Accueil Blog Page 1767

La 43eme session de l’UNESCO : le Mali représenté par Madame le Ministre de la Culture N’Diaye Ramatoulaye Diallo.

0

La 43e session du Comité du patrimoine mondial se tient du 30 juin au 10 juillet 2019 au Centre International des Congrès de Bakou, République d’Azerbaïdjan. Le Ministre de la Culture du Mali, N’DIAYE Ramatoulaye DIALLO, à la tête d’une forte délégation a participé à cette session. Les points inscrits à l’ordre de cette session sont entre autres : la cérémonie d’ouverture présidée par le Ministre azerbaïdjanais de la Culture, Monsieur Abdulfas Garayev, en présence de Madame le Ministre de la Culture du Mali, de la Directrice Générale de l’UNESCO, Madame Audrey Azouley, de nombreux invités et des délégations des États parties à la Convention de 1972 concernant la protection du patrimoine mondial culturel et naturel. La session a également porté sur : l’adoption du rapport de la 42 e session tenue à Manama (Bahreïn), l’examen des états de conservation des biens du patrimoine mondial, l’examen et l’adoption des rapports périodiques et l’inscription de nouveaux biens sur la Liste du patrimoine mondial.

Lors de cette session, Madame le ministre a eu des séances de travail, notamment avec le Sous-Directeur Général de la Culture de l’UNESCO, Monsieur Enersto Ottone et ses proches collaborateurs, le Ministre Irakien de la Culture, les ministres camerounais et tanzanien de la Culture.
Une minute de silence de silence a été observée en hommage aux victimes des attaques terroristes au Mali, une première dans l’histoire des sessions du Comité du patrimoine mondial depuis sa création. Après cette minute de silence, Madame le Ministre a lancé un appel en faveur de la protection des biens culturels maliens inscrits au patrimoine mondial en général et celui des falaises de Bandiagara en particulier.
Dans cette optique, un projet d’amendement au point 7 de l’ordre du jour ( Décision 43 COM 7.2), proposé par le Mali, a été soumis aux membres du Comité pour adoption.
Ledit projet d’amendement porte sur le renforcement et l’implication des partenaires et des experts dans la conservation durable et la gestion efficace du patrimoine culturel des falaises de Bandiagara (Pays dogon).
Cette participation du Mali à cette 43e session du Comité du patrimoine mondial a été couronnée de succès, au regard des activités menées ci-dessus citées.

