Accueil Blog Page 1334

Guinée : kunfabo vient de boucler ses 300 000 € de créance auprès de la Société Générale

0

Paraphé fin novembre 2019, cette ligne de crédit qui a permis à la startup d’accélérer et d’accroître la production de ses premiers smartphones ne consistait en rien à une participation dans ce projet de la marque de téléphonie kunfabo.

Il s’agissait pour la Société Générale de banque en Guinée de nouer un partenariat qui lui permettrait de faciliter l’accès pour ses clients à ses applications de mobile Banking, “Connect” et le porte-monnaie électronique “YUP” qui allaient être installées par défaut dans les smartphones kunfabo.

” Je pense que c’est vraiment satisfaisant que nous ayons pu rembourser cette créance de 300.000 € en moins d’un an. Nous sommes en train de voir avec eux comment reconduire le même type de crédit. C’était une convention de partenariat avec une ligne de crédit sans condition, facilitée bien sûr dans le cadre des mécanismes d’appui au développement des petites et moyennes entreprises mis en place par l’État”  témoigne Fadima Diawara, promotrice de la marque kunfabo.

Ce partenariat fructueux pour kunfabo et la Société Générale devrait sans doute se poursuivre d’autant plus que la Société Générale s’occupe de la distribution pour la startup qui, toutefois envisage d’ouvrir ses propres points de vente. 

Mali: le M5-RFP veut prendre le CNSP par le pied. Finalement, que cherche exactement les acteurs du mouvement du 05 juin?

1

Par croissanceafrique

Après la démission forcée du président d’IBK, disons après plusieurs sorties gigantesques réclamant haut et fort le départ du président d’IBK et de son régim; le M5-RFP n’ayant pas eu une suite favorable à sa doléance. Le M5-RFP se trouverait pratiquement au bout de son souffle.

A ce stade que le CNSP vint le 18 août pour arrêter le président IBK et son premier ministre. En effet, le M5-RFP acclama que le CNSP vient d’achever la lutte qu’il avait commencé.


Ainsi déclara-t-il son soutien indéfectible au CNSP après avoir condamné cet acte de coup de force étant donné qu’il était dans la voie de la démocratie. Après diverses rencontres effectuées entre le CNSP et les secrétaires généraux des différents ministères, la société civile, les autorités coutumières et religieuses et les partis politiques. Ainsi s’ajouta-t-il celle de la CEDEAO.

A la fin de ces rencontres, le CNSP décida-t-il ce samedi 29 août 2020 de rencontrer toutes les forces vives de la nation afin de convenir sur comment prendre un président de transition. De ce fait le CNSP avait fait un communiqué le vendredi 28 août 2020 afin d’inviter toutes les forces vives de la nation à une rencontre au CICB pour échanger sur la question de transition.


Cependant, le M5-RFP s’est senti écarter de la danse. Il souhaiterait qu’il soit privileger dans le partage de cadeau. Il a fait une sortie virlante car il s’est indigné d’apprendre l’invitation de CNSP par la voie des médias. Pour lui, le CNSP aurait lui rencontré au préalable avant d’organiser une quelconque rencontre.

Ainsi la rencontre fixée au CICB a été l’objet de report. Tout simplement que le M5-RFP s’entendait qu’il est le plus privilégié parmi tant de citoyens Maliens mais il ne l’ait pas. S’il le M5-RFP veut être le plus privilégié que tout le peuple malien. Peut-on dire qu’il veut tenir le CNSP par le pied. Alors que veulent les acteurs du M5-RFP ? Ne souhaiterait-il pas le départ du président IBK et de son régime ? Quelle analyse le CNSP entrain de faire par rapport au jeu du M5-RFP ?


Hamadoun Alphagalo

Le solde budgétaire du Sénégal est estimé en déficit à 741,2 milliards de FCFA

0
Soit (1,111 milliard d’euros), à fin juin 2020 contre un déficit de 469,1 milliards de FCFA (703,650 millions d’euros) à la même période de l’année 2019, selon les données établies par la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE) basée à Dakar.

