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CHOISEUL AFRICA SUMMIT 2025 : LE DIRECTEUR GÉNÉRAL DE LA BRVM ANIME UNE CONFÉRENCE SUR L’INDUSTRIALISATION DE L’AFRIQUE

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Dans le cadre du Choiseul Africa Summit 2025, le Directeur Général de la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM), Dr Edoh Kossi AMENOUNVE, a animé ce jeudi 3 juillet une conférence de haut niveau sur le thème : « Transformation industrielle du Continent : quel rôle pour les Bourses dans la mobilisation des capitaux à long terme ? », dans l’amphithéâtre de la Confédération Générale des Entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI).

Lors de son intervention, Dr AMENOUNVE a exposé une vision stratégique du rôle central de l’industrie dans le développement économique de l’Afrique. Il a souligné que l’industrialisation permet d’augmenter la valeur ajoutée le long des chaînes de production, de la matière première au produit fini. Il a rappelé que depuis l’émergence de l’industrie 1.0 en 1780, le concept a connu une évolution jusqu’à l’industrie 5.0 depuis 2020.

Dr AMENOUNVE a ainsi mis en lumière les nouvelles variantes de l’industrie appelées à jouer un rôle clé dans la transformation structurelle de l’Afrique, notamment : (i) l’industrie numérique et technologique, (ii) l’industrie spatiale, (iii) l’industrie énergétique et le développement durable, (iv) l’industrie biotechnologique et de la santé, (v) l’industrie créative et culturelle, et (vi) l’industrie du savoir.
Concernant notre Continent, malgré la dynamique de croissance économique depuis les deux dernières décennies, Dr AMENOUNVE a alerté sur le retard industriel de l’Afrique et la nécessité impérative de s’engager résolument dans une dynamique d’industrialisation, tout en tenant compte du contexte industriel au niveau mondial. Ce processus, selon lui, requiert une démarche et une approche particulière.

Il a donc plaidé en faveur d’un processus d’industrialisation du Continent fondé sur trois étapes : 1. Une industrie tournée vers l’autosuffisance africaine. 2. Une industrie qui renforce le commerce intra-africain. 3. Une industrie tournée vers l’exportation.
Toute cette démarche dans une approche intégrée et davantage comparatif.

Dans ce contexte, il a insisté sur le rôle crucial des Bourses africaines qui peuvent : (i) Accompagner les privatisations, (ii) Stimuler la mobilisation de l’épargne locale, (iii) Financer à long terme les industries privées, (iv) Financer à long terme les infrastructures de développement, (v)Soutenir la transformation économique et social de l’Afrique.

Organisé pour la troisième année consécutive par Choiseul Africa, en partenariat avec la #CGECI, le Choiseul Africa Summit 2025 réunit des décideurs économiques et experts de renom afin de débattre des enjeux de l’industrialisation en Afrique de l’Ouest et des leviers à mobiliser pour bâtir une croissance durable, inclusive et souveraine.

Côte d’Ivoire : 39 millions d’euros pour le projet de réhabilitation de la route Aboisso-Ayamé-Akressi

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(CROISSANCE AFRIQUE)- En Côte d’Ivoire,le gouvernement a annoncé avoir lancé un important projet de réhabilitation de la route Aboisso-Ayamé-Akressi, visant à améliorer les infrastructures routières dans la région du Sud-Comoé.

Ce projet, d’un coût total de 25,7 milliards FCFA (environ 39 millions d’euros), est entièrement financé par l’État et s’étendra sur une période de 18 mois.

Le Premier ministre, Robert Beugré Mambé, a souligné l’importance des infrastructures pour le développement économique et la cohésion sociale, affirmant que construire des routes permet d’ouvrir des avenirs.

L’objectif principal de cette réhabilitation est de désenclaver la zone et de dynamiser l’économie locale, notamment en renforçant les échanges entre localités et en soutenant les filières agricoles, essentielles pour la région. En effet, la réhabilitation de la route vise à faciliter l’exportation des produits agricoles et à soutenir la jeunesse locale dans ses aspirations à un avenir prospère.

