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Afrique du Sud : Le Cap veut investir 381 millions $ dans sa fourniture en eau sur la prochaine décennie

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En Afrique du Sud, la ville du Cap envisage d’investir 5,8 milliards de rands (381 millions $) afin d’augmenter de plus de 300 millions de litres par jour l’approvisionnement en eau pour la prochaine décennie. C’est ce qu’a annoncé le gouvernement de la ville dans sa feuille de route sur l’eau.   

Pour les autorités de la deuxième ville d’Afrique du Sud, cet effort devrait permettre de prévenir les pénuries en eau dans un contexte où les épisodes de sécheresse deviennent plus fréquents sur fond de changement climatique.  

En 2018, la métropole d’environ 4 millions d’habitants avait failli se retrouver sans eau (« jour zéro ») après trois ans de sécheresses qui ont vidé ses barrages. Pour faire face à la situation, la ville a dû réduire sa consommation d’eau de près de 40 %. 

« Il est raisonnable de considérer un changement progressif dans la pluviométrie de la ville du Cap. Même si l’impact du changement climatique est incertain, il est prudent de développer les plans qui prennent en compte cette incertitude », indique le document.

Il faut également noter que la ville du Cap compte injecter 1,65 milliard de rands dans les usines de dessalement de l’eau et 1,36 milliard de rands dans l’amélioration de la réutilisation de l’eau durant la prochaine décennie. 

Actuellement, la ville du Cap utilise 743 millions de litres par jour contre 1 milliard de litres en 2015. 

Lire aussi :

24/02/2020 – Afrique du Sud : l’exécutif imposera de nouveaux droits de douane sur la volaille importée d’ici fin février

20/02/2020 – Afrique du Sud : l’expropriation foncière sans compensation serait désastreuse pour l’économie (Mike Pompeo)

Cameroun : le brasseur SABC investit 12 milliards FCFA dans une nouvelle ligne de production à Douala

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Ce 26 février 2020, le ministre de l’Industrie, Dodo Ndocke, procèdera à l’inauguration d’une nouvelle ligne de production à l’usine de la société anonyme des Brasseries du Cameroun (SABC) au quartier Ndokoti, à Douala, la capitale économique du pays.

Dotée d’une capacité de production de 45 000 bouteilles de 60 et 65 Cl par heure, la nouvelle unité, d’un coût de 12 milliards FCFA, porte à 19 le nombre de chaînes de production du leader du marché brassicole au Cameroun, apprend-on officiellement.

Construite en 6 mois, cette nouvelle chaîne, selon des sources internes à l’entreprise brassicole, est entrée en production depuis le mois de décembre 2019.

(Agence Ecofin) – « L’idée de construction de la nouvelle ligne naît de la volonté du top management du groupe SABC de doter Les Brasseries du Cameroun d’outils performants et modernes pour, d’une part, augmenter la productivité et, d’autre part, répondre aux nouvelles exigences du groupe en termes de performance et d’innovation », confie l’entreprise.

Ce nouvel investissement fait partie du plan stratégique d’investissement triennal d’un montant de 65 milliards FCFA, mis en place par cette unité agro-industrielle en 2017. Ce plan, selon le groupe SABC, vise à renouveler les installations « pour les rendre modernes et plus performantes ».

Leader du marché brassicole au Cameroun, le groupe SABC, qui intègre la Société des eaux minérales du Cameroun (Semc) et la Société camerounaise de verrerie (Socaver), revendique 3 000 collaborateurs et plus de 100 000 emplois indirects, 2 900 sous-traitants et prestataires locaux, 9 usines aux normes internationales, 19 chaînes de production et 40 centres de distribution. Son activité impacte également plus de 6 000 exploitants agricoles dans le pays.

Brice R. Mbodiam

Liberia : Firestone Natural Rubber accusée de négligence dans la gestion des effluents de son usine

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Au Liberia, Firestone Natural Rubber, filiale de Bridgestone Americas n’a pas employé tous les moyens à sa disposition pour éviter la pollution des ressources en eau par son usine de transformation de caoutchouc. C’est ce qu’estime l’ONG environnementale Mighty Earth, dans un nouveau rapport.

