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Financement des PME-PMI : La BMS-SA partage son expérience avec la SIPEM-Banque du Madagascar

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Une délégation de la Société d’investissement pour la Promotion des Entreprises à Madagascar (SIPEM-Banque) vient de séjourner du 18 au 20 juin à Bamako pour s’imprégner de l’organisation, de la méthode de travail et des modèles d’intervention de la Banque Malienne de Solidarité(BMS)-SA en faveur des PME-PMI. La délégation était composée du Directeur Général de l’Institution Financière Régionale de l’ANOSY (IFRA) Jean-Hervé Frashin, le Directeur Général de la Société d’investissement pour la Promotion des Entreprises à Madagascar (SIPEM-Banque) Rakotoarison Brillant et du président du Conseil d’administration et Associé Gérant du FTHM Consulting, Thierry Rajaona.
Les deux banques sont membres de l’organisation panafricaine Microfinance African Initiative Network (MAIN) à travers laquelle, la SIPEM-Banque a décidé de venir s’inspirer de l’expérience de la BMS-SA. Durant son séjour, la délégation a eu un calendrier chargé avec plusieurs rencontres et visites de terrain dans les chantiers et auprès de certains clients de cette banque.
Créée en 2002 par le gouvernement malien, la BMS SA, selon son directeur général, Babaly Ba, a pour mission de lutter contre la pauvreté, favoriser l’accès du plus grand nombre de la population aux services financiers et faire en sorte que la cette grande majorité des acteurs économiques sorte de l’informel.
La banque s’est, par la suite, diversifiée en incluant dans ses interventions les Petites et Moyenne Entreprises (PME), le commerce général, les finances, l’industrie … Il a souligné que, de sa création à nos jours, la BMS a réussi deux fusions. D’abord en 2007, ce fut celle réalisée avec la société de microfinance Crédit Initiative. Puis, en 2016, le plein succès de la fusion avec la Banque de l’Habitat du Mali (BHM), effectuée sans licenciement.
Une fusion qui a propulsé la BMS-SA à la tête des banques de la place de Bamako. La délégation a visité certains clients de la BMS dont l’entreprise de BTP EMCM client depuis 2003, et qui a été accompagné dans ses activités de Bâtiments et Travaux Publics par la BMS-SA pour l’achat de son équipement roulant, industriel et l’octroi de cautions et de fonds de roulement. Il ya aussi la société BARAMOUSSO de Mamadou Doumbia, également visitée, elle a bénéficié récemment de plusieurs appuis de la BMS-SA pour l’installation de sa chaîne de production de couscous, de bouillons culinaires. La visite s’est également étendue aux engagements immobiliers de Sirakoro Meguetan1 (62 Logements) et 2 (60 logements) financés par la BMS SA et réalisés par la société MALI UNIVERS. Les hôtes malgaches ont fait part de leur admiration devant ces réalisations. Le voyage d’études des malgaches s’est terminé mercredi matin par la tenue en leur présence d’une réunion du comité de la Banque.
La dernière journée d’hier a été marquée par une dernière séance de travail entre les deux parties au siège de la BMS-SA. Le président du Conseil d’administration de la SIPEM-Banque, Thierry Rajaona n’a pas caché sa satisfaction par rapport à cette visite :  » Nous avons constaté beaucoup de choses qui nous intéressent. D’abord nous sommes impressionnés par la réussite de la BMS qui est aujourd’hui la première banque du Mali et pourtant gérée par un personnel entièrement malien contrairement à chez nous où les quatre premières places sont occupées par les banques étrangères.
La SIPEM est la seule banque au capital entièrement malgache et est 9ème sur 11 banques. Notre ambition est de progresser dans le classement donc la belle réussite de la BMS peut nous servir. Nous sommes impressionnés aussi par le caractère universel de la BMS, la diversité de sa clientèle qui comprend des particuliers, des grandes entreprises, l’Etat et les fonctionnaires. Nous avons aussi été impressionnés par le succès de la banque dans ses opérations de rachat d’autres banques. Autre constat intéressant, c’est le soutien de l’Etat qui a contribué à faire de cette banque ce qu’elle est aujourd’hui. Mais il y aussi la grande capacité du personnel 100% Malien « .
Le Directeur général de la BMS-SA, Babaly Ba, il s’est déclaré honoré du travail abattu au sein de la BMS et surtout de cette marque de reconnaissance très encourageante de la part d’une institution malgache de venir s’inspirer de cette expérience.
Ibrahim Youssef

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Protection de l’environnement : Morila Sa a été certifiée ISO 14001 version 2015 au mois de février passé