En plus de la réhabilitation de cet axe principal de 32 kilomètres, le projet inclut également l’aménagement de 10 kilomètres de voiries urbaines dans les localités d’Aboisso, Ayamé, et d’autres zones traversées. Cette initiative s’inscrit dans un programme plus large d’investissements dans les infrastructures du Sud-Comoé, qui comprend le dédoublement du pont de Noé et le bitumage des routes de Tiapoum et de Maféré-Kouakro, entre autres.

Notons que le ministre de l’Équipement et de l’Entretien routier, Amédé Koffi Kouakou, a précisé que la route Aboisso-Ayamé-Akressi, datant de 1992, avait besoin d’une remise à niveau pour accompagner la dynamique économique de la région. Ces projets visent à améliorer significativement les conditions de vie des populations locales et à soutenir le développement agriculture et économique.

Daouda Bakary KONÉ

Côte d’Ivoire : « le secteur minier représente désormais 4% du PIB national, contre moins de 1% » avant 2014

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(CROISSANCE AFRIQUE)- Lors de la 3e édition du Choiseul Africa Summit, qui s’est tenue le 3 juillet à Abidjan sur le thème : ‘Industrialisation en Afrique de l’Ouest : où en est-on aujourd’hui ?’, Laetitia Gadegbeku-Ouattara, directrice Côte d’Ivoire d’Endeavour Mining et vice-présidente de la Chambre des Mines de Côte d’Ivoire, a animé une masterclass sur l’importance cruciale du secteur minier pour l’industrialisation régionale.

Son intervention a mis en exergue la grande complexité du cycle minier, qui dépasse largement l’extraction brute, en abordant les enjeux économiques, sociaux et environnementaux ainsi que le contenu local.

Gadegbeku-Ouattara a souligné que l’activité minière commence bien avant l’ouverture d’une mine, à travers une phase d’exploration souvent longue, coûteuse et incertaine. ‘Sur 10 000 projets d’exploration dits “greenfield”, un seul aboutit à la mise en exploitation d’une mine’, a-t-elle précisé, ajoutant que cette étape peut nécessiter jusqu’à 100 millions de dollars d’investissements sans aucune garantie de succès.

Par la suite, des études de faisabilité économique et des évaluations environnementales et sociales sont réalisées, suivies par la mobilisation de financements – notamment Endeavour Mining, qui a levé 100 milliards FCFA via des banques locales, un fait sans précédent en Afrique de l’Ouest – avant de passer à la construction et finalement à l’exploitation, qui s’étend généralement sur une période de 10 à 15 ans. Ce cycle souligne la nécessité d’une approche industrielle à long terme, visant à structurer des écosystèmes durables autour des sites miniers.

Contrairement à des idées reçues, le secteur minier ivoirien ne fonctionne pas en silo. ‘Chez nous, la RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) n’est pas une façade.

C’est une culture’, insiste-t-elle. Tout au long de ce cycle, des stratégies environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) sont systématiquement mises en œuvre, qui incluent l’intégration des communautés locales, la création de comités villageois, la formation professionnelle, ainsi que la création d’emplois directs et indirects, tout en soutenant les PME locales par le biais de sous-traitance.

Un exemple significatif est le développement du commerce informel, comme celui d’un vendeur de “choukouya” (viande grillée) près d’un site minier, dont l’activité a prospéré grâce à la présence accrue de travailleurs. ‘L’effet boule de neige de la mine dépasse les murs de la société’, souligne-t-elle.

Les données témoignent de l’impact croissant du secteur. La production d’or en Côte d’Ivoire a augmenté de 13 tonnes en 2016 à 52 tonnes aujourd’hui, ce qui représente un quadruplement en moins de dix ans. Avec seulement six compagnies opérationnelles, le secteur minier constitue désormais 4% du PIB national, contre moins de 1% avant 2014. En 2023, 320 milliards FCFA de taxes et de royalties ont été versés à l’État, sans compter l’obligation légale d’investir 0,5% du chiffre d’affaires minier dans le développement local. Ce secteur génère également des dizaines de milliers d’emplois directs et indirects.

