant à 29 106 en 2024 contre 28 316 en 2023, soulignant ainsi une demande toujours plus importante et une dynamique positive dans les opérations financières quotidiennes.


Notons que cette évolution témoigne de l’efficacité croissante du système et de son rôle central dans le développement économique régional.

Mariam KONÉ

Mali: la comparution de l’ex-premier ministre Choguel Kokalla Maïga devant les magistrats de la suprême ce mardi matin à Bamako

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(CROISSANCE AFRIQUE)-Au Mali, l’ancien Premier ministre Choguel Kokala Maïga ainsi que de nombreux responsables de la Primature se sont rendus à la Cour Suprême le 19 août 2025 dès 7h40 du matin pour une audition qui pourrait avoir des implications importantes pour l’avenir politique du pays. Selon des sources proches du dossier, cette convocation s’inscrit dans le cadre d’une enquête approfondie portant sur la gestion financière de la Primature durant les exercices fiscaux des années 2021, 2022, 2023 et 2024. 

Cette enquête vise à faire la lumière sur la gestion des fonds publics et comprendre les décisions économiques prises. Ainsi, plusieurs personnalités influentes et anciens responsables de cette institution ont été entendus par le Pôle national économique et financier, fournissant des témoignages qui pourraient aider à éclairer les dynamiques internes et rendre compte des décisions stratégiques et économiques cruciales prises au cours de ces années.

Parmi les personnes concernées par cette affaire judiciaire se trouvent plusieurs figures emblématiques de la scène politique et administrative. L’ancien Premier ministre Choguel Kokala Maïga occupe une position centrale dans cette enquête, accompagné de son directeur de cabinet Issiaka Amadou Singaré. À leurs côtés, on compte également des responsables clés tels que les Directeurs des Finances et du Matériel (DFM) et le Régisseur. Au total, ce sont neuf individus qui sont impliqués dans ce processus judiciaire complexe, chaque rôle étant déterminant dans l’administration publique.

Ainsi, ces personnes ont été placées en garde à vue au niveau du Pôle Economique depuis la semaine dernière. Ce matin même, aux alentours de 7h40, selon des sources fiables, elles auraient été transférées à la Cour suprême. Ce déplacement s’inscrit dans la continuité des procédures juridiques en cours, soulignant l’importance capitale de cette étape dans le déroulement de l’investigation légale. La Cour suprême est en effet le centre névralgique de la justice où les suites procédurales de ce dossier seront probablement examinées avec rigueur et impartialité.

 À ce stade, les faits évoqués sembleraient concerner des soupçons d’atteinte aux biens publics, ce qui implique la possibilité d’un détournement de ressources appartenant à l’État ou à des institutions publiques, ainsi que des accusations de falsification de documents et de leur usage, ce qui soulève des questions sur l’intégrité des actes et des décisions administratives qui auraient pu être faussées. Toutefois, il est de la compétence exclusive de la justice de qualifier formellement ces infractions et d’établir, le cas échéant, les responsabilités directes ou indirectes des personnes mises en cause dans cette affaire complexe.

Plusieurs questions demeurent en suspens et suscitent de vives préoccupations : Quelles pourraient être les conséquences judiciaires pour l’ancien Premier ministre accompagné de ses co-inculpés si l’affaire venait à être renvoyée devant une juridiction compétente chargée d’examiner en détail ces accusations ? Quels scénarios sont envisageables pour la suite de cette enquête délicate et potentiellement médiatisée, tels qu’une mise en liberté sous contrôle judiciaire, une éventuelle prolongation de la garde à vue qui permettrait de mener des investigations plus approfondies, ou encore l’ouverture d’une instruction judiciaire qui pourrait mener à un procès détaillé et public ? Ces interrogations persistent et demandent des réponses précises de la part des autorités compétentes.

Il est de la plus haute importance de rappeler que toute personne qui se trouve mise en cause ou accusée dans une affaire juridique quelconque bénéficie pleinement de la présomption d’innocence. Ce principe fondamental de la justice signifie que, jusqu’à ce qu’une décision judiciaire définitive et irrévocable ait été rendue par les autorités compétentes, cette personne doit être traitée avec le respect dû à sa situation. 

