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Egypte : la Banque Misr, 6,32 millions de cartes émises à fin juin 2018

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La banque égyptienne Misr a annoncé que le nombre de paiements électroniques qu’elle a émis dépassait les 6,32 millions de cartes à fin juin 2018, devenant ainsi la deuxième banque en termes de cartes émises en Égypte.

Misr note que le nombre d’opérateurs contractés s’élève à 15 616 dans l’ensemble du pays, avec des transactions effectuées via les systèmes de point de vente (PDV) et de commerce électronique, pour un montant supérieur à 13,4 milliards de livres égyptiennes soit environ 746 millions de dollars par an.

« La Banque Misr attache une grande importance à l’inclusion financière et s’efforce d’y parvenir à travers plusieurs axes, conformément au plan de la Banque centrale égyptienne visant à renforcer les efforts d’inclusion financière», a-t-elle déclaré.

L’institution fondée en 1920 par l’économiste égyptien Talaat Harb enregistre ainsi dans le système de paie automatisé de financement créé par l’Etat, un total des transactions de l’ordre de 48% soit 2,56 cartes, avec 895 entités gouvernementales sous contrat avec la banque. La valeur des salaires transférés annuellement aux secteurs privé et public s’élève à 75 milliards de livres égyptiennes (4,1 milliards de dollars).

« La Banque Misr dispose d’un réseau avancé de 2 292 guichets automatiques fournissant des services de dépôt et de retrait, ainsi que des services de change, de paiement de factures, de dons et de virement entre les comptes de clients de la banque jusqu’à concurrence de 20 000 EGP », souligne-t-elle.

Et d’annoncer qu’elle compte étendre sa présence au cours de la période à venir au Kenya (Nairobi) et dans d’autres pays africains, mais aussi en Italie (Milan), en Corée du Sud (Séoul).

Source : Financialafrik.com

Par croissanceafrique.com

Monnaie unique : la CEDEAO fait du surplace

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Les chefs d’Etats de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) ont de nouveau évoqué leur vieux projet de monnaie unique au cours d’un sommet ordinaire tenu ce week-end à Abuja, la capitale politique nigériane. Et ont émis presque les même directives formulées en «  orientations spécifiques » pour son aboutissement.

« Au titre du régime de change, de l’harmonisation du cadre de la politique monétaire et du modèle de la future banque centrale, la conférence [des chefs d’Etat] a instruit le Comité ministériel comprenant les ministres des Finances, le président de la Commission de la CEDEAO et l’ensemble des gouverneurs des banques centrales de la CEDEAO de finaliser les études d’impact et de lui soumettre des propositions, lors de sa prochaine session ordinaire de 2019 », lit-on dans le communiqué final qui a sanctionné la rencontre.

Lors de leur précédent sommet tenu le 31 juillet à Lomé, les chefs d’Etat avait instruit le président de la Commission, en ce qui est du régime de change, « d’organiser des concertations et des réunions avec le Groupe de travail composé de la BCEAO, de la Central Bank of Nigeria et de l’AMAO » pour des propositions à soumettre avant fin 2018. « A cette occasion, l’harmonisation du cadre de la politique monétaire et le modèle de la future banque centrale seront également examinés », avaient-ils précisé.

Concernant le nom et le signe de la future monnaie, le sommet d’Abuja a instruit le président de la commission « de constituer un groupe de travail qui doit comprendre les représentants des banques centrales et des sachants dans les domaines ci-après : design, graphisme, économie, histoire, anthropologie, sociologie, sciences politiques, signes monétaires ou droit ». Ce groupe sera chargé de proposer des noms et des signes pour la future monnaie unique au comité ministérielle.

Précédemment, le sommet avait demandé à la Commission de soumettre en décembre, des propositions de nom en collaboration avec l’Agence monétaire de l’Afrique de l’ouest (AMAO) et les Banques centrales de la région.