Le Message de Madame le Ministre
Monsieur le Président ;
Mesdames et Messieurs les membres du Comité ;
Qu’il me soit permis de remercier particulièrement mon homologue Monsieur Abulfas Garayev, Ministre de la Culture de l’Azerbaïdjan, pour l’excellente qualité d’organisation de cette 43ème Session du Comité, et davantage pour la chaleur et la fraternité de l’accueil réservé à la délégation du Mali.
Je vous remercie de cette opportunité que vous donnez à ma délégation afin de vous faire le point sur l’état de conservation des Falaises de Bandiagara.
L’occupation du Nord du Mali en 2012 par les groupes terroristes et leur présence depuis 2018, dans le centre du Mali, où se trouve cet important bien, est en grande partie à l’origine des conflits qui, en plus des pertes en vie humaines sans précédent dans notre histoire contemporaine, a des conséquences sur l’ensemble du patrimoine culturel qui caractérise ce site, qu’il s’agisse du patrimoine bâti, des objets culturels ou des pratiques et expressions culturelles.
Monsieur le Président,
Mon pays n’a aucun doute que les destructions et les dégradations observées dans les différents villages sont le résultat des manœuvres de déstabilisation des communautés Peul et Dogon par les groupes terroristes.
Nous l’avons noté dans les villages de Koulogoun, Ogosagou, Sobane Da, Yoro, etc, qui ont été attaqués, pour ne citer ces exemples. Hier encore, pendant que nous dînions, le village de Saran dans la Commune rurale de Ouenkoro dans le Cercle de Bankass, a été la cible des terroristes.
Monsieur le Président,
Mon pays, en plus d’apporter des réponses aux situations sécuritaire et humanitaire que provoquent ces conflits, voudrait réaffirmer son engagement à assurer la protection de la valeur universelle exceptionnelle des Falaises de Bandiagara.
En effet, tous les villages attaqués possédaient des greniers, des cases de femmes menstrues, des cases à palabre (toguna), des lieux de culte, qui ont été ou dégradés, ou entièrement détruits. Ces éléments sont non seulement des attributs importants de la valeur universelle exceptionnelle du bien, mais ils structurent le tissu social des communautés vivant en paix, malgré leur grande diversité culturelle et cultuelle.
Suite à l’appel lancé par le Gouvernement du Mali, le Conseil de Sécurité s’est mobilisé pour apporter des réponses à ce nouveau cycle de violence en décidant, dans sa résolution 2480, d’étendre le mandat de la MINUSMA dans les nouvelles zones en proie à ces violences qui ne font pas honneur aux valeurs civilisationnelles du Mali.
Monsieur le Président,
Je suis ici pour lancer un appel au Comité du patrimoine mondial en vue d’aider le Mali à préserver le patrimoine culturel des Falaises de Bandiagara contre les terroristes obscurantistes.
Je suis ici, sous le leadership de Son Exc. Ibrahim Boubacar Keita, Président de la République du Mali, qui est aussi le Coordinateur de l’Union africaine pour les arts, la culture et le patrimoine, pour demander au Comité du patrimoine mondial de nous soutenir dans nos efforts de construction d’une paix durable.
Monsieur le Président,
Le cas malien est un cas d’école pour le Comité, comme l’a si bien dit le Président du Conseil Exécutif lors de l’ouverture officielle de cette session. Le Mali est reconnaissant de votre appui à la reconstruction des mausolées de Tombouctou.
Aussi mon pays est-il prêt à partager son expérience de réhabilitation du patrimoine culturel intentionnellement endommagé pour qu’elle serve de source d’inspiration dans un monde en crise où le Comité doit trouver de nouvelles réponses.
Pour terminer, je voudrais réitérer les remerciements du Président de la République, son Excellence, Monsieur Ibrahim Boubacar Keïta, Champion de l’Union Africaine pour la Culture, les Arts et le Patrimoine et les remerciements du Gouvernement du Mali à l’UNESCO, à l’ensemble des partenaires ici présents et aux experts maliens et internationaux qui ont accompagné et qui accompagnent le Mali à relever les défis auxquels nous faisons face ; les défis face auxquels le Mali reste et restera débout. Debout pour protéger. Débout pour reconstruire. Debout pour réhabiliter son patrimoine, notre patrimoine commun, au nom des valeurs que nous avons en partage et au nom de notre humanité partagée.
C’est dans l’adversité, dit-on chez moi, que l’on reconnait ses amis. Et je suis confiante, Monsieur le Président, chers membres du Comité, qu’aucun défi, quelque que soit sa taille, grand soit-il, n’est au-dessus de notre créativité, de notre intelligence collective et de notre capacité à faire triompher l’art et la culture sur la barbarie et l’obscurantisme.
Je vous remercie de votre bienveillante attention et vous dit, selon la formule consacrée chez-moi : « Que la paix soit avec vous ».

Aissatou TOURE

Source: Croissanceafrique.com

Mali: SYNFISE Observe un préavis de grève de neuf jours

0


Ce jeudi 4 juillet 2019 à la bourse du travail, Section Nationale des financiers du secteur de l’éducation était devant la presse pour leur faire part d’un préavis de grève de 9 jours soit 216 heures. Cela par le biais d’une conférence de presse, animée par le Secrétaire général Diodio Samba.