Notons que cette affaire spécifique, qui est actuellement sous le regard attentif et souvent critique de l’opinion nationale, est toujours en cours de traitement. Elle continue d’évoluer, et par conséquent, de nouvelles informations pertinentes sont attendues et espérées dans les prochains temps afin d’apporter un éclairage supplémentaire sur l’évolution des procédures judiciaires et peut-être de façonner l’issue de ce dossier complexe et sensible.

Korotoumou Sylla 

Mali: Abbas, Néma et les mythes d’une propagande parisienne

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(CROISSANCE AFRIQUE)-Depuis son exil parisien, le journaliste Malick Konaté dénonce la Transition malienne et encense des officiers arrêtés pour tentative de déstabilisation. Mais derrière ses envolées médiatiques, c’est la rancune, la manipulation et l’alignement sur des agendas étrangers qui transparaissent. Face à ses contre-vérités, un rappel salutaire s’impose : le Mali avance, malgré lui.


Un pays peut-il avancer quand ses fils, depuis l’exil parisien, s’acharnent à salir ce que d’autres tentent de bâtir au prix de leur vie ? Depuis son confort hexagonal, Malick Konaté a cru bon de livrer au monde un récit biaisé, saturé d’omissions et d’exagérations, sur les arrestations opérées au Mali début août 2025. À l’entendre, les autorités de transition auraient fabriqué de toutes pièces une « conspiration » pour masquer leur « échec » militaire et politique.

La réalité, elle, est plus simple, moins spectaculaire, et infiniment plus grave : un groupuscule d’officiers, marginal, mais dangereux, préparait bel et bien une déstabilisation des institutions. L’État a choisi la fermeté.


Mais Malick, en journaliste de plateau plus prompt à séduire ses interlocuteurs, dans un français propre à un écolier du primaire, qu’à informer honnêtement ses compatriotes, préfère travestir les faits. Qu’il le fasse par idéologie, par ressentiment personnel ou par simple opportunisme médiatique, peu importe. Il s’agit là d’une double faute : contre la vérité et contre le Mali, où réside sa famille depuis sa fuite organisée.


Le mythe Abbas Dembélé
La première manipulation porte un nom : Abass Dembélé. Cet officier général a eu son heure de gloire à Konna en 2013, mais n’a jamais dirigé le Bataillon autonome des forces spéciales (BAFS), dont la création remonte à 2018 et avec comme commandant l’actuel président de la transition. Alors faut-il fermer les yeux sur le parcours récent du Général Abass ?

Gouverneur absentéiste à Mopti, plus prompt à inciter les populations à descendre dans la rue pour dénoncer les délestages qu’à accompagner les missions présidentielles. Officier en quête permanente de médailles, il affichait un mépris ostentatoire pour la Transition, boycottant les réunions de gouverneurs avec le chef de l’État. Sommes-nous interrogés sur le rôle néfaste qu’a joué Abass dans les opérations de reconquête de Kidal, après lesquelles, malgré tout, il a été promu ? Car, ce que beaucoup ignore, selon nos informations, cet officier général entretient bel et bien une étroite relation avec les terroristes séparatistes qui, depuis une décennie, font saigner la république. 


Nonobstant, cet officier est l’« homme providentiel » que Malick veut ériger en martyr de la démocratie. La vérité est moins romanesque. Dembélé s’est marginalisé par son propre comportement, et ses réseaux ont fini par franchir la ligne rouge.


Néma Sagara, l’héroïne inventée ? 
Deuxième mensonge : Néma Sagara, présentée par Malick comme « à l’avant-garde de la lutte contre le terrorisme ». Qu’il nous dise alors quelle unité cette générale a commandée, quelle opération elle a dirigée, quel front elle a tenu ? On cherche encore. Les images qui la montrent en treillis sur le théâtre des opérations relèvent plus de la mise en scène médiatique que du commandement effectif. Elle n’a jamais dirigé de troupe au feu. Malick transforme la figuration en épopée, l’apparat en bravoure, pour servir un récit convenu : celui d’une Transition qui réprimerait ses plus « valeureux » officiers.