Pour Laetitia Gadegbeku-Ouattara, la clé de l’industrialisation réside dans l’intégration des compétences et des entreprises locales. Elle appelle à un investissement massif dans la formation technique, à la contractualisation avec des fournisseurs ivoiriens, et à l’élargissement de l’accès aux marchés de sous-traitance, souvent dominés par quelques acteurs étrangers. Elle évoque notamment une initiative en cours visant à créer un fonds d’investissement minier panafricain, prévu pour soutenir les PME locales dans la chaîne d’approvisionnement minière. ‘Renforcer les capacités tout en stimulant l’économie locale’, affirme-t-elle, est fondamental.

Laetitia Gadegbeku-Ouattara insiste sur le fait que l’industrialisation en Afrique de l’Ouest ne pourra se faire sans une vision intégrée du développement minier. Il ne s’agit pas seulement de produire davantage, mais de produire de manière plus qualitative, inclusive et durable, tout en tenant compte des territoires et des populations. ‘On ne peut pas juste produire de l’or.

Notons qu’il faut produire de la prospérité’, déclare-t-elle, affirmant ainsi l’ambition d’un secteur en pleine mutation, qui aspire à devenir un véritable catalyseur d’industrialisation plutôt qu’un simple fournisseur de matières premières.

Yaya KONÉ

Au Nigeria, la BIDC annonce 100 millions de dollars destinés aux infrastructures routières

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(CROISSANCE AFRIQUE)- La Banque d’Investissement et de Développement de la CEDEAO (BIDC) continue de mettre en œuvre sa stratégie visant à soutenir l’industrialisation et l’intégration régionale en Afrique de l’Ouest.

Lors de la 92ᵉ session ordinaire, qui s’est tenue le 30 juin 2025, le Conseil d’Administration de la Banque a approuvé de nouveaux financements d’un montant total de 174 millions d’euros (96,7 milliards FCFA) et de 125 millions de dollars US (695 milliards FCFA) pour divers projets destinés à stimuler la croissance économique de la sous-région.

Parmi ces engagements, une somme de 100 millions de dollars US (55,6 milliards FCFA) a été allouée à la construction d’un segment de l’autoroute côtière reliant Lagos à Calabar, en République fédérale du Nigéria. Ce tronçon, long de 47,7 kilomètres, reliera neuf États nigérians, facilitant ainsi l’accès aux ports maritimes et aux zones agro-industrielles actuellement isolées.

En outre, cette infrastructure est considérée comme un levier crucial pour promouvoir l’émergence d’une chaîne de valeur régionale, avec des retombées économiques significatives attendues pour les communautés côtières.

Notons que depuis sa fondation, la Banque réaffirme son rôle moteur dans la transformation économique de l’espace CEDEAO, avec un portefeuille cumulé de plus de 5 milliards de dollars US investis dans la sous-région.

Mariam KONÉ

Nouveaux Ambassadeurs de bonne volonté du Club Russie–Afrique de l’Université d’État Lomonossov de Moscou

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(CROISSANCE 6AFRIQUE)- Le 29 juin 2025, le premier Congrès des Ambassadeurs du Club Russie–Afrique de l’Université d’État Lomonossov de Moscou s’est tenu à Moscou.

L’événement a étéorganisé par le Club Russie–Afrique de l’UniversitéLomonossov avec le soutien du Secrétariat du Forum de partenariat Russie–Afrique, de la Faculté des processus mondiaux de l’Université et de la Fondation pour la diplomatiepublique.

Le Congrès a réuni plus de 150 participants : des étudiantsvenusd’Afrique et d’autres pays, des experts enjournalisme, géopolitique et sociologie, des personnalitéspubliques, des représentants des ambassades africaines et des diasporas, ainsi que des médias.

L’objectif principal du Congrèsétait de créeruneplateforme de diplomatiepubliquepermettant à des étudiantsafricainsmotivés et engagés de devenir des « ambassadeurs de bonne volonté » pour promouvoir les valeurs et les initiatives du Club. Cesambassadeurspartagerontleursexpériencespersonnelles, leursconnaissances sur les procéduresd’admission et les études dans les universitésrusses et africaines, et participeront à des actions de sensibilisation et d’information.

