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Mali: Me Kassoum TAPO à Mohamed Aly Bathily « On se connaît dans ce pays…moi, je gagne des procès, et on me paie mes honoraires »

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Par croissanceafrique

Me Kassoum TAPO « Je suis rentré au Mali en 1989, après avoir travaillé pendant 10 ans au Barreau de Paris. J’ai construit ma maison en 1991 avant la révolution. J’ai acheté 2 immeubles à Paris, en 1992 et en 1994″, a-t-il révélé.

« J’ai fait tout cet investissement avant que je ne sois président de la CENI en 1997. Tous ceux qui veulent vérifier peuvent aller consulter les registres du cadastre à Versailles. Tout y est, je n’ai rien à cacher. Mon argent, je le gagne à la sueur de mon front », persiste me Kassoum Tapo contre son confrère Me Mohamed Aly Bathily, qui, selon le Tapo « leaders du M5-RFP aurait instruit les manifestants vandalisé ses bien matériels (Immeubles situés à Bamako coura et à Titibougou« , précise- t-il sur la chaîne privé Renouveau TV.

Dans cet entretient Kassoum TAPO n’a pas mâché ses mot, selon lui « Contrairement à Bathily, moi je gagne des procès, et on me paie mes honoraires. En 1997, le Bâtonnier intérimaire a refusé à Bathily d’être avocat parce qu’il ne répondait pas aux critères. Bathily n’avait rien avant d’être ministre. On se connaît dans ce pays. », vous pouvez le constaté bien-sur à travers ce liens youtube ci-dessous:

En ce qui concerne les casseurs d’Immeubles de Me Tapo:  » je souhaite à ceux qui ont cassé mon immeuble de pouvoir en construire. le plus c’est de construire, pas de casser. J’ai participé l’écriture de la constitution du 25 février 1992, et toutes les clauses bidon de dans il (bathily) en ai l’auteur« , a-t-il accusé. avant de dire que Mohamed Aly bathily est un voleur. il poursuivra ses révélations contre Me Mohamed Aly Bathily en lui demandant « qu’il nous cite une seule affaire qui lui a permit de construire, un immeuble dans un quartier aussi prestigieux que l’ACI. il a bradé 27 bâtiment de l’Etat et nous avons les listes« -a-t-il conclu.

Daouda Bakry KONE

Gabon: des milliards injectés dans la structuration des entreprises publiques à l’agonie

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Entre 2018 et 2019, le Gabon a dépensé 60 milliards de FCFA pour la subvention et la restructuration de ses entreprises publiques toujours au bord du gouffre. Elles étaient censées apporter un plus à l’Etat, mais la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG), la Société gabonaise de raffinage (Sogara), la Société gabonaise de transport (Sogatra), la Société nationale des hydrocarbures (SNHG) et plusieurs d’autres sociétés publiques, font plutôt dépenser le Gabon, suivez la suite de l’article sur financialafrik: https://www.financialafrik.com/2020/08/25/gabon-des-milliards-injectes-dans-la-structuration-des-entreprises-publiques-a-lagonie/

Le CPF suspend la République du Mali de la Francophonie et réaffirme sa solidarité avec le peuple malien

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Louise Mushikiwabo, Secrétaire générale de la Francophonie, a réuni, ce mardi 25 août en visioconférence, le Conseil permanent de la Francophonie (CPF) en session extraordinaire pour examiner la situation en République du Mali suite au coup de force perpétré le 18 août dernier. Adoptant une résolution conformément aux dispositions du chapitre 5 de la Déclaration de Bamako, les membres du CPF ont décidé de prononcer la suspension de la République du Mali de la Francophonie tout en maintenant les actions de coopération bénéficiant directement aux populations civiles, ainsi que celles concourant au rétablissement de la démocratie.


Les représentants des Etats et gouvernements membres ont également appelé à la libération du Président Keïta et des autres personnalités arrêtées depuis le 18 août, ainsi qu’à la mise en place, dans les meilleurs délais, d’un gouvernement de transition conduit par une autorité civile, condition indispensable à une sortie de crise crédible et durable. La Secrétaire générale a tenu à réaffirmer « l’engagement de la Francophonie, en étroite collaboration avec les partenaires internationaux, pour favoriser un retour à l’ordre constitutionnel et contribuer effectivement au rétablissement de la paix et de la stabilité ». Elle a exprimé sa solidarité avec les populations maliennes confrontées depuis de nombreuses années aux conséquences des crises institutionnelles, politiques et sécuritaires et insisté pour que les solutions apportées répondent concrètement aux aspirations légitimes du peuple malien.