Selon l’ONG, les rejets d’effluents de la compagnie contaminent toujours les eaux de la rivière Farmington, ce qui entraîne la disparition des poissons et met en danger les moyens de subsistance des populations riveraines. Et si l’entreprise avait annoncé en 2008, l’installation d’une unité de traitement d’eau usée de plusieurs millions de dollars, le compte n’y est pas selon l’ONG qui pointe du doigt une négligence.  

« Les problèmes sont similaires à ceux soulevés par les plaintes [des communautés affectées, ndlr] entre 2005 et 2010. Il est inacceptable que le traitement inadéquat des effluents continue à faire des dégâts », indique Mighty Earth.

Réagissant au rapport de l’ONG, Bridgestone a dénoncé des allégations totalement « erronées et sensationnalistes » et met en lumière une omission des informations fournies lors de rencontres directes depuis août dernier.

La compagnie indique également être à la dernière étape de la construction et de l’exploitation d’un système de traitement des eaux usées d’un coût de 3 millions $ afin de réduire son impact environnemental conformément aux normes environnementales du pays. Cette installation devrait être pleinement opérationnelle d’ici la mi-2020.

Pour rappel, Firestone Natural Rubber a noué depuis 1926 un contrat de concession de 99 ans avec le gouvernement libérien. Ses plantations s’étendent sur plus de 51 800 hectares à l’est de Monrovia. 

Lire aussi :

19/03/2019 – Liberia : Firestone Natural Rubber supprimera 800 emplois durant le second trimestre 2019

21/09/2018 – Liberia : Firestone Natural Rubber réduit sa production de caoutchouc

138 millions $ sont désormais requis pour lutter contre les criquets pèlerins en Afrique de l’Est

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138 millions $. C’est l’enveloppe désormais requise pour combattre l’invasion de criquets pèlerins en Afrique de l’Est, selon l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Ce montant représente un peu moins du double de l’appel de fonds lancé le mois dernier (76 millions $).  

Cette somme devrait permettre de contrôler les ravageurs dans les pays touchés de la région (Kenya, Ouganda, Éthiopie et Soudan du Sud) notamment sur les 4 premiers mois. « La résurgence de cette calamité menace les moyens d’existence et la sécurité alimentaire des populations dans une région déjà confrontée à une situation d’insécurité alimentaire grave. Il n’y a pas de temps à perdre », estime Qu Dongyu, directeur général de la FAO.

D’après l’institution onusienne, 33 millions $ ont été promis ou reçus jusqu’ici pour faire face aux insectes migrateurs. Pour le Programme alimentaire mondial (PAM), le coût de la réponse aux conséquences de l’activité des criquets pèlerins sur la sécurité alimentaire est 15 fois supérieur au montant qu’il faudrait pour prévenir leur expansion.   

Lire aussi :

25/02/2020 – La RD Congo touchée à son tour par les criquets pèlerins

20/02/2020 – Criquets pèlerins : l’USAID débloque 8 millions $ en faveur de l’Afrique de l’Est

Togo : Banque Atlantique et GTA Vie deploient l’applicatif ADA

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Atlantic Business International, holding subsaharienne du Groupe Banque Centrale Populaire, a coordonné à travers sa Direction des Assurances, la mise en œuvre d’une solution digitale dénommée Atlantique Domaine Assurance (ADA), au sein de ses filiales du Togo, GTA Assurances VIE et Banque Atlantique, un an après Atlantique Assurance Vie en Côte d’ivoire. L’évènement découle essentiellement de la poursuite des initiatives visant à renforcer le modèle « bancassurance » et garantir la croissance sur ce segment de marché.

ADA est une application informatique conçue, en vue de faciliter les interactions entre les compagnies d’assurance du Groupe et les banques partenaires, d’une part. Et d’autre part, améliorer de manière significative l’environnement de commercialisation des produits d’assurance entre les filiales banques et assurances du Groupe.