Un ambassadeurest un représentant du Club Russie–Afrique de l’UniversitéLomonossovdont la mission principaleest de promouvoirpubliquement les objectifs et les valeurs du Club – auprès de sesamis, dans son université et dans son pays d’origine. En tant qu’expertsculturels, les ambassadeursafricainspeuventfavoriser la compréhensionmutuelle et déconstruire les stéréotypes. De retour chez eux, ilspourrontdevenir des figures clés dans le développement des relations russo-africaines, ens’appuyant sur leurexpérience de vie et d’étudesen Russie.

Dans le cadre du Congrès, un concours de présentations a étéorganisé, réunissant des étudiants des universités de Moscou et des membres des communautésétudiantesafricaines. Les participants ontétésélectionnés sur recommandation des services universitairesen charge des étudiants étrangers et des associations africaines. Les exposés ontporté sur divers aspects de la coopérationrusso-africaine : science, éducation, technologie, médecine, économie, diplomatie, processus mondiaux, culture, sport, sociologie.

Le jury étaitcomposéd’expertsreconnus, parmilesquels :

  • Vladimir ViktorovitchKochetkov, chef du Département des processus sociauxmondiaux et du travail avec la jeunesse de l’UniversitéLomonossov ;
  • Anna Alexandrovna Gladkova, vice-doyenne aux affaires internationales, Faculté de journalisme, MSU ;
  • Alina ValerievnaAnissimova, responsable de l’enseignementsupérieur et de la science à Rossotroudnitchestvo ;
  • Alexandra Alexandrovna Khlevnaïa, son adjointe ;
  • Sergueï IourievitchBoukine, vice-président de la branchemoscovite de la Fondation russe pour la paix ;
  • Professeur Maurice Okoli, président de la diaspora nigérianeenRussie ;
  • Sergueï NikolaïevitchTchesnokov, académicien de l’AcadémiePetrovskaya des sciences et des arts, journalisteinternational ;
  • Olga KonstantinovnaBarinova, directricegénérale de « Prospect » et experteprincipale au laboratoire de recherche sur la communication d’affaires à la HSE ;
  • Ilia LeonidovitchChershnev, directeur des programmes du Club Russie–Afrique de l’UniversitéLomonossov, maître de conférences et président de la Fondation pour la diplomatiepublique ;
  • Louis Gouend, président de la Commission pour les relations avec la diaspora et les médias du Club Russie–Afrique et président du Club d’affaires africainenRussie ;
  • Dmitri IourievitchSoin, recteur de l’InstituteuropéenYUSTO ;
  • Sergueï ViktorovitchEpichkine, directeurgénéral du groupe international Centre-Antiterror Orel, membre de l’Union des journalistes de Russie.

Les organisateurs et les membres du jury ontadresséleurs salutations aux participants. Le Secrétaireexécutif du Club, Alexandre FiodorovitchBerdnikov, a rappelé que l’idée de créer un mouvementd’ambassadeurs dans le domaine de la coopérationrusso-africaineest née lors du premier Festival mondial de la jeunesse à Sotchi. Ce mouvement vise à rassembler des jeunes de diverses cultures et professions autour de l’idée de renforcer la coopération entre la Russie et l’Afrique.

Louis Gouend a souligné que les étudiantsafricains des universitésrusses qui partagent les valeurs du Club et souhaitent les promouvoirpeuventdevenirambassadeurs. Ilsparticiperont à tous les festivals et événements du Club, établissantainsi des liens durables avec la jeunesse russe.

Les membres du jury, Kochetkov et Gladkova, ontsoulignél’importancestratégique du Congrès et du concours à venir. Dmitri Soin a évoqué la pertinence de l’événement dans le cadre du programme national pour la jeunesse. Les représentantes de Rossotroudnitchestvo – Anissimova et Khlevnaïa – ontprésenté les actions de promotion de l’éducation russe en Afrique. Boukine a insisté sur l’importance du renforcement de la coopération dans le contextegéopolitiqueactuel, et Epichkine sur la nécessitéd’une coordination russo-africaineen matière de sécuritéinternationale.

KinfuTafesseZenebe (Éthiopie), responsable de la plateformescientifique et de discussion du Club, et le professeur Maurice Okoliontparlé de la nécessité de consolider les efforts des communautésafricaines, des anciensétudiants et des étudiantsactuelsafin de transmettre les savoirs et renforcer la coopération.

