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Au Liberia, le chinois Mainland Group annonce un 100 millions USD d’investissements dans le secteur Agricole 

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(CROISSANCE AFRIQUE)-Au Liberia, l’importante entreprise agroalimentaire chinoise Mainland a exprimé son intention d’investir une somme substantielle de 100 millions de dollars américains, soit l’équivalent de 56 milliards de francs CFA, dans le secteur agricole du pays à partir de l’année 2025. 

Cette initiative a été officiellement rendue publique par le biais d’un communiqué de presse diffusé sur le site officiel du ministère de l’Agriculture le mercredi 13 août. Le fonds considérable mis à disposition sera alloué à la mise en œuvre de divers projets ciblés couvrant pas moins de six segments d’activité agricole, dont certains incluent la transformation du manioc en amidon, la valorisation du cacao et du café par transformation, l’usinage approfondi du riz, le développement de la filière de production sucrière, ainsi qu’une amélioration significative de la logistique alimentaire.

Particulièrement prometteuse est l’annonce selon laquelle l’entreprise a des plans bien définis pour établir d’ici septembre ou octobre 2025 une usine spécialisée dans la transformation du riz sur une vaste étendue de 1 000 hectares située à Fuamah, localisée dans le comté de Bong. Ce développement industriel vise à améliorer considérablement l’accès des producteurs locaux aux marchés en facilitant la vente et la distribution de leurs produits. 

Par ailleurs, la transformation du cacao est prévue pour débuter dès février ou mars de l’année suivante, dans le but d’ajouter de la valeur à cette ressource qui, pour l’heure, est principalement exportée sans traitement, sous sa forme brute, causant potentiellement une perte de revenus et de bénéfices pour l’économie locale, comme précisé dans le communiqué.

« Tous ces projets permettront d’augmenter les revenus des agriculteurs de 20 à 30 %. Notre objectif est d’impliquer plus de 150 000 producteurs au cours des cinq prochaines années. Dans cette optique, nous aspirons à instaurer une approche collaborative qui encouragera le partage de connaissances et de techniques parmi les producteurs, assurant ainsi une amélioration continue des méthodes agricoles. De plus, nous étendrons chaque année l’industrie et les plantations, en développant nos propres exploitations ainsi que celles des communautés locales, afin de favoriser un écosystème agricole durable et prospère », ajoute pour sa part M. Zhu Chen, PDG de Mainland.

Pour le groupe chinois, la réalisation de ces nouveaux projets au Libéria représente également une étape stratégique cruciale qui permettra d’étendre sa présence dans l’industrie agroalimentaire en Afrique. 

Notons que ce secteur en pleine croissance offre des opportunités importantes, et Mainland, souhaitant se positionner comme un leader incontournable, exploite déjà 5 usines de traitement de caoutchouc naturel et une unité de traitement d’huile de palme en Côte d’Ivoire. 

Depuis 2024, l’entreprise a également élargi ses opérations en inaugurant une unité de production d’huile de tournesol en Tanzanie, ce qui témoigne de ses ambitions d’expansion rapide et de son engagement envers l’excellence dans le domaine agro-industriel sur le continent africain. Ces efforts sont également orientés vers le renforcement de la capacité économique des partenaires locaux et la stimulation de la croissance économique régionale.

Mariam KONE 

Tentative de déstabilisation au Mali: VEZILIER Yann, agissant pour le compte de la DGSE Française, arrêté en compagnie de plusieurs officiers de l’Armée Malienne à Bamako 

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(CROISSANCE AFRIQUE)-Au Mali, le Gouvernement de la Transition informe l’opinion de l’arrestation d’un groupuscule d’éléments marginaux des Forces Armées et de Sécurité maliennes, pour des infractions pénales visant à déstabiliser les Institutions de la République.

Au moment où la Nation malienne, unie dans toutes ses composantes, est mobilisée pour consolider notre souveraineté retrouvée et éradiquer les forces terroristes obscurantistes de la Confédération des Etats du Sahel, ces militaires et des civils, n’ont eu d’autres ambitions que de chercher à briser, avec l’aide d’Etats étrangers, la dynamique de la Refondation du Mali.

« Grâce au professionnalisme et à la vigilance des services spécialisés, la conspiration a été mise en échec, suivie de l’arrestation des acteurs, dès le 1er août 2025. Parmi les personnes interpellées figure un ressortissant français répondant au nom de VEZILIER Yann, agissant pour le compte du Service de renseignement français, qui a mobilisé des responsables politiques, des acteurs de la société civile et des militaires dont les Généraux de Brigade Abass DEMBELE et Néma SAGARA », précise le communiqué du gouvernement malien.

