Accueil Blog Page 3

UEMOA: vers une fédération de la presse économique visant à soutenir les principes d’intégration régionale

0

(CROISSANCE AFRIQUE)–Le 25 juin 2025, Abidjan a accueilli un colloque sous-régional sur le journalisme économique, organisé par la « Plateforme Médias UEMOA ». Cet événement, soutenu par la Commission de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), vise à renforcer l’intégration régionale à travers des productions médiatiques de qualité.

Dans un contexte de mutations économiques et technologiques rapides, la presse spécialisée en économie cherche à redéfinir son rôle. Le colloque, placé sous le thème « Le journalisme économique à l’ère des mutations technologiques et de l’intégration régionale : défis, opportunités et perspectives pour l’UEMOA », aspire à établir un espace de réflexion sur l’avenir du journalisme économique en réponse aux exigences d’une information fiable et accessible.

Gustave Diasso, représentant de la Commission de l’UEMOA en Côte d’Ivoire, a souligné l’importance du journalisme économique dans l’explication des réformes et la valorisation des politiques publiques.

Il a déclaré que la transformation de l’économie nécessite une information économique de qualité. Ce colloque vise à créer une dynamique régionale autour d’une presse économique structurée et engagée dans les défis de développement.

Les travaux se concentrent sur six axes principaux, notamment la cartographie du journalisme économique, les modèles économiques des médias, l’indépendance éditoriale, les partenariats avec les institutions et la couverture des enjeux d’intégration.

Léonard Dossou, coordonnateur de la Plateforme Médias-UEMOA, a précisé que cet événement est un moyen de construire un socle commun pour la presse économique de la région.

Notons qe colloque est soutenu par divers partenaires, tels que NSIA Bank et Capitol Hôtel. Adom Félix, représentant du gouvernement ivoirien, a mis en avant le rôle essentiel des médias dans la démocratie et l’État de droit.

Prévu jusqu’au 27 juin, cet événement ambitionne de définir les contours d’une presse économique au service de l’intégration régionale en Afrique de l’Ouest.

Envoyez Spécial /Daouda Bakary KONÉ

DE MOSCOU À KAZAN : le Mali tisse sa toile diplomatique et économique en Russie

0


(CROISSANCE AFRIQUE)-Le renforcement des relations entre le Mali et la Russie s’inscrit dans la vision souverainiste et stratégique du Président de la Transition, le Général D’armée Assimi GOÏTA. Par ses choix ambitieux et son engagement diplomatique constant, il repositionne le Mali sur l’échiquier international.

Aujourdhui, cette coopération dépasse le cadre sécuritaire pour s’étendre aux secteurs clés du développement, de l’économie et des technologies ; une dynamique nouvelle impulsée par une volonté politique forte et une vision claire de l’avenir.


L’invitation officielle adressée au Président de la Transition, Son Excellence le Général d’Armée Assimi GOÏTA, pour une visite officielle en Russie, témoigne de la place croissante du Mali dans la diplomatie du Kremlin. Accueilli avec les honneurs au Palais du Kremlin, le Chef de L’état malien a tenu une série d’échanges stratégiques avec son homologue russe.

Plusieurs accords structurants ont été signés, couvrant les domaines du commerce, de l’énergie, des sciences, mais aussi les fondements dune coopération politique, diplomatique et sécuritaire renouvelée.


Mais le geste le plus significatif est sans doute la mobilisation par Vladimir POUTINE de lensemble des forces vives de la Fédération de Russie autour du Mali. En témoigne la mise en relation directe du Président GOÏTA avec les autorités et les milieux d’affaires du Tatarstan, une république clé dans l’économie russe.


Le Tatarstan, tremplin de la coopération Mali-Russie


Considérée comme un moteur industriel de la Russie, le Tatarstan incarne une Russie moderne, innovante et tournée vers les marchés émergents. Pôle majeur de la finance islamique et hub logistique sur les corridors eurasiatiques, cette région offre un éventail d’opportunités économiques allant de l’agro-industrie à la haute technologie. Grâce à ses zones économiques spéciales comme celle d’Alabouga et à son technopôle d’Innopolis, le Tatarstan est devenu une vitrine du dynamisme économique russe et une porte d’entrée stratégique vers l’investissement international.