‹‹ Cela faisant quasi cinq ans de cela, le SYNFISE a effectué des revendications de certains droits que les travailleurs des financiers du secteur de l’éducation ne bénéficient pas. Depuis la création de SYNFISE bien-sûr qu’ils ont effectués des revendications auprès des ministères, mais de façon verbale. Qu’ils ont toujours trouvé les revendications pertinentes, mais qu’il n’a jamais eu de suite favorable en aucune de ses revendications.››


C’est pourquoi cette fois-ci, pour que leurs revendications soient prises en compte, ils sont venus faire leurs revendications avec une stratégie de préavis de grève, faute de quoi qu’ils iront en grève jusqu’à l’aboutissement de certaines de leurs revendications. Ainsi, le SYNFISE exige, 10 points de revendications reparti en trois volets qui sont entre autres:


Volet financier: Etendre aux agents financiers du secteur de l’éducation les avantages du décret N° 2018-/P-RM du 5 juillet 2018, fixant les taux mensuels de certaines primes allouées au personnel de certaines directions du Ministère des finances;
Nommer par décision des agents chargés du traitement et du tirage des salaires des enseignants fonctionnaires des collectivités, comme chargés des dossiers;
Prévoir les intendants dans les budgets de formation et des examens de fin d’année;


Volet administratif: Octroyer un plan de carrière aux agents financiers du secteur de l’éducation, Réviser le cadre organique des académies d’enseignements pour adaptation au contexte actuel, Élaborer le cadre organique des établissements d’enseignements secondaires général, techniques et professionnel, l’enseignement normal et inspection pédagogique régionale de l’enseignement secondaire pour adaptation au contexte actuel, Élaborer l’organigramme spécifiant les tâches assignées à chaque poste au niveau des établissements d’enseignements secondaire général, technique professionnel, enseignement normal, Centres d’animation pédagogique et des académies d’enseignements;
Intégrer les aides-comptables dans la fonction publique de l’État;


Volet performance: Faciliter l’accès des agents financiers aux études professionnelles; Etendre la formation continue aux agents financiers par rapport au chapitre 21-1-14 destinée à la formation du personnel administratif.


Secrétaire général, Diodio Samba dira que ‹‹ Faute de quoi la section des financiers de l’éducation bien que disposé au dialogue se réserve le droit d’observer une grève de 9 jours soit 216 heures allant du lundi 22 juillet au 23 juillet, du 29 au 31 juillet et du 5 au 8 août 2019.››

Amadoun Alphagalo

Source: croissanceafrique.com

Mali: Le Selectionneur des aigles toucherait un salaire net de 10 millions de F CFA par mois.

0

Depuis hier soir une information circule sur la toile revelant que le salaire de l’entraineur des aigles du Mali monsieur MAGASSOUBA est fixé à la somme de 935 000 F CFA.

Alors en cherchant l’authentification de ladite information, nous avons mené nos investigation auprès des membres de la federation Malienne de Foot Ball pour savoir la somme réelle. C’est à la suite d’un appel et sms téléphonique que notre personne ressource nous a envoyé un sms rectifiant le salaire de Mohamed Magassouba.

Selon nos informations l’entraineur des aigles du Mali toucherait la somme de dix millions de franc CFA comme salaire net. Mais avant Mohamed Mamagassouba toucherait 2 (deux) millions de F CFA. « Magassouba en tant que (DTN) touchait deux (2) millions de F CFA et comme sélectionneur, il touche dix (10) millions de FCFA nettes » nous a confirmé au cour d’un appel télephonique le DTN (Directeur Technique National).

Cette information dont nous mettions sous presse a été révelée suite a une rumeur faisant le tour sur les réseaux sociaux depuis hier soir après le matche Mali-Angola terminé par un score de 1but a zero à la faveur des aigles du Mali.

L’entraîneur des Aigles du Mali est payé à 15 millions de FCFA brut et 10.000.000 FCFA net par mois depuis la signature en bonne et due forme de son contrat pour régularisation , avant son départ à la CAN 2019. De 2007 jusque là il ne percevait que sa prime et sa situation a été régularisée grace aux instructions de haut niveau. Donc faisons tout pour ne pas démoraliser notre encadrement technique , déstabiliser notre jeune équipe et ternir l’image de marque de notre pays en construction .

Depuis l’annonce de l’opposition des Aigles du Mali aux éléphants de la Côte d’Ivoire , des compatriotes maliens se mettent à diffuser des fausses informations sur les réseaux sociaux au même moment , les ivoiriens soutiennent et entretiennent le moral des leurs .

Il en est de même pour ceux également qui font de la publicité gratuite pour les terroristes et jihadistes contre notre armée et nos populations , en diffusant les images atroces qui n’ont rien à voir avec la réalité sur les réseaux sociaux. Eux , ils sont les communicateurs de ces ennemis de la paix au Mali.

