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Kenya : création d’un hub de croissance verte en collaboration avec 4 pays européens

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Agence Ecofin) – La Kenya Association of Manufacturers (KAM) a lancé, en association avec plusieurs pays européens, un « Green Hub » pour faire face aux défis climatiques auxquels est confronté le Kenya. Les pays partenaires, que sont le Danemark, la Finlande, la Norvège et la Suisse, fourniront la connaissance technologique et les innovations qui faciliteront la mutation vers une croissance économique verte.

« La croissance verte est réalisable si la volonté politique l’accompagne. Nous pensons que notre connaissance technique et nos solutions joueront un rôle important dans le cheminement vers une croissance écologique. La préservation de notre environnement ne s’oppose pas à la croissance économique. Mieux, la croissance verte a un impact positif sur la création d’emplois, car elle est un moteur important du développement de la force de travail pour les jeunes », a affirmé Erik Lundberg, l’ambassadeur de la Finlande près le Kenya.

Selon le responsable, le « Green Hub » accélérera la croissance écologique du Kenya en facilitant la collaboration entre le secteur public et le secteur privé, en promouvant les solutions des pays de l’Europe du Nord et en fournissant un appui pour l’élaboration de projets bancables.

« Le Kenya est un pionnier pour de nombreux pays dans le développement de politiques et de cadres réglementaires pour une croissance verte. Nous aurons besoin de trouver des solutions à la fois pour les individus et pour les industries. Il nous faudra également arriver à un point de convergence où la technologie, les innovations, et les politiques de développement profiteront à la fois à l’économie et à l’environnement », a affirmé Geoffrey Wahungu (photo), le directeur général de l’Autorité nationale de gestion de l’environnement du Kenya.

Gwladys Johnson Akinocho

La Banque mondiale lance une facilité pour la mutation vers un secteur minier respectueux de l’environnement

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(Agence Ecofin) – La Banque mondiale vient de lancer la Climate-Smart Mining Facility, le tout premier fonds dédié à la mise en place d’une exploitation minière respectueuse de l’environnement. L’initiative accompagnera les processus d’extraction et de transformation des minéraux et des métaux avec des technologies énergétiques propres telles que l’éolien, le solaire, les batteries de stockage et des véhicules électriques.

Elle permettra aux pays en voie de développement, riches en ressources minières, de bénéficier de la demande croissante en minéraux et en métaux, tout en mettant en place des secteurs miniers à l’impact environnemental et climatique minimal.

Les partenaires de la Climate-Smart Mining Facility sont entre autres, le gouvernement allemand et les compagnies minières telles que Rio Tinto et Anglo American.

« Les pays en voie de développement peuvent jouer un rôle primordial dans cette transition : développer les stratégies minières d’une manière qui respecte les communautés, les écosystèmes et l’environnement. Il s’agit là d’une réelle opportunité de tirer parti de la transition énergétique en cours», a affirmé Ricardo Puliti, le directeur du service de l’énergie et des pratiques extractives à la Banque mondiale.

Gwladys Johnson Akinocho

Tanzanie : la Banque mondiale préconise une meilleure gestion des ressources pour améliorer la richesse par habitant

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Le Fonds mondial a déjà déployé plus d’un milliard de dollars US à l’échelle mondiale pour lutter contre le COVID-19 et en atténuer les impacts sur le VIH, la tuberculose et le paludisme dans plus de 100 pays. Le Fonds mondial est aujourd’hui le principal réseau subventionnaire qui offre un appui aux pays à revenu faible et intermédiaire pour la fourniture de tests de diagnostic, de traitements (y compris l’oxygène médical) et d’équipements de protection individuelle (EPI) permettant de lutter contre le COVID-19 et de renforcer les systèmes de santé.

(Agence Ecofin) – La Tanzanie a réalisé, en partenariat avec la Banque mondiale, une analyse environnementale permettant une gestion plus judicieuse des ressources pour un développement plus écologique et plus respectueux de l’environnement.

La Tanzanie fait partie des 10 pays africains où la richesse par habitant a décliné au cours des dernières années. Cette mesure qui prend en compte la combinaison des richesses physiques, humaines, et naturelles, a baissé entre 1995 et 2014 et, ce, en dépit d’une croissance économique en hausse.

La demande croissante et le libre accès à la majorité des ressources naturelles du pays ont en effet causé une dégradation de ces ressources ainsi que leur capacité à continuer à fournir des biens et services.