Parmi les nombreuses fonctionnalités offertes par la solution « ADA » figurent la souscription aux produits d’assurances, le suivi des productions et des prestations, la gestion électronique des documents par la dématérialisation des bulletins de souscription, la déclaration de sinistres et le suivi des prestations à distance.

Le top départ officiel a été donné le 31 janvier dernier, via Visio conférence depuis Abidjan par M. Ahmed SERHOUCHNI, Directeur des Assurances d’ABI. Les équipes étaient réunies au Togo autour du DG de Banque Atlantique, M. Daniel GALADIMA et du DGA de GTA Assurances Vie, Mme Mabintou TRAORE.

La généralisation de l’applicatif ADA à tout le réseau d’agences de Banque Atlantique, marque une avancée significative dans le plan de transformation digitale amorcée par le Groupe et portée par l’ensemble des filiales, traduisant par ailleurs, la dynamique de développement de synergies intra-filiales.

A propos de Banque Atlantique

Banque Atlantique, 3ème plus grand groupe bancaire de la zone UEMOA en termes de parts de marché est présent dans les huit pays de l’espace UEMOA et s’appuie, également, sur les filiales spécialisées tels que :

  • Banque d’Affaires : Atlantique Finance
  • Gestion d’actifs : Atlantic Asset Management
  • Assurances : Atlantique Assurances et Atlantique Assurance Vie en Côte d’Ivoire, GTA Assurances et GTA Assurances Vie au Togo

Banque Atlantique est une filiale du Groupe Banque Centrale Populaire du Maroc(BCP)

A propos de GTA ASSURANCES VIE

Acteur de premier plan du marché Togolais de l’assurance, GTA ASSURANCES VIE fournit depuis plus de 18 ans, une gamme complète de produits d’assurance vie tant aux particuliers qu’aux entreprises.

GTA ASSURANCES VIE est filiale du groupe Banque Centrale Populaire (BCP) du Maroc, présent dans les 8 pays de la zone UEMOA à travers les réseaux bancaires Banque Atlantique, BIA NIGER et BICEC Cameroun; les établissements financiers spécialisés dans la Banque d’Affaires et la Gestion d’Actifs, Atlantique Finance et Atlantic Asset Management ; et les compagnies d’Assurances vie et non vie , ATLANTIQUE ASSURANCE VIE, ATLANTIQUE ASSURANCES en Côte d’Ivoire GTA ASSURANCES VIE et GTA ASSURANCES au Togo.

14032 banque

Quona Capital dirige un investissement de 14 millions $ au profit de l’entreprise kényane de commerce Sokowatch

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Quona Capital a dirigé un investissement de 14 millions $ au profit de Sokowatch, une start-up kényane qui permet aux détaillants du secteur informel d’effectuer des commandes de marchandises via le mobile et de se faire livrer. Le capital-risqueur américain qui cible des entreprises en phase de démarrage et domiciliées dans des marchés émergents, a réalisé cette opération en collaboration avec cinq autres investisseurs.

L’entreprise dirigée par Daniel Yu, prévoit d’élargir ses services et de poursuivre son expansion géographique sur le continent. « Nous cherchons à développer le plus grand réseau de commerce B2B à travers l’Afrique », commente son CEO. Sokowatch qui propose également des prêts aux entreprises informelles, dessert actuellement 15 000 petits détaillants à travers ses principaux marchés d’opération que sont : le Kenya, la Tanzanie, le Rwanda et l’Ouganda.

Au cours de l’année 2019, Sokowatch a obtenu un financement de 2,5 millions $ pour étendre ses opérations dans deux pays est-africains à savoir : le Rwanda et l’Ouganda. Le commerce de détail exercé par des entreprises du secteur informel occupe une place prépondérante sur le continent africain, soutient l’équipe de Sokowatch, s’appuyant sur la taille et le potentiel qu’offre ce secteur.