Selon les informations, 126 propositions ont été reçues suite à un concours régional lancé en novembre dernier dans le but de sélectionner un nom et un logo pour la future monnaie.

Pour ce qui est du fonds spécial dédié aux activités de la feuille de route révisée en février dernier à Accra, les chefs d’Etat ont exhorté les banques centrales à accélérer son approvisionnement.

En juillet, la conférence avait ouvertement demandé à banque centrale du Nigeria (CBN), à la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) et à la banque centrale du Ghana de prendre « les mesures nécessaires pour le paiement de leur quote-part ».

 

Source :financialaftik.com

 

Par croissanceafrique.com

Mali: Le gouvernement mettra tout en oeuvre pour la paix.

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La présence militaire va être renforcée dans le centre du Mali a annoncé le Premier ministre Soumeylou Boubeye Maïga. Il a également annoncé le lancement d’un programme de désarmement des milices d’autodéfense communautaires et des combattants jihadistes, démobilisation et de réinsertion dans la région de Mopti, dès aujourd’hui, lundi 24 décembre.

Le premier ministre a ajouté que son gouvernement « ne combat aucune communauté mais qu’il se bat contre l’insécurité ».

Les jeunes restent la première préoccupation du gouvernement, de sprojets leurs sont proposés.

« Nous allons également nous intéresser aux jeunes qui veulent quitter les mouvements jihadistes. Ils sont dans des groupes qui ne sont porteurs d’aucun projet. C’est à nous de leur proposer des projets », a ajouté Zahabi Ould Sidi Mohamed.

Aissatou Traoré

 

Source : croissanceafrique.com

Mali: Remise de lots de sauvetage à la Protection civile

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En cette fin d’année 2018, 29 lots de sauvetage et de protection contre les chutes ont été remis par la Coopération française de l’Ambassade de France à Bamako à la Direction générale de la Protection civile du Mali.

Positionnés dans les véhicules d’intervention des pompiers maliens sur l’ensemble du territoire, ces matériels de secours permettront le sauvetage de personnes tombées en excavation comme les puits, ou isolées en hauteur, conscientes ou inconscientes, et demandant à être secourues en urgence.

Cette séquence s’inscrit naturellement dans un ensemble d’actions menées tout au long de l’année 2018 en soutien à la protection civile malienne.

Daouda Bakary Koné

 

Par croissanceafrique.com

A nouveau, le Mali reste le 1er producteur de coton en Afrique de l’Ouest

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Au Mali, les fortes pluies de la saison hivernale qui ont inondé plusieurs régions, de juillet à septembre n’ont pas empêché le pays de conserver sa première place de producteurs de coton graine en Afrique de l’Ouest avec 750.000 tonnes, selon des données de l’Association régionale des producteurs de coton.

Malgré les difficultés rencontrées, le Mali reste le 1er producteur de coton en Afrique de l’Ouest

Avec plus de 200.000 producteurs répartis sur l’ensemble du territoire, le Mali a produit pour la campagne 2018-2019, 750.000 tonnes contre 730.000 tonnes en 2017-2018, soit une hausse de 20.000 tonnes.

Le prix de vente pour la campagne 2018-2019 a lui aussi connu une légère augmentation, passant de 250 FCFA à 255 FCFA, et peut aller même jusqu’à 265 FCFA, selon la qualité du produit. “Un prix négocié et fixé par les acteurs de la filière, sans aucune interférence de l’Etat en amont ou en aval”, assurent les producteurs.

Depuis maintenant deux campagnes agricoles, “les difficultés majeures des producteurs de coton au Mali restent la pluviométrie (faible ou dense), et la destruction des cultures par les chenilles légionnaires”, selon les associations de producteurs maliens.

Plus sérieux concurrent du Mali, le Burkina qui procède près de 680.000 hectares de terre consacrés à la culture du coton, a lui aussi connu une hausse de sa production en un an, passant de 612.698 tonnes en 2018 à 658.000 tonnes pour la campagne 2018-2019.