L’argument de la « fissure »
Troisième manipulation : l’idée d’une armée fracturée. Malick assène, sans preuve, que les arrestations révèlent un malaise profond, une division interne, une perte d’unité. C’est ignorer délibérément la réalité. Jamais depuis une décennie les FAMa n’ont été aussi équipées, aussi soutenues, aussi respectées par leur hiérarchie et leur peuple. Drones, blindés, avions, systèmes de défense… la montée en puissance est visible, palpable. 


Les familles des martyrs bénéficient désormais d’une considération institutionnelle inédite, un mémorial est en chantier, et pour la première fois, l’histoire militaire du Mali est en train d’être écrite par ses propres soldats. Voilà ce que Malick appelle un « échec ».


Le jeu trouble avec l’étranger
Il est frappant que Malick reprend, presque mot pour mot, les éléments de langage de chancelleries occidentales ulcérés par la libération du Mali de leur emprise. Car il y a un non-dit derrière ses diatribes : sa rancune personnelle. Écarté des cercles de la Transition, jugé instable et inconsistant, il ne digère pas de voir ce pays avancer sans lui. D’où cette haine récurrente, cette posture d’apatride qui, depuis Paris, consiste à donner des leçons de démocratie à ceux qui affrontent chaque jour les djihadistes dans le Gourma, la forêt de Wagadou ou les faubourgs de Gao.


Depuis 2021, que l’on aime ou non ses hommes, la Transition a posé des actes souverains : sortie du carcan français, renforcement de l’armée, réhabilitation de l’État, restauration d’une fierté nationale. On peut débattre de leur méthode, on peut critiquer tel choix diplomatique, mais nier les résultats relève de la mauvaise foi pure. Et cette mauvaise foi, Malick en a fait son fonds de commerce.


La vraie fracture
La fracture qu’il décrit n’est pas dans l’armée. Elle est entre deux visions du Mali. D’un côté, ceux qui veulent un pays souverain, assumant ses choix, libre de ses partenariats et maître de son destin. De l’autre, ceux qui, depuis l’exil, caressent l’idée d’un Mali sous tutelle, où l’on applaudit dès qu’un général frondeur s’oppose à Bamako, où l’on se félicite dès qu’un diplomate étranger sermonne nos dirigeants.


Critiquer le pouvoir est légitime. Mais encore faut-il le faire avec honnêteté. Malick, lui, a choisi le camp de la caricature. Son discours souffrant, car exposant une carence intellectuelle, ne révèle pas une vérité occultée. Il trahit simplement sa rancune et son alignement sur les intérêts extérieurs. Dans ce combat, le peuple malien sait déjà où il se tient.
Car l’histoire, tôt ou tard, jugera ceux qui, à l’heure du péril, ont choisi de défendre la maison commune, et ceux qui, confortablement installés à l’étranger, ont préféré la démolir à coups de mots.
Dans un micro-trottoir diffusé au journal télévisé de 20h, dans la nuit du 17 au 18 août 2025, l’indignation et la ferme condamnation exprimées par les Maliens face à cette tentative de déstabilisation sont sans équivoque. Tout observateur attentif et impartial ne peut qu’en prendre la mesure. C’est pourquoi il appartient aux autorités maliennes de faire appliquer la loi dans toute sa rigueur contre les auteurs et leurs complices d’une telle tentative qui n’avaient d’autres buts que de plonger le Mali dans l’abîme.
Rédaction

18 août 2020-18 août 2025 : Cinq ans de transition, cinq ans de réformes et de souveraineté retrouvée

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(CROISSANCE AFRIQUE)-Le 18 août 2020 restera, sans conteste, une date mémorable dans l’histoire contemporaine du Mali. Ce jour-là, le pays a pris un tournant décisif qui allait redéfinir son destin. Cinq ans après, le constat s’impose : le Mali a connu des bouleversements majeurs, tant sur le plan institutionnel que sécuritaire, diplomatique, économique et social.