Tchesnokov a souligné la valeur du concours, qui permettra à de jeunes leaders dynamiques et charismatiques de représenter la Russie en Afrique en tant qu’ambassadeurs de bonne volonté.

M. Vital PlacideSimporé, attaché culturel de l’ambassade du Burkina Faso, aexprimésa gratitude envers le Club pour l’organisation du Congrès et a souhaité plein succès aux nouveaux ambassadeurs dans leur mission de renforcement de l’amitiérusso-africaine.

Onze présentations ont été faites par des étudiants de différents pays africains :

  • Iheoma-Hart Chimeremeze Hart (Nigéria), étudianten 6e année de médecine à l’Université RUDN, a présenté sur la coopérationmédicale ;
  • Koffi Abdoulaye (Togo), doctoranten sciences physiques et mathématiques à RUDN, président de la diaspora togolaiseen Russie et enBiélorussie, a traité de la coopérationénergétique ;
  • Des étudiants et diplômés de Zambie, RDC, Guinée et Tchad ontprésenté des sujetsvariés et pertinents ;
  • Njelassili Olivia (Gabon), diplômée de RUDN et vice-coordinatrice du Centre médiatique jeunesse Russie–Afrique, a exposé sur la coopération dans les médias ;
  • Simon Mutangala (République du Congo) a présenté sur la sécuritéalimentaireenprenantl’exemple de l’Éthiopie.

Tous les intervenantsontdémontréleurprofessionnalisme, leurcréativité, uneréellemaîtrise des sujetsabordés et un fort engagement. Le jury a décidé à l’unanimitéd’attribuer à tous les candidats le titrehonorifiqued’Ambassadeur de bonne volonté du Club Russie–Afrique de l’UniversitéLomonossov.

Les nouveauxambassadeurssont :

  • Iheoma-Hart Chimeremeze Hart (Nigéria), étudianten 6e année de médecine, Université RUDN ;
  • Koffi Abdoulaye (Togo), doctoranten sciences physiques et mathématiques, Université RUDN ;
  • Nelson Kapama (Zambie), étudianten 3e année, Université agricoled’ÉtatTimiriazev ;
  • Elenga Liza Daniel De Pak (République du Congo), étudianten 2e année de master, Université RUDN ;
  • GaëlKule (RDC), étudianten 3e année, Institutd’aviation de Moscou ;
  • Alhassane Bah (Guinée), étudianten 2e année de master, Université polytechnique de Moscou ;
  • Mahamat Houlam Youssouf (Tchad), étudianten 4e année, Université d’économie G.V. Plekhanov ;
  • GladsonFwambo (Zambie), étudianten 2e année, Université d’État de génie civil de Moscou ;
  • Njelassili Olivia (Gabon), diplômée RUDN, Centre médiatique jeunesse Russie–Afrique ;
  • David EtakudoUnanaifonke (Nigéria), étudiant à l’UniversitéRUDN ;
  • Simon Mutangala (RDC), étudianten 2e année de master, Rosbiotech.

Lors de la cérémonie de remise des prix, le président du jury, Vladimir Kochetkov, a félicité les lauréats et exprimésaconfiance dans le renforcementcontinu de la coopération avec les pays africainsamis, avec l’aide active des ambassadeurs.

Le Congrès a égalementétémarquépar la présentationd’AFREE (https://afree.ltd/), un réseau social de nouvelle générationconçu pour les Africains du monde entier. Cette application propose des messageries, des groupes publics et privés, ainsi que des appelsvidéo de haute qualité – un véritableespace de connexion et de collaboration.

L’événement a étécouvert par de nombreuxmédias, notammentRT France, partenaire permanent du Club Russie–Afrique. (https://disk.yandex.ru/i/hTXm_FNbGvUgew)

Le Congrèss’estdéroulé dans uneatmosphèrechaleureuse et créative. Pendant les pauses musicales, le célèbre chanteur africainJuniorainterprété des chansons aux rythmes et couleurs du continent.

La journées’estachevée par un moment convivial autour d’un thé, où les participants ontpuéchangerleurs impressions et discuter des projetsfuturs.

