Accueil Blog Page 1830

MALI : Boubacar Salif TRAORE « LA nécessité D’APPELER A L’AIDE NATIONALE », dixit.

0

En 2013, lors de l’intervention française Serval, j’avais donné une interview dans le journal français « le Monde », je disais que nous avions cru à la fin de notre pays.

Six ans après, j’avoue garder la même crainte, le pays est dans une délicate situation et la rupture de l’équilibre peut être globale à tout moment.

La nature de la crise malienne n’est pas facile à définir, elle peut être classée dans la catégorie des situations enchevêtrées.

Mais la division profonde des maliens est la pire menace qui pèse sur le pays et pour renverser cette tendance, un changement global de posture s’impose.

Il ne s’agit pas uniquement de se donner la main, mais de faire preuve de responsabilité et de travailler ensemble dans l’intérêt du pays.

Je n’appelle pas à un simple dialogue politique, mais à un sursaut national, à travers la responsabilisation les meilleurs et en écoutant les populations en détresse. Ne serait-ce que pour amorcer un véritable programme de développement.
Je conseille une véritable prise de conscience, une meilleure compréhension des menaces, et des atouts en face. Cela pour redonner confiance aux populations sur les capacités de l’Etat à favoriser le vivre mieux.

Le rétablissement de la confiance, la réduction de l’extrémisme religieux, la reconquête des cœurs, n’est possible qu’avec des résultats pertinents et durables.

Le changement de mentalité de l’élite est l’autre condition indispensable. Les cadres doivent d’abord arrêter les préjugés et favoriser les collaborations, l’esprit de discernement doit l’emporter.

De nombreux talents mènent entre eux une sorte de guerre froide sur des bases fallacieuses, alimentant ainsi une démarche de destruction collective.

Parmi les dirigeants, nul ne doute qu’il y a des intelligences, mais force est de reconnaître que certains ont privilégié leur maintien à celui du pays.

L’engagement doit être le maître-mot, le Mali a besoin d’actions positives en continu.

Les autorités du pays doivent appeler les maliens à l’aide, ce n’est pas une faiblesse, bien au contraire, le véritable chef est celui qui fait appel à son peuple. Le gouvernement doit reconnaitre la complexité et la difficulté de la situation.

Par endroit, il existe des relents génocidaires, l’économie est en berne, les militaires sont peu formés, sans oublier la désolation environnementale. Face à toutes ces situations, un appel à l’aide serait apprécié et pris en compte. Les maliens sont de nature généreuse, surtout lorsqu’il s’agit d’une cause nationale, souvenez-vous du soutien envers l’armée entre 2012 et 2013, ou encore, l’organisation de la conférence nationale en 1992.

Appeler à l’aide et être intransigeant avec les moins productifs, constitueraient un début de solution face à la situation. La responsabilisation des meilleurs permettra de lutter de facto contre les facteurs déstabilisateurs.

L’apaisement ne viendra que de la production de résultats, le pouvoir ne doit en aucun cas favoriser une logique de confrontation, au détriment des luttes pour le progrès.

Il est important de sortir de l’éternelle campagne politique pour fixer des objectifs au pays, à commencer par la mobilisation des ressources humaines.

Je conseille de sortir de cette vision strictement politique et d’ouvrir la porte à tous les maliens en capacité de « faire » tout simplement, nous avons l’obligation d’inventer notre propre modèle et de servir d’exemple à d’autres, comme l’ont été les commissions vérité, justice, réconciliation, initiées par l’Afrique du Sud, ou les « gacaca » rwandais.

BST

Source : Croissanceafrique.com

Le Syntaxis Nigeria Growth Fund porté sur les fonds baptismaux

0

La société de private equity Afrinvest West Africa a annoncé avoir lancé conjointement avec Syntaxis Capital Africa, un fonds de capital investissement doté d’environ 33 millions USD destiné à combler le déficit de financement des PME au Nigeria.

« En fournissant aux PME non seulement un capital, mais également un renforcement des capacités et une expertise opérationnelle, nous donnons aux entreprises la possibilité de redimensionner leurs activités, ce qui augmentera la productivité, créera de nouveaux emplois et générera des impôts pour le gouvernement », a commenté Adesuwa Okunbo, associé et directeur général de Syntaxis Capital Africa dans un communiqué publié le 14 janvier 2019 à Abuja.