Le Ministre de la communication ne peut il pas proposer un décret à l’assemblée nationale pour désormais sévir dans ce sens ? Les diffuseurs de fausses images ou , d’images réelles de nos vaillants militaires blessés ou morts sur les champs d’honneur ne méritent ils pas une sanction ?

Daouda Bakary KONE
Source: Croissanceafrique.com

Exposition du savoir-faire et des potentialités des pays participants: Le stand du Mali, l’un des plus appréciés

0

 


Le Mali entendait « faire une exploitation rationnelle» de cette première Exposition économique et commerciale, selon le chef de la délégation malienne, M. Adama Yoro Sidibé (Secrétaire général du ministère de l’Industrie et du Commerce). Cela en « nouant les contacts utiles pour notre pays et en suivant toutes les perspectives avec d’autres entreprises africaines ou chinoises.»

Ses représentants ont assisté à des séminaires,notamment celui sur le développement des zones de coopération économique et commerciale sino-africaine. Ils sont issus du ministère de l’Industrie et du Commerce, de la Compagnie malienne pour le Développement des Textiles (CMDT), représentée par son PDG, Baba Berthé, la Chambre de Commerce et d’Industrie du Mali, le Conseil Malien des Chargeurs ainsi que des entreprises privées.

Dans la zone d’Exposition des entreprises, qui a reçu 100.000 visiteurs en trois jours, le Stand du Mali, marqué du «Vert-Jaune-Rouge», attirait particulièrement les attentions. L’on y trouvait des produits locaux, des objets et instruments traditionnels. Ces derniers émerveillaient les visiteurs chinois qui n’hésitaient pas à s’essayer au Tam-tam et au balafon.

Selon le Secrétaire général, Adama Yoro Sidibé, il est important que le Mali soit représenté à toutes les rencontres internationales. Autrement dit, « le Mali ne pouvait pas rater un événement d’une telle envergure» organisé par la Chine, un de ses partenaires historiques. Il nous a confié que « les Maliens étaient présents partout où il y avait quelque chose à gagner.» Et de préciser que la priorité était donnée au secteur privé, tous les domaines confondus, dont l’agro-alimentaire, le textile, l’industrie et l’infrastructure…

Cette première Exposition économique et commerciale sino-africaine a regroupé 53 pays africains, 28 provinces chinoises, des organisations et institutions internationales de financement ainsi quedes milliers d’entreprises africaines et chinoises. Tous ont réaffirmé leur volonté de travailler ensemble pour le développement économique et commercial.

Moussa Sayon CAMARA, Correspondant en Chine 

La Chine et les pays africains signent des accords de plus de 20 milliards de dollars américains

0


Les mécanismes de partenariat entre la Chine et l’Afrique se multiplient davantage. La plus jeune de ces plateformes, l’Exposition économique et commerciale Chine-Afrique, s’est déroulée du 27 au 29 juin dernier, à Changsha, capitale de la province de Hunan, en Chine. Retombée immédiate: signature d’accords pour la réalisation des projets d’une valeur de 20,8 milliards de dollars américains

Sa concrétisation fait suite à la décision prise par le Président chinois, Xi Jinping, en 2018, lors du Sommet de Beijing, du Forum sur la coopération sino-africaine, d’intensifier les mécanismes de partenariat entre son pays et le continent africain. Placée sous le thème « coopération gagnante-gagnante pour un partenariat plus étroit Chine-Afrique», cette Exposition a enregistré la présence de 10.000 participants venus de 53 pays africains, d’organisations internationales et des provinces chinoises. 

Elle a été marquée par 14 événements majeurs, dont des séminaires, des négociations de projets, des rencontres B-to-B, des consultations directes, des conférences et l’exposition des stands. 

Selon le département commercial de la province organisatrice, 1.600 entreprises africaines, 5.000chinoises, dont 150 entreprises d’Etat de la Chine,ont pris part à cette rencontre économique et commerciale internationale. Le directeur adjoint dudit département, M. Luo Jianjun a indiqué  que cette première édition a été un franc succès. Et son Directeur, Xu Xiangping, de renchérir « l’Exposition a porté tous ses fruits.»