La Secrétaire générale a par ailleurs annoncé la mobilisation dans les prochains jours d’une délégation de haut niveau qui se rendra à Bamako, afin d’évaluer la situation et son évolution sur le terrain. Le CPF a, en outre, décidé de rester saisi de la situation au Mali afin de réexaminer les mesures adoptées en fonction des avancées constatées dans le processus de sortie de crise et la mise en œuvre des mesures destinées à rétablir l’ordre constitutionnel, notamment la mise en place d’un gouvernement de transition conduit par une autorité civile.

[Tribune] Marée noire à l’Ile Maurice : quelles mesures de réparation et de prévention des conséquences écologiques ?

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ar Par Losseni Togossy DIARRASSOUBA, Expert Développement Durable Chercheur Associé à IQAI.

En plus de donner des pistes de réflexion sur le régime de réparation des dommages affectant les eaux ou les espèces et habitats naturels protégés, cette contribution est une invite à relancer le débat sur la nécessité de renforcer les mesures de prévention des risques environnementaux. Car, ‘’ l’idée même de la réparation est l’aveu détourné des échecs des mesures de prévention’’. Aux lendemains de la catastrophe écologique survenue sur la côte sud-est de l’île Maurice subséquemment à l’échec du vraquier Wakashio avec 4 000 tonnes de pétrole à bord le 25 juillet dernier, les écologistes, les autorités locales et même les particuliers redoutent tous des conséquences aussi bien au plan économique, au plan social et au plan environnemental.

Mais faut-il le rappeler, ce cataclysme maritime n’est malheureusement pas le premier du genre que nous enregistrons. La première de cette triste et longue liste remonte aux années 1967. Le Torrey Canyon, un immense pétrolier de près de 300m de long en provenance du Koweït et à destination l’Angleterre s’était échoué aux larges des îles Scilly (Royaume-Uni), abandonnant à la mer environ 120.000 tonnes de pétrole brut. Une bonne portion de cette cargaison aurait dérivé jusqu’aux côtes françaises de Bretagne et occasionner l’extinction de plus de 25.000 oiseaux. A cela faut ajouter le préjudice direct et personnel subis par les collectivités voisines. Le temps nous aura donné de déplorer par la suite d’autres marrées noire notamment :

– le déversement de 227.000 tonnes de pétrole brut du paquebot Amoco Cadiz, en mars 1978 au large des côtes bretonnes françaises ;

-le déversement d’un million de tonnes de pétrole dans le golfe du Mexique suite à l’explosion des puits de pétrole Ixtoc Uno en Juin 1979 ;

– Août 1983 : Le paquebot espagnol Castillo de Bellver échoue au large du Cap en Afrique du Sud avant de se couper en deux et de couler avec à son bord 252.000 tonnes de pétrole (une situation étrangement similaire à celle de Maurice) etc.

On pourrait passer une demi-heure à lire une suite de catastrophes naturelles de cette nature aussi dramatiques les unes que les autres. En ce moment, l’une des questions qui nourrit la curiosité est celle relative aux mesures de réparations envisageables dans de pareilles circonstances. Mais il est tout aussi légitime d’aborder dans ces circonstances la question du renforcement des mesures de prévention !

La réparation des dommages affectant les eaux ou les espèces et habitats naturels protégés

Comme on s’en doute bien, il a fallu se pencher à un moment donné sur   les conséquences des marées noires.  Les pressions des ONG qui militent en faveur de la protection de l’environnement avaient finis par contraindre les autorités compétentes à envisager des pistes de réponses adéquates. 