Le Gouvernement de la Transition, tout en condamnant cet acte subversif, rassure l’opinion d’une part que les enquêtes judiciaires se poursuivent pour identifier d’éventuels complices et d’autre part que les Forces Armées et de Sécurité restent déterminées à achever leur mission de lutte contre le terrorisme, sous toutes ses formes.

Le Gouvernement de la Transition rassure également l’opinion que la situation est totalement sous contrôle et invite les populations au calme tout en restant vigilantes face aux tentatives désespérées de déstabilisation qui échoueront toujours, plaise à Dieu.

Que Dieu bénisse le Mali!

Bamako, le 14 août 2025

Le Ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Porte-parole du Gouvernement

DE DE L’ADMINISTRATION T KE MINISTRE ET DE LA DECENTRAL

Général de Division Abdoulaye MAIGA Commandeur de l’Ordre national

https://matd.gouv.ml/communiques

Burkina Faso : le trésor public mobilise 43,999 milliards de FCFA sur le marché financier régional de l’UMOA 

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(CROISSANCE AFRIQUE)-Au Burkina Faso, la direction générale du trésor et de la comptabilité publique a récemment réalisé une opération financière significative, témoignant de l’importante dynamique économique du pays et de la confiance des investisseurs envers son système financier

En effet, elle a réussi à mobiliser un montant impressionnant de 43,999 milliards de francs CFA le mardi 12 août 2025 sur le marché financier de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA). Cette opération a été effectuée dans le cadre d’une émission d’une adjudication de bons et de titres obligataires assimilables du trésor avec des maturités variées, allant de 364 jours à des périodes de 3, 5 et 7 ans. 

Le montant initialement mis en adjudication par les autorités s’élevait à 40 milliards de FCFA, illustrant ainsi les ambitions financières du pays pour cet exercice. Cependant, l’attrait exercé par cette offre auprès des investisseurs a été bien au-delà des attentes prévues, ceux-ci ayant présenté des propositions globales atteignant 80,606 milliards de FCFA. Cela se traduit par un taux de couverture impressionnant, atteignant 201,52% du montant initialement prévu. 

Au final, l’État burkinabé a retenu un montant de 43,999 milliards de FCFA, jugé optimal pour ses besoins budgétaires et ses objectifs économiques, tandis qu’un total de soumissions équivalent à 36,607 milliards de FCFA a été écarté, marquant ainsi un taux d’absorption de 54,59%.

Cette démarche financière souligne non seulement la solidité des institutions financières burkinabé, mais aussi leur capacité à susciter l’intérêt des investisseurs sur le plan régional.Les investisseurs dont les soumissions ont été retenues se retrouveront avec un rendement moyen pondéré de 8,14% pour les bons, un rendement attractif de 8,38% pour les obligations de 3 ans, un rendement de 7,64% pour celles de 5 ans, et un rendement de 7,81% pour celles de 7 ans, illustrant une gamme variée d’investissements à long terme. 


Le remboursement des bons émis s’effectuera le premier jour ouvré suivant la date d’échéance fixée au 11 août 2026, une date clé dans le calendrier financier des investisseurs. Par contre, le paiement des intérêts se fera d’avance et sera précompté sur la valeur nominale de ces bons, assurant ainsi un retour sur investissement anticipé.


En ce qui concerne le remboursement des obligations, celui-ci se fera également le premier jour ouvré suivant les dates d’échéance respectives, à savoir le 13 août 2028 pour les obligations de 3 ans, et s’étendant plus loin dans le temps, au 13 août 2030 pour les obligations de 5 ans, et encore plus tard, au 13 août 2032 pour les obligations de 7 ans, permettant ainsi aux investisseurs de planifier leurs stratégies financières à long terme. 


Notons que les intérêts, pour leur part, seront payés annuellement sur la base du taux fixe annoncé, ce qui constitue une disposition financière avantageuse, avec un taux de 6% pour les obligations de 3 ans, légèrement supérieur à 6,20% pour celles de 5 ans, et atteignant 6,40% pour celles de 7 ans, et ce, dès la fin de la première année, garantissant ainsi des retours réguliers et fiables.

Zangouna KONÉ

Burkina Faso : la Mine d’Or Essakane affiche une production de 181 000 onces d’or au 1er semestre 2025

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Iamgold Essakane Burkina Faso


(CROISSANCE AFRIQUE)-Au Burkina Faso, la célèbre mine d’or Essakane, reconnue comme étant la plus grande mine d’or en activité dans le pays, a livré une production totale de 181 000 onces d’or pour le premier semestre de l’année 2025.