Faisant un bilan de ce coup d’essai, dont « l’affluence a dépassé l’entendement», ledit département a révélé que « 84 accords de coopération ont été signés dans plusieurs domaines de développement tels que l’Agriculture, les mines, le commerce, l’industrie, le tourisme, l’aéronautique, le E-commerce, entre autres. » Il estime la valeur de ces accords à 20,8 milliards de dollars américains, dont les réalisés contribueront au développement du continent africain. 

Les pays dont les entreprises ont eu plus d’Accords sont l’Ouganda, l’Angola, le Rwanda, l’Ethiopie, la Tanzanie, la Zambie, Djibouti, le Ghana, le Sénégal et la Côte-d’Ivoire notamment…

En outre, au cours de cette exposition, un pavillon d’Exposition et de vente des marchandises africaines a été inauguré. Il est désormais une plateforme commerciale bilatérale d’importation et d’exportation sino-africaine, basée à Changsha, dans la province de Hunan.

En perspective, la Chine, à travers cette province, compte mettre en place d’autres mécanismes permanents de coopération, constituer une équipe pour assurer la pérennité de la présente exposition. Elle envisage également de lancer des politiques favorisant le partenariat, ouvrir un institut de recherche de coopération Chine-Afrique et de créer un comité de promotion économique et commerciale. Ce dernier aura pour mission de proposer et gérer les projets, partager les informations.

Moussa Sayon CAMARA, Correspondant en Chine 

Source: L’Indépendant

Medias: Votre journal d’informations économiques Croissanceafrique.com élargit son statut et devient une société de medias à Responsabilitè Limité

0

Le site d’informations générales « CROISSANCEAFRIQUE. COM » devient une société de médias à Responsabilité Limité SARL. Une nouvelle Agence de presse Malienne. Le Magazine d’informations économique WWW. CROISSANCEAFRIQUE.COM SARL.

LE BUT:

  1. L’objectif est de faire une Agence de presse panafricaine qui traitera des dépêches basées sur les économies, les finances, les droits, les bourses, les climats, les études basées sur l’évolution des économies et les finances Africaines dans un environnement axé sur le développement économique du continent, d’où le concept « CROISSANCEAFRIQUE.COM (SARL)« . L’entreprise a désormais une durée de vie 99 ans. Elle traitera toutes actualités basées sur l’économie mondiale. Le projet vise dans l’avenir, le recrutement d’un correspondant dans chaque pays d’Afrique et d’ailleurs. La société de médias « CROISSANCEAFRIQUE » est fondé et dirigé par un jeune journaliste Malien, résidant à Bamako.
  2. Nos défis:
  3. Il s’agit de revaloriser la communication (digitale) autour des économies Africaines, défendre les droits et les finances du continent. La « CROISSANCEAFRIQUE » accompagnera le développent de l’Afrique, déjà appuyée par sa CROISSANCE économique au détriment des puissances. Ce journal défendra l’émergence du continent de part son développement et par son savoir faire. Il sera la vitrine des économies Africaines. Un Magazine de l’Économie Africaine et défendra les monnaies du continent.

Nos services:

Couvertures médiatiques
-Reportages et publie-Reportages
-Publicités et marketings
-Production audio-visuelle
-L’événementiel
-Journalisme et communication digitale
-Prestation de services
-Édition de film
-Édition des Magazines en papiers
-Tournage films documentaires d’entreprises, -environnementaux et institutionnels.

Daouda Bakary KONE

Fondateur et directeur de publication

WHATSaAP: +22376822657

TEL: +223 65 37 15 82

TEL: +223 65 96 79 80

Tel: 77 55 34 27

Bamako-Mali

Mali, procès Karim Keita contre nos confrères Dramé et Saxe : La consignation payée, que justice soit faite!

0

La capitale malienne connaissait depuis des années, des accusations et des révélations suite à la disparition, depuis le 29 Janvier 2016, de notre confrère Birama Touré. En première ligne, l’honorable Karim Keita indexé par plusieurs témoins selon nos confrères du « Le Pays » et du « Le Sphinx ».