A fin juin 2020, les ressources mobilisées par l’Etat du Sénégal sont évaluées par la DPEE à 1333 milliards de FCFA contre 1269,9 milliards de FCFA un an auparavant, soit une hausse de 5%, en glissement annuel. Ces  ressources  sont constituées de recettes budgétaires (1210,2 milliards), de dons (102,5 milliards) et de recettes exceptionnelles (20,2 milliards).

Les dons ont augmenté de 30,9% en liaison avec la progression de l’appui des bailleurs mais également à l’apport des ressources exceptionnelles de 20,2 milliards reçus dans le contexte de la lutte contre la pandémie de la Covid-19. Par ailleurs, les recettes budgétaires se sont confortées de 1,6%, à fin juin 2020, par rapport à la même période de 2019. Selon la DPEE, cette hausse est impulsée par ses composantes fiscales (1126 milliards) et non fiscales (84,2 milliards) qui ont augmenté respectivement de 0,5% et 18%. L’amélioration des recettes fiscales est portée par la hausse de l’impôt sur les sociétés (196,9 milliards), la TVA intérieure (hors pétrole) (185,8 milliards) et le Fonds de soutien à l’importation des produits pétroliers (20,1 milliards) qui se sont confortés de respectivement de 11 milliards (+5,9%), 59,6 milliards (+47,3%) et 12,1 milliards (+151,6%).

En revanche, l’impôt sur les revenus, l’impôts sur le revenu des valeurs mobilières, la TVA intérieure pétrole, les taxes spécifiques et les droits de timbre ont atténué cette tendance haussière avec des baisses respectives de 0,8 milliard, 2,8 milliards, 3,3 milliards, 10,4 milliards, et 5 milliards pour s’établir à 198,6 milliards, 17,4 milliards, 5,4 milliards, 87,7 milliards et 31,9 milliards à fin juin 2020.

De même, les droits et taxes mobilisés par la Douane, notamment, la TVA import (186,8 milliards) et les droits de porte (119,7 milliards) se sont inscrits sur cette dynamique de baisse avec des contractions respectives de 11,6% et 15%.

Concernant les dépenses budgétaires, elles sont évaluées par la DPEE à 2074,2 milliards de FCFA à fin juin 2020 contre un montant de 1738,8 milliards de FCFA un an auparavant, soit une hausse de 335,4 milliards en valeur absolue et 19,3% en valeur relative. « Cette situation reflète les hausses combinées des dépenses courantes et d’investissement qui se sont confortées respectivement de 27,8% et 6,4% », souligne la DPEE.

Les dépenses courantes sont évaluées à 1338,1 milliards contre 1046,9 milliards à la même période en 2019, soit une augmentation de 27,8%. Cette hausse est soutenue par la masse salariale (409,7 milliards) et les transferts et subventions (607,3 milliards) qui se sont renforcés respectivement de 13,4% et 86,3%.

Cependant, cette orientation est atténuée par la réduction des intérêts sur la dette qui se sont repliés de 10,5 milliards pour s’établir à 162,1 milliards. Pour ce qui est des dépenses d’investissement, elles sont estimées à 736,1 milliards (+6,4%) à la faveur des investissements sur ressources intérieures (441,6 milliards). Pour les financements sur ressources extérieures, ils sont évalués à 294,5 milliards et enregistrent une baisse estimée à 14,4%.

Didier Logon, DG cofina-CI, élu président de l’Association Professionnelle des systèmes financiers décentralisés de Côte d’Ivoire

0

Le directeur général de Cofina Côte d’Ivoire, Didier Logon, vient d’être élu président de l’Association Professionnelle des systèmes financiers décentralisés de Côte d’Ivoire (Apsfd-CI). Une annonce confirmée par une correspondance de cette structure le vendredi 29 août.

Le nouveau président veut apporter une contribution significative à l’inclusion financière ivoirienne. «C’est avec beaucoup d’humilité que j’accepte la présidence de l’Apsfd. Je sais pouvoir compter sur mes pères qui m’accompagneront assurément dans la réussite de cette mission», s’est félicité Didier Logon.