Vendu à 245 FCFA le kilogramme en 2018, le prix du coton a été fixé à 250 FCFA pour la campagne 2018-2019 au Burkina, soit une hausse de 5 FCFA.

Autre outsider du Mali dans la sous-région, la Côte d’Ivoire avec 88.407 producteurs a atteint les 415.000 tonnes en 2018-2019, contre 413.2015 tonnes en 2017-2018, pour un prix de vente stabilisé à 265 FCFA le kg depuis deux ans.

AFrique-sur7

Par croissanceafrique.com

Mali: Dr Bokary TRETA quitte son poste du président du conseil d’administration de la BMS-Mali en commun accord avec le président de la République S.E IBrahim Boubacar KEITA.

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Le Président du RPM et de l’EPM quitte la tête de la BMS sa de commun accord avec le Président de la République son Excellence Ibrahim Boubacar Keita.

Démocrate qu’il est, De TRETA est respectueux des normes établies a décidé de démissionner de son poste de Président du Conseil d’administration (PCA) de la Banque Malienne de Solidarité (BMS sa) conformément aux nouvelles directives de l’UEMOA. Par cet acte, il cultive la notion de démission dans un pays où beaucoup s’accroche souvent même à l’encontre des textes. Il a pris cette décision de commun accord avec le Président IBK, chef de l’État. Selon nos sources, il veut donner plus de temps à son parti et à l’EPM.

Il y a deux (02) ans, il prenait la commande de la BMS sa. Durant cette période Dr Treta Bokary a transformé le visage et a amélioré la performance de la banque. Il place la banque au premier rang national.

Les chiffres de la 55ème session du conseil d’administration de la BMS sa en témoignent : Un total bilan établi à 720 milliards de FCFA et des crédits à la clientèle qui se chiffrent à 361 milliards de FCFA, avec ces chiffres, « la BMS a atteint un niveau d’activité sans précédent qui lui permet de se hisser au premier rang national », Dixit Bocary Treta, lors de la 55ème session du C.A, le vendredi 27 avril 2018 au siège de la dite banque, sis à Hamdallaye ACI 2000 de Bamako.

Quelques activités phares menées en 2017 par la BMS sa : 1. L’adoption d’un plan stratégique de développement à moyen terme (PMT 2017/2021) conçu essentiellement pour optimiser l’accompagnement des PME, renforcer le financement et la promotion de l’habitat et baliser la transition vers la banque digitale ;
2. La mise en œuvre avec succès du plan comptable bancaire révisé et des reformes Bâle II et III décidées et mises en chantier par les autorités monétaires ;
3. La réalisation de la fusion des filiales BMS et ex-BHM en France ;
4. La mobilisation de plusieurs lignes de refinancement auprès des institutions suivantes : BADEA pour 15 millions de dollars, AFREXIM BANK pour 15 millions d’euros, OÏKO CREDIT pour 3,3 milliards de FCFA, Caisse Régionale de Refinancement Hypothécaire de l’UEMOA pour 2 milliards de FCFA ;
5. L’extension du réseau d’agences avec l’ouverture de deux nouveaux guichets à Faladié et à Bandiagara et la poursuite, de manière soutenue, des interventions multiformes à caractère social.
« Au résultat, notre Banque la BMS a atteint un niveau d’activité sans précèdent qui lui permet de se hisser au premier rang national en terme de total bilan pour 720 milliards de FCFA. Pendant la même période la BMS a maintenu sa première place en termes de volume de financement direct de l’économie pour 371 milliards de FCFA. Cette évolution positive de la situation globale de notre banque s’est traduite par un résultat net bénéficiaire de 7, 5 milliards de FCFA, en augmentation de 60% par rapport à celui de l’exercice 2016 », selon l’ex PCA Bokary TRETA,

En ce qui concerne les emplois, ils se sont établis à 588 milliards de FCFA en 2017 contre 520 milliards de FCFA en 2016 soit une progression de 60 milliards de FCFA ou 13%.