Mais selon des proches du député de la Commune ll, Karim Keita, l’heure est venue de tirer cette affaire au clair et de blanchir l’honneur et la dignité du fiston national. Cela est en cours d’autant plus que deux procédures sont engagées depuis quelques mois au Mali mais aussi récemment en France.

Lors de la première audience (le 25 Juin dernier) le tribunal avait ordonné le payement des frais de consignation fixée à 100.000 FCFA, cela, après une proposition de la partie civile représentée par Me Mamadou Gaoussou Diarra qui avait misé 25000 FCFA et celle du procureur qui avait demandé un million. Quant à Me Alassane Diop, avocat de la défense, il avait laissé le choix au président du tribunal qui est parvenu à la somme de Cent mille francs. Selon nos sources, ce montant aurait été payé depuis le 25 Juillet 2019 au greffe du tribunal.

Deux jours après cette audience, Karim Keita a brisé le silence pour rejeter toute implication de sa personne dans une affaire dont la confusion mérite d’être eclarcie. Il a répondu par la négative, certaines questions que lui ont posées nos confrères de Mali Tribune. Il a affirmé n’avoir jamais rencontré Birama Touré et qu’il n’a éliminé personne »

Me Mohamed Aly Bathily, invité surprise le Mardi dernier, avocat de la defense, estime que l’honorable Karim Keita est dans son droit de saisir la justice s’il estime infondées les accusations à son encontre. Plus clairement, Me Alassane Diop rappelle qu’il s’agirait d’un procès du « droit à l’information » différent de l’affaire Birama Touré pendante et en instruction dans un autre tribunal.

Ce Mardi 3 Juillet 2019, les avocats de la partie civile (Me Kalifa Yaro, Me Harouna Keita, Me Mamadou Gaoussou Diarra, Me Lassana Diawara et autres) avanceront leurs arguments en vue d’éclairer et de convaincre le tribunal sur la non implication de leur client. Ils risqueraient de ne pas assister à la comparution du principal prévenu Adama Dramé qui, selon un de ses avocats, Me Alassane Diop, est en France pour raison de santé : « Dramé est en France pour des raisons de santé. Ils ont attendu qu’il quitte le Mali pour engager cette procédure à son encontre. Pour ceux qui le connaissent, Dramé n’est pas du genre à fuire un procès. Il en a connu quatre et il n’a jamais été condamné. » a défendu Diop.

En face, Me Alassane Diop, Me Mohamed Aly Bathily, Me Abdourhamane Ben Mamata Touré exposeront la loi, la jurisprudence et la doctrine pour des prévenus dont l’expérience et le professionnalisme sont connus. mission reste d’informer quelles qu’en puissent être les conséquences.

Pour beaucoup d’observateurs et spécialistes, ce procès n’arrangerait pas grand chose. C’est le cas de Me Cheick Oumar Konaré qui estime ceci : « Ce procès en diffamation ne réglera rien du tout. »
Pour Alexis Kalembry, ce procès servira à quelque chose. « Il permettrait aux journalistes d’apporter les preuves matérielles des accusations qu’ils ont portées. »

Source : Figaro du Mali

Mali: Le Directeur d’une Société Israëlienne reçu en audience par la Ministre Kamissa CAMARA

0

Le vendredi 28 Juin 2019 Madame le Ministre de l’Economie Numérique et de la Prospective, Kamissa CAMARA, a reçu en audience le Directeur Commercial de Amos Spacecom, une société Israélienne basée à Tel Aviv et spécialisée dans les VSAT, Monsieur Albert Khayat.