Sous la conduite du Général d’armée Assimi Goïta, la Transition, rectifiée et consolidée, a posé les jalons d’un Mali nouveau, plus souverain, plus résilient et résolument tourné vers l’avenir.
De la crise politique et sociale qui a culminé en août 2020 est née une volonté partagée : redonner au Mali sa dignité et à son peuple son espoir. Ce qui, pour certains, n’était qu’un fracas d’armes au camp de Kati, fut en réalité l’expression d’une aspiration profonde à la refondation. Cinq ans plus tard, il apparaît clairement que la Transition n’a pas été une simple période d’attente entre deux régimes politiques, mais une phase décisive de construction nationale et de réinvention de l’État.


En 2020, le Mali s’enlisait dans une spirale inquiétante. L’insécurité s’étendait, frappant aussi bien les régions du Nord que le Centre et menaçant le Sud. La corruption, gangrenant toutes les sphères de l’administration, affaiblissait l’État. La grogne sociale, portée par le Mouvement du 5 juin, Rassemblement des Forces Patriotiques (M5-RFP), traduisait l’exaspération populaire face à un système à bout de souffle. La démission du président Ibrahim Boubacar Keïta, le 18 août 2020, suite à la décision du Général Assimi Goïta et ses compagnons, a ouvert une brèche historique. Une Transition, qui est venu à temps « parachever la lutte héroïque du peuple malien » et éviter au Mali un autre bain de sang, a alors été mise en place, d’abord conduite par Bah N’Daw, avant d’être rectifiée en mai 2021 par le colonel Assimi Goïta, devenu par la suite Général d’armée. Dès lors, un cap clair fut tracé : restaurer l’autorité de l’État, refonder les institutions et rendre au peuple malien sa fierté d’antan.


Une armée renforcée et souveraine


L’un des chantiers majeurs de la Transition fut sans nul doute la refondation des Forces de défense et de sécurité (FDS). L’armée malienne, longtemps décriée pour ses faiblesses logistiques et opérationnelles, a bénéficié d’une attention particulière. En cinq ans, des progrès considérables ont été réalisés : acquisition d’aéronefs de combat, de blindés, de systèmes de communication et de surveillance ; recrutement massif de soldats, policiers et agents de la protection civile renforçant la capacité opérationnelle ; ouverture de nouveaux centres d’entraînement axés sur la discipline et le professionnalisme ; déploiement accru des unités sur le terrain, traduisant la montée en puissance des Forces armées maliennes (FAMa). Le départ progressif des forces étrangères, notamment françaises, a constitué un tournant symbolique et stratégique. Loin d’être un vide sécuritaire, il a été perçu comme un acte de souveraineté retrouvée, renforçant la confiance du peuple dans ses propres forces armées.


La corruption, longtemps considérée comme l’un des principaux fléaux du Mali, a été placée au centre des priorités. La Transition a fait de la bonne gouvernance et de la transparence des piliers fondamentaux. Le Bureau du Vérificateur Général (BVG), appuyé par des missions d’audit indépendantes, a mené des enquêtes approfondies. Des dossiers longtemps jugés intouchables ont été mis au grand jour : gestion des fonds Covid-19, utilisation de la Loi de programmation militaire, dépenses liées à la sécurité et à la défense, opérations immobilières douteuses de l’État, et même l’affaire emblématique de l’avion présidentiel. Pour la première fois depuis des décennies, des responsables de haut rang ont dû rendre des comptes. Cette dynamique a marqué une rupture avec l’impunité systémique, redonnant confiance aux citoyens dans la capacité de l’État à sanctionner les abus.


Au-delà de la sécurité et de la gouvernance, la Transition a mis l’accent sur la réforme de la Fonction publique. L’objectif était de mettre fin au clientélisme et garantir le mérite. Ainsi, les concours de recrutement ont été mieux organisés, sécurisés et digitalisés, limitant les fraudes et les interventions partisanes. Des milliers de jeunes Maliens ont ainsi accédé à des emplois publics sur la base de leur compétence et non de leurs relations. Ces réformes, en plus d’apporter plus d’équité, contribuent à redorer l’image de l’administration et à renforcer la confiance de la jeunesse dans l’État.


