(CROISSANCE AFRIQUE)-Le Syndicat National de l’Éducation et de la Culture a tenu mercredi 17 avril 2024 au Carrefour des jeunes de Bamako son 14ème congrès. A l’issue des travaux, les délégués ont renouvelé leur confiance au président sortant.
« Nous avons toujours prôné la voix du dialogue. C’est aussi une lourde responsabilité. Nous allons continuer ce dialogue. Nous avons un défi à relever qui consiste à contribuer à l’amélioration de la qualité de l’enseignement », a-t-il rapporté. Selon lui, les statistiques sur le faible niveau des élèves les interpellent. C’est la raison pour laquelle il a invité ses camarades à redoubler d’efforts, à donner de bons exemples.
Candidat à sa propre succession, Moustapha Guitteye va diriger un bureau de 51 membres plus deux commissions de 14 membres. Fraîchement élu, Moustapha rassure qu’il mesure le poids des responsabilités. Ainsi, il s’est engagé solennellement à défendre les intérêts matériels et moraux de l’ensemble des militants du secteur de l’éducation et de la culture.
Pour lui, un enseignant n’est pas n’importe qui. « L’enseignant est le modèle de la société », a-t-il insisté. Il a fait référence à un psychologue en ces termes « Votre premier souci est-il l’argent ?… Choisissez un autre métier, car ce n’est pas dans l’enseignement qu’on vient s’enrichir. « On vient dans l’enseignement par vocation, par amour afin se transmettre le savoir. Ce que nous avons, n’est ni or ni diamant, mais c’est l’honneur que les autres n’en ont pas forcément », a-t-il édifié.
A son tour, le représentant du ministre du Travail, de la Fonction publique et du Dialogue social, Mahamadou Konta a bien apprécié la tenue du congrès dans les meilleurs conditions. Selon lui, cela dénote leur maturité Syndicale. Le secrétaire général du ministère en charge du Dialogue social a encouragé les membres du SNEC à œuvrer sur cette voie.
Drissa KEITA