« Notre économie dépend grandement des ressources naturelles et plus de la moitié de la population tanzanienne vit dans les zones rurales et dépend de ces ressources pour leur alimentation, leur énergie et leur subsistance. Nous avons donc besoin de gérer ces ressources de manière avisée », a affirmé Samia Suluhu Hassan (photo), la vice-présidente de la Tanzanie, lors de la publication de l’analyse.

Cette dernière met en garde contre la croissance démographique rapide, la croissance économique, l’avancement de l’urbanisation et le changement climatique qui pourraient être des facteurs menaçant la pérennité des ressources naturelles. Elle préconise également la conservation de la biodiversité terrestre et marine, des ressources d’eau douce, la promotion de paysages résilients aux changements, l’accès à des carburants modernes, la minimisation de l’impact de l’urbanisation sur l’environnement et le renforcement des institutions de gestion de la pollution.

Rappelons que, dans le même temps, le gouvernement construit un barrage hydroélectrique à 3,6 milliards $ et 2 115 MW de capacité dans la réserve naturelle de Selous Game.

Gwladys Johnson Akinocho

Ghana: la Chine accorde 1 milliard $ pour développer des projets ferroviaires

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(Agence Ecofin) – Le Ghana bénéficiera d’un nouveau financement de 1 milliard $ pour financer des projets ferroviaires. C’est ce qu’a annoncé Joe Ghartey (photo), le ministre ghanéen des chemins de fer, cité par plusieurs médias locaux.

Deux accords de prêts de 500 millions $ chacun devraient composer le nouveau financement. Il permettra de construire les lignes ferroviaires Est et Ouest sur environ 930 km. L’axe ferroviaire Tema-Akosombo ainsi que de nombreux autres projets ferroviaires devraient être mis en œuvre grâce aux nouveaux financements.

Ces nouveaux prêts interviennent dans un contexte de hausse de la dette ghanéenne après que le pays a décidé de mettre fin à son programme de financement avec le FMI.

Pour combler son déficit infrastructurel et financer ses projets de développement, le pays a récemment multiplié ces derniers mois les opérations de prêts sur le marché international des capitaux, et auprès des bailleurs de fonds.

D’après le FMI, la dette ghanéenne devrait atteindre les 62% du PIB en 2019, avec une dette extérieure prévue pour atteindre les 29,9%.

Moutiou Adjibi Nourou

Intégration régionale africaine : l’Afrique du Sud championne continentale (CEA)

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(Agence Ecofin) – L’Afrique du Sud est la championne continentale en matière d’intégration régionale. C’est ce qu’a annoncé, le week-end dernier, la commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA), citant le rapport 2019 sur l’Indice de l’intégration régionale africaine.

D’après la CEA, la nation arc-en-ciel est le pays ayant réalisé les meilleurs progrès, selon les cinq critères permettant d’évaluer les politiques d’intégration sur le continent. Il s’agit de l’intégration du commerce, du développement des infrastructures régionales, de l’intégration productive, de la libre circulation des personnes et de l’intégration macroéconomique.

Sur le plan régional, c’est la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC) qui arrive en tête des régions les plus intégrées du continent.

Cependant, indique la CEA, les performances globales du continent restent assez faibles par rapport aux objectifs fixés. Plusieurs causes expliquent cette faible performance des pays africains en matière d’intégration régionale. Parmi elles, figure la lenteur des pays dans la ratification du protocole de l’Union africaine (UA) sur la libre circulation des personnes. Signé en mars 2018 par 27 pays africains, le protocole reste encore sujet à des réticences au sein de la majorité des membres de l’UA.

« L’important déficit des infrastructures sur le continent demeure un obstacle majeur au commerce intra-régional », a également indiqué la CEA.

Notons que la République du Soudan du Sud est le pays affichant le taux d’intégration le plus faible, en raison de ses mauvaises performances en matière d’infrastructures régionales et d’intégration financière.

Moutiou Adjibi Nourou

A Malabo, le Conseil des ministres de l’UEAC adopte un budget de 83 milliards FCFA

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(Agence Ecofin) – L’une des grandes résolutions adoptées lors de la 33ème session du Conseil des ministres de l’Union économique d’Afrique centrale (UEAC) qui se tenait à Malabo en Guinée équatoriale, reste le budget annuel de l’institution.