L’idée de réparation conduit normalement au rétablissement intégral de la victime dans l’état où elle se serait trouvée en l’absence du dommage. Il en résulte donc que le responsable est ténu en tout état de cause de réparer le dommage dans son intégralité. Cette réparation peut toutefois être faite en nature ou en numéraire selon les situations. La réparation en nature est selon beaucoup d’auteurs, la perspective la plus satisfaisante qui puisse être. C’est sans doute la mesure la plus privilégiée d’autant plus qu’elle favorise la réparation la plus parfaite possible du bien endommagé. À contrario, la réparation en numéraire ne jouit pas de la même réputation. Rien ne garantit en effet, que les fonds alloués au titre de dommages et intérêts aux victimes soient affectés à la restauration de l’environnement. Les mesures de réparations envisageables pour les dommages affectant les eaux ou les espèces et habitats naturels protégés s’opèrent par la remise en état initiale de l’environnement au moyen des procédés de la réparation primaire, la réparation complémentaire et la réparation compensatoire.   

Mais indépendamment du procédé de réparation qu’un Etat serait tenté d’envisager, il nous semble à juste titre important de remarquer que l’idée même de la réparation est l’aveu détourné des échecs des mesures de prévention dans nombres des cas.    La quête perpétuelle de la prospérité plus particulièrement dans les   pays les moins stables économiquement (les pays en Développement) ne milite pas vraiment en faveur du respect du droit de l’environnement.  Ces derniers sont les plus susceptibles de vilipender le droit de l’environnement d’autant plus que les principales activités qui génèrent des ressources financières sont également celles qui polluent le plus.   Il faut nécessairement dans ces conditions trouver des mécanismes de renforcement des mesures de prévention.

La mise en œuvre de l’assurance responsabilité civile des atteintes à l’environnement connue sous le sigle de RCAE

C’est dans les situations comme celle de l’Ile Maurice que la RCAE est mise en œuvre.  En effet, quand survient des dommages corporels, matériels ou immatériels subis par des tiers subséquent à une atteinte à l’environnement dans l’exercice des activités industrielles, l’on fait appel à la responsabilité civile atteinte à l’environnement (RCAE). 

Le dommage environnemental est le fait déclencheur de l’assurance responsabilité civile environnementale. L’assurance peut garantir, selon certains plafonds et conditions, le remboursement des frais engagés pour la remise en état des sites pollués chaque fois que besoin sera. Mais, encore faut-il que certaines conditions soient remplies au préalable. L’atteinte à l’environnement doit résulter de l’activité de l’exploitant assuré de façon accidentelle, donc indépendamment de toute défaillance de la part de ce dernier. C’est pourquoi, certains facteurs de dommages sont exclus notamment ; la faute intentionnelle, l’inobservation des textes légaux, le mauvais état des installations, le risque développement, l’amiante, les champs électriques et électromagnétiques…

Il existe donc une variété de garanties disponibles. On peut citer entre autres les primes couvrant le coût de l’évaluation des dommages, les mesures de prévention et de réparation, les frais d’étude pour déterminer les actions de réparation. C’est aussi le cas des frais administratifs, judiciaires et les frais d’exécution. Les coûts de collecte des données, les frais généraux et les coûts de surveillance et de suivi, les frais d’urgence qui pourraient être engagés pour neutraliser les dégâts. Les pertes financières résultant de l’arrêt des activités d’une entreprise (la marge brute annuelle et les frais supplémentaires d’exploitation) , l’atteinte à la réputation , la pollution graduelle, les dégâts causés à la biodiversité y compris la couverture des ressources naturelles alternatives etc. font également partie de cette variété. Les garanties ci-dessus énumérées ne peuvent cependant couvrir que des dommages environnementaux spécifiques. Ce sont notamment : les contaminations des sols qui engendrent un risque d’atteinte grave à la santé humaine ; les dommages aux eaux qui affectent de manière grave et négative leurs états écologiques, chimiques

ou quantitatifs ou leur potentiel écologique ; les dommages causés aux espèces et habitats naturels protégés.

Comme on peut le constater, ce système accorde plus d’importance à l’appréciation subjective fondée autrefois sur l’identification de la faute préalable pour déterminer la responsabilité. Mais La question de la reconnaissance de la responsabilité devrait aller bien au-delà de cette mention. L’existence du lien de causalité entre l’activité à risque et le dommage mérite bien d’être mise en avant. D’ailleurs, le régime de la responsabilité civile n’est pas vraiment approprié dans la protection de l’environnement comme elle l’est dans les rapports des personnes et leurs patrimoines.   C’est d’ailleurs pourquoi, certains théoriciens ont soutenu la théorie de   la responsabilité objective.