 Cette production est en nette diminution par rapport à l’année précédente, où la mine avait produit 254 000 onces, marquant ainsi une baisse significative de 28,7 % en glissement annuel. Ce constat a été mis en lumière dans le rapport d’activités publié le jeudi 7 août par Iamgold, l’entreprise canadienne qui est propriétaire de cette imposante mine. 

Durant le premier trimestre de 2025, l’entreprise d’exploitation minière a signalé une baisse de 27 % de la production à la mine d’Essakane, une tendance qui s’est malheureusement poursuivie avec une nouvelle diminution de 31 % pour le deuxième trimestre.

 Ce recul global observé au cours des six premiers mois de l’année est principalement attribué, selon l’entreprise, à une diminution de la teneur en or retrouvée dans le minerai qui a été traité durant cette période, ce qui a fortement impacté la productivité générale du site minier.

À titre d’exemple, la société a habilement traité une quantité remarquable de 3,1 millions de tonnes de minerai, dont la teneur en or était de 0,93 gramme par tonne, durant la période allant d’avril à juin 2025. 

Cette opération s’est traduite par une diminution notable de 36 % de la teneur en or comparée à celle du deuxième trimestre de l’année précédente, 2024. Cette baisse de qualité du minerai extrait n’a cependant pas surpris les experts, car elle avait été soigneusement anticipée dans les prévisions de production annuelles d’Essakane pour l’année 2025. 

Malgré ce défi, Iamgold reste ferme dans ses estimations et maintient ainsi son objectif ambitieux de produire entre 400 000 et 440 000 onces d’or pour l’ensemble de l’année 2025. Ce chiffre est à mettre en perspective avec les 454 000 onces produites en 2024, témoignant d’une stratégie de production ajustée mais prudente. 

En outre, une tendance favorable, marquée par une hausse notable des livraisons d’or provenant du site minier, est prévue pour le second semestre 2025, ce qui pourrait redorer le tableau des performances de l’entreprise pour cette période et raviver l’optimisme autour de ses capacités de production.

Il est important de souligner que la participation de la compagnie dans Essakane a été réduite à 85 % depuis le 20 juin 2025, alors qu’elle était de 90 % auparavant. Cette diminution de 5 % dans les intérêts de la compagnie découle de l’application des dispositions du code minier révisé en 2024, qui ont conduit à une redistribution des participations dans les gisements aurifères. 

Ainsi, le gouvernement burkinabè détient désormais une part de 15 % dans le gisement, renforçant ainsi son influence et sa présence dans le secteur minier du pays. 

Notons que cette mesure vise à assurer une répartition plus équitable des ressources naturelles, tout en permettant au Burkina Faso de bénéficier davantage des richesses géologiques présentes sur son territoire.

Mariam KONE 

Au Mali, l’État prend le contrôle total du capital de la BNDA portant à 100%

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(CROISSANCE AFRIQUE)-Au Mali, le gouvernement a décidé d’acquérir la totalité des parts de la Banque Nationale de Développement Agricole (BNDA), portant ainsi le contrôle du capital à 100%. Cette décision marque un tournant significatif dans le secteur bancaire du pays, car elle implique une nationalisation complète de l’institution financière, dans le but de renforcer son rôle dans le développement économique agricole et d’assurer une meilleure gestion de ses ressources pour le bénéfice de la population malienne.

 Le mercredi 12 août 2025, un jour qui restera peut-être gravé dans l’histoire financière du Mali, à travers un communiqué détaillé du conseil des ministres, il a été précisé, dans un langage administratif rigoureux et sans ambiguïté, que 100% du capital, selon les modalités tout aussi précises énumérées, de cette banque, revient désormais à l’État du Mali. Il s’agit d’un transfert significatif qui redéfinit l’architecture économique du pays et marque le renforcement incontournable de la souveraineté économique nationale, tout particulièrement dans le secteur agricole, qui est l’une des pierres angulaires essentielles de l’économie malienne. Ce développement pose les bases pour une meilleure résilience et un contrôle accru des ressources internes par le gouvernement, augurant possiblement d’une dynamique nouvelle dans la gestion économique du pays.

Cette banque, qui joue un rôle crucial en tant qu’entité financière pour le développement économique et social de nombreuses régions rurales souvent délaissées, voit actuellement son capital être restructuré dans une démarche de modernisation et de renforcement de ses capacités financières et opérationnelles. Auparavant, il y avait une participation restante significative de 22,67 % qui appartenait à l’Agence française de développement (AFD), un organisme reconnu sur le plan international pour son engagement en faveur du développement durable, sa contribution remarquable au renforcement des infrastructures, et son soutien à l’économie dans divers pays, notamment en Afrique, où elle œuvre depuis des décennies pour améliorer les conditions de vie et promouvoir la croissance.

