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La Banque mondiale a annoncé la suspension du rapport Doing Business

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Rapport phare de la Banque mondiale, mais souvent controversé, la publication du Doing Business sera suspendue ; le temps pour l’organisation d’évaluer des irrégularités signalées dans les données des rapports de 2018 et 2020.

L’institution breton Woody a annoncé le rapport du doing business afin d’examiner des irrégularités dans la collecte des données de l’étude.

« Un certain nombre d’irrégularités ont été signalées concernant des modifications de données dans les rapports Doing Business 2018 et Doing Business 2020, publiés en octobre 2017 et 2019 », a déclaré la Banque mondiale dans un communiqué publié jeudi.

Plébiscité par certains pays comme un indicateur probant de leur attractivité économique, le rapport phare de la Banque mondiale n’en nourrit pas moins des suspicions devenues récurrentes.

« Doing Business a tous les ingrédients pour être à la fois important et controversé, ce qu’il n’a manqué pas d’être », avait admis Kaushik Basu, ancien chef économiste de la Banque mondiale qui reconnaît avoir critiqué le rapport lorsqu’il conseillait le gouvernement indien.

Avant sa démission en janvier 2015, un autre économiste en chef de la Banque mondiale, l’Américain Paul Romer avait mis l’organisation dans l’embarras en s’interrogeant notamment sur l’intégrité du rapport. Pour l’éminent économiste, des biais méthodologiques et les modèles adoptés affectaient les performances de certains Etats.

Sur un tout autre terrain, le rapport est attaqué par des organisations de la société civile qui l’accusent de pousser les pays africains à alléger la réglementation afin de favoriser l’implantation des multinationales.

Ce piège dénoncé par la société civile n’émousse pas l’ardeur de nombreux pays à figurer en bonne place dans ce rapport scruté par les agences de notation.

A titre d’illustration, le rapport de 2014 avait suscité la colère du président Macky Sall, insatisfait de la place du Sénégal dans le classement. « Ce qui a été noté dans ce rapport est aux antipodes des ambitions du Sénégal et de ce qui s’y passe », avait fulminé le dirigeant.

Cette situation a connu une évolution surprenante depuis. Très mal classés autrefois, les pays africains comprennent peu à peu la recette pour grimper dans le Doing Business. Certains Etats comme le Togo, le Nigeria, le Congo et la Côte d’Ivoire ont mis en place des cellules spéciales pour bâtir des stratégies et adapter la législation en matière de climat des affaires, dans le but de satisfaire aux critères du Doing Business. Preuve de l’efficacité de ces formules, des pays comme le Togo ou le Nigeria sont classés parmi les 10 pays les plus réformateurs au monde dans le rapport de 2020.

Pour rappel, le rapport Doing Business est produit par la SFI, filiale de la Banque mondiale dédiée au secteur privé. Paru pour la première fois en 2003, il mesure la réglementation des affaires dans 190 pays et dans certaines villes du monde.

Côte d’Ivoire : Un journaliste du médias Allemand « Deutsche Welle » agressé par la police

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En Côte d’Ivoire, Deutsche Welle réclame une réaction officielle suite au comportement agressif de la police envers son journaliste Julien Adayé. En plein reportage, il fut bousculé par un policier qui a confisqué son matériel avant de le rendre sur intervention du directeur général de la police.

En Côte d’Ivoire, la Deutsch Welle a condamné les agissements d’un agent de police envers l’un de ses journalistes. « Vendredi 21 août 2020, un correspondant de la Deutsche Welle en Côte d’Ivoire, Julien Adayé, a été empêché par des policiers de faire son travail de journaliste », a déclaré Vera Tellmann (photo), directrice de communication de la radio allemande.

« Entre 8 et 9 heures du matin, notre collaborateur effectuait un reportage au sujet d’une manifestation au Carrefour de la RTI. Le policier concerné l’a repoussé sans ménagement et bousculé. Les tentatives de notre collègue de régler ce différend à l’amiable et par la discussion sont restées sans effet. Lorsque notre correspondant a voulu quitter les lieux, deux voitures de police lui ont barré la route. Les policiers ont confisqué sa caméra. C’est seulement parce que le directeur général de la police passait par là que la situation s’est calmée et que notre collègue a pu repartir avec son matériel», poursuit Vera Tellmann.

La directrice de la communication de la Deutsche Welle a fait savoir que sa hiérarchie attendait une réaction officielle à la situation.

Devant le MEDEF, Macky Sall a-t-il eu raison de remettre la dette africaine sur le tapis?