La responsabilité objective dans la gestion du risque environnemental

La responsabilité objective repose sur deux théories du risque, notamment la théorie du risque créé et la théorie du risque profit. Selon la première, celui qui créé une activité génératrice de risque est objectivement responsable des dommages éventuelles qui pourraient en résulter. Par conséquent, la personne qui introduit une activité à risque dans un environnement même par ignorance, le fait à ses risques et périls. Elle devra en assumer seule la responsabilité. Quant à la théorie du risque-profit, c’est celui qui tire un quelconque profit d’une activité à risque qui devra assumer la responsabilité des dommages éventuels. Ainsi donc, le profiteur de l’activité à risque sera objectivement responsable des dommages qui en résultent. La théorie du risque profit est très voisine à l’approche du « deep pockets » qui consiste à privilégier lors des poursuites, la personne dont les moyens financiers sont les plus importants plutôt que la personne qui a introduit la pollution dans l’environnement ; ou encore l’entreprise qui tire le plus d’intérêt d’une activité à risque. C’est l’approche qui a été adoptée en France dans l’affaire du naufrage du pétrolier l’Erika au large de la Bretagne, dans lequel le procès s’est concentré sur l’imputabilité du naufrage à Total en tant que producteur des hydrocarbures plutôt qu’à l’armateur, à l’affréteur ou au capitaine. Quoi qu’on dise, le constat est que de plus en plus de systèmes accordent moins d’importance voire aucune à l’appréciation subjective, fondée autrefois sur l’identification de la faute préalable pour déterminer la responsabilité. La question de la reconnaissance de la responsabilité porte désormais sur l’existence du lien de causalité entre l’activité à risque et le dommage, d’autant plus que, le dommage n’est engendré à l’origine que par une activité particulière de la personne responsable.

Vers un renforcement des mesures de prévention des risques environnementaux

Les sinistres environnementaux engendrent des conséquences très lourdes pour l’environnement et pour nos économies. Sans des mesures d’atténuation des charges qui peuvent résulter de l’application du principe du pollueur payeur, les entrepreneurs et les pouvoirs publics ne seront pas capables de mobiliser les ressources nécessaires au financement de l’environnement.

En ce XXIème siècle, les effets des changements climatiques sont bien visibles.  La prise de conscience de nos modes de production et de consommation aux caractères attentatoire à l’environnement devrait susciter le désir du renforcement des mesures de prévention des atteintes éventuelles à l’environnement.  Les lois environnementales devraient évoluer quant à elles et devenir plus sévères pour favoriser une meilleure mitigation des risques environnementaux.

En effet, aussi difficile que cela puisse paraitre, le développement de produits d’assurance environnementale demeure l’une des meilleurs options qui puissent être.

Mali : la Cédéao ne repart pas totalement bredouille, un ballet diplomatique déclenché par la junte

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L’Ambassadeur Hankins avait à ses côtés le Ministre de la Sécurité et de la Protection civile, le colonel-major Daoud Aly Mohammedine, le Directeur général de la gendarmerie nationale, le colonel-major Sambou Minkoro Diakite, ainsi qu'un membre du personnel du Congrès américain.

PAR CROISSANCEAFRIQUE

Au Mali, la junte ne veut pas être isolée, elle multiplie les contacts avec les partenaires. « Des contacts qui se poursuivront », a-t-on appris. C’est pourquoi, comme base de discussion, a proposé trois ans, et ce lundi elle a proposé deux ans de transition.

En ce qui concerne la médiation, le ministre nigérien des Affaires étrangères qui a été d’ailleurs très actif, affirme que « dans les négociations, souhaite entre sept et douze mois. Ils ont déjà proposé deux ans, ce matin. Nous trouvons que c’est trop.  Nous considérons que c’est une avancée mais nous leur disons de faire encore des efforts et ils ne refusent pas. Ils disent qu’ils vont réfléchir », a-t-il déclaré. Cependant les émissaires régionaux  sont partis mais les militaires, eux, poursuivent leurs consultations et reçoivent des diplomates, afin de rassurer les partenaires étrangers.