Chamberline Moko

Africa Finance Corporation aidera à la construction d’un parc éolien à Djibouti avec un apport de 63 millions $

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Africa Finance Corporation (AFC) contribuera à la construction et l’exploitation d’un parc éolien à Djibouti en Afrique de l’Est. L’institution financière qui investit sur le continent dans des projets d’infrastructures liés aux secteurs de l’énergie, des industries lourdes, des transports et des télécommunications investira près de 63 millions $ dans le cadre de ce projet.

L’initiative qui vise à satisfaire la demande nationale en électricité bénéficie du soutien de la Great Horn Investment Holdings, une institution publique djiboutienne dédiée au financement de projets d’infrastructures. Des ressources supplémentaires pourront être mobilisées auprès de l’agence néerlandaise de financement du développement (FMO) et du Climate Fund Managers.

Dans le cadre de la conclusion de cet accord, Olivier Andrews et Amadou Wadda, respectivement directeur des investissements et responsable du développement des projets à l’AFC, rejoindront les conseils d’administration des sociétés chargées de la réalisation du projet, à savoir : Red Sea Power et Djibouti Wind LP.

Chamberline Moko

La fintech sud-africaine Jumo lève 55 millions $ pour lancer de nouveaux produits financiers en Afrique et en Asie

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Jumo, une entreprise technologique sud-africaine qui propose à des personnes exclues du système bancaire classique de souscrire à des prêts et autres produits financiers via leur téléphone portable, a obtenu un financement de 55 millions $ sous forme d’emprunts et d’investissements en fonds propres.

La fintech fondée en 2015 par Andrew Watkins-Ball (photo) financera son expansion sur de nouveaux marchés, notamment au Nigeria, en Côte d’Ivoire et en Inde dans le courant de cette année 2020. Jumo qui dessert six principaux marchés en Afrique et en Asie (Pakistan, Ghana, Tanzanie, Ouganda, Kenya et Zambie) prévoit également de lancer de nouveaux produits financiers ainsi que des solutions de crédit et d’épargne.

« Ce soutien nous aidera à bâtir une meilleure entreprise et à innover. La confiance et les talents dont nous disposons au sein de l’entreprise, vont nous permettre d’obtenir des résultats exceptionnels pour nos partenaires et clients », a commenté Andrew Watkins-Ball, directeur général de Jumo.

Jumo affirme avoir octroyé à cette date, plus de 1,6 milliard $ de financements à ses 15 millions de clients en Afrique et en Asie, dont 60 % constitués de micro, petites et moyennes entreprises.

Selon des données de mai 2018 publiées par Proparco, 80 % de la population africaine sont connectés à un réseau de téléphonie mobile tandis que 20 % disposent d’un compte bancaire. Avec cette nouvelle levée, le montant global mobilisé par Jumo s’élève à 158 millions $.

Chamberline Moko

Lire aussi:

https://www.agenceecofin.com/finance/1711-52157-la-fintech-sud-africaine-jumo-obtient-un-financement-de-24-millions-pour-etendre-ses-activites-en-afrique-et-en-asie

Salon international de l’agriculture de Paris -SIA 2020 : L’Office du Niger vend son potentiel

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Le thème de cette édition du Salon international de l’agriculture (Sia Paris 2020) à savoir “l’agriculture vous tend les bras” est assez révélateur des difficultés auxquelles ce secteur est confronté. Ses acteurs ont de la peine à faire promouvoir leurs activités face au vent débout dressé par certaines couches de la société qui estiment que les agriculteurs sont des déprédateurs de la nature. Ainsi, ce thème : “l’agriculture vous tend les bras” est une invitation au dialogue autour de ce secteur qui nourrit le monde.

Le Salon de l’agriculture qui a ouvert ses portes, le samedi 22 février 2020, au parc des Expositions de Paris Porte de Versailles va regrouper pas moins de 633 000 visiteurs, un millier d’exposants et 37 950 professionnels qui viennent pour découvrir et faire découvrir le monde agricole. Comme à l’accoutumée, le Mali, une puissance agricole dans l’Afrique de l’Ouest, est fortement représenté avec comme chefs de file de la délégation, le ministre de l’Agriculture, Moulaye Ahmed Boubacar Haïdara, celui de l’Elevage et de la Pêche, Dr. Kané Rokia Maguiraga.