Pour ce nouveau mandat qui débute en octobre 2020, le nouveau président de l’Apsfd aura pour mission d’accroître le nombre d’adhérents dans les microfinances. D’autant plus que, selon les estimations, près de 60% des PME, exclues du marché financier officiel, n’ont pour option que les structures informelles, les tontines ou encore les circuits des usuriers.

Mali : Voici les six errements du comité National pour le salut du peuple (CNSP).

0

Contribution


Depuis l’évènement du Mardi 18 Août 2020, le CNSP a accompli son devoir en héro, mais depuis cette date le CNSP a commis 6 erreurs monumentales dans ses démarches et prérogatives.


1ère Erreur : La page de koulouba a été épongée du sceau de la république du Mot république du Mali pour mettre le sigle CNSP. Les messages sont signés CNSP sans le seau de la république. Les Missions sont assignées sans aucune référence du Mot république du Mali. Ses erreurs juridiques sont restées figer en lieu et place de la république du Mali comme si c’était une question d’entreprise qu’on acquière après retro-session de droit de nomenclature
2ème Erreur : sur RFI, la nuit 18 Août, le porte-parole du CNSP Col. MJ-WAGUE a fait attendre que cette transition sera la plus courte possible de l’histoire. Cette confiance dans les propos du porte-parole a bercé les intentions du peuple et de la communauté internationale pour ouvrir les dialogues et les compromis légalistes.
Sans associer les acteurs politiques légitimes qui étaient en grogne contre IBK pour son départ depuis 3 mois, ils ont ouvert le dialogue avec la communauté internationale.


3ème erreur : lors de la rencontre du CNSP, MINUSMA et la CEDEA le porte-parole du comité s’est retiré pour animer une conférence de presse de démenti sur le cas de la transition qui était sur toutes les chaines internationales pour une durée de trois ans.

CNL-MJ WAGUE disait avec promptitude en ses mots « nulle part dans nos discutions, il n’a été question de la transition en fortiori une durée de 3 ans. Nous avons dit que la transition sera une question entre Malien. Avec toutes les couches de la nation » il n’y a pas eu de coup d’état il y’a eu vacance de pouvoir quand ils ont demandés à ibk pour son retour aux affaires, il a été claire d’avoir démissionné de son plein gré et ne souhaite revenir aux affaires.


24H après, sur la chaine Nationale autour d’une interview le COL-MJ WAGUE laisse entendre qu’ils ont parlé de la transition et que le CNSP aurait souhaité demandé les 3 ans par ce que le restant du temps de mandé d’ibk pouvait leur servir de bien finir leur mission et que la CEDEAO aurait demandé 12 mois avec une transition civile.


4ème Erreur : Le CNSP a édité son acte fondamental sans l’Avis d’aucune couche politique ou civile. Ce devoir juridique au nom d’un peuple sans l’avis d’aucune couche n’est-il pas une discrimination notoire de la procédure républicaine ? Toutes les décisions et assises sont faites au nom du peuple sans les forces vives de la Nation fer de lance de cette action de la base au sommet.


Des gages sont donnés à la CEDEAO sur des attentes hors médias. Le président du comité est senti désigné président de la transition sans concertation.
L’ancienne majorité de l’Ex président est reçu et écouté par le CNSP avec des interviews accordées avec des demandes de doléances acceptées comme la libération du 1er Ministre Boubou CISSE, celle de Moussa TIMBINE.


La démission écrite de l’Ex président de la république ibk n’a pas encore été constaté officiellement par la cour conditionnelle pour que le peuple soit avisé. Sans ce constat de la cour, est ce que l’Acte fondamentale enregistré dans le journal officiel n’est-il pas une entrave juridique ?
le CNSP peut disposer du journal officiel sans les procédures administratives, juridiques légales.


5ème Erreur : CNSP confond le rôle et les procédures en rôle. Certes c’est les responsables qui viennent les voir mais eux sont concentrés sur la CEDEAO et les partenaires sans le peuple.
Du moment qu’il n’y a plus d’assemblée Nationale, ni de gouvernement donc il n’y a plus question de Majorité ou de l’opposition ou de centre. Ces rôles sont politiques républicaines et démocratiques.