En favorisant cette ouverture exceptionnelle, le Président POUTINE affirme une triple ambition : dune part, accélérer la relance énergétique et infrastructureelle du Mali ; d’autre part, faciliter l’accès du pays aux technologies de pointe et encourager le transfert de compétences ; enfin, positionner le Mali comme une destination d’investissement crédible auprès des plus grands acteurs économiques russes.


Le Mali sur la bonne voie


Cette attention particulière accordée au Mali par le Président POUTINE nest pas anodine. Elle est le reflet dun respect croissant pour les choix souverains du pays et pour la vision portée par le Général D’armée Assimi GOÏTA. L’engagement russe à accompagner le Mali sur tous les plans s’inscrit dans une dynamique de partenariat équilibré et gagnant-gagnant, où l’Afrique nest plus un simple terrain d’influence, mais un véritable acteur stratégique.


À travers cette diplomatie active et visionnaire, le Président GOÏTA confirme sa stature de leader déterminé à garantir l’indépendance, la stabilité et la prospérité de son pays. L’engouement de la Russie pour le Mali est, au fond, la meilleure preuve que notre pays est désormais perçu comme un acteur fiable et stratégique, et que la Transition conduite par Assimi GOÏTA est sur la bonne voie, celle du redressement, de la souveraineté assumée et du développement durable.


Envoyé Spécial

UMOA-Titres: le Mali mobilise 27,27 milliards de FCFA sur le financier de l’UMOA 

0
Général Abdoulaye Maiga, Premier Ministre du Mali

(CROISSANCE AFRIQUE)-Au Mali, la direction générale du Trésor et de la comptabilité publique a obtenu  un montant de 27,27 milliards FCFA à l’issue d’une émission mixte sur le marché Financier de l’UMOA, le mercredi 25 juin 2025.

Cette opération est composée de Bons Assimilables du Trésor (BAT) à 364 jours et d’Obligations Assimilables du Trésor (OAT) à 3 et 5 ans. Avec un besoin initial de 25 milliards FCFA (dont 6,25 milliards en Offre Non Compétitive), a bénéficié d’un engouement manifeste des investisseurs, traduisant un fort intérêt pour les rendements souverains maliens à court et moyen terme.

Aussi, les soumissions totales ont atteint 37,71 milliards FCFA, soit un taux de couverture de 150,84 %, signe d’un climat de confiance toujours présent autour de la signature malienne pour les arbitragistes, malgré un contexte régional délicat. Dans une logique de conformité à la rigueur du MTP, le Trésor n’a retenu que 72,31 % des offres, adoptant une stratégie sélective visant à contenir la pression sur les taux.

Ainsi, le BAT à 364 jours a attiré à lui seul 28,38 milliards FCFA de soumissions, dont 17,94 milliards FCFA ont été retenus. Le taux marginal est ressorti à 8,5 %, tandis que le rendement moyen pondéré s’est établi à 9,29 %, soulignant les exigences de rendement à court terme dans un contexte régional encore marqué par des incertitudes macroéconomiques. 

Concernant les OAT, l’émission à 3 ans a vu l’intégralité des 7,33 milliards FCFA proposés être retenus, avec un prix marginal de 92,00 % et un rendement moyen pondéré de 9,00 %. L’OAT à 5 ans, quant à elle, a permis de mobiliser 2 milliards FCFA, avec un prix marginal et moyen pondéré identique de 92,37 %, pour un rendement moyen de 8,27 %. Les taux relativement élevés sur ces maturités traduisent un certain niveau de risque perçu à moyen terme, mais aussi la volonté des investisseurs d’obtenir des primes suffisantes. 

Notons que les offres retenues émanent de sept pays de la zone UEMOA, illustrant la portée régionale des émissions maliennes. Le Sénégal arrive en tête des souscripteurs avec 8,25 milliards FCFA, devant le Mali (8 milliards), le Burkina Faso (4,73 milliards) et la Guinée-Bissau (1,3 milliard). Des contributions plus modestes ont été enregistrées en provenance du Bénin, de la Côte d’Ivoire et du Togo.

Mariam KONE 

New Digital Africa et Forward Global s’allient pour proposer des solutions en cybersécurité intégrées et complémentaires en Afrique

0
New Digital Africa (NDA), groupe technologique panafricain actif sur l’ensemble de la chaîne de valeur des services et infrastructures numériques, et Forward Global, acteur européen de référence en cybersécurité, nouent un partenariat stratégique à l’occasion du Cyber Africa Forum (CAF), du 23 au 25 juin à Cotonou (Bénin).