En cette seule année (2017) 630 projets ont été financés par la BMS S.A. Dans le cadre de l’appui aux micros, petites et moyennes entreprises, la BMS-sa en partenariat avec le FDE/PAPSA a financé 559 projets de micros-entreprises pour un montant de 2 479 millions FCFA et 71 projets de PME pour un montant de 852 millions FCFA. Ces financements, ont été accordés dans le cadre de la promotion de la sécurité alimentaire dans toutes les régions du Mali. Le financement total a concerné 630 projets micros et PME pour un montant total de 3,331 milliards de FCFA.
Homme de terrain et rassembleur Dr Treta Bokary donnera dans les jours à venir la totalité de son temps au RPM et à l’Ensemble Pour le Mali pour faire face aux urgences afin de relever les multiples défis du moment.

 

Sékou  Niamey Bathily

 

Source : croissanceafrique.com

Mali: Bank OF AFRICA inaugure sa représentation à Kita

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Le Groupe BANK OF AFRICA est aujourd’hui implanté dans 18 pays, dont 8 en Afrique de l’Ouest (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Ghana, Mali, Niger, Togo et Sénégal), 8 en Afrique de l’Est et dans l’Océan Indien (Burundi, Djibouti, Ethiopie, Kenya, Madagascar, Ouganda, Rwanda et Tanzanie), en République Démocratique du Congo, ainsi qu’en France, à travers un réseau de 16 banques commerciales, 1 société financière, 1 banque de l’habitat, 2 sociétés d’investissement, 1 banque d’affaires et 2 bureaux de représentation.

Dans la même optique le  Directeur général de la Banque Of Africa Mali, Abdallah Ikched, a procédé à l’inauguration d’une nouvelle agence dans la commune urbaine de Kita, étendant ainsi le réseau de distribution de la banque à travers le pays. C’était le 12 décembre 2018 à 160 kilomètres de Bamako.

Selon financialafrik (sénegal) « À travers ses agences et ses bureaux, met toujours un point d’honneur à participer à la vie de la cité en général et au développement socioéconomique en particulier dans les villes où elle déroule ses activités », a déclaré à l’occasion, poursuivant que BOA « se porte très bien », a mis dans ses colonnes.

Avant d’ajouter qu’en effet, s’est-il justifié, que selon le rapport de la commission bancaire de l’Union monétaire ouest-africaine, la Bank Of Africa Mali est la filiale du groupe Bank Of Africa N°1 des groupes bancaires de l’espace UEMOA. « La BOA Mali est aussi la seule entreprise de droit malien cotée en bourse », a-t-il ajouté.

Depuis 2010, le Groupe BANK OF AFRICA est majoritairement détenu par BMCE Bank (Banque Marocaine du Commerce Extérieur), 3ème banque au Maroc. BMCE Bank apporte un puissant soutien stratégique et opérationnel au Groupe BANK OF AFRICA, ainsi qu’un accès direct à des marchés internationaux grâce à sa présence en Europe, en Asie et en Amérique du Nord.
Né il y a plus de 30 ans au Mali, le Groupe BOA compte aujourd’hui environ 6 000 collaborateurs, présente au 31 décembre 2016 un total de bilan consolidé de 7,8 milliards d’euros et enregistre à cette date un bénéfice net consolidé de 113 millions d’euros, dont 67,3 millions d’euros part du Groupe.

Daouda Bakary Koné

Source : Croissanceafrique. com

Mali : Le ministère de la Fonction publique se dote d’un logiciel pour faciliter la gestion des ressources humaines et la communication entre les fonctionnaires de l’Etat.