Ainsi, au terme des échanges le 8 février dernier, le Conseil des ministres a arrêté le budget de la communauté en recettes et en dépenses à la somme de 83 096 804 000 FCFA. Suite à cette adoption, des félicitations ont été adressées à la Commission pour avoir adopté des hypothèses prudentes pour l’évaluation de la Taxe communautaire d’intégration (TCI), avec une décote d’environ 60%. Cela, afin de pouvoir faire face aux aléas susceptibles de perturber les prévisions de recouvrement de ladite ressource, notamment à cause de sa rétention par les États.

Dans son communiqué officiel, le conseil s’est félicité du climat de sérénité et de franche collaboration, de compréhension réciproque et de fraternité dans lequel se sont déroulés les travaux.

Il est à noter que l’adoption de ce budget s’est déroulée dans un contexte sécuritaire sous-régional marqué par la persistance de foyers de tensions dans certains États membres et, d’autre part, une situation macroéconomique peu stable du fait principalement, de l’instabilité des cours du pétrole.

Stéphane Billé

Libye: le gouvernement de Tripoli menace de suspendre les activités d’une quarantaine d’entreprises européennes

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Agence Ecofin) – Le gouvernement d’union nationale libyen (GNA) a menacé de suspendre les activités d’une quarantaine d’entreprises européennes opérant sur son sol, dont la société pétrolière française Total et le groupe industriel allemand Siemens.

Dans un décret publié le 9 mai, au lendemain de la rencontre entre le Premier ministre libyen Fayez al-Sarraj (photo) et le président français Emmanuel Macron à Paris, ce gouvernement basé à Tripoli et reconnu par la communauté internationale donne trois mois à ces entreprises pour renégocier leurs droits d’exploitation, faute de quoi leurs activités seront suspendues.

« Il s’agit surtout d’une  alerte, parce que les dates d’autorisation de travail de ces sociétés sont périmées. Une période de grâce de trois mois leur est accordée, sur recommandation du Premier ministre Fayez el-Sarraj », a précisé un communiqué publié par le ministère libyen de l’Economie et de l’Industrie.

Selon les analystes, la menace libyenne de suspendre les activités des sociétés européennes est une façon pour le chef du gouvernement de mettre la pression sur les Européens, notamment sur Paris.

Fayez al-Sarraj avait accusé Paris et d’autres capitales européennes de soutenir le maréchal Khalifa Haftar, son ennemi, qui mène une offensive contre la capitale Tripoli depuis le 4 avril pour déloger par la force, le GNA et ses milices.

« Officiellement, ces 40 licences devaient arriver à expiration maintenant. En réalité, le décret est motivé par le désir de montrer aux pays européens que leur clémence envers la faction est-libyenne à des conséquences immédiates sur leurs intérêts économiques », a commenté Jalel Harchaoui, chercheur au Clingendael Institute.

En proie au chaos depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011, la Libye compte deux gouvernements qui se disputent le pouvoir, l’un basé à Tripoli et l’autre à Tobrouk. Ce dernier soutient le maréchal Khalifa Haftar.

Selon des sources libyennes, Fayez el-Sarraj n’est pas satisfait des résultats de sa rencontre avec président français. Ce dernier a appelé à un cessez-le-feu, mais n’a pas appelé les troupes du maréchal Haftar à reculer vers l’Est, les laissant bénéficier d’un important gain territorial. 

Côte d’Ivoire : de nouveaux programmes de santé publique seront lancés grâce à une aide de 174 millions d’euros de l’IDA

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(Agence Ecofin) – Le gouvernement ivoirien mettra en œuvre de nouveaux programmes de santé publique en faveur de la population, grâce à un financement de 174 millions $ de l’Association Internationale de Développement (IDA). C’est ce qu’a annoncé, cette semaine, Sidi Tiémoko Touré, porte-parole du gouvernement ivoirien.

L’accord de prêt qui vient d’être ratifié par les autorités ivoiriennes permettra de financer le projet d’achat stratégique et d’harmonisation des financements et des compétences de santé. Celui-ci vise à améliorer l’utilisation et la qualité des services de santé et réduire la mortalité maternelle et infantile dans le pays ouest-africain.

Grâce à ces financements, le gouvernement ivoirien espère accélérer la réhabilitation de certains établissements et districts de santé et le renforcement des services de santé reproductive et de nutrition. Le programme vise également à concevoir et à mettre en œuvre la gouvernance et la gestion des systèmes d’information de santé.  