Cette alliance vise à proposer une offre unifiée combinant puissance de déploiement local et capacités opérationnelles avancées face aux cyber-menaces.
Selon plusieurs études sectorielles, le marché africain de la cybersécurité devrait atteindre 1,28 milliard de dollars d’ici 2030, contre environ 680 millions en 2025. Une dynamique qui s’explique par l’essor des services numériques, la modernisation des infrastructures critiques et la multiplication des cybermenaces.C’est dans ce contexte que s’inscrit le partenariat entre NDA et Forward Global.

En résonance avec la thématique de cette édition du Cyber Africa Forum – « Résilience des écosystèmes numériques : de la nécessité de changer de paradigme » – ce partenariat entend répondre à la demande croissante d’accompagnement à haute valeur ajoutée, à la fois des institutions publiques et des entreprises exposées, avec :D’un côté, New Digital Africa, présent dans 4 pays avec plus de +130 collaborateurs, via ses filiales Dataconnect – fournisseur de services en infrastructures de connectivité, cloud et cybersécurité certifiés ISO 27001 et PCI‑DSS – et Devolution, spécialiste de la digitalisation, des données et des solutions applicatives sectorielles.

Et de l’autre, Forward Global, qui réunit 120 ingénieurs et experts, réalise chaque année 1 500 missions cyber auprès de 200+ clients clés et mobilise des solutions en cybersécurité offensive, la réponse aux incidents (CSIRT), la récupération des données (Databack) et la surveillance continue des vulnérabilités (Ambionics).

Forward Global dispose des agréments CESTI (Centre d’évaluation de la sécurité des technologies de l’information), PVID (Prestataires de vérification d’identité à distance) de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI, France).

Forward Global est également un Prestataire de confiance en matière de réponse aux incidents de sécurité (PRIS) qualifié par l’ANSSI et dispose de la Certification IEC-17025.

Jean Jacques N’Docho, Directeur Général Adjoint du Groupe New Digital Africa, en charge de la Technologie et des Opérations, a déclaré : « Cette couverture intégrale du cycle Cyber – de l’anticipation à la remédiation, en passant par la détection, la réponse opérationnelle et le conseil stratégique – repose sur l’articulation de deux visions complémentaires : offensive et défensive. Ensemble, elles permettent de proposer des dispositifs robustes, capables d’accompagner la croissance économique, de garantir la continuité d’activité et de faire face à l’émergence de menaces transnationales toujours plus sophistiquées. »

Ambionics : vers une approche continue de la résilience applicativePrésentée pour la première fois à un public de décideurs, experts techniques et responsables de la sécurité numérique africains, Ambionics incarne pleinement l’appel à « changer de paradigme » formulé cette année par le CAF.

Alors que la majorité des organisations se limitent encore à des audits ponctuels, tandis qu’en parallèle, les surfaces d’attaques évoluent constamment – notamment sous l’effet de la généralisation des API, du shadow IT et du cloud hybride – la plateforme propose un service de pentest en continu des actifs applicatifs exposés, alliant l’expertise humaine à des capacités d’automatisation avancées.

Plus spécifiquement, Ambionics cartographie chaque semaine les vecteurs visibles et invisibles, identifie les vulnérabilités émergentes (y compris 1-day et 0-day), et conduit des tests d’intrusion en boîte noire et grise. Les alertes, contextualisées en temps réel, sont directement exploitables par les équipes techniques. Un contre-audit hebdomadaire garantit par ailleurs la fiabilité des résultats et la priorisation des actions correctives, réduisant ainsi drastiquement les temps de réaction.

Loïc Bénis, Directeur des Opérations de la filiale Lexfo, Forward Global : « Ambionics facilite la collaboration entre RSSI, équipes de développement, métiers et direction générale. Pour les organisations critiques africaines – banques, assurances, opérateurs, institutions publiques – il s’agit d’un levier de cyber-résilience, dans un contexte où les failles applicatives sont à l’origine d’une large part des compromissions observées sur le continent, et notamment dans les secteurs Finance, Télécoms et Énergie. Ambionics s’intègre dans un écosystème complet de solutions proposées par Forward Global. »

Au Mali, la HAC lance les Journées d’Échange visant à promouvoir l’autorégulation des médias

0

(CROISSANCE AFRIQUE) -Au Mali, la Haute Autorité de la Communication (HAC) a officiellement lancé les Journées d’Échange pour promouvoir une autorégulation des médias renforcée. Ce mercredi 25 juin 2025, à Bamako, Gaoussou Coulibaly, le président de la HAC, a inauguré cet événement essentiel.