Ainsi, le rapport du ministre de l’Économie et des Finances a été le catalyseur de cette décision stratégique, amenant le Conseil des Ministres à adopter un projet de décret déterminant les modalités de participation de l’État au capital social de la Banque Nationale de Développement Agricole. Cet acte symbolise non seulement une étape clé dans la gestion économique du pays mais aussi la volonté de l’État malien de renforcer ses capacités à soutenir son secteur agricole, vital pour l’économie nationale.

Par ailleurs, la Banque Nationale de Développement Agricole (BNDA), évoquée dans le communiqué du conseil des ministres, a été fondée conformément à la Loi n°81-08/AN-RM promulguée le 11 février 1981. Cette institution a pour mission de contribuer activement, sous forme d’assistance technique et/ou de soutien financier, à la mise en œuvre de projets variés qui visent à stimuler la croissance économique du pays. 

Son rôle est particulièrement crucial dans les domaines du développement rural, où elle soutient l’agriculture et la sylviculture, ainsi que dans le secteur de la pêche, de l’habitat et de l’artisanat rural. De plus, elle joue un rôle central dans la transformation et la commercialisation des produits issus de ces activités, participant ainsi à l’amélioration des conditions de vie des populations locales et à la création de nouvelles opportunités économiques.

Le conseil des ministres a récemment expliqué que « Son capital social, établi à 61,6 milliards de francs CFA, est détenu par l’Etat du Mali à hauteur de 77,33% et l’Agence Française de Développement à hauteur de 22,67% », comme il a été précisé lors de la séance publique. Concernant l’Agence Française de Développement, le conseil des ministres estime que « conformément au droit de sortie conjointe consigné dans le pacte d’actionnaires et dans le cadre de la mise en œuvre de sa stratégie à long terme, qui est essentiellement axée sur son rôle de prêteur et de partenaire technique et financier, a annoncé sa décision de céder les actions qu’elle détient dans le capital de la Banque ». Cette annonce souligne une volonté stratégique de redéfinir ses priorités en matière d’engagement et de collaboration internationale.

Notons que cette décision de l’Agence Française de Développement a obtenu l’assentiment de l’Etat du Mali, qui a décidé d’acquérir lesdites actions avec un enthousiasme palpable, reflétant ainsi sa détermination à renforcer sa souveraineté économique. 

Pour rappel, le projet de décret, qui a été adopté après mûre réflexion, détermine les modalités de participation de l’Etat au capital social de la Banque Nationale de Développement Agricole; cette participation passe de 77,33% à 100%, et il précise également les modalités de la libération des actions, permettant à l’Etat malien de prendre le contrôle total de cette institution financière essentielle à son développement économique et social.

Daouda Bakary KONÉ 

Au Mali, Fekola mine exploitée par B2GOLD annonce 631,9 millions USD  de revenus générés en 2025

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(CROISSANCE AFRIQUE)-Dans son rapport opérationnel rendu public le jeudi 7 août, B2Gold révèle avoir généré des résultats financiers remarquables pour le premier semestre de l’année 2025, avec 631,9 millions USD de revenus provenant de sa mine d’or de Fekola

Ce chiffre impressionnant représente une augmentation substantielle de 19 % par rapport aux 526,9 millions USD annoncés au cours de la même période en 2024 pour cet actif minier. Cette progression l’approuve la performance financière de B2Gold et met en lumière l’impact positif que l’économie mondiale peut avoir sur de tels investissements. 

Une des raisons principales de cette croissance réside dans l’augmentation significative des prix de vente de l’or extrait de Fekola, où B2Gold a pu obtenir un prix moyen de vente de 3113 USD l’once. 

Ce montant reflète une croissance spectaculaire de 41 % en comparaison aux 2204 USD l’once enregistrés durant le premier semestre de 2024, ce qui souligne une tendance haussière du marché de l’or. Cependant, cette hausse des prix intervient alors même que le volume des onces d’or vendues a diminué de 15 %, confirmant que, malgré des volumes inférieurs, la valeur nette de l’or vendu a considérablement augmenté. 

De plus, il est crucial de prendre en compte le fait que la production de la mine a accusé un recul en glissement annuel de 4 %, s’établissant à 220 166 onces d’or durant cette période, ce qui montre que la hausse des revenus n’est pas liée à une augmentation de la production, mais bien à celle des cours de l’or.

Cette performance semestrielle de Fekola, une mine d’or de grande importance située au Mali et opérée par la société minière canadienne B2Gold, survient dans un contexte économique et géopolitique plus large et complexe, où l’on assiste à une hausse spectaculaire d’environ 30 % des prix de l’or depuis janvier 2025.

