(CROISSANCE AFRIQUE)-Nommé à la tête de l’Energie du Mali à la succession de l’ancien DG Oumar Diarra, Koureichi Konaré qui a pris fonction, semble avoir déjà peur des défis qu’il aura à affronter. Début d’une chute irréparable ?
Ce vendredi, l’ancien DG de l’EDM Oumara Diarra a passé la main à Koureichi Konaré. La cérémonie qui devrait permettre au nouveau d’imprégner les Maliens sur la vision qu’il a pour le poste de DG auquel il est parachuté par pistonnage, à tourné au cinéma.
A la grande déception du public, Koureichi, sociologue en arrêt de formation et informaticien à ses heures perdues, prend la parole et affirme qu’il remercie les autorités qui lui ont donné cette tache lourde. Lourde ?
De toute évidence, être DG de l’Energie du Mali n’est pas tache aisée. Mais de là à voir un nouveau Directeur qui doit plutôt rassurer, pleurnicher que la tache est lourde est un acte qui n’a laissé personne indifférent. La question qu’il faut se poser est de savoir si Monsieur Konaré ne savait pas ce à quoi il a affaire ? Sans doute !
Il faut dire que ce discours provocateur qu’il a tenu n’assure pas. L’on peut considérer que c’est une déclaration de guerre contre les braves employés qui se battent corps et âmes pour maintenir l’edm.
Pire, il va en pourfendeur, allant jusqu’à affirmer que l’Energie du Mali est le poumon du Mali, mais aussi un « grand corps malade ».
Complaisant en l’écoutant, le bref discours creux de Koureichi s’est centré sur son unique stratégie qui consiste à « montrer aux autorités » qu’il est capable de rehausser le niveau de ladite société. Mais ce qu’il oublie est que l’EDM est une structure qui a toujours si affronter les réalités grâce au soutien des mêmes autorités qui n’ignorent pas les défis.
Seulement, il est question de mener des réformes urgentes et pertinentes. Ce que Koureichi n’a pu détailler en une once de seconde. Mais, nous reviendrons sur les coulisses d’une nomination d’un personnage controversé qui passe d’assistant informatique au poste de directeur général d’une des sociétés les plus sensibles de la République.
Dommage !
Modibo Niaré