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Invité d’honneur du Medef, le chef de l’État sénégalais s’est livré à un plaidoyer pour «un allègement conséquent de la dette publique africaine» et un «réarrangement de la dette privée.» Deux experts sénégalais expliquent à Sputnik pourquoi un prolongement du moratoire de la dette africaine par le G20 ne suffira pas à renflouer le continent.

«Pour l’ensemble des pays africains, les efforts internes ne suffiront pas pour amortir le choc de la crise et relancer la croissance économique. Il nous faut plus de capacités financières. J’ai lancé un plaidoyer pour un allègement conséquent de la dette publique africaine et un réarrangement de la dette privée selon des modalités à convenir», a déclaré jeudi 27 août le Président Macky Sall lors de l’université d’été du Medef.

Invité d’honneur du patronat français, le chef d’État sénégalais revenu sur les difficultés auxquelles les pays africains sont confrontés à cause de la pandémie du coronavirus, qui a mis l’économie mondiale à terre. D’après les dernières estimations, le taux de croissance de l’économie sénégalaise «passerait de 6,8% à 1,1%» en 2020. Une chute vertigineuse à laquelle la plupart des pays africains ne vont pas échapper.© REUTERS / ZOHRA BENSEMRAPour juguler la crise du Covid-19, un moratoire sur la dette africaine ne suffira pasEn avril dernier, le G20 avait suspendu jusqu’à la fin de l’année les remboursements de la dette des 76 pays les plus pauvres. 40 pays d’Afrique subsaharienne étaient donc concernés. Désormais, l’Union africaine «souhaite travailler avec les partenaires pour une extension du moratoire du G20 jusqu’en 2021», a déclaré Macky Sall à l’attention des chefs d’entreprise français. Pour contrer la récession sans précédent, les fonds seraient entièrement consacrés «à la riposte sanitaire, à la résilience économique et sociale et à la sauvegarde de l’emploi», a-t-il encore promis.

Très critique sur la dette imputée aux pays africains, Abdou Cissé, PDG de Cisco Consulting, un cabinet d’actuariat spécialisé dans le conseil financier à l’Afrique qu’il a créé en 2009, reconnaît que Macky Sall a «bien campé le problème», mais qu’il se trompe sur le fait que la solution doit être trouvée dans un partenariat renouvelé avec la France.

«Ce partenariat avec la France, nous l’avons depuis 75 ans. Il ne nous a rien apporté. Ce qui prouve bien que la solution n’est pas là. Mais qu’à l’instar de ce que les autres pays occidentaux ont réussi à faire, elle se trouve dans la modification du modèle monétaire par leur Banque centrale», a commenté Abdou Cissé au micro de Sptunik France.

En avril dernier, le Président Macky Sall avait lancé l’Appel de Dakar, dans lequel il demandait l’aide de la France pour qu’il y ait une annulation de la dette publique africaine et un réaménagement de sa dette privée, ainsi qu’une meilleure capitalisation des expertises africaines dans la phase post-pandémie Covid-19. Mais cette demande n’a donné lieu, pour l’instant, qu’à l’octroi du moratoire.

À quand la monétisation de la dette africaine?

D’où la réaction de l’actuaire sénégalais, qui n’en démord pas: pour lui, il faut arrêter «une fois pour toute» de refuser à l’Afrique ce que la France et les autres pays occidentaux s’autorisent à eux-mêmes.

«Entre 2008 et 2020, la France a vécu l’explosion de toutes ses frontières entre politique monétaire, budgétaire et économique. Le franc CFA est arrimé à l’euro et la France accède à toutes les formes de souplesse monétaire. Cette demande d’annulation de nos dettes est donc légitime, il faut juste qu’on en débatte dans la sérénité et qu’on fixe ensemble les modalités de mise en œuvre», poursuit l’expert sénégalais.

Avec la pandémie de coronavirus, la pression pour augmenter les capacités budgétaires des États n’a fait que s’accroître. Abdou Cissé cite l’exemple des 12 milliards d’euros de déficit pour financer les retraites que la France avait en décembre 2019. Or, dès le mois de mars 2020, «sa capacité budgétaire avait été augmentée de 100 milliards d’euros», affirme-t-il. Comment ce tour de passe-passe a-t-il été rendu possible? Grâce à l’intervention de la Banque de France, qui s’aligne en cela sur toutes les autres Banques centrales dans les pays occidentaux, poursuit l’actuaire sénégalais.© CC BY-SA 4.0 / ADOSCAM / LOGO OU ENSEIGNE PHYSIQUE DE L’UEMOAAbandon du franc CFA: qu’est-ce que l’Afrique de l’Ouest va y gagner?Or, cela n’a jamais été possible dans les deux zones franc d’Afrique de l’Ouest et du Centre, où circulent toujours des francs CFA, malgré la promesse de l’avènement d’une monnaie unique, l’ECO. Celle-ci, si elle voit le jour, sera commune aux quinze États des pays de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), ce qui laisse pour l’instant sur le pas de la porte les six États membres de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC).