A son tour la  junte en a aussi parlé. Mais elle a également demandé la levée des sanctions contre le Mali, « Nous avons eu des échanges par rapport à la transition, à l’équipe de transition, au président de transition, au gouvernement. Rien n’est arrêté. Rien n’est décidé », elle explique par la suite que « Nous, à notre niveau, l’architecture finale de la transition sera discutée et définie entre nous. Nous avons exigé, au regard des efforts qui ont été faits, qu’ils voient aussi comment lever les sanctions », a-t- elle ajouté, le porte-parole de la junte militaire.

Il s’agit d’un fort ballet diplomatique qui s’est remonté à Kati, situé à 15 kilomètre de Bamako. La semaine dernière si on avait constaté la présence de l’ambassadeur de Russie chez la junte, celui  des États-Unis à Bamako S.E Dennis Hankins, a été reçu ce mardi 25 août à Kati,  suivie de l’Ambassadeur d’Algérie, d’Italie et de la délégation du G-5 sahel. Mais selon des sources des militaires  « Il n’y a pas eu de déclaration officielle, mais on sait que depuis le coup d’État, les Américains ont réduit la voilure en termes de coopération avec le Mali », a-t-elle précisé sous l’anonymat.

Un  véritable ballet diplomatique se poursuit ce mardi après-midi avec le représentant de l’ONU au Mali, Mahamat Saleh Annadif, qui sera reçu à son tour. Puisque lundi 23 Aout 2020,  une réunion importante s’est tenue avec le nouveau commandant de la force française Barkhane en présence de l’ambassadeur de France au Mali, Joël Meyer les échanges ont porté sur la coopération militaire. La junte a dit qu’elle souhaitait « toujours travailler avec Barkhane ». En perspectives une  réunion en visioconférence des chefs d’États de la sous-région, prévue initialement mercredi 26 août, a elle été reportée, de 24 à 48h.

« Rien n’est arrêté. Rien n’est décidé. Nous, à notre niveau, l’architecture finale de la transition sera discutée et définie entre nous. Nous avons exigé, au regard des efforts qui ont été faits, qu’ils voient aussi comment lever les sanctions », a conclu le colonel Ismaël WAGUE.

DAOUDA BAKARY KONE

Le Groupe Ecobank annonce les lauréats de l’édition 2020 du Fintech Challenge

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Siège de l'Ecobank du Ghana. Ecobank Transnational Incorporated est une banque fondée au Togo en 1985 et présente dans 36 pays d’Afrique de l’ouest, centrale et de l’est. Elle possède 20 331 employés et 11 millions de clients. Qatar National Bank et Nedbank sont actionnaires d'Ecobank.
par par croissanceafrique
Les 10 finalistes ont été officiellement admis dans le Programme de mentorat Fintech de Ecobank pour explorer des partenariats commerciaux avec le géant bancaire panafricain
LOME, Togo, 25 août 2020/ — Nokwary, Ukheshe et Growth Factor ont impressionné le jury en remportant les trois prix décernés; les 10 finalistes ont été officiellement admis dans le Programme de mentorat Fintech de Ecobank pour explorer des partenariats commerciaux avec le géant bancaire panafricain.

Le Groupe Ecobank (www.Ecobank.com) a annoncé aujourd’hui les lauréats du concours Ecobank Fintech Challenge après un événement virtuel passionnant diffusé en direct d’Accra au Ghana.

Nokwary Technologies a remporté le concours, devançant les autres finalistes. Ukheshe Payment et Solutions Growth Factor Technologies se sont classés deuxième et troisième respectivement. Les lauréats recevront respectivement, selon leur classement de la première à la troisième place des prix en espèces d’une valeur de 10 000, 7 000 et 5 000 dollars US.

Nokwary, du Ghana, est une société Fintech qui utilise l’Intelligence Artificielle (IA) pour promouvoir l’inclusion financière. Sa solution bancaire offre aux utilisateurs la possibilité d’effectuer des transactions dans une langue qui leur est familière en utilisant les réseaux sociaux très utilisés tels que Whatsapp.

La société Ukheshe, basée en Afrique du Sud, qui est arrivée en deuxième position, fait le pont entre les systèmes de paiement par cartes et l’économie fondée sur le cash. Elle a créé la première plateforme au monde de paiement par carte qui permet aux commerçants non bancarisés d’accepter et d’effectuer des paiements numériques.