92ème session ordinaire de la BIDC: le Conseil approuve 174 millions d’euros et 125 millions de dollars pour financer des projets stratégiques

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(CROISSANCE AFRIQUE)-Le Conseil d’Administration de la Banque d’Investissement et de Développement de la CEDEAO (BIDC) a tenu sa 92ème session ordinaire le 30 juin 2025. Le Conseil a approuvé un montant total de 174 millions d’euros et 125 millions de dollars US pour financer des projets visant à stimuler la croissance économique et à favoriser l’industrialisation de la sous-région.

Les montants approuvés serviront à financer les projets suivants:

Un projet de 50 millions d’euros pour la construction et l’équipement de six (6) centres d’enseignement technique et de formation professionnelle (ETFP) par Planet One, en République togolaise. Ce projet vise à doter la jeunesse togolaise de compétences très recherchées dans divers secteurs d’activité. On s’attend à ce que 3 480 apprenants par an bénéficient d’une formation; ce qui permettra de créer une main-d’œuvre plus productive et plus compétitive.

Un projet de 25 millions de dollars US pour l’importation de clinker par la Société de Ciment de Côte d’Ivoire en République de Côte d’Ivoire. Ce projet permettra d’accroître la disponibilité des produits cimentiers en Côte d’Ivoire grâce à l’importation de 400 000 tonnes de clinker.

Un projet de 28,9 millions d’euros pour la modernisation et la mise aux normes de quatre (4) lycées agricoles en République de Guinée. Ce projet de développement multisectoriel permettra d’améliorer l’employabilité des jeunes guinéens et d’apporter une solution structurelle au chômage des jeunes.

Un projet de 95,163 millions d’euros pour la construction de trois microcentrales hydroélectriques (30 MW) avec SOGEOH à Poukou, Bolokoun et Biwbaw en République de Guinée. Ce projet vise à exploiter le potentiel hydraulique local dans des zones mal desservies en électricité pour produire de l’énergie renouvelable, améliorant ainsi les conditions de vie et générant une activité économique au profit des populations rurales.

Un projet d’autoroute côtière Lagos-Calabar, d’un montant de 100 millions de dollars US, en République fédérale du Nigéria. Ce projet, qui s’étend sur 47,7 km, reliera neuf États du Nigéria, améliorera l’accès aux ports maritimes et aux zones agro-industrielles isolées, et contribuera à l’émergence d’une chaîne de valeur régionale pour aider les communautés côtières.

Ces engagements nouvellement approuvés sont alignés sur les Objectifs de Développement Durable (ODD) des Nations unies, en particulier l’ODD 4-Education de qualité, l’ODD 7 Energie propre et d’un Coût abordable et l’ODD 9 Industrie, innovation et infrastructure, ainsi que sur le plan stratégique de la BIDC visant à promouvoir une croissance et un développement résilients, inclusifs et durables dans l’espace CEDEAO. Avec cet investissement, le total des engagements de la BIDC dans la sous-région s’élève à ce jour à plus de 5 milliards de dollars US.

A propos de la BIDC

La Banque d’Investissement et de Développement de la CEDEAO (BIDC) est l’Institution de Financement du Développement des quinze (15) États membres de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) que sont le Bénin, le Burkina Faso, le Cap-Vert, la Côte d’Ivoire, la Gambie, le Ghana, la Guinée, la Guinée-Bissau, le Liberia, le Mali, le Niger, le Nigeria, le Sénégal, la Sierra Leone et le Togo. Basée à Lomé, en République togolaise, la Banque s’engage à financer des projets et programmes de développement portant sur diverses initiatives dans les secteurs des infrastructures et des services sociaux de base, du développement rural et de l’environnement, de l’industrie ainsi que des services sociaux, à travers ses guichets dédiés aux secteurs privé et public. Les interventions de la BIDC se font sous forme de prêts à long, moyen et court terme, de prises de participation, d’octroi de lignes de crédit et mise en place d’accords-cadres de refinancement, des opérations d’ingénierie financière et services connexes.