«Si la Banque centrale de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) a des difficultés à monétiser cette dette pour lui permettre de financer des projets au lieu de se contenter de procéder à des remboursements d’emprunts, il y a pléthore d’experts africains qui peuvent l’y aider», ironise Abdou Cissé.

L’autre voie, selon lui, consisterait à arrêter d’avoir des complexes vis-à-vis de l’Occident, qui n’a jamais vraiment eu de «moralité» en matière d’endettement, «sauf quand il s’agit de demander à l’Afrique de rembourser», argue-t-il.

Le «passif» du franc CFA

Pour l’expert sénégalais, en effet, ce qui est aujourd’hui à l’actif de la France en tant que puissance tutélaire (la dette) «figure au passif de l’Afrique, comme l’absence d’infrastructures», explique-t-il. La nouvelle façon de considérer la dette africaine de la part de l’Occident –et notamment des responsables français– viserait donc, selon lui, à revoir le bilan global en tenant compte de la durée pendant laquelle «l’Afrique a été pillée».

«Si la France, le FMI et la Banque mondiale nous remboursaient tout le passif qui nous est dû, ne serait-ce que du fait des ajustements structurels, alors notre bilan deviendrait largement positif et nous pourrions rembourser nos dettes», s’exclame Abdou Cissé.

De nombreux économistes africains, parmi lesquels le Congolais Désiré Mandilou, font valoir qu’avec les garanties rattachées au franc CFA, la France aurait –au final– prêté aux Africains leur propre argent. Et que c’est l’Agence française de développement (AFD) qui a été le principal instrument de cette spoliation, affirme ce dernier dans son dernier livre (La Monnaie unique africaine –en finir avec le franc CFA et ses avatars ECO CFA, Éd. VA Press)© AFP 2020 KOLA SULAIMONL’abandon du franc CFA menacé par la volte-face du Nigeria?Mais, pour Mohamed Ly, président du think tank Ipode, qui œuvre à l’amélioration des politiques publiques en Afrique, la «vraie raison» de la venue de Macky Sall devant le Gotha français du CAC 40, n’a rien à voir avec le G20:

«Ce n’est pas le moratoire sur la dette publique, mais bien l’échelonnement de la dette privée détenue par les grands groupes français présents au Sénégal que Macky Sall est venu demander», explique cet entrepreneur sénégalais au micro de Sputnik France.

Au Sénégal, l’un des pays considérés parmi les plus stables de la sous-région, les entreprises françaises contrôlent la plupart des secteurs porteurs de croissance.

Que ce soit dans l’agriculture, l’agro-industrie, les mines, le ciment, les BTP, les hydrocarbures, les infrastructures, la logistique, le transport aérien, le tourisme, les télécommunications, les banques et les assurances, les grands groupes français –certains implantés depuis des dizaines d’années –, sont tous en «pole position» avec, de surcroît, très peu de concurrence.

«On comprend mieux, dans ces conditions, l’enjeu crucial qu’un aménagement de la dette privée représente pour le chef de l’État», conclut Mohamed Ly.

L’Ethiopie envisage de lancer un deuxième satellite dans l’espace au cours du mois d’octobre 2020

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En octobre, l’Ethiopie devrait avoir un 2e satellite dans l’espace. L’équipement qui servira à l’observation de la Terre est baptisé AT-SMART-RSS. Développé, assemblé et testé par le chinois Smart Satellite Technology et l’organisme spatial éthiopien ESSTI, il sera lancé en Chine.

Baptisé AT-SMART-RSS, le nouvel équipement spatial qui devrait être propulsé dans les airs depuis le centre de lancement spatial de Wenchang, dans la province chinoise d’Hainan, servira à l’observation de la Terre et aidera à la collecte de données météorologiques. Il contribuera à la stratégie nationale de lutte contre la sécheresse, les conditions météorologiques extrêmes et le changement climatique.