À la troisième place, Growth Factor est une entreprise Fintech qui propose des solutions de financement du commerce conçues pour les micro, les petites et les moyennes entreprises (MPME) afin de stimuler l’inclusion financière et la croissance. Sa solution Nvoicia résout les problèmes de trésorerie des PME occasionnés par des retards de paiement, en leur assurant un paiement en 24 heures lorsqu’elles traitent avec des acheteurs.

Ade Ayeyemi, Directeur général du Groupe Ecobank, a félicité les lauréats pour leur innovation et a souhaité la bienvenue à tous les bénéficiaires du Programme 2020 : « La qualité des produits et des présentations que nous avons vus au concours cette année était impressionnante. Il est évident que le secteur bancaire en Afrique prend une nouvelle dimension grâce à ces sociétés Fintech qui montrent l’exemple. C’est pourquoi nous sommes si fiers de leur avoir donné la possibilité de participer au concours de cette année et nous sommes heureux à l’idée de travailler avec eux l’année prochaine. Nous espérons pouvoir établir quelques partenariats durables qui contribueront à améliorer la vie des Africains sur l’ensemble du continent ».

Dennis Asamoah Owusu, PDG et co-fondateur de Nokwary Technologies, a précisé : « J’étais plus que ravi. Notre entreprise est plutôt jeune ; être ainsi reconnu à ce niveau était vraiment stimulant et est une preuve que nous avons bien fait de nous concentrer sur le développement d’une technologie inclusive dès le départ. Il est également très encourageant de constater qu’une grande banque comme Ecobank accorde une telle importance à l’inclusion financière et est prête à soutenir et à promouvoir des technologies de pointe innovantes dans ce domaine. Nous souhaitons collaborer avec Ecobank pour proposer une plate-forme bancaire numérique fondée sur la technologie AI-first par le biais de WhatsApp, ainsi que d’autres solutions innovantes pour les clients de Ecobank.

Les finalistes de cette année ont été sélectionnés parmi plus de 600 excellents candidats d’ Afrique, d’ Europe, d’ Amérique du Nord et d’ Asie. Les dix (10) finalistes ont été officiellement admis au Programme de mentorat Fintech de Ecobank, un programme d’un (01) an qui leur donnera l’occasion d’explorer les possibilités de partenariats commerciaux avec le groupe Ecobank, et éventuellement de lancer et déployer des produits sur les 33 pays du continent où Ecobank est présente.Distribué par APO Group pour Ecobank. Voir le contenu multimédiaContact médias :
Christiane Bossom
Group Manager, Communication d’entreprise
Email : groupcorporatecomms@ecobank.com
Tél : +228 22 21 03 03 
 
A propos d’Ecobank Transnational Incorporated (‘ETI’ ou ‘Le Groupe’) :
Ecobank Transnational Incorporated (‘ETI’) (www.Ecobank.com) est la société mère du Groupe Ecobank, le premier groupe bancaire panafricain indépendant. Le Groupe Ecobank emploie plus de 14 800 personnes au service de plus de 23 millions de clients dans les secteurs de la banque des particuliers, la banque commerciale et la banque de grande clientèle dans 33 pays africains. Le Groupe possède un agrément bancaire en France et dispose de bureaux de représentation à Addis Abeba en Ethiopie, à Johannesburg en Afrique du Sud, à Beijing en Chine, à Londres au Royaume-Uni et à Dubaï aux Emirats Arabes Unis. Le Groupe offre une gamme complète de produits, services et solutions bancaires notamment les comptes bancaires et de dépôt, la gestion de trésorerie, le conseil, les opérations de trading, la négociation des valeurs et la gestion de patrimoine. ETI est cotée en bourse sur plusieurs marchés boursiers, à savoir le Nigerian Stock Exchange à Lagos, le Ghana Stock Exchange à Accra et la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières à Abidjan. Pour de plus amples informations, prière de visiter www.Ecobank.com

Censure : Facebook veut attaquer en justice le gouvernement thaïlandais

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 En Thaïlande, Facebook a annoncé, ce mardi vouloir attaquer en justice le gouvernement Thaïlandais, qui le « force » à bloquer l’accès à sa plateforme, à un groupe privé critique envers la monarchie en place dans le pays.