6ème Erreur : le Communiqué ou la noté d’invitation des organisations et regroupements politiques pour la concertation de ce samedi 29 Aout 2020 est une grave erreur. Oui le militaire donne des ordres mais le peuple reste l’ordonnateur principal dans ces cas de figures. Cette erreur qui connait la grogne du M5 qui est acteur majeur dans la suite des processus pour la mise place d’un comité transitoire.


Le CNSP, semble oublier les mesures politiques prioritaires, certes, les mesures sécuritaires sont salutaires mais celui de la mise en avance est à revoir.
Le CNSP semble trop communique avec l’extérieur plus qu’avec le peuple.
Il s’accroche à son image sur les réseaux sociaux que les problèmes politiques de l’intérieur d’urgence. Sans convenance cette bravoure risque d’être un bras de fer.

Une contribution de Salif Siré SYLLA, cadre de l’URD et membre du M5-RFP

AFRICABOURSE mobilise avec succès 2 milliards de FCFA pour BENIN PETRO S.A.

0


Lancée le 05 août 2020, l’émission obligataire de la société BENIN PETRO S.A s’est soldée par une souscription complète des titres émis à l’endroit des investisseurs institutionnels de la sous-région. Au 21 août 2020, la SGI AFRICABOURSE, arrangeur de l’opération, a ainsi bouclé pour le compte de Bénin Petro S.A la mobilisation de deux (02) milliards de FCFA.


Afin d’assurer le développement de ses activités et garantir la satisfaction de sa clientèle, BENIN PETRO S.A a eu recours à l’émission d’un emprunt privé d’un montant de deux (2) milliards de francs CFA sur une durée de sept (7) ans, avec deux ans de différé, assorti d’un taux d’intérêt de 7,50% et un remboursement semestriel. Les ressources mobilisées serviront, par conséquent, à financer le programme d’investissement de la société et accompagner sa croissance. Rappelons, en outre, que l’émission portait sur quarante (40) Obligations de valeur nominale de cinquante millions (50 000 000) de FCFA chacune.


Ce recours au marché financier par BENIN PETRO lui permet de diversifier ses sources de financement tout en optimisant ses coûts. Plusieurs fois arrangeur, chef de file, co-chef de file ou membre d’un syndicat de placement, AFRICABOURSE fournit un accompagnement technique complet aux entreprises et Etats dans le cadre d’opérations de levée de fonds sur le marché des capitaux notamment par émission de billets de trésorerie ou d’obligations par appel privé comme public à l’épargne et par introduction en bourse.
A propos de BENIN PETRO
BENIN PETRO est une société intervenant dans le domaine de l’importation et la distribution de produits pétroliers et leurs dérivés ainsi que les lubrifiants et tous combustibles gazeux. Société Anonyme de droit béninois au capital de 500 millions de francs CFA, elle est membre du Groupement Professionnel de l’Industrie du Pétrole du Bénin (GPP) et membre associé de l’Association des Raffineurs Africains (ARA).


A propos de AFRICABOURSE
Opérant sur le marché financier régional de l’UEMOA depuis 15 ans, AFRICABOURSE S.A est une Société de Gestion et d’Intermédiation (SGI) agréée par le CREPMF sous le numéro d’agrément 021/2005. Présente en Côte d’Ivoire, au Togo et au Bénin, elle offre une gamme variée de services financiers. AFRICABOURSE est filiale de la holding FINANCIA GROUP au capital de FCFA 02 milliards.

Mali : Des échauffourées à la bourse du travail !