Le satellite – qui est en fait un nanosatellite 6U à haute résolution de 8,9 kg – a été développé, assemblé et testé en Chine, par la société chinoise Smart Satellite Technology et l’Institut éthiopien des sciences et technologies spatiales (ESSTI), conformément à l’accord de codéveloppement signé entre les deux parties le 23 août 2019 au Beijing Sun Valley Industrial Park, en Chine.

Le satellite qui a coûté environ 1,5 million USD, couvert par Smart Satellite Technology, traduit la continuité de l’engagement pris en 2016 par la Chine d’aider l’Ethiopie dans le domaine spatial. Un accord de coopération avait été signé à cet effet. Abiy Ahmed, l’actuel Premier ministre éthiopien, représentait alors son pays comme ministre de la Science et de la Technologie.

AT-SMART-RSS vient après ETRSS-1, le premier satellite éthiopien développé par China Academy of Space Technology en collaboration avec 21 techniciens éthiopiens, formés sur le projet. Il a été lancé dans l’espace en décembre 2019 à bord d’une fusée chinoise Long March 4B. D’un poids de 70 kg, ETRSS-1, satellite de télédétection multispectrale d’une valeur d’environ 6 millions USD, avait été financé à 75% par la Chine.

Lire aussi:

Mali: Salif KEITA annonce un nouveau morceau « Barayé » (vidéo)

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Par croissanceafrique

En 2018, l’artiste international Salif KEITA avait annoncé la fin de sa carrière musicale. Mais, le constat, d’aujourd’hui est que le prince manding ne veut pas quitter la scène. Il vient d’annoncer un nouveau « son » dans le marché culturel. Regardez à travers ce liens ci-dessous.

BOAD: Serge Ekué a reçu les charges de son prédécesseur Christian Adovelande

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Nommé le 18 août 2020 par le conseil des ministres de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa), comme nouveau président de la Banque ouest africaine de développement (Boad), Serge Ekué a reçu les charges de son prédécesseur Christian Adovelande, ce vendredi 28 août, au cours d’une cérémonie présidée par le président du Conseil des ministres de l’Economie et des Fiances de l’Uemoa, Sani Yaya, ministre togolais des Finances.
Selon le président du Conseil des ministres de l’Economie et des Fiances de l’Uemoa, Sani Yaya, les engagements net cumulés de la banque se chiffrent à 6235, 8 milliards Fcfa, soit 4582 milliards pour le secteur publics (73.3%) et 26,7 % pour le secteur privé. Ajoutant qu’au cours des neuf dernières années la banque a réalisé plus des 2/ 3 de ses engagements. Sur la période 2011- 2019 , 81 opérations d’un montant de près de 932,8 milliards Fcfa ont été réalisés . Et les décaissements ont connu une bonne accélération, dit-il. Car, depuis le démarrage des activités jusqu’en 2010, la Boad a enregistré un décaissement cumulés 2495 milliards Fcfa. A ce sujet il a félicité le leadership et le travail abattu par le président sortant, Christian Adovelande qui, estime le ministre, a su hisser la Banque ouest africaine de développement dans les carnets étrangers et au niveau international.

Le nouveau président devrait relever le défi de cette institution qui demeure depuis sa création en 1973, une Banque de développement forte pour l’intégration et la transformation économique, avec pour objectif d’améliorer les conditions de vie des populations de la zone Uemoa. Ancien de l’instance pour avoir été conseiller spécial du président de la Banque ouest africaine de développement (Boad) avec pour principales missions de finaliser le Plan Stratégique 2021-2025 ainsi que de superviser les stratégies de mobilisation des ressources financières de la Banque, Serge Ekué a rassuré ses prédécesseur en ces termes : «vous pouvez partir rassurer» en réaffirmant son engagement à s’inscrire dans la droite ligne de la stratégie déroulée par ses différents prédécesseurs… ».

Dans son propos, Christian Adovelande a rappelé qu’il était important pour la Boad d’avoir à sa tête une expertise de référence face aux nouveaux défis offerts par les marchés des capitaux internationaux. A l’en croire le profil de son successeur (SergeEkué) sied à ces nouveaux challenges. Avant de rappeler les résultats acquis avant et sous son mandat. A savoir le financement de plus de 1 200 projets pour le compte des Etats membres et des entreprises du secteur privé de l’UEMOA pour un montant total d’engagements de 5 817,8 milliards FCFA (soit 8,8 milliards d’Euros) toutes opérations confondues. La note «Investment Grade» BBB de l’agence Fitch assortie d’une perspective négative liée à la prise en compte de facteurs macroéconomiques exogènes. Et la reconduction de sa notation «Investment Grade» «Baa1» avec une perspective stable de l’agence Moody’s.