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C’est une révélation de Issaka Diarra, directeur général par intérim de la mine d’or de Morila. Pour lui, la protection de l’environnement est une question d’importance majeure qui affecte le bien-être des populations et le développement économique.
Dans le cadre de cette célébration de la journée de l’environnement, une des activités de la quinzaine de l’environnement, il a souligné deux dates importantes qui leur interpelle sur le plan international à savoir le 05 juin : Journée Mondiale de l’Environnement avec comme thème: combattre la pollution plastique et le 17 Juin la Journée Internationale de Lutte Contre la Désertification et la Sécheresse et dont le thème est : la terre a de la valeur, investissez-y ».
Dans le contexte mondial actuel, il s’intéresse à la situation environnementale du Mali qui montre une augmentation galopante de la pollution par des déchets plastiques, malgré des mesures règlementaires prises, entrainant une forte dégradation des ressources naturelles.
« Chacun de nous a un rôle à jouer pour protéger le Mali car nous n’avons pas un autre pays. Selon les statistiques Onusiennes, chaque année, plus de 8 millions de tonnes de déchets plastiques sont déversés dans les océans. Au regard de la nocivité de ces déchets, Il serait souhaitable d’intensifier la lutte contre la pollution plastique et de l’étendre au plan national », a alerté le directeur de la mine.
En effet, il a fait valoir la vision environnementale de sa société. « La mine d’or de Morila consciente que la protection de l’environnement est une question d’importance majeure qui affecte le bien-être des populations et le développement économique, a mis en place une politique environnementale qui a pour but, la protection de l’environnement à l’échelle locale, régionale et globale », a-t-il indiqué.
Avant de préciser : « Pour minimiser les impacts environnementaux concernant nos activités, produits et services, la Mine de Morila s’est engagé à veiller à ce que la protection de l’environnement soit intégrée dans la culture de nos employés et s’efforce d’influencer ses fournisseurs et clients d’une manière environnementale stratégique similaire. C’est ainsi que Morila Sa a été certifiée ISO 14001 version 2015 au mois de février passé ».
Mahamane Maïga

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Total Côte d’Ivoire tient son Assemblée générale aujourd’hui

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L’Assemblée Générale de ladite société se tient aujourd’hui le 20 juin 2018 a appris le journal de l’économie malienne (LEJECOM). Il y sera soumis pour approbation la distribution de dividende d’un montant net de 114,4 FCFA par action. Pour rappel, le chiffre d’affaires de Total Côte d’Ivoire de l’exercice 2017, s’est amélioré de 8% pour se situer à 362 232 millions FCFA. Son résultat net a également connu une évolution positive, s’appréciant de 17% pour se situer à 10 422 millions FCFA.
Amadou Idrissa Dia

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Adjudication ciblée : Le Mali décroche 55 milliards de FCFA sur le Marché des Titres Publics de l’UEMOA

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Ce 20 juin , le Mali vient de blinder ses coffres en décrochant la rondelette somme de 55 milliards de FCFA suite à une émission d’obligations du trésor par adjudication ciblée d’un montant de 50 milliards et portant sur des maturités différentes, a annoncé l’agence régionale ouest africaine de planification de la dette Umoa-Titres dans un communiqué.
Selon le compte rendu d’adjudication d’obligations du trésor parcourru par le journal de l’économie malienne(LEJECOM), le montant global des soumissions est de 64,62058 milliards de FCFA. Il est noté pour 40 soumissions pour 10 participants directs. En définitive, le trésor malien a retenu la somme de 55 milliards de FCFA.
S’agissant des obligations assimilables du trésor à 3 ans, cinq participants ont eu a réaliser neuf soumissions pour un montant global des soumissions de 34 milliards de FCFA. En définitive, le trésor malien a retenu la somme de 26,359420 milliards de FCFA. Le Prix marginal et le Prix moyen pondéré ressortent respectivement à 9 700,0000 et 9 709,4843 FCFA. Le rendement moyen pondéré est de 7,26 %.
Quant aux obligations assimilables du trésor à cinq ans, seize soumissions ont été réalisées pour un montant global de 30, 620580 milliards de FCFA. En définitive, le trésor malien a décidé de retenir la somme de 28, 640580 milliards de FCFA. Le Prix marginal et le Prix moyen pondéré ressortent respectivement à 9 700,0000 et 9 729,8450 FCFA. Le rendement moyen pondéré est de 7,20 %.
Toujours selon le compte rendu d’obligations du trésor, on note que les investisseurs ivoiriens, maliens et sénégalais ont souscrit à cette adjudication ciblée.
Oumar Nourou

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Mali: Abdoul Karim KONATE, l’homme aux 5 médailles avec 5 présidents

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Abdel Karim Konaté, né en 1961 à Bamako, est un homme politique malien, ministre du Commerce et de l’Industrie dans le gouvernement formé par Cheick Modibo Diarra le 20 août 2012. Il est reconduit à ce poste le 8 septembre 2013, dans le gouvernement de Oumar Tatam Ly.

Inspecteur des douanes de son état, il est diplômé de l’École centrale de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (ECICA) et l’École sous-régionale des finances publiques de Ouagadougou.

Sa carrière au sein de l’Administration des douanes l’aura successivement conduit:

à la Brigade mobile d’intervention de Bamako en 1995 ;
à la Division recherche et intervention ;
au guichet unique pour le dédouanement des véhicules ;
à la Direction régionale des douanes de Kayes de 2009 à 2011 ;
la Direction générale des douanes.
Sur le plan politique il est membre fondateur de l’Alliance pour la démocratie au Mali (ADEMA), au poste actuel vice président du bureau national.