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Ce lundi 24 décembre 2018, le ministère de la fonction publique chargé des relations avec les institutions a procédé au lancement de la journée porte OUVERTE qui rentre dans le cadre de la célébration de la journée africaine de l’administration et de la fonction publique qui est célébrée à son tour chaque année par le continent. A l’issu de la rencontre le ministre de la fonction publique du Mali, DIARRA Racky TALLA a annoncé la mise en place d’un logiciel pour faciliter la gestion des ressources humaines et la communication entre les fonctionnaires de l’Etat. Elle a enregistré la présence de tous les chefs du département concerné et les directeurs chargés de la fonction publique.
A sa prise de parole le ministre de la fonction publique chargé des relations avec les institutions de la République ; DIARRA Racky TALLA a affirmé que « c’est avec un grand plaisir que je prends la parole devant vous à l’occasion de la célébration de la journée Africaine de la fonction publique ; activité désormais institutionnalisée pour l’administration publique », a-t- elle affirmé.
Avant d’ajouter « qu’instituée en 1994 sous l’impulsion du centre Africain de la formation et de recherche administrative pour le développement (CAFRAD), la journée africaine de l’administration et de la fonction publique offre une occasion pour magnifier le rôle de la fonction publique dans le processus de développent national », a ajouté, Mme le ministre de la fonction publique.
Pour rappel, le contexte national interpelle sur la nécessité d’adopter de nouvelle approches des processus et des programmes qui visent à produire un véritable changement au niveau organisationnel, opérationnel et comportemental pour une prestation de service axés sur la satisfaction de l’usager et du citoyen en tenant compte de exigences de l’évolution économique et sociale. Et le ministre TALLA de dire que « la journée africaine de l’administration et de la fonction publique est pour les agent de fonction un moment d’une réflexion introspective sur le rôle et la place de l’administration dans le processus de développement » a-t-elle dit.

Cette rencontre vise à sensibiliser les agents de la fonction publique sur la qualité du service public qui constitue un réel vecteur de la gouvernance administrative et facteur majeur de développement économique et social. « Nous avons initié un site web pour l’ensemble des fonctionnaires Maliens, il a été mise en place par le ministère malien de la fonction publique. Il faut que l’administration soit plus perceptible pour les travailleurs maliens. Nous avons en commun en commun le système WEB ; il s’agit d’un logiciel de communication qui permettra de faciliter la gestion des ressources humaines. Il sera installé aux téléphones des travailleurs pour faciliter la communication interne et permettra à chacun de proposer améliorations et de corriger les défaillances dans l’administration de la fonction publique malienne. Nous allons également élever un nouveau bâtiment moderne électronique pour l’archivage des documents administrative et de la fonction publique », a laissé entendre de la fonction publique malienne.
Pour sa part le directeur national de la fonction publique M. Amadoun FABE a expliqué que « toutes ces reformes visent à garantir la transparence, à garantir l’équité de traitement et garantir également la célérité des travailleurs ». Il dira par la suite que « pour gérer les salaires, déjà, le système (logiciel) est installé dans plusieurs structures à savoir (direction des matériels et des finances, de la primature et de la présence) ainsi qu’au ministère de l’économie et des finances », a -t-il dit M : FABE.
Pour conclure le ministre de la fonction publique a précisé que dans le cadre de la transparence et de la lutte contre la corruption nous, nous voulons insérer une politique de numérisation des documents de l’administration publique. Avant de conclure, qu’en 2019, son département mettra en place une plateforme qui facilitera les recherches, récupération et communication sur basée sur les documents administratifs » a –t – elle dit.

Daouda Bakary KONE

 

Source : Croissanceafrique.com

 

Indonésie: Indicateurs et conjoncture en commentaire

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En 1997, consécutivement à la crise asiatique, l’Indonésie faisait défaut sur sa dette souveraine, et l’économie se contractait brutalement. En 20 ans la situation économique s’est rétablie de manière exceptionnelle : le PIB/habitant (3876 UDS/habitant en 2017) a été multiplié par 3 et le taux de pauvreté a été divisé par deux. Depuis 2000, la croissance moyenne annuelle a été supérieure à 5%. En 2017, le PIB indonésien représentait environ 40% du PIB de l’ASEAN et l’Indonésie se classait au rang de 16ème économie mondiale. En 2030 l’Indonésie pourrait être la 10ème économie mondiale.