Le Mali maître de ses choix stratégiques


La Transition s’est également illustrée par une diplomatie audacieuse et souveraine. Le Mali, longtemps perçu comme sous tutelle internationale, a affirmé sa liberté de choix et sa dignité retrouvée. Parmi les décisions marquantes figurent le retrait des forces françaises et la fin de l’opération Barkhane, la sortie du G5 Sahel inefficace et déséquilibré, la renégociation des accords de défense pour les rendre équitables, la diversification des partenariats stratégiques, notamment avec de nouveaux alliés militaires et économiques, et l’expulsion de diplomates étrangers accusés d’ingérence.

Aussi faut-il noter la réorganisation sous-régionale sous l’impulsion des autorités de la Transition à travers notamment le signature de la Charte du liptako -Gourma et la naissance de la Confédération des États du Sahel (AES) et par ricochet le retrait de ce bloc de trois pays de la CEDEAO. Ces choix, parfois sources de tensions internationales, ont néanmoins été perçus comme l’expression d’une volonté ferme : placer les intérêts vitaux du peuple malien au-dessus de toute influence étrangère.


Il serait illusoire de penser que tous les problèmes ont été résolus. L’insécurité persiste encore dans certaines zones, la crise économique pèse sur les populations et les attentes sociales restent immenses. Cependant, il convient de reconnaître que la Transition a marqué une étape décisive dans le redressement du Mali. En cinq ans, l’image du pays s’est métamorphosée : de nation fragilisée et dépendante, le Mali est devenu un État affirmant ses choix, assumant ses responsabilités et traçant son chemin, avec l’aval et le soutien de son peuple.


Du 18 août 2020 au 18 août 2025, le Mali a écrit une page nouvelle de son histoire. Les réformes entreprises par le Général d’armée Assimi Goïta et son équipe de Transition constituent désormais un socle solide pour bâtir l’avenir. La refondation des FDS, la lutte contre la corruption, la réforme de l’administration, la souveraineté diplomatique, ainsi que les avancées en matière de gouvernance forment un héritage politique inédit. La Transition ne doit pas être perçue comme une parenthèse, mais comme une renaissance nationale, une rectification historique ayant permis au peuple malien de reprendre en main son destin.


Le 18 août 2020 fut le point de départ d’un long et difficile chemin. Le 18 août 2025, c’est l’heure du bilan, mais aussi celle de l’espérance. Cinq années de réformes, de luttes et de sacrifices auront permis au Mali de se redresser et de reprendre confiance en lui-même. Le Général d’armée Assimi Goïta et son équipe ont gravé dans l’histoire contemporaine du Mali une certitude : aucune nation ne peut se construire durablement sans souveraineté, sans justice et sans armée forte. L’avenir reste plein de défis, mais une chose est sûre : le Mali de 2025 n’est plus celui de 2020. Et cela, grâce à cinq années d’une Transition qui aura marqué au fer rouge l’histoire de la Nation.

 
Encadré :
Échec et mat pour les généraux traîtres et leurs sponsors internationaux !


Au moment où les autorités de la Transition, sous le leadership du Général d’armée Assimi GOÏTA, sont engagées sur tous les fronts pour redorer l’image de notre pays, sécuriser les populations maliennes sur l’ensemble du territoire national et œuvrer au renforcement de l’essor économique et du développement durable du Mali, une tentative de déstabilisation a été orchestrée. Deux officiers généraux, en compagnie d’un groupuscule de militaires, ont en effet cherché à saboter ses efforts à travers une opération dirigée contre les institutions de la République.


Cette manœuvre, largement soutenue et alimentée de l’extérieur, a bénéficié de l’appui de la France, dont un officier supérieur de la DGSE a été interpelé par nos services de renseignements. Grâce à la vigilance et à la réactivité de ces derniers, l’ensemble des instigateurs de cette entreprise de déstabilisation ont été arrêtés. Le plus surprenant demeure que les généraux Néma Sagara et Abass Dembélé, pourtant bénéficiaires de la considération constante des autorités de la Transition et du respect du peuple malien, n’ont pas hésité à trahir leur serment en se mettant au service de l’ennemi et des groupes terroristes, au détriment de leur propre patrie.

Rédaction