Selon le directeur général d’Afrinvest, Ike Chioke, ce véhicule d’investissement baptisé Syntaxis Nigeria Growth Fund aura pour mission d’élargir les opportunités de financement pour les PME, et d’offrir une option viable aux PME qui recherchent des capitaux pour s’assurer une croissance durable.

Cédric

Source : Financialafrik.com

Au Sahel, les pasteurs s’aident de satellites pour rechercher de l’eau.

0

Dans la région de Gao, au nord du Mali, Adoum regarde son téléphone. Il est temps d’aller à la recherche de pâturages plus verts pour son troupeau. Il a quelques idées en tête, mais il lui faut d’abord rassembler plus d’informations avant de se lancer dans un voyage de plusieurs semaines.Au Sahel, le changement climatique s’est traduit par des périodes de sécheresse plus fréquentes et plus longues qui menacent la capacité de résistance des éleveurs de bétail nomades comme Adoum. Les points d’eau douce sont rares pendant la saison sèche et de nombreux animaux risquent de mourir avant d’atteindre la prochaine oasis, raconte ONU Environnement  dans un reportage sur le terrain.  

En cas de sécheresse, les éleveurs parcourent plusieurs centaines, voire plusieurs milliers de kilomètres, avant de trouver un point d’eau adéquat, offrant suffisamment d’eau et de végétation pour répondre aux besoins des nombreux troupeaux qui y sont rassemblés.  

« Afin de décider où se rendre, les pasteurs paient généralement un émissaire qui vérifie la région qu’ils ont en tête pour leur prochaine destination et ce dernier leur fait un rapport de la situation. Quelques jours au mieux sont nécessaires pour obtenir les informations à moto, plusieurs semaines si le voyage est entrepris à dos de chameau. C’est coûteux, lent et risqué », déclare Abdoul Aziz Ag Alwaly, responsable des programmes de l’organisation non gouvernementale locale Tassaght, qui travaille avec les pasteurs du Sahel. Il est également membre fondateur du Réseau africain des pasteurs Bilital Maroobé.  

Grâce aux téléphones mobiles, cette information est littéralement au bout de leurs doigts. Adoum est l’un des 21 000 pasteurs utilisant le service de téléphonie mobile Garbal qui leur permet de trouver des informations sur les meilleures conditions pour déplacer leur troupeau.  

Garbal, un service privé exploité par la société de télécommunications Orange Mali, a été créé par le projet STAMP (adaptation technologique durable pour les pasteurs maliens) en novembre 2017. Il vise à améliorer la résistance des pasteurs au changement climatique grâce à l’accès et à l’utilisation de données satellitaires.

Téléphones, satellites et connaissances locales

Pour accéder au service, les utilisateurs se connectent par téléphone à un centre d’appels ou envoient une demande numérique à une base de données moyennant de petits frais supplémentaires et reçoivent des informations telles que la disponibilité des eaux de surface dans une zone choisie, la disponibilité et la qualité de la biomasse, la concentration du bétail et les prix des céréales et du bétail sur les marchés locaux.  

Cependant, les images satellite étant souvent incomplètes, le projet multipartenaire financé par le gouvernement des Pays-Bas et exécuté par la SNV (organisation néerlandaise de développement) a ancré la vérification des informations dans les communautés, en invitant les villageois à vérifier la qualité et la pertinence des informations fournies par les satellites. Par exemple, une source d’eau qui apparaît sur la carte après les précipitations peut disparaître après quelques jours, c’est à dire moins de temps que cela ne prendrait un pasteur pour s’y rendre.  
Le projet d’adaptation technologique durable des pasteurs maliens n’est pas un partenariat public-privé typique. C’est une entreprise commune entre le gouvernement, une multinationale et une organisation locale.  

Le projet est financé par l’Agence spatiale néerlandaise par le biais de la facilité Géodonnées pour l’agriculture et l’eau. Les Pays-Bas, via Hoefsloot Spatial Solutions, fournissent les images satellite, Orange Mali gère le centre d’appels et TASSAGHT, avec son équipe de pasteurs locaux, collecte et envoie des informations actualisées pour compléter les données provenant de l’espace.  

« Nous avons travaillé avec les dirigeants des communautés pour sélectionner quelques personnes par site, puis nous les avons formées à la manière de collecter des données puis de nous les envoyer pour validation avant de les transmettre aux personnes du centre d’appels Orange Mali », explique Alwaly.  