0


Une conférence de presse était prévue le jeudi 27 août 2020 à la bourse du travail afin de dénoncer le mauvais comportement de Yacouba Katilé, l’actuel secrétaire général de l’Union Nationale des Travailleurs du Mali (UNTM), la plus importante centrale syndicale du Mali. Ladite conférence était initiée par la coordination des comités syndicaux de la DAF, des DRH, des CPS, et des DFM de la primature et des départements ministériels. Mais la conférence a été annulée à cause des échauffourées entre les conférenciers et des militants de la centrale syndicale.
Des affrontements ont failli se produire ce jeudi sur l’esplanade de la bourse du travail entre des conférenciers dénonçant la mauvaise gestion du premier responsable de l’Union Nationale des Travailleurs du Mali (UNTM), M. Yacouba Katilé et des militants de cette centrale syndicale. Avant le début même de la conférence, des hommes sortis dans la cour de la bourse du travail ont empêché l’installation des conférenciers du jour. Mais grâce aux forces de l’ordre, cet incident est empêché.
Mais malgré la non tenue de la conférence, nous nous sommes procurés d’une copie du discours du coordinateur des comités syndicaux de de la DAF, des DRH, des CPS, et des DFM de la primature et des départements ministériels, Issa Synayoko, inspecteur du Trésor. Dans ce discours, il est reproché à Yacouba Katilé, la corruption, la trahison, l’amateurisme et autres. Il accuse le secrétaire général de l’UNTM d’avoir sacrifié l’avenir du peuple et des travailleurs du Mali à cause de ses engagements immoraux avec le régime d’Ibrahim Boubacar Keita et de la mauvaise gestion des fonds de l’UNTM. Il est également reproché à M. Katilé sa mauvaise foi par rapport à l’application du fameux article 39 de la loi 2018-007 du 16 janvier 2018 portant statut particulier du personnel enseignant du Mali.
Le secrétaire général de l’UNTM, Yacouba Katilé, interrogé dans son bureau s’est prononcé sur la situation. Selon lui la mission de sa centrale syndicale n’est ni la recherche du pouvoir ni aider qui que ce soit pour accéder au pouvoir. En se prononçant sur la conférence de presse qui devait se tenir par la coordination des comités syndicaux ci-haut, il affirme que le signataire de l’avis de réunion qui lui a été adressée est n’est légitime. Ce dernier a été suspendu par le syndicat de son service d’origine. Raison pour laquelle cette conférence a été boycottée par les travailleurs de l’UNTM. Ces derniers qualifient cette rencontre une provocation à l’endroit des responsables de l’UNTM, a indiqué M. Katilé.
Pour des faits qui lui ont été reprochés, M. Katilé, affirme que dans la démocratie chaque syndicat a sa liberté de poser des actions qu’il veut, de participer à des luttes de son choix. Pour lui, les initiateurs de cette conférence sont contre les dirigeants de l’UNTM parce que l’UNTM ne les a pas suivis dans leur lutte, jugée contraire à sa mission. Pour lui c’est simplement un règlement de compte. Le patron de la plus importante syndicale du Mali ajoute que sa centrale ne suivra personne pour une lutte qui vise à satisfaire des intérêts personnels et contraires à sa vision. Il a, par ailleurs, souligné que le Dialogue National Inclusif a été proposé par l’UNTM depuis 2015 pour la stabilité du pays.
IB KONE

Soudan du Sud : manifestations contre la pollution de l’environnement par les producteurs de pétrole

0

Des milliers de manifestants du Haut-Nil réclament depuis lundi que les producteurs de pétrole de la région de Palouch et Melut stoppent la pollution des eaux et des sols, qui nuit gravement à leur santé. Ils demandent aussi à Juba une meilleure répartition des recettes pétrolières.

Depuis le début de la semaine au Soudan du Sud, les populations riveraines des champs de Palouch et Melut, manifestent contre la pollution de l’environnement causée par les compagnies pétrolières et la faible redistribution de la manne pétrolière, aux populations. Ils ont bloqué les accès aux bureaux de la Dar Petroleum Operating Company (DPOC) qui opère sur ces champs, fermé les routes qui mènent à Palouch dans le Haut-Nil et bloqué la piste d’atterrissage de la zone.