Pendant deux jours, des experts provenant du Bénin et du Sénégal, ainsi que des professionnels maliens, échangeront sur des stratégies visant à établir un système d’autorégulation solide, garantissant à la fois la qualité de l’information et le respect des normes déontologiques.

Aussi, ces discussions ont pour objectif de créer un « tribunal des pairs » qui permettra de réguler sans répression et d’accompagner sans censure, promouvant ainsi un professionnalisme accru dans le domaine médiatique.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre d’une recommandation cruciale formulée lors du forum des régulateurs de médias de l’AES, organisé en décembre 2024, et bénéficie du soutien de partenaires internationaux tels qu’IDEA International et le Royaume des Pays-Bas.

Télécoms: le Togo connaît une progression impressionnante au premier trimestre 2025

0

(CROISSANCE AFRIQUE)- Le marché des communications électroniques au Togo connaît une progression impressionnante au premier trimestre 2025, selon les dernières données de l’observatoire national du secteur. La croissance continue de la téléphonie mobile et des services financiers mobiles témoigne d’une transformation numérique qui s’accélère dans le pays.

Le nombre d’abonnés à la téléphonie mobile a atteint 7,98 millions, enregistrant une hausse de 10 % en un an et de 4 % en seulement trois mois. Cela souligne le mobile non seulement comme le principal canal de communication, mais aussi comme un vecteur essentiel de services numériques tant en milieu urbain que rural.

Un des aspects notables de cette dynamique est la progression du data mobile (3G/4G), qui a augmenté de 5 %. Parallèlement, le parc de terminaux mobiles certifiés par la GSMA a crû de 18 %, ce qui illustre une adoption rapide des smartphones compatibles avec les nouvelles technologies. Actuellement, les téléphones 4G constituent 42 % du parc, tandis que les anciens appareils 2G représentent encore 41 %, indiquant un lent déclin des technologies obsolètes. De plus, le pays a réalisé d’importants progrès en réduisant le nombre de terminaux non identifiés, qui est passé de 3,3 millions à 1,38 million.

Concernant la fibre optique à domicile (FTTH), la situation est plus mitigée. Bien que Canalbox (GVA Togo), le leader actuel du marché, conserve une base d’abonnés de 75 409, ce chiffre est en légère baisse. En revanche, son concurrent direct, Yas Togo, a vu son nombre d’abonnés augmenter de 33 % par rapport à l’année précédente, atteignant 52 335 abonnés, ce qui démontre la montée en puissance d’un challenger local.

Sur le front du mobile money, un aspect crucial pour l’inclusion financière, les résultats sont également encourageants. Le volume des transactions a augmenté de 32 % depuis le premier trimestre 2024, et le nombre d’abonnés a progressé de 5 % au cours du dernier trimestre et de 26 % sur une base annuelle. Ces chiffres mettent en lumière l’importance croissante des services numériques dans l’établissement d’un écosystème financier plus accessible et inclusif au Togo.

Notons que ces données soulignent la robustesse du secteur des communications électroniques au Togo, ainsi que son rôle clé dans la transformation numérique et l’inclusion économique des citoyens. La dynamique actuelle augure bien pour l’avenir de la technologie et des services financiers dans le pays.

Guinée: Amadou Oury Bah met en lumière les enjeux cruciaux dans le cadre des réformes destinées à la bonne gouvernance

0

(CROISSANCE AFRIQUE)- En Guinée, le Premier ministre Amadou Oury Bah a mis en lumière les enjeux cruciaux auxquels son gouvernement fait face, en particulier dans le cadre des réformes nécessaires à la bonne gouvernance et à l’efficacité administrative, lors de la réunion du 24 juin 2025.

Son discours devant les partenaires techniques et financiers a souligné plusieurs dimensions de la situation actuelle.

Tout d’abord, il a réaffirmé l’engagement du président envers une administration publique renouvelée, capable de répondre aux défis sociopolitiques, y compris les tensions communautaires qui pèsent sur la stabilité et sur les efforts de développement. L’incendie du dépôt de vaccins a également été mentionné comme un événement ayant des répercussions significatives sur la santé publique, illustrant la nécessité d’une gestion plus robuste des crises.