« Nous avons invité certains de ces pasteurs pour une formation à Bamako. Certains d’entre eux n’étaient jamais allés dans la capitale. Ils se sentaient comme des pionniers marchant sur un territoire inexploré, découvrant de nouvelles technologies », déclare Catherine Le Côme, coordinatrice du projet Adaptation technologique durable pour les pasteurs maliens de la SNV Pays-Bas. « Cela a été absolument incroyable de faire collaborer des personnes si différentes pour atteindre un objectif commun. »

Vif succès

Lancé à Gao il y a un an, le service Garbal a rencontré un vif succès : 98% des utilisateurs sont satisfaits ou très satisfaits du service et 97,6% saluent l’exactitude des informations.  

« La première phase du projet s’est achevée en décembre 2018, mais compte tenu de son succès, nous cherchons maintenant à étendre le service à d’autres régions du Mali et au-delà, puis ajouter des services pertinents pour les pasteurs, tels que des conseils dans le domaine de la santé animale et des produits financiers numériques. »  

 « La pénurie d’eau est l’un des problèmes les plus pressants auxquels nous sommes confrontés aujourd’hui. Assurer l’accès à des sources d’eau abondantes, sûres et propres est un défi de taille, en particulier dans les environnements arides et semi-arides », affirme Lis Mullin Bernhardt, experte en eau douce à ONU Environnement.  

« Des projets comme celui-ci complètent parfaitement les travaux d’ONU Environnement sur la gestion des écosystèmes d’eau douce et l’aide aux communautés touchées par de graves sécheresses. En outre, nous considérons que l’imagerie par satellite est un outil puissant pour aider les pays à surveiller et à mettre en œuvre les objectifs de développement durable (ODD), notamment en utilisant les observations de la Terre dans le contexte de l’objectif 6 lié à l’eau. »  

En amont de la tenue de l’Assemblée des Nations Unies pour l’environnement en mars prochain, à Nairobi, ONU Environnement exhorte tout un chacun à penser à la planète et à vivre simplement. Rejoignez le débat sur les réseaux sociaux en utilisant le mot-dièse #SolutionsInnovantes pour partager vos histoires et découvrir ce que font les autres afin d’assurer un avenir durable à notre planète.  
Un.org

Source : Croissanceafrique. com

Mali : Saisie des camions de distributions et des bouteilles de gaz.

0

C’est le constat fait par les responsables du groupement professionnel des distributeurs de gaz butane au Mali (GPDG). Ils invitent l’Etat malien, à travers la Direction générale du Commerce et de la Concurrence, à cesser cette pratique pour l’intérêt des consommateurs. Aussi, ces opérateurs économiques décident d’arrêter toute activité de distribution de gaz domestique. Ce qui constitue un gros manque à gagner pour nombre d’acteurs évoluant dans ce secteur.Fort remontés,  les responsables du GPDG expriment  leur ras-le-bol face à la saisie « intempestive » de leurs camions de distributions et de leurs bouteilles de recharge de gaz par le gouvernement malien à travers la Direction Générale du Commerce et de la Concurrence. Ils  invitent  l’Etat à cesser cette pratique pour l’intérêt des consommateurs.

 En attendant de  trouver  une solution  au problème, ils décident d’arrêter toute activité de distribution de gaz domestique. « Si on ne prend pas garde, le gaz ne sera plus utilisé au Mali »a prévenu Birama Yattasaye, président du groupement professionnel des distributeurs de gaz butane au Mali. 

Avant de déplorer l’indifférence du ministère du Commerce et de la Concurrence. Selon lui, ce département n’a pas réagi suite à leur correspondance envoyée  le 8 janvier 2019. Laquelle se résume en ces termes : « Nous sommes au regret de vous informer que compte tenu des difficultés rencontrées dans notre fonction de distribution et de revente (recharge) de gaz domestique, à savoir la saisie de nos camions de distributions et nos bouteilles de recharge de gaz par la Direction Générale du Commerce et de la Concurrence à travers sa Direction Régionale du Commerce et de la Concurrence ; sous prétexte que nous détenons des bouteilles de gaz des centres emplisseurs non fonctionnels. Nous distributeurs et revendeurs de gaz ne sont plus à mesure de travailler. C’est pourquoi nous venons par la présente vous notifiez un arrêt de travail à compter du Mercredi 09 Janvier 2019 si aucune solution n’est trouvée ». 