Début 2020, plusieurs rapports ont montré que l’industrie pétrolière locale laisse ouvertes des centaines de fosses à déchets toxiques non loin des habitations. Ces déchets qui contenaient des produits chimiques, des métaux lourds, dont l’arsenic, le mercure et le manganèse, polluent abondamment l’eau et le sol. Par conséquent, on note des malformations congénitales « alarmantes » dans la zone, de nombreuses fausses couches et d’autres problèmes de santé chez les habitants de la région.

Par ailleurs, les manifestants estiment que les 3 % des recettes pétrolières allouées à la région sont insuffisants.

« L’environnement est contaminé, ce qui entraîne de nombreuses complications sanitaires. Les habitants sont censés bénéficier du pétrole produit de leur région. Depuis 1997, cela fait maintenant plus de 20 ans que le pétrole est foré, mais il n’y a pas de bonnes écoles, pas d’eau potable, pas de routes, pas d’hôpitaux et rien de bon pour les habitants », a regretté un manifestant.

Le gouvernement n’a pas encore officiellement réagi à cette situation.

Olivier de Souza

Mauritanie: Total vient d’attribuer un contrat de relevés sismiques 3D à Shearwater GeoServices

0

Dans le but de poursuivre ses travaux de développement dans le prolifique bassin offshore de la Mauritanie, Total vient d’attribuer un contrat de relevés sismiques 3D à Shearwater GeoServices. Ce dernier utilisera l’une des technologies les plus précises de l’industrie pour l’exécuter.

Vendredi, la société norvégienne Shearwater GeoServices a annoncé avoir obtenu un contrat de livraison de données sismiques 3D de la part de Total Mauritanie.

Les travaux dureront deux mois et demi et devraient être achevés avant la fin de l’année. Ils couvriront une superficie de 6 000 km2, à travers les blocs en mer C15 et C31, en utilisant une configuration Flexisource à remorquage ultra-large, la plus grande triple source d’acquisition linéaire à ce jour.

La société devra également analyser et livrer les résultats de l’enquête dans les meilleurs délais. Pour cela, elle emploiera un traitement Fast Track rendu possible par la technologie Reveal, dont elle détient les brevets. Ce programme sismique 3D viendra s’ajouter à d’autres activités récentes de Shearwater en Afrique de l’Ouest.

En Mauritanie, Total est présent sur les blocs en mer C7, C9, C15, C18 et C31. Les blocs C15 et C31 objets de la nouvelle campagne sont opérés à 90 %.

Olivier de Souza

Nigéria : les raffineries publiques n’ont fonctionné qu’à 2 % de leur capacité sur les 13 derniers mois

0

En proie à la corruption, à la mauvaise gestion et à la vétusté des équipements, les raffineries pétrolières publiques du Nigéria actuellement en pleine rénovation, n’ont traité que 2 % de leur capacité. A l’issue des travaux qui ont déjà coûté 367 millions $, la gestion reviendra au secteur privé.

Au Nigéria, la société publique du pétrole (NNPC) a révélé que les trois raffineries publiques (Port Harcourt, Kaduna et Warri) ont exécuté à peine 2 % de leur capacité de raffinage combinée qui est de 445 000 barils de brut par jour, en plus d’un an. Une situation qui est liée à la fermeture des usines pour cause de rénovation. Les travaux ont d’ailleurs déjà coûté 367 millions de dollars.

Le pays importe actuellement ses besoins en produits raffinés en les échangeant contre du brut.

En avril dernier, après plusieurs mois d’inactivité de ses raffineries pétrolières, le Nigéria a indiqué qu’une fois les travaux de réhabilitation achevés, l’exploitation des usines sera assurée par le secteur privé. Le pays avait aussi exprimé des besoins en financement pour boucler les travaux.

Il faut rappeler que les installations n’ont fonctionné que de manière intermittente pendant les 25 dernières années en raison du sous-investissement, de mauvaises politiques de développement de l’aval pétrolier et de la corruption dans ce segment. Par conséquent, les usines sont toutes devenues vétustes.

Ces dernières années, plus de 25 milliards de dollars ont été injectés dans la maintenance de ces infrastructures, sans succès

Source: Agenceecofin