Marché Financier de l’UMOA: le Burkina Faso obtient 38,499 milliards FCFA

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(CROISSANCE AFRIQUE)-Au Burkina Faso, la Direction Générale du Trésor et de la comptabilité Publique a obtenu le mercredi 2 juillet 2025 une somme de 38,499 milliards FCFA sur le marché Financier de l’Union monétaire Ouest-Africaine (UMOA-Titres). Cette opération s’est déroulée au cours d’une émission d’adjudication simultanée de bons assimilables du trésor de 364 jours et d’obligations assimilables du trésor de 3, 5 et 7 ans.

Ainsi, le montant mis en adjudication était de 35 milliards de FCFA, selon l’UMOA-Titres. Les investisseurs ont proposé à l’émetteur des soumissions globales de 40,892 milliards FCFA. Ce qui donne un taux de couverture du montant mis en adjudication de 116,84%.

Par ailleurs, le montant des soumissions retenu est de 38,499 milliards FCFA et celui rejeté 2,393 milliards FCFA. Ce qui correspond à un taux d’absorption de 94,15%. Les investisseurs dont les soumissions ont été retenues, se retrouveront avec un rendement moyen pondéré de 9,35% pour les bons, 7,23% pour les obligations de 3 ans, 8,48% pour celles de 5 ans et 8,34% pour celles de 7 ans.

Toutefois, le Trésor Public burkinabé s’est engagé à rembourser les bons le premier jour ouvré suivant la date d’échéance fixée au premier juillet 2026. En revanche, le paiement des intérêts se fera d’avance et précompté sur leur valeur nominale. Quant au paiement des intérêts, il se fera annuellement sur la base d’un taux de 6% pour les obligations de 3 ans 6,20% pour celles de 5 ans et 6,40% pour celles de 7 ans et ce, dès la fin de la première année.

Notons que le remboursement du capital des obligations se fera désormais le premier jour ouvré suivant la date d’échéance fixée au 3 juillet 2028 pour celles de 3 ans, au 3 juillet 2030 pour celles de 5 ans et au 3 juillet 2032 pour celles de 7 ans.

Mariam KONE

Burkina Faso: la BOA conserve ses notes de long et court terme décernées un an auparavant par Bloomfield

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(CROISSANCE AFRIQUE)-Au Burkina Faso, l’établissement bancaire Bank Of Africa, a conservé ses notes de long et court terme décernées un an auparavant par l’agence de notation Bloomfield Investissement. Cette notation concerne la période de juin 2025-mai 2026.

« La notation est basée sur les facteurs positifs suivants : une progression de la collecte de ressources en 2024, soutenue par les décisions stratégiques de la banque ; un maintien du positionnement de la banque sur le secteur bancaire national, malgré la contraction du total bilan ; une capacité de la banque à déployer efficacement sa stratégie dans un contexte difficile ; une conformité de l’ensemble des ratios aux normes prudentielles », a déclaré l’Agence de Notation Bloomfield Investment.

La note de long terme reste ainsi A+ avec une perspective stable et la note de court terme A1 avec une perspective stable. Sur le long terme Bloomfield a justifié sa note par la qualité de crédit élevée de BOA Burkina Faso. « Les facteurs de protection sont bons », souligne l’équipe de notation. Cependant, elles avance que les facteurs de risques sont plus variables et plus importants en période de pression économique.

Sur le court terme, c’est la certitude de remboursement en temps opportun très élevée qui a été brandie par Bloomfield. Selon l’agence de notation, les facteurs de liquidité sont excellents et soutenus par de bons facteurs de protection des éléments essentiels. En outre, les facteurs de risque sont mineurs.

Notons que l’équipe de notation de Bloomfield estime sur un autre registre que les principaux facteurs de fragilité de la qualité de crédit sont les suivants : un contexte sécuritaire instable, entravant le dynamisme économique du pays ; une augmentation des encours en souffrance de la banque ; une régression du produit net bancaire (PNB) de la banque en 2024, sous l’effet d’évènements endogènes et exogènes.

Yaya KONE

En RDC, Kibali Gold exploitée par Barrick Mining revendique un investissement de 6,3 milliards de dollars

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(CROISSANCE AFRIQUE)-Kibali Gold, la mine d’exploitation industrielle de l’or en RDC, appartenant à Barrick Mining Corporation, affirme avoir investi jusqu’à 6,3 milliards USD en RDC, ce qui a contribué à la croissance économique du pays. Cette information a été donnée le mercredi 2 juillet 2025 à Kinshasa.