Parmi les priorités évoquées, le ministre a mis l’accent sur l’identification biométrique via le Registre Administratif des Votes et d’État Civil (RAVEC), qui a déjà permis de recenser plus de 6 millions de citoyens. Cela représente un pas important vers une meilleure gestion des données civiles et une transparence accrue dans les processus électoraux.

Le renforcement de la gouvernance locale à travers des stratégies de décentralisation et de déconcentration a également été mis en avant comme une voie pour améliorer la réactivité des administrations face aux besoins des citoyens. Cela pourrait favoriser une plus grande participation des populations aux décisions qui les concernent.

Enfin, le Premier ministre a insisté sur l’importance d’augmenter les ressources internes pour compenser la baisse de l’aide extérieure. Cela passe par une amélioration de la fiscalité et par la mise en place de mécanismes innovants pour mobiliser des financements locaux.

Notons cette rencontre avec les partenaires techniques et financiers témoigne d’une volonté claire d’adresser les défis actuels tout en posant les bases d’une coopération durable et efficace pour le développement du pays.

Zangouna KONÉ

Au Mali, la JCI Bamako tiendra sa 12è édition du MIT du 27 au 29 juin 2025

0

(CROISSANCE AFRIQUE)- La Jeune Chambre Internationale Bamako tiendra les 27, 28 et 29 juin 2025, sa 12ème édition du MIT. En prélude à l’organisation de cette académie de formation, les initiateurs ont aimé, mardi 24 juin dernier une conférence de presse au cours de laquelle ils ont présenté les objectifs de l’édition.

Les objectifs spécifiques du MIT sont entre autres :
renforcer la capacité de 20 formateurs et assistants formateurs JCI ;
outiller 20 aspirants formateurs aux techniques de formation
; faire découvrir la formation JCI à 30 jeunes observateurs et partenaires.

Placée sous l’égide du président national de la Jeune Chambre Internationale du Mali, El Hadj Mahamane TOURE, la rencontre avec les professionnels de l’information a été animée par la présidente locale de la Jeune Chambre Internationale Bamako, Mariam Ousmane BABY, le directeur de l’Institut National de Formation, Mahalmoudou TOURE et de l’assistant Head Coach, Adizatou W. ALBACHAR.

Ainsi, le président national a souligné l’importance du projet de formation de la JCI Bamako à laquelle il a participé deux fois. Selon lui, cette académie de formation a eu un impact favorable sur son développement personnel, avant d’exhorter les jeunes à s’inscrire massivement.

Selon la présidente de la Jeune Chambre Internationale Bamako, Mariam Ousmane BABY a rappelé que
la Jeune Chambre Internationale est l’une des associations de jeunes parmi les plus influentes au monde grâce aux opportunités qu’elle offre à ses membres. << Parmi ce large éventail d’opportunités, la JCI Bamako s’identifie à travers la formation de par son expérience appuyée par sa vision et sa mission >>, a ajouté Mariam BABY.

Pour elle, ce projet de développement individuel se veut d’être créateur d’opportunités, d’aider à l’épanouissement de tous les participants. C’est la raison pour laquelle, dira-t-elle, à l’image de la précédente édition, il s’aligne dans l’optique de préserver le niveau de
formation des membres, des aspirants formateurs et la qualité d’animation des formateurs au sein de la JCI Mali.

Les initiateurs ont également fait savoir qu’ils orienteront leur programme prioritairement sur le thème à la rencontre d’éminents formateur au service d’une jeunesse innovante et autonome afin d’outiller les participants (membres JCI, aspirants formateurs, formateurs de la JCI et jeunes hors JCI) afin qu’ils puissent développer leurs talents de formateurs, de leadership, et d’entrepreneurs pour prendre leurs responsabilités dans la
communauté.

Le directeur de l’Institut national de formation (INF), Mahalmoudou TOURE a expliqué les raisons de l’implication de l’Institut de Formation qu’il dirige, avant de mettre l’accent sur la particularité de cette édition par rapport aux éditions précédentes, notamment l’ajout aux thématiques de l’intelligence Artificielle (IA).

Dans son intervention, l’assistant Head Coach, Adizatou W. ALBACHAR a fait une présentation succincte du déroulement de la session de formation des trois jours.