L’Indonésie présente une situation économique assainie, tant sur le plan des finances publiques qu’en matière de comptes extérieurs. A moyen-terme, les défis de l’Indonésie pour sortir de la catégorie des pays à revenu intermédiaire (PRITI) et réduire le pourcentage de la population en situation vulnérable (40%) sont triples :

  • La réduction du déficit en infrastructures qui bride la croissance dans un pays où les contraintes géographiques sont fortes.
  • L’augmentation de l’investissement en capital humain. L’amélioration des performances dans le domaine de l’éducation est indispensable pour une croissance inclusive.
  • La hausse de la productivité. Pour cela le pays doit se diversifier vers des activités à plus forte valeur ajoutée, alors qu’aujourd’hui les matières premières représentent plus de la moitié des exportations.

La Chine (1er fournisseur et 1er premier client), le Japon (1er investisseur, 2ème fournisseur et 1er bailleur de fonds) et les Etats-Unis (2ème client, le 7ème fournisseur) sont les trois principaux partenaires économiques.

Les échanges entre la France et l’Indonésie sont encore modestes. En revanche, plusieurs entreprises françaises occupent une position de leader sur leur marché respectif. La croissance de l’économie, les besoins en infrastructures, la densification urbaine et la forte augmentation de la classe moyenne offrent des opportunités importantes.

Aissatou Traoré

 

Source : croissanceafrique.com

 

 

2013

2014

2015

2

 

248.82

252.17

2

La performance et la richesse de l’économie Indonésienne nécessite un partage

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Cet article ne cite pas suffisamment ses sources ( novembre 2016 ). Produit intérieur brut (parité nominale), 1 074 milliards $ (2018). Rang pour le PIB en PPA, 10e …
Croissance du PIB : 5,6 % (2013)

Rang pour le PIB en PPA : 10e (2013)

PIB par habitant en PPA : 3 680 $ (2013)

PIB par secteur : agriculture: 14% (2013); industrie: 45% (2013); services: 41 % (2013)

Protectionnisme, crise des émergents, endettement record: le FMI tient cette semaine sa réunion annuelle à Bali, dans une Indonésie meurtrie par un séisme, au moment où les nuages s’accumulent pour la croissance mondiale.

Cette réunion du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale (BM), qui se déroule tous les trois ans hors du siège de Washington, se tiendra de mardi à dimanche.

Bali se trouve à 1.125 kilomètres de Palu, cette ville des Célèbes ravagée le 28 septembre par un séisme et un tsunami qui ont fait plus de 1.500 morts et un millier de disparus.

Malgré la distance, la sécurité est une préoccupation majeure des organisateurs indonésiens, Bali ayant connu cet été des épisodes volcaniques, et se trouvant non loin de Lombok, autre île affectée par un tremblement de terre cet été.

S’il survenait un séisme, Jakarta recommande aux participants de rester dans le centre de conférence, qui est construit pour résister aux secousses, comme de nombreux hôtels à Bali. En cas de risque de tsunami, ils seraient évacués dans un bâtiment voisin.

Côté économie, les tensions commerciales entre les Etats-Unis et la Chine, mais aussi avec ses alliés européens, seront au coeur des échanges, la multiplication des mesures protectionnistes ces derniers mois pesant de plus en plus sur les échanges internationaux.

La présidente du FMI, Christine Lagarde, et le gouverneur de la Banque d'Indonésie Agus Martowardojo, le 28 février 2018 à Cilingcing, à Jakarta / AFP/Archives

La présidente du FMI, Christine Lagarde, et le gouverneur de la Banque d’Indonésie Agus Martowardojo, le 28 février 2018 à Cilingcing, à Jakarta / AFP/Archives

L’administration Trump a imposé cet été des taxes douanières sur 250 milliards de dollars d’importations venues de Chine, en réponse à des pratiques commerciales jugées « déloyales ».