 Cette augmentation représente une croissance similaire à celle documentée pour l’ensemble de l’année 2024, une année déjà marquée par une dynamique positive sur le marché de l’or. Actuellement, le métal précieux, surnommé le métal jaune, se négocie à environ 3330 USD l’once, ce qui témoigne de sa rareté et de sa demande constants sur le marché global.

 Selon les prévisions de Goldman Sachs, une institution financière renommée, le prix de l’or pourrait encore augmenter, atteignant potentiellement 3700 USD d’ici la fin de l’année 2025, si les tendances actuelles se maintiennent.

Dans cet environnement de marché haussier, Fekola pourrait tirer avantage de cette situation favorable, particulièrement en maximisant les opportunités offertes par cette montée des prix de l’or. D’autant plus que B2Gold, l’entreprise exploitante, prévoit de maintenir une production robustement élevée cette année. En effet, la société vise à extraire au moins 515 000 onces d’or de la mine Fekola, en nette augmentation par rapport à un total de 392 946 onces produit en 2024. 

Notons que cet objectif ambitieux est soutenu par l’apport prometteur du gisement satellite Fekola Regional, dont la mise en service est stratégique et attendue pour cette année, apportant une nouvelle dimension au projet minier.

Pour rappeler un point important dans la structure du projet, le gouvernement malien détient une participation de 20 % dans la mine de Fekola, permettant ainsi une implication nationale dans les bénéfices et le développement régional, tandis que les 80 % restants sont sous le contrôle stratégique de B2Gold, assurant une synergie entre les intérêts locaux et internationaux.

Daouda Bakary KONÉ

Congo Brazza : l’engagement à rembourser la dette nationale devrait s’élever à 316 milliards de FCFA

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(CROISSANCE AFRIQUE)-À Brazzaville, en date du 11 août 2025, le chef du gouvernement congolais, Anatole Collinet Makosso, a tenu une session importante au sein des deux chambres du Parlement pour présenter les prévisions budgétaires du pays concernant la période 2026-2028. 

Ainsi, ces projections, méticuleusement détaillées dans le document officiel connu sous le nom de Cadre budgétaire à moyen terme (CBMT), offrent non seulement un regard approfondi sur la manière dont les ressources nationales seront distribuées, mais mettent également en lumière les diverses contraintes potentielles qui pourraient influencer la politique budgétaire du pays au cours des prochaines années.

 Sur les 7 810,9 milliards de francs CFA que le Congo espère pouvoir mobiliser durant ce laps de trois ans — répartis en 2 479,4 milliards de FCFA espérés en 2026, suivis de 2 599,1 milliards de FCFA en 2027, et enfin 2 732,4 milliards de FCFA en 2028 — deux postes budgétaires majeurs devraient absorber à eux seuls une fraction considérable de ces ressources financières. 

Plus précisément, il s’agit des dépenses liées aux rémunérations de la fonction publique et du service de la dette nationale. Selon les prévisions, les salaires destinés aux agents publics sont estimés à atteindre 437,3 milliards de FCFA, tandis que l’engagement à rembourser la dette nationale devrait s’élever à un montant de 316 milliards de FCFA. Pris ensemble, ces deux postes budgétaires représenteraient 30,4 % des recettes envisagées, limitant ainsi les opportunités pour le gouvernement d’accroître ses ambitions.

Le Comité de Budgétisation à Moyen Terme (CBMT) a confirmé que les secteurs sociaux continueront à être la priorité dans l’allocation des ressources, avec un impressionnant 33,6 % des allocations stratégiques dédiées à ce domaine crucial. Cela signifie qu’une attention soutenue et des ressources considérables seront dirigées vers des initiatives et des programmes visant à améliorer le bien-être social et économique des citoyens. 

La gouvernance administrative suit cette priorité avec 21,6 %, reflet de l’importance accordée à l’efficacité de la gestion publique, tandis que la défense obtient 15,8 % pour assurer la sécurité et la stabilité nationale. Pour l’année 2026, les projections de dépenses globales indiquent un montant total impressionnant de 2 374 milliards de FCFA, avec une part significative de 26 % de ce budget qui sera allouée aux politiques sociales, soulignant leur rôle central dans le développement national. 

En outre, les budgets annexes sont prévus à hauteur de 9,7 milliards de FCFA, et les comptes spéciaux du Trésor devraient atteindre 143,6 milliards de FCFA en 2026. Il est également à noter que les dépenses en biens et services sont annoncées à la hausse, ce qui pourrait signaler une expansion dans la prestation de services publics et la modernisation des infrastructures. Cependant, les investissements devraient montrer une légère baisse, ce qui pourrait être le reflet de réallocations stratégiques ou de priorités changeantes pour s’adapter à des besoins émergents.