Birama Yattasaye a rappelé la situation prévalant sur le marché de distribution du gaz domestique.  « Nous travaillons dans les conditions financières très difficiles dues au retard de paiement de nos subventions qui sont en souffrance depuis le mois de Mai 2018, si à cela il faut ajouter cette volonté manifeste de la DGCCC de constituer un blocage dans notre activité, nous n’avons guère le choix que d’arrêter d’approvisionner le marché, en attendant qu’une solution définitive soit trouvée à ce problème qui n’a que trop duré », a-t-il expliqué. 
Mahamane Maïga 

Lejecom.com

Par Croissanceafrique. com

UEMOA : « Atlantique Mobile », la nouvelle appli digitale de Banque Atlantique

0

Le groupe Banque centrale populaire (BCP) poursuit son plan de transformation digitale avec le lancement de sa nouvelle application « Atlantique Mobile » au sein du réseau Banque Atlantique implanté dans l’ensemble des pays de la zone UEMOA.

En téléchargement gratuit sur Google Play et App Store, « Atlantique Mobile » vient compléter le dispositif transactionnel en place au sein du réseau bancaire. Il permet aux clients de la banque, au-delà des services classiques, « de piloter leurs cartes ainsi que leurs comptes bancaires en toute sécurité » et vise ainsi à « offrir une expérience client optimale » indique le groupe dans un communiqué ce 17 janvier.

Cette application réputée particulièrement innovante offre de nombreuses fonctionnalités dont « l’authentification biométrique, la reconnaissance faciale, la modification du plafond de la carte, l’activation et la désactivation de celle-ci, le service de transfert d’argent sans carte bancaire « Mobile to GAB » vers n’importe quel bénéficiaire ou encore le service de transfert « Cash-Out » opérationnel sur l’ensemble des GAB du réseau Banque Atlantique couvrant les 8 pays de la zone UEMOA ».

Avec ce nouveau service, « Banque Atlantique devient le premier groupe financier de l’espace UEMOA à proposer une application totalement gratuite, centrée sur l’utilisateur, intégrant des fonctionnalités inédites et exclusives allant de la reconnaissance faciale à la modification du plafond de la carte », s’est félicité Kamal MOKDAD, directeur général du groupe BCP en charge de l’international.

Le groupe travaille déjà à renforcer l’application avec des améliorations basées sur l’intelligence artificielle – construites grâce à la méthode « Design Thinking » – qui viendront enrichir les prochaines versions.

Opérationnelle en Côte d’Ivoire, « Atlantique Mobile » sera déployée dès le mois de février dans les autres pays de l’UEMOA, au Bénin, au Burkina Faso, en Guinée Bissau, au Mali, au Niger, au Sénégal et Togo.

Source : Financialafrik.com

Mali/Affaire EHM/ ASAM : Comment le ministre Boubou Cissé a fait perdre 1,5 milliard fcfa à l’Etat

0



ASAM-SA, dont les administrateurs viennent de se partager 52 millions au titre de l’exercice 2017, doit près de 1, 5 milliards de FCFA  à son partenaire technique et financier, (EHM). Ce, par la faute du ministre de l’Economie et des finances Boubou Cissé . Et pour cause…

La Cour d’appel de Bamako, à son audience du vendredi 11 janvier dernier,  a confirmé l’ordonnance entreprise en toutes ses dispositions, en statuant publiquement, contradictoirement, en matière de référé sur l’affaire de prise de fonctions du directeur général d’Asam, sous astreinte. Ainsi, l’Etat doit près de 1, 5 milliards de FCFA  à son partenaire technique et financier (EHM) dans ce dossier. Le ministre de l’Economie et des finances Boubou Cissé et son Kanouté sont les seuls responsables  de cette situation.

A peine 72heures après le verdict de la Cour d’appel, le Directeur général en fonction M. Dominique Dreuil a pris son vol direction Toulouse via Paris. Va-t-il revenir pour la passation de services à son successeur Mohamed Diarra ? En tout cas, M. Dreuil aurait été informé de la sentence de la Cour d’appel, les minutes qui ont suivi l’audience. Ce voyage a-t-il de lien avec le verdict de la Cour ? Ses collaborateurs (le PCA, les ministres des Finances et des Transports, les administrateurs…) étaient-ils au courant de ce déplacement-fuite ?