Cette audience a été facilitée par le Directeur Général de l’AGETIC M. Hamed Salif CAMARA.
Il faut souligner que le Directeur Général de l’AGETIC avait reçu Monsieur Albert Khayat auparavant pour discuter d’une collaboration sur la fourniture de la bande passante en direction des zones difficiles d’accès d’une part, et d’autres parts les zones où les autres supports de transmission sont inexistants ou peu desservies pour renforcer l’Intranet de l’administration.
L’objectif de la rencontre était de présenter leur nouveau satellite AMOS 17 qui sera lancé le 27 Juillet au Cap Carnaval en Floride (USA) et de demander l’accompagnement du Ministre dans la concrétisation d’une future convention entre Amos Spacecom et l’AGETIC et éventuellement les autres structures dudit Département.
Il a aussi saisi l’opportunité pour inviter le Ministre ainsi que l’AGETIC à la cérémonie de lancement du satellite AMOS 17.
Pour rappel Amos Spacecom a à son actif 5 satellites en orbite. Amos 17 qui sera lancé en fin juillet et va couvrir toute l’Afrique subsaharienne en général et le Mali en particulier avec deux beams : une en bande C et l’autre en bande Ku.
Madame le ministre a rassuré le partenaire de son entière disponibilité et de l’engagement du gouvernement à soutenir toute initiative visant à désenclaver notre pays et à connecter tout le Mali et les zones rurales en particulier. Elle a également inviter l’AGETIC à continuer mettre en oeuvre le plan numérique Mali 2020.

Daouda Bakary Koné

Source : Croissanceafrique.com

CEDEAO: les chefs d’Etat sont d’accord pour le lancement d’une monnaie unique en 2020

0

Les chefs d’Etat des pays de la CEDEAO réunis à Abuja, au Nigeria, le samedi 29 juin ont adopté l’«Eco», dénomination de la future monnaie unique africaine. Toutefois, beaucoup reste à faire en matière de convergence macroéconomique pour que cette monnaie unique devienne une réalité. Explications.

C’est désormais acté. Les chefs d’Etat et de gouvernement des pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO), réunis le samedi 29 juin à Abuja, au Nigeria, ont adopté la dénomination d’”Eco” pour le projet d’une monnaie unique pour les 15 pays de la région.

Ils ont également adopté le principe d’un régime de change flexible pour cette nouvelle monnaie, qui évoluera en fonction d’un panier de devises (euro, dollar, livre-sterling, etc.).

De même, le modèle de la Banque centrale fédérale a également été adopté par les chefs d’Etat. Après cette décision, si tout se passe bien, la monnaie unique de la région devrait entrer en vigueur théoriquement en 2020.

Toutefois, pour cela, il faudra que les pays de la région respectent les critères rigoureux de convergence qu’aucun pays ne remplit actuellement. Cette situation ne sera pas simple à mettre en place.

En conséquence, pour les sceptiques, ce projet de monnaie unique, vieux depuis une trentaine d’année, et qui est censé remplacé le Franc CFA des 8 pays de la zone UEMOA –Union économique et monétaire ouest-africaine- et les monnaies locales des 7 autres pays de la région, risque d’être reporté à quelques années encore.

Il faut dire que beaucoup reste à faire. D’abord, le nom «Eco», qui a été adopté, les symboles et l’iconographie qui apparaitront sur les billets et pièces ne font pas encore l’objet d’un consensus. Ensuite, et c’est encore plus important, les critères de convergences nécessaires avant le lancement de cette monnaie unique sont encore loin d’être atteints par les pays de la région.

Il devient urgent de prendre ce problème de convergence macroéconomique à bras le corps et d’agir rapidement.

Les critères de convergences fondamentaux sont au nombre de 6: quatre sont qualifiés de « critères de premier rang » -soit le ratio du déficit budgétaire et des dons compris (inférieur ou égal à 3%), le taux d’inflation (inférieur ou égal à 5%), le financement du déficit par la Banque centrale (inférieur ou égal à 10% des recettes fiscales) et les réserves brutes en mois d’importations (supérieur ou égal à 3 mois d’importations).

Deux autres critères sont quant à eux placés au second rang –le ratio de l’encours de la dette rapporté au PIB nominal (inférieur ou égal à 70%) et la variation du taux de change nominal (+ ou -10%).

Rares sont les pays qui respectent ces 6 critères de convergence. Certains auront du mal à respecter certains critères à l’horizon 2020. A titre d’exemple, le ratio dette/PIB nominal du Cap-Vert dépasse la barre des 120% contre un seuil maximal de 70%.

Rares sont les pays qui respectent le ratio du déficit bufgétaire/dons compris de l’ordre de 3%.