« Il s’agit, concrètement, d’améliorer les capacités opérationnelles des districts de santé et de mettre en place un système intégré de collecte d’informations et de données sur la santé en vue de meilleures stratégies de gestion des connaissances et des enquêtes », a indiqué le ministre Sidi Touré dans le compte rendu du Conseil des ministres.

Rappelons, qu’en avril dernier, le pays annonçait qu’il investirait 2,8 milliards $ dans le secteur de la santé sur la période 2020-2040. Ces investissements devraient être axés sur: la santé communautaire ; la qualité de soins de santé primaire ; les ressources humaines ; les systèmes d’information sanitaire ; la chaine d’approvisionnement ; l’intégration du secteur privé et les réformes clés de financement de la santé.

Moutiou Adjibi Nourou

Namibie : le gouvernement mobilise 40 millions $ pour les populations affectées par la sécheresse

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(Agence Ecofin) – En Namibie, le gouvernement a annoncé la mise à disposition d’un financement de 573 millions de dollars namibiens (environ 40 millions $), pour venir en aide aux fermiers et aux ménages victimes de la sécheresse qui sévit actuellement dans le pays.

Les personnes affectées recevront une assistance alimentaire, des tanks d’eau ainsi que des facilités pour leurs activités. Les fermiers percevront des subventions pour leur transport vers les zones de pâturage, ainsi que pour l’acheminement des fourrages vers les zones affectées. Ils obtiendront également un accompagnement pour le bail des zones de pâturage pour ceux qui en ont besoin et de l’aide pour l’organisation des récoltes.

Lors de la présentation de cette initiative au Parlement, Saara Kuugongelwa-Amadhila, la Première ministre namibienne a appelé l’ensemble des citoyens et les partenaires au développement à accompagner le gouvernement dans cette démarche.

« L’évaluation de la sécurité alimentaire et nutritionnelle a montré que les Namibiens produisent moins de 40% des céréales qu’ils consomment. En partant sur cette base, il est clair que l’existence de la majorité des Namibiens, spécialement ceux qui dépendent des activités agricoles est menacée par le manque de produits alimentaires engendré par la sécheresse», a affirmé la responsable.

Gwladys Johnson Akinocho

Ouganda : les investissements dans les infrastructures pourraient booster la croissance au cours des cinq prochaines années, mais…

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(Agence Ecofin) – L’économie ougandaise pourrait croître en moyenne de 6 à 7 % au cours des cinq prochaines années, grâce aux investissements dans les infrastructures. C’est ce qu’a indiqué le FMI dans son dernier rapport sur le pays, publié ce mercredi.

Ces prévisions confirment l’embellie qu’enregistre l’économie ougandaise ces dernières années. En 2017, la croissance du pays s’était établie à 5 % avant de grimper à 6,2 % en 2018.

La multiplication des projets d’infrastructures pour profiter des ressources pétrolières du pays dont la production est prévue pour démarrer d’ici 2022 s’est révélée l’un des principaux moteurs de cette croissance.

Cependant, le FMI indique que la stratégie d’endettement du gouvernement ougandais pour financer ces projets d’infrastructure pourrait à terme peser sur les finances publiques. 

La hausse de 8,9 % des investissements, principalement dans les infrastructures au cours de l’exercice fiscal 2017/2018 s’est accompagnée d’une hausse de la dette publique à 41,3 % du PIB au cours de la même année (contre 38 % au cours de l’exercice précédent). De plus la part de la dette extérieure a grimpé à 27,8 % contre 24,3 % au cours de l’exercice précédent.

« Bien que le niveau d’endettement de l’Ouganda demeure peu exposé au risque de surendettement, les administrateurs [du FMI, ndlr] ont averti que les paramètres de la dette s’étaient affaiblis, que certains projets d’investissement pourraient ne pas générer le rendement escompté et que les paiements d’intérêts sont en hausse », a indiqué le FMI.

D’après les projections, la dette ougandaise devrait en effet grimper à 42,2 % du PIB à la fin de l’exercice budgétaire en cours pour atteindre les 50,7 % du PIB au cours de l’exercice 2021/2022. La part de la dette extérieure devrait atteindre les 33,9 % en 2021/2022 contre 27,7 % prévu pour l’exercice en cours.

Notons que les paiements d’intérêts devraient représenter jusqu’à 20 % des recettes ougandaises en 2019-2020, un niveau généralement associé uniquement aux pays à haut risque ou en situation de surendettement, selon le FMI.

Moutiou Adjibi Nourou