Mais en attendant, le ministre de l’Economie et des finances Boubou Cissé et un certain Sidy Kanouté de son entourage sont  les seuls responsables de la situation inconfortable  dans  l’affaire de désignation du directeur général d’Asam.

En effet, en violation de la convention qui lie à l’Etat à EHM (Europe Handling Mali SA), le conseil d’administration  extraordinaire du 1er juillet 2018 a nommé  Dominique Dreuil comme DG d’Asam en lieu et place du choix du partenaire technique et financier (EHM)Mohamed Becaye DIARRA. L’imposition du CA a été aussitôt incontestée et attaquée par EHM devant le tribunal de commerce de Bamako.

Ainsi, le tribunal du commerce a rendu son verdict le vendredi  6 juillet  2018, dont voici la teneur :

« Nous juges des référés,

Au principal, renvoyons les parties à mieux se pourvoir ainsi qu’elles en aviseront ;

Mais dès à présent, vu l’urgence et par provision ;

En la Forme : recevons la demande de la société Europe Handling Mali SA ;

Au fond : la déclarons bien fondée ;

Ordonnons à la société ASAM SA à la diligence de son représentant légal la prise de fonction de Monsieur Mohamed Becaye DIARRA en qualité de Directeur général de la Société ASAM SA et ce, sous astreinte de la somme de 10 000 000FCFA (Dix millions francs CFA) par jour de retard pour compter de la date de notification de la présente décision ;

Ordonnons l’exécution de la décision sur minute et avant enregistrement ;

Mettons les dépens à la charge de la société ASAM SA».

Au moment où le président du conseil d’administration Boubacar Coulibaly prenait des dispositions pour la passation de service entres Dominique Dreuil  (sortant) et Mohamed  Diarra (rentrant), le ministre Boubou  Cissé a adressé un courrier à son homologue des Transports pour de demander à sursoir à la passation projetée jusqu’à nouvel ordre. Car, le ministre de l’Economie et des finances indiquait que l’appel a été interjeté contre l’Ordonnance incriminée ( l’Ordonnance des référés N°112/ 12 du 06 juillet 2018 du tribunal de commerce de Bamako).

Selon le ministre Boubou Cissé, le caractère non suspensif de l’Appel ne saurait justifier  les mesures du PCA.

«Je vous rappelle que l’Ordonnance ne peut faire l’objet d’exécution forcée.  Elle est certes assortie d’astreinte. Mais il convient de préciser que la liquidation d’astreinte n’est pas systématique », écrivait le ministre Boubou Cissé en sa qualité de gestionnaire du patrimoine de l’Etat dans sa correspondance adressée à son homologue des Transports.

En appel  aussi l’Etat a perdu, entre temps l’astreinte a augmenté et a atteint près de 1, 5 milliard FCFA.

Voici la teneur de la décision de la Cour d’appel de Bamako rendu publique le vendredi dernier.

«La Cour ;

Statuant publiquement, contradictoirement, en matière de référé

EN LA FORME : Déclare l’appel recevable ;

AU FOND : le rejette comme mal fondé ;

Confirme l’ordonnance entreprise en toutes ses dispositions ;

Met les dépens à la charge de l’appelant ».

Cet arrêt vient tout simplement confirmer cette ordonnance d’instance et met ainsi à la charge de la société ASAM-S.A, l’astreinte de dix millions de francs(10.000.000 F CFA) qui court depuis le 17 Août 2018 et dont le montant avoisine aujourd’hui, la somme 1.500.000.000 F CFA. Précisons que le capital de la Société ASAM est d’un milliard FCFA.

A quoi a servi les combines et intimidations du ministre Cissé et de son Kanouté ?

Censés protéger et renflouer les caisses de l’Etat, ils créent aujourd’hui plus de problèmes aux finances publiques qu’ils ne résolvent.

A l’image de l’ancien ministre Mohamed Ali Bathily avec la démolition de Souleymanebougou, Boubou Cissé peut-être de façon volontaire vient de faire perdre à l’Etat d’importantes sommes d’argent. Pour quel intérêt ?

Selon des révélations,  depuis sa création la société ASAM prend 1 à 2 milliards de FCFA  d’emprunt bancaire pour payer les dividendes de ses actionnaires.

Hamidou Togo

Source : Journal Le Hogon

Par Croissanceafrique.com

Mali: Couverture Maladie Universelle, Bamako a abrité une journée d’information et de sensibilisation pour la cause.