Issouf Kamagaté/financialafrik

Le Forum des médias Chine-Amérique latine met en lumière le partenariat

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China Media Group (CMG) et ses partenaires médiatiques d’Amérique latine ont appelé, dans une déclaration commune, à renforcer la collaboration de la communauté mondiale pour surmonter la pandémie de COVID-19 et à promouvoir la construction d’une communauté Chine-Amérique latine et d’une « communauté de santé pour l’humanité ».

La déclaration commune a été faite vendredi lors du Forum 2020 sur la coopération médiatique des partenaires d’Amérique latine, tenu sous forme de vidéoconférence et co-organisé par la CMG et la Commission économique des Nations Unies pour l’Amérique latine et les Caraïbes (CEPALC). L’Alliance latino-américaine de l’information (AIL), la plus grande alliance de réseaux de télévision à but non lucratif en Amérique latine et dans les Caraïbes, a également apporté son soutien au forum.

Au cours du forum, 33 invités de 15 organisations de 10 pays d’Amérique latine et de Chine ont discuté des moyens pour surmonter les difficultés et avancer main dans la main dans la lutte contre la pandémie.

Le président et rédacteur en chef du CMG, Shen Haixiong, a déclaré dans son allocution liminaire : « Les médias devraient rapporter la vérité au lieu de répandre des rumeurs et de créer des troubles ; chercher à construire un consensus au lieu de créer des divisions ; s’efforcer de combattre la pandémie scientifiquement au lieu de jeter le blâme sur d’autres pays ; et enfin diffuser la confiance, non des attaques malveillantes. »

CMG et ses partenaires médiatiques d’Amérique latine ont publié une déclaration commune. / CCTV +

Dans la période post-pandémique, a souligné Shen, les médias de Chine, d’Amérique latine et des Caraïbes devraient renforcer davantage leur coopération pour améliorer le mécanisme de partage du contenu des nouvelles, explorer et créer de nouvelles formes de coopération et apprendre les uns des autres sur les applications de la nouvelle technologie du média.

« Nous devons adhérer aux principes d’objectivité, d’égalité et de vérité dans le reportage des événements importants, et montrer conjointement la voix des médias chinois, latino-américains et caribéens pour promouvoir la construction d’une communauté de santé pour l’humanité », a-t-il déclaré.

La secrétaire exécutive de la CEPALC, Alicia Bárcena a déclaré : « Alors que nous sommes confrontés à un contexte mondial plein d’incertitudes, il faut renforcer notre partenariat en le rendant plus équilibré et égalitaire. Les médias ont un rôle clé à jouer pour combler le fossé des connaissances mutuelles, qui existe toujours entre les deux côtés du monde. »

« Les médias assument une énorme responsabilité », a indiqué Juan Carlos Isaza, PDG de l’AIL. Il a déclaré que les médias ont l’obligation non seulement de tenir le gouvernement responsable, mais également de soutenir les gouvernements qui font tout leur possible pour lutter contre la pandémie et apporter de l’espoir au public qui recherche l’authenticité et la fiabilité des informations.

Des invités chinois et latino-américains ont participé à la table ronde en ligne. / CCTV +

Lorsque la Chine a été durement touchée par le nouveau coronavirus, 17 membres de l’AIL ont fait preuve de leur solidarité et apporté leur soutien à la Chine par des vidéos conjointes. CMG a également fourni un soutien et une assistance à certains médias d’Amérique latine dans la mesure du possible, lorsque la pandémie s’est propagée en Amérique latine et sur la côte des Caraïbes.

João Carlos Saad, président-directeur général du groupe de médias brésilien Rede Bandeirantes de Comunicação, a expliqué dans son discours liminaire comment CMG a rapidement envoyé du matériel anti-épidémique aux zones touchées par l’épidémie, et a remerciés CMG pour sa réponse rapide et réfléchie.

« La Chine et le Brésil continueront à jouer une forte synergie à l’avenir », a-t-il déclaré.

José Luis Manzano, fondateur de Grupo América, a sévèrement critiqué les actions de ceux qui attaquent et contestent l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

« Nous devons renforcer l’OMS et l’aider à devenir la source de connaissances et l’autorité dans le domaine de la santé », a-t-il déclaré.