Les recettes fiscales, qui sont projetées pour atteindre le chiffre impressionnant de 1 111,2 milliards de FCFA en 2026, devraient connaître une progression continue avec un taux de croissance moyen estimé à 3,9 % chaque année. Ainsi, elles atteindraient 1 154,2 milliards de FCFA en 2027, et continueraient sur cette lancée pour atteindre la somme de 1 199,8 milliards de FCFA en 2028.

 En parallèle, les cotisations sociales sont également prévues de croître à un rythme moyen annuel de 4,4 %. Elles passeraient ainsi de 95,007 milliards de FCFA en 2026, pour monter à 99,9 milliards de FCFA en 2027, et poursuivraient cette tendance ascendante pour culminer à 104,4 milliards de FCFA en 2028, montrant une dynamique positive significative dans le domaine social.

En revanche, les dons, legs, et fonds de concours afficheraient une tendance inverse, avec une baisse moyenne de 7,0 % observée, partant de 79,5 milliards de FCFA en 2026 et progressant, de manière assez paradoxale, à 87,0 milliards de FCFA en 2027 avant de chuter à 70,3 milliards de FCFA en 2028. Pendant ce temps, le niveau des autres recettes se maintiendrait de façon stable aux alentours de 1 180,7 milliards de FCFA, ce qui constituerait néanmoins une diminution de 122,6 milliards de FCFA en comparaison avec la période précédente, soulignant une variabilité dans les différents types de recettes.

Les prévisions budgétaires établies pour les années à venir reposent également sur une progression significative et continue de la production pétrolière. En effet, il est prévu que la production atteindra 101,5 millions de barils en 2026, puis augmentera à 106,6 millions de barils en 2027, et continuera sur cette lancée pour atteindre 111,9 millions de barils en 2028. 

Malgré cette hausse anticipée de la production, qui devrait théoriquement renforcer les recettes nationales et soutenir l’économie, le gouvernement reconnaît devoir faire face à un besoin de financement particulièrement important, justifiant ainsi la nécessité d’un engagement renouvelé avec les partenaires techniques et financiers internationaux. 

Notons que ces partenaires jouent un rôle crucial dans la stabilisation économique, offrant à la fois une assistance technique et un soutien financier pour combler les déficits budgétaires et assurer le succès des projets économiques à long terme.

Daouda Bakary KONÉ 

Au Nigeria, Dangote Petroleum Refinery annonce une réduction de son tarif ex-depot de l’essence

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(CROISSANCE AFRIQUE)-Au Nigeria , la Dangote Petroleum Refinery, acteur majeur dans le secteur pétrolier, a annoncé le 12 Août 2025, une réduction significative de son tarif ex-depot de l’essence, c’est-à-dire le prix auquel l’essence est vendue directement aux distributeurs et aux grossistes. 

Ce tarif a été diminué de 850 à 820 nairas le litre, représentant ainsi une baisse de 3%. Cette décision s’inscrit dans un environnement où le marché de l’énergie connaît de fortes tensions et vise à stimuler la concurrence tout en espérant une réduction progressive des prix à la pompe pour les consommateurs finaux. Même si ce tarif réduit ne s’applique pour le moment qu’aux distributeurs et non directement aux consommateurs, l’effet escompté est d’induire une baisse progressive des prix finaux du carburant. 

En réduisant ainsi volontairement son prix de vente aux grossistes, la raffinerie Dangote intensifie la pression exercée sur les autres acteurs du marché, notamment la NNPC, la compagnie nationale nigériane, qui possède son propre réseau de stations-service. Cette situation nouvelle oblige les concurrents à réévaluer et possiblement ajuster leurs propres offres commerciales pour rester compétitifs. 

Ainsi, cela représente une véritable rupture avec la dynamique antérieure, où l’approvisionnement en carburant était largement dépendant des importations et des marges fixées. De plus, cette initiative de Dangote pourrait redéfinir les stratégies des autres entreprises sur le marché pétrolier nigérian, accentuant davantage les enjeux autour de l’approvisionnement local et des politiques de prix.

En abaissant son prix de vente aux grossistes, la raffinerie Dangote met une pression accrue sur les autres acteurs du marché pétrolier, notamment la compagnie nationale NNPC, qui détient un réseau étendu de stations-service à travers le pays. 