Parmi les thématiques, elle a mentionné entre autres : Leadership, Entrepreneuriat, Citoyenneté, Andragogie, Digital. La formation concerne non seulement les membres de la Jeune Chambre Internationale, mais aussi les jeunes hors JCI de 18 à 40 ans et partenaires.

<< Nous allons inscrire en marge du programme initial des activités de MIT 12 des OPEN FORUM sur les difficultés liées à la formation afin de permettre aux aspirants formateurs de mieux appréhender la vie d’un formateur >>, a ajouté l’assistant Heard Coach.

Drissa KEITA

Renégocier nos accords commerciaux : une urgence stratégique pour l’Afrique

0

Par Harouna Niang
Ancien Ministre de l’Industrie, du Commerce et de la Promotion des Investissements du Mali

« On ne construit pas une économie forte avec des accords faibles. »

Alors que l’Afrique cherche à sortir du piège de la pauvreté et de la dépendance, une vérité s’impose de plus en plus : nos accords commerciaux sont trop souvent déséquilibrés, et parfois même destructeurs pour nos industries locales. Il est temps pour l’Afrique de renégocier avec fermeté ces engagements pour les aligner sur ses objectifs de souveraineté économique, d’industrialisation et de développement humain.

1)Des accords signés trop vite, souvent au détriment des intérêts nationaux

Au fil des décennies, de nombreux accords bilatéraux ou multilatéraux ont été signés entre les pays africains et des partenaires extérieurs: Union européenne, Chine, États-Unis, ou encore les institutions financières internationales. Derrière la rhétorique de la coopération, plusieurs de ces textes ont conduit à :
• Une ouverture commerciale prématurée, exposant nos industries naissantes à une concurrence féroce et souvent déloyale qui freine même la création de nouvelles industries;
• Une perte massive de recettes fiscales douanières, grevant les budgets publics (dans plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest, les droits de douane représentent encore jusqu’à 30 % des recettes fiscales selon la CNUCED) ;
• Un accès limité aux marchés extérieurs pour nos produits transformés ;
• Une captation de la valeur ajoutée par des firmes étrangères, laissant peu de retombées locales notamment au niveau du nécessaire transfert de technologie et know-how.

Le cas des Accords de Partenariat Économique (APE) proposés par l’Union européenne est emblématique. Ces accords prévoyaient la suppression progressive des droits de douane africains sur 80 % des produits européens, sans offrir de garanties concrètes sur la protection de nos secteurs stratégiques. Selon une étude de la Commission économique pour l’Afrique (CEA, 2017), les APE dans leur version initiale auraient pu entraîner une perte de 1,1 milliard de dollars de recettes douanières par an pour les pays africains signataires.

Le Nigeria, dans un geste souverain, a refusé de signer l’APE régional de la CEDEAO, en dénonçant son potentiel de « désindustrialisation massive ». D’autres pays, comme le Sénégal et le Ghana, ont signé mais tardé à ratifier, face à la pression des acteurs économiques.

Preuve qu’une autre voie est possible.

2) Des ressources bradées, des infrastructures importées : l’exemple congolais

Un autre exemple frappant vient de la République Démocratique du Congo. En 2008, elle signait un « contrat chinois » : échange de cobalt et cuivre contre routes et hôpitaux, pour un montant total de 6 milliards de dollars. Ce contrat dit « Sicomines » a été largement critiqué pour son manque de transparence et l’absence d’obligations fermes de livraison d’infrastructures.

D’après un rapport de l’Inspection Générale des Finances de la RDC (2023), la Chine aurait investi à peine 822 millions de dollars en infrastructures au cours des 15 années suivant la signature, alors que les revenus tirés des minerais dépassaient 3,5 milliards USD. Les entreprises congolaises, elles, ont été presque totalement exclues de la chaîne de valeur.

En 2023, le président Tshisekedi a exigé la renégociation du contrat, réclamant un meilleur partage des revenus (passage des redevances de 0,3 % à 1,2 %), plus de contenu local et une transparence accrue. Cette décision a été saluée par la Banque africaine de développement (BAD) comme un exemple de souveraineté économique assumée.