Pékin a rétorqué en infligeant de son côté des tarifs douaniers sur 110 milliards de dollars d’importations de produits américains.

Les Etats-Unis, qui ont aussi mis en oeuvre des taxes sur l’acier et l’aluminium, s’efforcent d’obtenir une plus grande ouverture des marchés aux marchandises américaines.

– Les risques se matérialisent –

A l’instar de l’OCDE, qui a abaissé à la mi-septembre sa prévision de croissance pour l’économie mondiale à 3,7%, le Fonds, qui table jusqu’à présent sur 3,9%, pourrait faire de même mardi lors de la publication de ses pronostics.

La directrice du FMI, Christine Lagarde, l’a d’ailleurs laissé entendre le 1er octobre, estimant que « les risques ont commencé à se matérialiser ».

FMI : prévisions de croissance 2018-2019 / AFP

FMI : prévisions de croissance 2018-2019 / AFP

Dix ans après la faillite de la banque Lehman Brothers, tout ce que la planète compte d’économistes et de grands argentiers cherche à savoir d’où pourrait venir une prochaine crise.

Se déclenchera-t-elle dans les pays émergents, directement touchés par la hausse des taux américains qui incite les investisseurs à rapatrier leur argent aux Etats-Unis ?

L’Argentine et la Turquie, dont les devises se sont écroulées cette année par rapport au dollar, ont été les principales victimes des récentes turbulences sur les marchés des changes, qui pourraient avoir des répercussions plus larges encore en cas de coup d’arrêt du moteur économique chinois.

Pour soutenir l’économie argentine, le FMI a porté récemment à 57 milliards de dollars son prêt à Buenos Aires, contre 50 milliards auparavant, une décision qui doit encore être approuvée par son conseil d’administration.

Parmi les autres risques qui planent sur l’économie mondiale, le Fonds devrait réitérer ses avertissements, réguliers depuis avril, sur l’endettement record de l’économie mondiale.

La dette mondiale, à la fois publique et privée, représente désormais 182.000 milliards de dollars contre 164.000 milliards estimés en avril. C’est plus du double du Produit intérieur brut mondial 2017.

L'économie argentine / AFP

L’économie argentine / AFP

Le Fonds organise d’ailleurs un atelier à Bali sur la dette « co-latérale », ces accords souscrits entre pays ou avec des groupes internationaux en échange de matières premières ou de pétrole, qui sont parfois cachées au FMI, a indiqué à l’AFP une source du ministère français des Finances.

« Beaucoup de pays se sont tournés vers ces solutions-là, parce que c’était pour eux une manière de trouver des financements », a-t-elle expliqué, « il faut qu’ils soient conscients des risques aussi ».

Les ministres des Finances du G20 doivent également se retrouver à Bali pour leur dernière réunion de l’année, en marge de la rencontre du FMI, et aborder des sujets comme les sanctions américaines contre l’Iran ou les taxes sur les géants du numérique.

 

Il est nécessaire de partager les richesses

La corruption et l’échec de la répartition équitable des bénéfices du développement font que depuis plus de trois décennies l’Indonésie ne parvient pas à sortir du piège des revenus inférieurs. Près de la moitié de la population vit encore à cheval sur la ligne de pauvreté. La forte croissance économique est possible parce qu’elle est basée sur une forte consommation intérieure et sur l’exportation massive des ressources naturelles qui soutiennent le développement des pays émergents concurrents, sans valeur ajoutée adéquate et sans accumulation de capital financier. Sans parler du capital humain, particulièrement négligé.

Daouda Bakary Koné

Source: croissanceafrique.com

Mail: croissanceafrik@gmail.com