Dans ce contexte de compétition intensifiée, NNPC se voit contrainte de réévaluer et de potentiellement ajuster ses propres offres pour rester compétitive. Cette nouvelle dynamique commerciale marque une rupture significative avec la situation antérieure, où l’approvisionnement en carburant reposait lourdement sur les importations coûteuses et sur des marges peu compétitives qui déplaisaient à de nombreux acteurs du secteur.

 La raffinerie Dangote, inaugurée en grande pompe en 2023 avec une capacité impressionnante de 650 000 barils par jour, est aujourd’hui en mesure de couvrir la quasi-totalité de la demande nationale. Cette capacité renforce considérablement la sécurité énergétique du pays, un enjeu crucial pour l’économie nationale et le bien-être de sa population.

Parallèlement à cette baisse de prix stratégique, Dangote a mis en place une stratégie logistique ambitieuse et avant-gardiste en acquérant pas moins de 4 000 camions fonctionnant au gaz naturel comprimé, une alternative écologique aux carburants traditionnels. 

Aussi, ces véhicules commenceront la distribution du carburant et du diesel à travers le pays à partir du 15 août 2025, une initiative prévue sans imposer de frais logistiques supplémentaires pour les acheteurs. Cette décision audacieuse ne vise pas seulement à réduire les coûts de transport pour les partenaires commerciaux, mais aussi à minimiser l’empreinte carbone du processus de distribution, s’alignant ainsi avec les préoccupations environnementales croissantes à l’échelle mondiale.

Cette offensive tarifaire et logistique ouvre la voie à une recomposition du marché nigérian des carburants, un secteur crucial pour l’économie du pays souvent sujet à des fluctuations importantes. Si les distributeurs, qui jouent un rôle stratégique dans la chaîne de distribution, répercutent effectivement la baisse des coûts sur leurs prix de vente, les consommateurs nigérians, en particulier ceux des classes moyennes et défavorisées, pourraient ainsi constater une amélioration notable de leur pouvoir d’achat. 

Notons que ceci constituerait une avancée majeure, d’autant plus significative après quelques années marquées par une flambée des prix du carburant et par des difficultés d’approvisionnement récurrentes qui ont grandement affecté le quotidien des usagers et mis sous pression l’ensemble de l’économie nationale. Cette perspective de changement apporte un souffle d’espoir pour un réajustement économique positif.

Zangouna KONÉ 

Au Gabon, les autorités lancent la mise en place d’une Centrale d’Achat nationale

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(CROISSANCE AFRIQUE)-Au Gabon, le gouvernement a franchi une nouvelle étape significative dans sa stratégie de lutte contre l’inflation, que l’on peut décréter ambitieuse et résolue, avec la mise en place d’une Centrale d’Achat nationale. Cette initiative est une réponse directe à la fluctuation constante des prix des biens essentiels qui impacte négativement le pouvoir d’achat des citoyens. 

Annoncée en grande pompe à l’issue du Conseil des ministres de ce lundi 12 août, cette structure innovante aura pour mission principale d’acquérir, stocker, transporter et distribuer des biens qui sont jugés essentiels et stratégiques. 

Les produits en question sont variés, allant des denrées alimentaires indispensables pour assurer la sécurité alimentaire du pays aux matériaux de construction nécessaires au renforcement des infrastructures. De plus, elle inclura la distribution d’autres produits clés pour l’économie, répondant ainsi aux divers besoins du marché national.

Placée sous la tutelle technique du ministère de l’Économie et des Finances, la Centrale d’Achat du Gabon (CEAG) prendra la forme d’une société anonyme, une structure juridique qui lui permettra d’opérer avec une certaine indépendance et une efficacité accrue. 

Aussi, elle sera détenue à hauteur de 37 % par l’État, garantissant ainsi une présence publique forte dans la gestion, et à 63 % par des opérateurs nationaux du secteur de la distribution, lesquels apporteront leur expertise et leurs réseaux pour optimiser la logistique. Cette configuration public-privé, pensée avec soin et stratégie, vise à mutualiser les volumes d’achat afin de bénéficier de réductions significatives sur les coûts. 

Avec la centralisation des opérations, la CEAG pourra également réduire les coûts logistiques et négocier directement avec les pays d’approvisionnement, assurant ainsi des meilleures conditions d’achat et une stabilité des prix. Par cette démarche, le Gabon espère non seulement stabiliser son économie face aux pressions inflationnistes mais aussi renforcer son autonomie et sa résilience économique à long terme.

Dans un monde où les défis économiques et les incertitudes globales dominent, le Gabon a décidé de s’engager dans une démarche proactive avec un objectif bien précis et ambitieux. L’objectif affiché est double : il s’agit d’endiguer la vie chère en limitant les hausses excessives des prix sur les produits de base, et de renforcer la souveraineté économique du pays en sécurisant ses chaînes d’approvisionnement. 