Toutefois, récemment, le président de la Commission de la CEDEAO soulignait que l’analyse des critères de convergence et de stabilité montre que le pari de créer une monnaie unique en 2020 ne pourra pas être tenu, tout particulièrement s’il s’effectue dans la précipitation.

Bref, l’éco de la CEDEAO pour ses 15 pays membres est un projet difficilement réalisable à partir de 2020, mais pas impossible.

Décrispation et apaisement social et politique au Mali: IBK , salué et encouragé par ses pairs de la CEDEAO

0

C’est aux environs de 16 h30 temps qu’à pris fin la 55ème session ordinaire de la conférence des Chefs de l’Etat et de gouvernement . Cette session a été l’occasion pour les Chefs d’Etat de désigner le Président de la République du Niger , Mahamadou Issoufou en qualité de Président en exercice entrant. Le Niger abritera la 56 e session ordinaire de la conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO.
Le Président de la République,Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Ibrahim Boubacar Keita, dans son intervention a parlé de la situation générale au Mali notamment sur les aspects sécuritaires , le dialogue politique inclusif, la situation au centre du pays et la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation nationale issu du processus d’Alger et signé à Bamako. La Conférence des Chefs d’Etat et Gouvernement a salué le leadership du Président de la République, Chef de l’Etat Son Excellence Monsieur Ibrahim Boubacar KEÏTA, dans ses efforts constants de la recherche de la paix , de la sécurité et du développement pour son pays notamment la signature le 2 mai 2019 de l’accord politique de gouvernance entre le Gouvernement du Mali et les forces politiques et sociales. La conférence a encouragé IBK à poursuivre ses initiatives pour la décrispation et l’apaisement du climat politique et social . La conférence a apprécié également l’initiative du dialogue politique inclusif que les autorités maliennes s’apprêtent à organiser . Elle a apprécié les grandes avancées enregistrées par les Hautes autorités dans la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation nationale au Mali issu du processus d’Alger et signé à Bamako. S’agissant de la situation sécuritaire au centre du pays , la conférence a encouragé l’initiative du Président de la République pour la nomination de son haut représentant au centre du Mali en charge désormais de gérer les questions de médiation et de paix sans cette partie du Mali en proie ces derniers temps avec les multiples attaques et violences atroces sur les populations civiles . La Conférence a qualifié le Mali comme un exemple de bon élève de la CEDEAO.

A l’issue du rendez-vous de Abuja , les Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO ont pris un certain nombre de décisions et faire des recommandations.
Les Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Conférence à travers la commission du conseil des ministres de médiation et de la sécurité a adopté 3 mémorandums dont la politique sécuritaire régionale .
S’agissant de la monnaie unique qui est un projet de la CEDEAO depuis des années , à défaut de critères de convergence entre les Etats de la région pour passer à la monnaie unique , une démarche graduelle sera en vue à l’horizon 2020. Les pays déjà prêts vont passer à la monnaie et les autres pays intégreront au fur et à mesure qu’ils seront prêts à leur tour .

En reconnaissance au mérite des hommes et des femmes de dignité et de valeur humaine la Commission de la CEDEAO a décerné trois prix dont le prix de l’excellence 2018 (20 milles dollars américains, une plaque d’honneur et un certificat de reconnaissance) décerné à titre posthume à Koffi Annan ancien secrétaire général de l’ONU Koffi Annan pour ses actions et son investissement dans les activités de la CEDEAO dans le cadre de la promotion de l’intégration dans l’espace.

La nigérianne Dr Ameyo Adadevoh, qui par son diagnostic et ses décisions, a contribué à freiner le démarrage d’une épidémie de la maladie à virus Ebola au Nigéria, a également reçu à titre posthume, le prix du citoyen de la CEDEAO(20 miles dollars américains, une plaque d’honneur et une attestation de reconnaissance).Dans la catégorie art, le prix est revenu à la sénégalaise Geneviève Acogny pour ses chorégraphies (15 milles dollars US, une plaque d’honneur et une attestation de reconnaissance).

La cérémonie de clôture a été marquée par la Motion de remerciements, la remise du fanion au Président entrant de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO et la lecture du communiqué final.

Cellule de Communication et des Relations Publiques de la Présidence de la République