0

Ce vendredi 18 Janvier 2019, le ministère de la solidarité et de l’action humanitaire a procédé à la cérémonie d’ouverture de la journée d’information et sensibilisation des membres des organisations faîtières de sociétés coopératives, Associations et autres groupements des chambres consulaires et centrales syndicales pour leur adhésion aux mutuelles de santé en vue de renforcer. Elle est placée sous signe de la couverture maladie universelle (CMU). Cette rencontre a enregistré la présence du ministre de la solidarité et de l’action humanitaire M. Hamadoun KONATE et plusieurs acteurs des organisations et groupement d’associations venues de partout.

Selon le président de l’Union technique de la mutualité « je profite de cette occasion , pour remercier le ministre de la solidarité et de l’action humanitaire », dit-il. Il ajoute qu’ « En organisant cette journée, vous mettez en place une bonne réforme dans le secteur de l’action sociale. Il faut une société plis juste et équitable », a mis fin à son intervention.

Pour le directeur de la Fenascom M Yaya . Zan KONARE  » nous devons faire tout possible pour rendre la couverture maladie universelle dans notre pays. Cette journée d’information et de sensibilisation s’inscrit dans le dynamique pour un soutiens sans faille à l’endroit du régime d’assurance universelle au Mali. Volonté politique du gouvernement doit être reconnue et soutenue par tout le monde. Renforcer les capacités des associations de la santé communautaires. Nous restons optimiste, votre engagement ne fera pas défaut en ce qui concerne la mise en oeuvre du régime d’assurance maladie universelle « , a-t- il exprimé.

Pour le président de assemblée permanente des chambres des métiers du Mali (APCM), Mamadou Minkoro Traoré « Environ 4 millions d’artisanats n’ont pas couverture sociale. L’APCM est favorable à la reforme en vue d’améliorer les conditions de vies des artisanats maliens, « a-t-il précisé.

A sa prise de parole le ministre de la solidarité et de l’action humanitaire, M. Hamadoun Konaté, affirme que  » c’est un réelle plaisir de présider la journée d’information et sensibilisation des membres des organisations faîtières de sociétés coopératives, Associations et autres groupements des chambres consulaires et centrales syndicales pour leur adhésion aux mutuelles de santé en vue de renforcer. En vue d’assurer le régime d’assurance maladie universelle au Mali. L’assurance maladie universelle traduit pour tous, en principe, l’assurance maladie obligatoire qui a débuté depuis des années, c’est de cotiser selon ces moyens, et de se soigner selon ces moyens. Pour terminer le ministre KONATE a remercié l’ensemble des participants venues assister à la cérémonie d’ouverture de cette journée d’information et sensibilisation. Je félicite les organisations et associations faîtières. Mon département vous accompagnera dans vos actions afin de procéder à la mise en oeuvre de cette réforme pour le plus grand bonheur de notre population. », a-t-il affirmé.

Daouda Bakary Koné

Source : Croissanceafrique. com

Dakar: L’AFRIQUE EN QUÊTE D’ÉMERGENCE, la 3 ème édition de la CIEA.

0

Participant à plusieurs panels de ce haut sommet, le Président de la République a insisté sur la sécurité du continent pour favoriser l’émergence

La 3ème Conférence Internationale sur l’Emergence en Afrique s’est ouverte jeudi 17 janvier 2019, sous la présidence de M. Macky SALL, Président de la République du Sénégal. Le thème central de la Conférence est : «Emergence, secteur privé et inclusivité ». Ce thème est d’une importance particulière pour notre pays, qui a pour ambition de faire du secteur privé le moteur du développement.

Le Président de la République, Chef de l’Etat, M. Ibrahim Boubacar KEÏTA, a pris part à la cérémonie d’ouverture de la Conférence et au panel de Haut Niveau au Centre International de Conférence Abdou DIOUF. Ont pris part également le Premier ministre de la Malaisie, Dr. Mahathir Bin Mohamad, le Chef du Gouvernement ivoirien, Amadou Gon Coulibaly, Ségolène Royaet plusieurs centaines d’invités de marque

UNE VISION COMMUNE DES DIRIGEANTS

Lors de la cérémonie d’ouverture, le Chef d’Etat sénégalais a loué la capacité des pays africains à créer les conditions nécessaires à l’émergence de nos économies à travers la mise en œuvre de reformes fortes et de projets ambitieux.