Le géant des médias sociaux avait déjà accédé à cette demande hier lundi, en bloquant l’accès au groupe « Royalist Marketplace », accusés d’être critique envers le pouvoir ( fondé par Pavin Chachavalpongpun, féroce critique de la monarchien en exil au Japon depuis 2014). C’est environ 1 million de membres, sur le réseau social américain, qui sont concernés par cette censure.

« De telles demandes sont excessives, contreviennent aux droits de l’homme et ont un effet paralysant sur la capacité des gens à s’exprimer », a déclaré un porte-parole de Facebook (Reuters) « Nous travaillons pour protéger et défendre les droits de tous les internautes et nous nous préparons à contester juridiquement cette demande ».

Pour rappel, dans ce pays d’Asie du Sud-Est, il est illégal d’insulter la monarchie en place.

La Chine et les Etats-Unis ont affirmé leur engagement à œuvrer pour la réussite de l’accord signé en janvier 2020

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Malgré les multiples tensions autour du Coronavirus, de Huawei, de Hong Kong… la Chine et les Etats-Unis ont affirmé ce 25 août leur engagement à œuvrer pour la réussite de l’accord signé en janvier 2020, pour mettre un terme à deux ans de guerre commerciale.

L’engagement des deux parties découle d’un appel téléphonique entre le représentant américain au commerce, Robert Lighthizer, le secrétaire américain au Trésor, Steven Mnuchin, et le vice-Premier ministre chinois, Liu He.

Les Américains auraient apprécié les mesures prises par la Chine pour mettre en œuvre les changements structurels inhérents à l’accord, qui  assurent, disent-ils, une grande protection de la propriété intellectuelle, la suppression d’obstacles aux entreprises américaines du secteur des services financiers et de l’agriculture ainsi que l’élimination du transfert technologique forcé.

Pour un Mali émergent et prospère:Mon colonel, méfiez-vous des pièges des acteurs de mars 91

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Par J.Mali-Emergent

Après les heures de confusion ayant suivi le putsch et la démission du président malien, le monde entier attendait un visage, un homme à qui relier les évènements de ces derniers jours. L’élu est le colonel Assimi Goita. Jusque-là chef des forces spéciales de l’armée malienne dans le centre du pays, celui qui a dirigé le putsch, qualifié par l’opposition de « victoire du peuple », se trouve néanmoins dans une position particulière. Acclamé à l’intérieur des frontières de son pays et isolé en dehors, alors même que les problèmes sécuritaires, eux, n’ont pas démissionné, Assimi Goita a plus d’un défi à relever. Mais une chose est sure que la junte appelée à résister face à l’hégémonie de la France. Mon colonel, méfiez-vous des pièges des acteurs du mars 1991.

Etait-ce trop compliqué, trop tôt, ou une responsabilité trop lourde à assumer pour le colonel Assimi Goita ? On ne saurait le dire. Mais, alors que le monde recherche un nom à qui attribuer la direction du putsch du 18 août, le visage de celui qui a annoncé, plus tard, être à la tête de la junte l’ayant mené avait déjà été vu de tous. Lors de l’annonce, dans la nuit du mardi, de la création du comité national pour le salut du peuple (CNSP) ayant poussé le président Ibrahim Boubacar Keïta à la démission, le nouvel homme fort malien était bel et bien présent. Il attendra 24 heures pour se révéler aux Maliens et au monde. « Je me présente : je suis le colonel Assimi Goita, le président du Comité national pour le salut du peuple (CNSP) ». Pour une situation électrique, le ton est simple et détendu.

L’évocation du profond respect dont il est l’objet au sein de l’armée revient souvent.

Finalement, le silence et la rétention d’information semblent avoir été calculés, tout comme la réalisation et la gestion de ce putsch. De quoi annoncer la couleur et jeter un peu plus de lumière sur le profil discret d’Assimi Goita ?

L’antithèse parfaite de Amadou Haya Sanogo

La première chose qui frappe chez Assimi Goita est la forte différence qu’il affiche avec le dernier putschiste ayant Héros au Mali, isolé hors de ses frontières un président malien avant lui : Amadou Haya Sanogo. Là où le meneur présumé (le procès est toujours en cours, Ndlr) du putsch de 2012 semblait peu charismatique, l’actuel homme fort du Mali affiche une aura complètement différente. Il suffit d’écouter les déclarations recueillies sur lui par la plupart des médias couvrant la situation malienne. L’évocation du profond respect dont il est l’objet au sein de l’armée revient souvent. Même son parcours semble être une négation totale des états de services affichés par le capitaine Amadou Haya Sanogo qui, lorsqu’il avait déposé le président Amadou Toumani Touré, n’était plus qu’un professeur d’anglais au prytanée militaire de Kati.

