Le Mali, terre d’échanges et de culture est aussi une terre de départ vers un ailleurs supposé meilleur. Pour des motifs d’abord culturels et puis, hélas économiques, les migrations de nos populations sont une médaille à double face. Côté pile, la diaspora est un puissant pourvoyeur de fonds pour l’économie malienne et une importante source d’expertise technique. Côté face nos compatriotes font face à d’énormes risques sur leurs parcours migratoires.
Soumaïla Cissé clame haut et fort que « Tous les enfants du Mali doivent être fiers de leur pays » !
Selon elle « J’ai eu l’immense plaisir de recevoir à mon domicile, une soixantaine de femmes binationales, issues de la diaspora malienne, notamment d’Afrique centrale. Nous avons échangé sur leur intégration dans leurs pays d’accueil et les freins à lever pour une réinsertion au Mali » affirme-t-elle.
Avant de conclure son intervention , Cissé Assitan Traoré dira que je cite « Mon époux propose dans son programme, de répondre aux préoccupations de la diaspora à travers plusieurs mesures :
– Facilités pour l’investissement dans les secteurs productifs créateurs d’emplois.
– Meilleure organisation des consulats pour faciliter les démarches administratives de nos compatriotes.
– Accès facilité aux logements sociaux au Mali.
– Examen des modalités d’affiliation des parents à la sécurité sociale.
– Etc. Fin de citation.
Dans la pièce fusent des plaisanteries en lingala, bambara, Haoussa, français etc., attestant que les maliennes et les maliens sont des passeurs de richesses depuis la nuit des temps.
« Il nous appartient de maintenir l’essence noble de l’immigration, source d’enrichissement culturel et d’en combattre certaines causes néfastes relevant de contraintes économiques fortes que connait le Mali » dit-elle
Daouda Bakary KONE