« Kibali continue de contribuer de manière significative à l’économie congolaise, avec des investissements dans le pays dépassant désormais les 6,3 milliards USD, dont 3,1 milliards USD ont été versés à des entrepreneurs et partenaires locaux. La mine reste le principal moteur de l’économie de la région du Nord-Est de la RDC, couvrant les provinces du Haut-Uélé et de l’Ituri », a déclaré le PDg de Barrick Gold corporation.

Par ailleurs, cette entreprise dit avoir travaillé avec plus de 700 entreprises congolaises, qui bénéficient d’initiatives en matière de passation de marchés et de renforcement des capacités, et tous les appels d’offres sont publiés conjointement par la mine et l’Autorité de régulation de la sous-traitance dans le secteur privé en RDC (l’ARSP), selon les meilleures pratiques en matière de transparence.

« Kibali est bien plus qu’une mine. C’est un partenariat qui cimente l’économie régionale. Dirigée par des Congolais, approvisionnée par des Congolais et construite pour durer, elle incarne le modèle de l’économie locale. Nous sommes fiers du modèle que nous avons créé ici, un modèle qui offre une valeur ajoutée à chaque étape du processus », a déclaré Mark Bristow, directeur général de Barrick Mining Corporation, cité dans le communiqué.

Les investissements ont été faits notamment dans le secteur de la formation, sur le leadership et le renforcement des capacités qui se poursuivent d’ailleurs au sein de Barrick Academy, avec 170 employés de Kibali qui ont suivi une formation au cours du deuxième trimestre. Aussi, Kibali dit également avoir découvert d’autres réserves d’or dans les zones déjà exploitées, ce qui promet la longévité de ses activités minières en RDC.

L’entreprise dit avoir achevé 41 des 44 projets relevant de la dotation pour le développement communautaire de 0,3 %, apportant un soutien essentiel en matière d’infrastructures, d’éducation et de soins de santé. « Parallèlement, l’exécution du Cahier des Charges progresse bien, avec 4,8 millions USD investis à date », renseigne-t-elle.

Kibali dit également mettre la conservation de la biodiversité au centre de son action. « Des travaux préparatoires sont en cours en collaboration avec l’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature (ICCN) et African Parks (AP), afin d’introduire 64 rhinocéros blancs supplémentaires dans le Parc national de la Garamba d’ici la fin de l’année. Ce projet fait suite à la réintroduction réussie de 16 rhinocéros en 2023 et s’inscrit dans le cadre d’un partenariat à long terme visant à restaurer la biodiversité de la région », renseigne le communiqué.

Notons que Kibali Gold a produit 5 865,62 kg d’or entre janvier et mars 2025, soit 99,5 % de la production industrielle totale sur cette période. En 2024, Kibali Gold avait déjà dominé la production industrielle d’or avec 99,6 % des volumes (26 075,10 kg), pour une valeur de 1 396 123 975 USD.

Côte d’Ivoire : l’Ordre des Experts Comptables au siège de la BRVM à Abidjan

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(CROISSANCE AFRIQUE)- L’Ordre des Experts-Comptables de Côte d’Ivoire (OECCI) a tenu une visite de travail à la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) à Abidjan le 2 juillet 2025.

La délégation, présidée par Madame Pascale GUEI-ECARE, a été accueillie par le Directeur Général de la BRVM, Dr Edoh Kossi AMENOUNVE.

Cette visite vise à renforcer la collaboration entre les deux institutions, essentielles à l’écosystème financier régional. Dr AMENOUNVE a souligné le rôle vital des experts-comptables dans la transparence financière, la mobilisation de l’épargne et l’accompagnement des entreprises sur le marché financier.

La séance de travail a également permis à la délégation de mieux comprendre le fonctionnement de la BRVM grâce à une présentation détaillée par les équipes de la Bourse.

Notons que cette rencontre marque un pas significatif vers un partenariat renforcé entre l’OECCI et la BRVM, dans le but de promouvoir le développement et la crédibilité du marché financier régional de l’UEMOA.