Ce point de vue optimiste pour une africaine forte de ses potentialités est partagé par le Président Keïta qui l’a parfaitement développé lors du dialogue des Présidents du panel sur les partenariats public-privé innovants pour l’émergence.

La Conférence de Dakar traite trois autres thématiques d’une égale importance: « comment faire émerger des champions nationaux sur le continent africain ? »; « comment le secteur privé peut-il contribuer à une émergence inclusive ? »; « Quels partenariats public-privé innovants pour l’émergence ? ». Au menu figure également un dialogue interactif (5mn) sur les champions nationaux illustré par l’exemple coréen.

Animés d’une foi solide en l’Afrique et en son devenir, les Présidents Sall et Keïta sont convaincus qu’il faut d’abord compter sur nos propres efforts pour bâtir un continent debout, en marche d’un pas ferme vers le progrès. Le Président Keita, tout comme son homologue sénégalais, est d’avis que les pays africains doivent être plus exigeants dans la collecte des impôts et taxes sans oublier la nécessaire diversification des partenariats.

LA SÉCURITÉ DU CONTINENT COMME PRÉ REQUIS

Refusant la fatalité du sous développement, IBK a partagé sa vision d’un continent émergent. Il a d’abord rappelé la longue traversée du désert que notre pays a connue. Partagé entre les impératifs de défense du territoire nationale et la prise en charge du souci de développement.

Il faut qualifier et ré-qualifier le Mali par la force de ses enfants avec une réelle capacité de défense et de réduction des fractures sociales. Le Mali, classé 3 e au sein de l’UEMOA relève du miracle. Pour le Chef de l’Etat, il est nécessaire de former la jeunesse et rendre disponible les équipements de base (électricité, eau potable, santé).

« Chez nous, dit-il, nous avons la chance d’avoir encore le Niger qui permet l’exploitation d’environ un million de d’ha. Nous avons alloué 15 % du budget au monde rural, faisant de l’agriculture le socle de notre développement ». « Le temps de tendre la sébile est révolu. Le temps de la dignité est arrivé, debout en avançant dans le vent » a conclu le président IBK.

Le Chef de l’Etat s’est dit convaincu que la jeunesse de la population malienne est un atout et non une bombe. Dédiant son second mandat à la jeunesse, il souscrit à cette valeur consistant à miser sur la jeunesse par le « passeur » qu’il est pour bâtir un pays émergent.

Arrivé mercredi soir dans la capitale sénégalaise, le Président Keïta a entamé son séjour par une audience qu’il a bien voulu accorder au Premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly, la Côte d’Ivoire étant la première puissance économique de notre sous région. L’objectif visé par le dirigeant malien est de booster le secteur privé malien afin de le rendre plus compétitif sur le marché international. Le Président Ibrahim Boubacar Keita traduit dans les faits une promesse faite à nos compatriotes lors de la campagne électorale passée.

Daouda Bakary Koné

Source : Croissanceafrique.com

CIEA -Dakar : «l’heure de l’Afrique a sonné», dixit Macky Sall

0

« En dépit de toutes les contingences, je suis fermement convaincu que l’heure de l’Afrique a sonné». Ces mots empreints de solennité sont  du président sénégalais, Macky Sall, le 17 janvier 2019,  à l’ouverture de la troisième édition de la conférence internationale sur l’émergence africaine (CIEA).

S’exprimant au nom de tout le continent, le chef d’Etat sénégalais estime que «rien ne doit entraver notre marche résolue vers l’émergence». Applaudi par une audience d’experts en développement, de fonctionnaires africains en charge des questions de l’économie, de la finance ou encore de l’inclusion sociale, tous  réunis au Centre international de conférence Abdou Diouf, à la lisière de la nouvelle ville de Diamniadio, Macky Sall lie l’émergence à la longue durée et, scande-t-il avec conviction, à la «détermination politique». 

«La quête de l’émergence, poursuit-il, procède ainsi d’une vision à long terme et d’un engagement qui traduit cette vision en actes». 