Face à la volatilité des lignes d’importation, la CEAG ne se contente pas d’être un simple acteur réglementaire, mais prévoit également de mettre en place des corridors logistiques prioritaires pour fluidifier l’acheminement des marchandises vers le marché intérieur et initier une dynamique durable de souveraineté alimentaire, garantissant ainsi un accès fiable et constant aux ressources nécessaires.

En centralisant l’importation et la distribution des biens stratégiques, le gouvernement entend non seulement protéger le pouvoir d’achat des Gabonais, mais aussi créer un levier structurant pour la compétitivité nationale. 

Notons que Cmcette initiative ambitieuse s’inscrit dans une vision plus large visant à doter le pays d’outils opérationnels capables de répondre rapidement et efficacement aux tensions d’approvisionnement périodiques et aux fluctuations des marchés mondiaux qui pourraient menacer la stabilité économique. 

Par une gestion optimale des ressources et par le développement de stratégies innovantes en matière logistique, le Gabon aspire à renforcer sa résilience économique tout en se positionnant comme un modèle de gestion proactive des défis internationaux.

Korotoumou Sylla 

Namibie : la croissance du PIB réel devrait connaître une stagnation de 3,5% en 2025

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(CROISSANCE AFRIQUE)- En Namibie, la croissance du Produit Intérieur Brut (PIB) réel devrait connaître un ralentissement sensible, passant à 3,5 % en 2025, une baisse par rapport à la prévision initiale de 3,8 % et au taux de 3,7 % enregistré en 2024. 

Par ailleurs, ces informations proviennent d’un rapport détaillé publié par la Banque centrale le lundi 11 août. Ce document met en lumière plusieurs facteurs économiques contribuant à cette diminution prévisionnelle, notamment la contraction des activités au sein des industries primaires. Plus spécifiquement, le secteur de l’élevage, un pilier économique du pays, souffre des répercussions d’une réduction significative du cheptel. 

Cette baisse du cheptel est principalement attribuée à une sécheresse sévère et persistante qui a frappé le pays en 2024, perturbant les cycles agricoles et entraînant des conséquences néfastes sur la production et la stabilité économique dans cette région.

 En outre, on prévoit que le secteur du diamant continuera de connaître une tendance baissière, principalement en raison de la demande mondiale qui demeure faible. Cette situation est encore renforcée par l’imposition de droits de douane, ce qui complique les échanges internationaux, ainsi que par la concurrence intense des diamants synthétiques, dont la popularité et la production connaissent une hausse significative.

 En parallèle, des obstacles persistent dans le secteur manufacturier, en particulier dans les branches de la transformation de la viande, où les coûts et les réglementations peuvent entraver le développement, et les métaux non ferreux de base, qui constituent une autre propriété cruciale aux défis actuels.

Aussi, ces difficultés devraient influencer négativement la croissance économique nationale. La Namibie, dont l’économie repose en grande partie sur l’exportation de ressources naturelles variées telles que le diamant, l’uranium et d’autres minéraux précieux, est fortement exposée aux fluctuations des prix sur les marchés internationaux. 

Cette dépendance est d’autant plus précaire à cause des effets du changement climatique, un phénomène préoccupant qui perturbe l’accès limité à l’eau, une ressource essentielle, et affecte de manière significative la production minière, notamment le long de la côte où l’environnement est particulièrement vulnérable aux modifications climatiques.

Bien que le secteur extractif, englobant l’exploitation minière et pétrolière, reste exposé aux incertitudes économiques et aux fluctuations des marchés internationaux, l’institution bancaire, forte de ses analyses économiques, anticipe un rebond significatif de la croissance économique à 3,9 % d’ici 2026. 

Cette perspective optimiste est notamment soutenue par une dynamique positive dans le secteur agricole, où les innovations technologiques et les améliorations des méthodes de culture et de récolte jouent un rôle clé.

 De plus, le secteur de la construction continue de démontrer une vigueur remarquable, stimulée par l’augmentation des investissements dans les infrastructures et le développement urbain. Parallèlement, l’amélioration de la production d’uranium et de minerais métalliques, résultant de la modernisation des équipements et de l’efficacité accrue des procédés d’extraction, contribue également à cet élan économique. 

Notons que cette prévision optimiste dépasse légèrement celle du Fonds monétaire international, qui demeure plus prudente avec une estimation de croissance à 3,75 % en 2026. Celle-ci est portée principalement par les améliorations des conditions climatiques, offrant un élan important aux secteurs dépendant des conditions météorologiques favorables.

Moussa KONÉ