3) Ce que doit faire l’Afrique
3.1 Mener un audit complet de ses accords commerciaux : quels sont les avantages réels ? Quels sont les préjudices subis ? Quels secteurs doivent être mieux protégés ? (Cf. rapport ICTSD, “Making Trade Work for Africa’s Industrialization”, 2018)
3.2 Inclure des clauses de flexibilité et de sauvegarde : autorisant des révisions en cas de menace sur les industries locales (cf. dispositions de l’article XIX du GATT – sauvegardes générales).
3.3 Favoriser le contenu local et la transformation sur place dans les échanges de ressources (mines, agriculture, forêts).
3.4 Parler d’une seule voix au niveau régional, via la ZLECAf, pour peser davantage. La CEA estime que si elle est bien mise en œuvre, la ZLECAf pourrait faire croître le commerce intra-africain de 52 % d’ici 2027.
3.5 Renforcer les capacités des négociateurs africains : seule une expertise renforcée permet d’éviter les clauses défavorables (cf. formation de la “Trade Policy Training Centre in Africa”, TPTCA – Arusha).

4) Redonner du sens à l’intégration régionale

L’Afrique ne peut se développer si elle reste un simple marché pour les autres. La ZLECAf représente une opportunité historique de rompre avec les anciennes logiques de dépendance. Mais cela suppose que les pays africains harmonisent leurs politiques industrielles, investissent dans les infrastructures régionales, et créent des champions industriels communs.

Surtout, la mise en œuvre effective de la ZLECAf doit impérativement s’accompagner de mécanismes de compensation et de solidarité, pour corriger les déséquilibres et inégalités entre les pays africains, notamment entre les économies les plus avancées et les plus fragiles. Sans cela, le risque est réel que certains pays soient marginalisés ou deviennent des marchés de consommation sans base productive. Un fonds d’ajustement régional, financé par une partie des gains issus du commerce intra-africain ou des contributions mutualisées, pourrait atténuer les chocs et financer l’industrialisation des pays les moins avancés (cf. UNCTAD, “Economic Development in Africa Report”, 2021).

Comme le rappelle le Rapport 2023 de la Banque mondiale, les chaînes de valeur intra-africaines sont celles qui génèrent le plus d’emplois et de transformation locale (bien plus que le commerce Afrique–Europe ou Afrique–Asie.)

  1. Conclusion : Souveraineté économique ou dépendance renouvelée ?

Renégocier nos accords commerciaux, ce n’est pas se fermer au monde. C’est s’ouvrir à des partenariats équilibrés et porteurs de transformation structurelle. C’est dire à nos partenaires : nous voulons commercer avec vous, mais pas au prix de notre avenir.

L’Afrique a trop longtemps été un continent de promesses non tenues. Il est temps que nos accords commerciaux deviennent des leviers de développement, et non des chaînes de soumission.
H. Niang

Sénégal: la Banque Mondiale annonce 115 millions USD destiné à promouvoir la viabilité de la dette nationale

0

(CROISSANCE AFRIQUE)-Au Sénégal, la Banque mondiale a approché avec l’octroi d’un financement concessionnel de 115 millions de dollars pour renforcer la gestion des finances publiques et promouvoir la viabilité de la dette nationale.

Cette aide, accordée via l’Association internationale de développement (IDA), vise à soutenir la mise en œuvre du Programme pour la transparence de la gestion des finances publiques (SEN-FINTRAC 2025-2029), qui s’inscrit dans la Vision 2050 du Sénégal en faveur d’une prospérité inclusive.

Le programme se concentre sur trois axes principaux : la gestion budgétaire, la soutenabilité de la dette et la mobilisation des ressources. Il prévoit l’instauration de systèmes modernes de gestion financière, la digitalisation des procédures d’achat et la création d’un registre de la dette. Sur les 115 millions $ alloués, 105 millions sont destinés à un soutien basé sur les résultats, tandis que 10 millions sont réservés à l’assistance technique.

Ce projet participe également au programme SEN-FISCALE, qui se concentre sur la discipline budgétaire, tout en consolidant le partenariat stratégique entre le Sénégal et la Banque mondiale. Keiko Miwa, directrice de l’institution pour le Sénégal, a salué les efforts du gouvernement pour améliorer la transparence de la dette et assurer une gestion efficace des finances publiques, visiblement essentielle pour fournir des services de qualité et renforcer la confiance du citoyen.

Notons que ce financement s’inscrit dans le cadre d’une approche plus large de réformes économiques et financières, sachant que le programme RESET est actuellement en discussion avec divers partenaires techniques et financiers, visant à stabiliser et transformer l’économie sénégalaise tout en assurant sa transparence.

Abdoulaye KONÉ