Au nombre des entreprises agricoles maliennes qui ont fait le déplacement pour cette édition du Sia figure l’Office du Niger qui dispose d’un espace idéal pour le Développement intégré. Il est représenté par le Directeur de l’Appui au Monde Rural, Bamoye Kéita, celui de l’Aménagement et de la Gestion du Foncier, Hamadoun Sidibé, du Délégué général des Exploitants Agricole, Abdoulaye Daou et du Chef Service Communication, Alassane Diarra.

Au cours de ce Salon, l’Office du Niger, comme d’habitude, fait une offensive de charme à travers la présentation de son potentiel agricole, de ses opportunités d’investissements. L’objectif visé est d’inviter les investisseurs à s’intéresser davantage au plus grand bassin agricole de la sous-région où il y a de la place pour toutes activités de développement (agriculture, l’élevage, la pisciculture, l’agroforesterie etc…)

Cette année, le secteur agricole montre de plus en plus, de nombreux signes de dynamisme à l’instar d’innovations en pointe, de développements grâce à la digitalisation d’un nombre croissant d’AOP (Appellation d’Origine Protégée) et d’IGP (Indication Géographique Protégée), de jeunes générations de mieux en mieux formées, d’offensives à l’export, ou encore d’un secteur bio performant. Dans ce contexte, selon les experts, il est important de retisser les liens, montrer l’agriculture telle qu’elle est, donner l’envie de rejoindre le secteur et surtout, de transmettre ce qui fait la force et l’identité du monde agricole français. C’est dans ce contexte que le Salon International de l’Agriculture a choisi, cette année, comme thème 2020 :”l’agriculture vous tend les bras“.

Pour le ministre malien de l’Agriculture, Moulaye Ahmed Boubacar Haïdara, ce thème est assez révélateur et prend en compte les préoccupations de l’agriculture, de façon générale, au Mali. Car soutient-il : “Au Mali, nous avons d’énormes potentiels (en terre et en eau en plus du soleil) qui offrent des opportunités d’affaires et d’investissement avec des garanties solides dans des domaines divers et variés”.

Depuis sa création en 1963, le Salon international de l’agriculture rassemble chaque année tous les acteurs du monde agricole, devenant la référence en France mais aussi à l’étranger. Il est avant tout l’occasion de découvrir une agriculture dynamique, innovante et moderne.

Alassane Diarra

Banque Mondiale : Les aides aux pays pauvres détournées vers les paradis fiscaux

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Le “taux de fuite” moyen de l’aide envoyée vers les pays pauvres est estimé à environ 7,5%.

Le document a été révélé par le magazine britannique The Economist. Comme le relaye Le Parisien du vendredi 21 février dernier, l’aide débloquée par la Banque mondiale pour les pays les plus pauvres déclencherait des transferts de fonds en direction de comptes offshore dans des paradis fiscaux.

La Banque mondiale estime que 7,5 % des aides versées seraient ainsi détournées. Une étude s’est penchée sur 22 des pays les plus pauvres, situés principalement en Afrique, qui ont reçu entre 1990 et 2010 des versements annuels de la Banque mondiale équivalant à au moins 2 % de leur PIB.

« Les élites s’accaparent-elles l’aide étrangère ? »

« Les élites s’accaparent-elles l’aide étrangère ? », s’interroge la Banque mondiale dans ces documents d’une cinquantaine de pages. « L’aide détournée par les politiques au pouvoir, les bureaucrates et leurs acolytes est cohérente avec la totalité des schémas observés », explique l’étude en précisant que les effets « sont plus importants pour les pays les plus corrompus. »

La publication de cette étude a provoqué des débats au sein de l’institution financière. Selon cette publication, ce serait l’une des raisons de la démission de l’économiste en chef de la Banque mondiale, Pinelopi.

Mariam Konaré