Et le président sénégalais, candidat à sa propre succession aux prochaines présidentielles du 24 février 2019,  d’ajouter dans les  ingrédients nécessaires à l’émergence ce chouia qui a souvent fait défaut aux africains: «croire en soi- même». Il faut, recommande M. Sall, «croire en nous mêmes, définir nos propres priorités, engager nos ressources et notre intelligence, mobiliser des partenariats mutuellement bénéfiques. Voilà ce qui doit être notre quotidien pour forger par nos propres mains le destin d’une Afrique prospère et émergente ». 

Et de poursuivre : «les défis sont là, immenses, nous ne les ignorons pas. Mais le champ du possible pour relever ces défis est encore plus grand pour un continent riche de ses ressources humaines et naturelles».

Également présent à cette conférence, le malien Ibrahima Boubacar Keita, a mis l’accent, lui, sur la sécurité sans laquelle il n’y a pas de développement. «Chez nous, nous avons la chance d’avoir encore le Niger qui permet l’exploitation de 1 million de kilomètres carrés. Nous avons alloué 15% de notre budget à l’Agriculture, socle de notre développement». Et le président IBK d’appeler à un sursaut : «le temps de la dignité est arrivé, debout en avançant dans le vent».

La conférence sur l’émergence africaine a été rehaussée par la présence du premier ministre malaisien, Mahathir Bin Mohamad, qui s’est exprimé sur le modèle économique de son pays.

Par Croissanceafrique. com

Jean Bosco

Mali : Le gouvernement lance son premier concours des start-ups, le ministre Harouna Modibo TOURE à la manœuvre.

1

Selon plusieurs observateurs « Ce camp numérique est un option avec des commandants et des troupes ». Il faut donc comprendre que c’est une bataille fraternelle et géniale que le ministre Malien de l’économie numérique et de la communication, qui a d’ailleurs déclenchée entre 30 startupeurs. Dans son intervention , le ministre TOURE affirme que « les trois premiers meilleurs iront ailleurs se fortifier et s’enrichir afin de visiter les grandes entreprises américaines entre les couloirs de la silicon Valley aux États Unis (Amérique).

Pour sa part le directeur national de l’économie numérique, Hamidou Togo, précise que ces jeunes ont des valeurs à faire valoir au compte du Mali et de dire que « nous ne sommes pas seulement un pays de guerre ou de lutte contre le terrorisme », a-t-il précisé.

Il s’agit de créer une certaine visibilité autour de cette idée qui a été lancée le 29 Novembre pour une inscription qui aura duré presque un mois. « Au total 178 postulants ont été recensés et parmi lesquels une trentaine, les meilleurs, ajoute  Hamidou Togo, ont été présélectionnés »,. Notons que le jury est composé du Ministère de l’économie numérique et de la communication avec sa tête le secrétaire général assure la présidence et du secteur privé.

A sa prise de parole, le ministre de l’Économie Numérique a d’abord félicité l’accompagnement du Président Ibrahim Boubacar Keita, de son premier Ministre et de tout le gouvernement qui, malgré des contraintes budgétaires, ont pu avoir trois bourses d’études. Il également fait une belle et spéciale mention à l’AGEFAU qui a financé les premiers pas du projet. Selon lui, « Ce concours contribue au rayonnement de notre pays, c’est aussi la concrétisation de la vision du chef de l’Etat, Ibrahim Boubacar Keita, qui consiste à mettre au cœur de son mandat, les jeunes à tous les niveaux » s’est-il réjouit le ministre TOURE.

Et de dire que l’opportunité de cette liberté est donc de montrer leurs talents afin de magnifier le pays. Que « même si la présidence de la commission est assurée par le département de la communication, le ministre Touré a précisé « qu’il n y a eu aucune immixtion dans le choix des 30 lauréats retenus. Il a solennellement remercié le PM pour son accompagnement.

Dors et déjà, les futurs lauréats sont pressé car il va s’agir de montrer leurs talents, prouver pour exploser leurs savoir faore dans un monde en pleine mutation à travers la domination des Nouvelle technologie de l’information et de la communication.  Les 3 lauréats partiront visiter les différents QG des plus grandes entreprises Américaines en Silicon Vamley aux États Unis. Ils prendrons part bien-sûr à la découverte des géants aux Amériques. Il s’agira de visites d’échanges à  Readwrite, visites d’échanges également à Apple, à Google, à Facebook et àAmazon. Une opportunité pour favoriser l’utilisation de la nouvelle technologie dans notre pays, gage d’une réduction de taux de chômage en République du Mali.

Daouda Bakary Koné

Source : Croissanceafrique. com