D’après les seules informations disponibles jusque-là, le colonel Assimi Goita a un pedigree différent. Agé d’une quarantaine d’années et issu justement du Prytanée militaire de Kati, où sont formés les meilleurs éléments de l’armée, il est diplômé de l’Ecole interarmes de Koulikoro, située à une cinquantaine de kilomètres de la capitale. Ayant participé à de nombreuses opérations à l’étranger, il était jusque-là le patron des forces spéciales maliennes basées dans le centre du pays, une région minée depuis 2015 par des violences djihadistes et intercommunautaires. Toutes les personnes interrogées à son sujet le décrivent comme un homme très rigoureux et bien au fait du fonctionnement des mécanismes internationaux.

 Mais il faut signaler que la junte appelée à résister face à l’hégémonie de la France, Mon colonel Méfiez-vous des pièges des acteurs du mars 1991. Puisque avec la France, nous risquerons gros. Ce pays de l’Europe cherche à maintenir sa domination sur nos pays du sahel, son dernier combat en qu’une puissance militaro-économique. Elle cherche également à maintenant son hypocrite coloniale dans la gestion de nos pays dite coloniser. Pourtant, les peuples de ces pays doivent dire non face à certaines choses. Sans quoi, la France continuera alimenter son hégémonie partout au Mali. Et le changement tant attendu tardera à venir.

Toutes les personnes interrogées à son sujet le décrivent comme un homme très rigoureux et bien au fait du fonctionnement des mécanismes internationaux.

Cette information, très importante, vient marquer une autre différence majeure avec Amadou Haya Sanogo. Là où ce dernier annonçait, dans ce qui relevait plus du sketch improvisé, être désormais à la tête du Mali, Assimi Goita, lui, a pris son temps. Il a obligé le président Ibrahim Boubacar Keïta à annoncer lui-même sa démission à la télévision nationale avant que le colonel à l’origine du putsch ne se dévoile au monde.

La junte proposerait une transition de trois ans avec une direction militaire

Selon plusieurs sources d’informations crédibles « La junte a affirmé qu’elle souhaite faire une transition de trois ans pour revoir les fondements de l’État malien. Cette transition sera dirigée par un organe présidé par un militaire, qui sera en même temps chef de l’État » indique une source au sein de la délégation ouest-africaine à Bamako. Un responsable de la junte confirme « les trois ans de transition avec un président militaire et un gouvernement en majorité composé de militaires », dit-elle. Autre annonce majeure : les militaires du CNSP acceptent que le président déchu Ibrahim Boubacar Keïta retourne à son domicile, ont indiqué dimanche soir des sources de la Cédéao et de la junte. « Et s’il souhaite voyager pour des soins, il n’y a pas de problème.  », a également indiqué la source de la Cédéao. Selon la junte il ya eu des compromis sur quelques point inscrits « Nous avons obtenu des compromis sur un certain nombre de points, mais sur tous les points de discussion », dit-elle.

Daouda Bakary KONE

Mali: réouverture des guichet de la BCEAO à Bamako

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Par croissanceafrique

Il s’agit de la réouverture des guichets de la Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) au Mali. Selon une proche de l’institution financières Ouest africaine, « les banques ont accès à la compense depuis ce matin, informe une source interne de l’institution affirmant  que la décision  est effective depuis hier« , a-t-elle précisé.

D’autres sources médiatiques affirment- que ladite décision a été matérialisée ce mardi matin, et que cette ouverture  marque le retour du Mali dans la normalité bancaire.

« La décision momentanée de la Banque centrale de suspendre ses opérations pour sécuriser son personnel et les valeurs est une mesure classique observée en pareille circonstance (coup d’Etat) pour sécuriser les avoirs de l’Etat. De telles mesures conservatrices avaient été aussi prises en 2014 au Burkina Faso et récemment en Guinée Bissau« , rapporte Financialafrik

Zangouna KONE