Pendant le forum, CCTV Video News Agency (CCTV +) et l’AIL ont signé et lancé un nouveau programme conjoint, appelé Hoy. Le programme répond aux besoins des membres de l’AIL en matière de contenu d’information de haute qualité et multidimensionnel, et 22 médias dominants de 21 pays et régions de l’AIL en ont déjà bénéficié.

Une table ronde en ligne sur le thème « Renforcer la collaboration et vaincre la pandémie » a également été organisée avec la participation de cinq représentants et experts des médias chinois et latino-américains.

Ils ont déclaré que les médias pourraient devenir un moteur important de la reprise économique : le renforcement de la coopération entre les médias chinois et latino-américains aidera à regagner les investissements et la confiance des consommateurs.

En seulement 40 ans, Shenzhen est passé d’un petit village de pêcheurs en bord de la mer de Chine méridionale à une ville moderne et innovante, attirant les regards du monde entier.

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La culture d’innovation a donné une impulsion constante au développement de la zone économique spéciale de Shenzhen et a également attiré des entreprises du monde entier.


De plus en plus de groupes multinationaux ont créé des institutions de R&D innovantes à Shenzhen. Le 30 juillet, le centre d’innovation de la Chambre de commerce allemande a été inauguré à Shenzhen, premier centre d’innovation créé par l’Alliance des Chambres de commerce allemandes d’outre-mer dans le monde. Maximilian Butek, représentant en chef du bureau de représentation de Guangzhou de la Chambre de commerce allemande, a déclaré dans une interview exclusive à CCTV News que l’ouverture et l’inclusion de Shenzhen étaient impressionnantes et que la forte atmosphère d’innovation les incitait à commencer ici.

#EconomieChinoise

Reportage en bas…

Depuis 2002, Lufthansa Technik Shenzhen se développe rapidement sur le marché chinois.

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Jusqu’à présent, environ 50 % des activités de Lufthansa Shenzhen proviennent de Chine et les futures activités de l’entreprise continueront de se concentrer principalement sur la Chine et la région Asie Pacifique. Au début de l’épidémie, bien que l’industrie aérienne chinoise ait été touchée, les activités de Lufthansa Technik Shenzhen sur le marché chinois se redressent progressivement avec la reprise de l’économie chinoise et l’augmentation du trafic aérien de passagers chinois. #EconomieChinoise

Reportage en bas:

Niger : Coris Bank International et Orange-Niger signent une convention de prêt à hauteur de 31 milliards de F CFA

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Idrissa Nassa est un entrepreneur et banquier Burkinabé. Président Directeur général du Holding Coris Bank International

par croissanceafrique/Daouda Bakary KONE

Le groupe Coris accompagne la société de télécommunication Orange Niger dans le financement de son plan d’investissement 2020 à travers un prêt de 31 milliards de FCFA pour la modernisation de son réseau. « Félicitations à Coris Bank International Niger qui accompagne Orange Niger avec un financement de 31 milliards de FCFA pour la modernisation de son réseau », s’est réjoui, le PDG du groupe bancaire Idrissa NASSA.

Cette opération s’inscrit donc à la fois dans la stratégie de croissance de Orange Niger pour les prochaines années mais est également en phase avec le positionnement de Coris Bank International, présente sur le marché financier nigérien depuis à peine un an mais déjà très active en matière d’accompagnements structurés de grande envergure et l’innovation au service de ses clients et partenaires.

Prenant la parole la Directrice Générale de Coris Bank International Niger, Mme Rakiatou Idé Issaka : a annoncé que « dans un contexte où le secteur des télécoms connaît de fortes évolutions technologiques avec des enjeux de développement importants, ce partenariat stratégique avec notre banque, Coris Bank International, nous permettra de raffermir la relation de confiance et consolider la dynamique commerciale locale », a-t-elle déclaré.

Selon un document que croissanceafrique a reçu copie « Ces fonds ainsi levés serviront au financement du plan d’investissement d’Orange Niger pour l’exercice 2020, notamment : « l’acquisition de la licence 4G; et la modernisation et l’extension du réseau; et le déploiement des technologies 4G et 4G+ », a-t-il souligné dans un document de presse.

Par ailleurs, notons que la coris Bank international a une ambition forte pour le Niger et, cela, elle couvre à court et moyen terme l’extension du réseau de distribution ; l’engagement dans la transformation digitale des processus, produits et services ; le lancement de la branche islamique ; la filialisation et la certification ISO 9001 version 2015, du Système de Management de la Qualité.