Il a reçu plusieurs distinctions pour service rendu à la nation : médaille commémorative de campagne, médaille du mérite national avec effigie Abeille et chevalier de l’Ordre national du Mali.
-médaille commémorative de campagne avec griffe agacher ( Général Moussa Traoré 1986)
– médaille du mérite national avec effigie abeille ( Alpha Omar Konare 1999)
– Chevalier de l’ordre national ( Amadou Toumani Toure 2008)
– Offcier de l’ordre national ( Dioncounda Traoré 2013)
– Commandeur de l’ordre national ( Ibrahim boubacar Keita 2018).

Daouda Bakary KONE

Source.: croissanceafrique.com

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Les mensonges à l’encontre de Soumaïla Cissé, voici la vérité en toute transparence

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voici ces propos afin qu’il n’y ait pas d’ambiguïté.

« La Cité administrative, c’est sorti de ma tête. Le premier à avoir eu l’idée de la Cité administrative, c’est moi Soumaïla Cissé. J’ai vu le président Konaré en 1992 alors que j’étais secrétaire général de la Présidence pour lui dire qu’on va faire une Cité administrative. Il m’a dit tu es fou, on n’y arrivera pas ; j’ai dit qu’on va arriver. J’ai cherché l’argent. Je suis allé aux Finances, le dossier était avec moi ; je suis allé à l’équipement, le dossier était avec moi. C’est moi qui ai fait le plan, c’est moi qui ai trouvé l’architecte et l’architecte a travaillé à zéro franc. Je lui ai dit qu’on n’a pas d’argent et le jour où on aura de l’argent, on te fera un contrat. C’est cet architecte qui a fait tous les plans de l’ACI 2000 et la Cité administrative. Il a fait tout ça à zéro franc. Quand je quittais le dossier, on m’a dit que j’ai bouffé l’argent de la Cité administrative alors qu’il n’y avait même pas un marché qui était passé. On a discuté, on a travaillé ; j’ai été en Libye.

C’est Kadhafi qui a financé à 40 millions de dollars. Mais, ça ne suffisait pas, il fallait 50 millions de dollars. J’avais convaincu une entreprise égyptienne, ‘’arabe contractor’’ dont l’architecte s’appelle Bahadi, (un Marocain) . Il a mis 10 millions de dollars. Le dossier est allé en conseil des ministres, le marché a été signé, mais après Bahadi a été viré, parce que les Libyens ont dit que c’est à eux de construire. moi je suis parti. J’ai laissé le dossier comme ça. On a dit tellement de choses, l’histoire de la Cité administrative, c’est moi. Mais à l’inauguration, je n’ai pas été invité ».

Daouda Bakary KONE
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IBK en solidarité avec les travailleurs du Mali

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Le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Ibrahim Boubacar Keïta, en solidarité avec les travailleurs du Mali pour un travail décent, a présidé en milieu de matinée du jeudi 21 juin 2018, dans la Salle Banzoumana Sissoko du Palais de la Culture Amadou Hampâté Bâ, l’ouverture du Forum national sur le travail.

En marge de cette cérémonie, le Président IBK a également procédé à l’inauguration de la nouvelle Direction du travail et du Centre national des concours la fonction publique sise au quartier du fleuve.

Après la coupure solennelle du ruban symbolique du bâtiment de la Direction nationale du travail et la fonction publique, le Président IBK a répondu à la presse : « Quand on a souci d’un bon rendement, on tâche de faire en sorte que ceux qui servent dans les lieux du service public soient dans les conditions pour ce faire, le confort minimum, le confort à l’accueil, le confort dans le travail. Il était temps dans ce pays que l’on songe à changer à ce niveau.
Cette nouvelle Direction du travail et de la fonction publique était attendue. Je souhaite que ce joyau soit bien entretenu parce que tout n’est pas de voir un édifice aux normes, confortable, il faut surtout espérer qu’il sera convenablement entretenu. Je souhaite bon vent à la Direction nationale du travail et de la fonction publique et bon vent à tous les travailleurs du Mali, ils trouveront ici un lieu d’accueil à la hauteur de leur attente. C’est également l’espoir d’un meilleur traitement des dossiers et de conservation des dossiers. »

Un peu plus tôt, la cérémonie solennelle d’ouverture du Forum national sur le travail avait mobilisé, aux cotés du Chef de l’Etat, les présidents des Institutions de la République, le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, le Ministre du Travail, le Ministre de la Fonction publique et ses collègues du gouvernement, les proches collaborateurs du Chef de l’Etat, les Ambassadeurs des pays amis du Mali, les Représentants des Centrales syndicales (UNTM, CDTM, CSTM, CMT), le Président du Conseil National du Patronat du Mali, le Directeur du Bureau International du Travail, le Gouverneur et le Maire du District de Bamako, le Maire de la Commune V, et de nombreux autres invités. Selon les organisateurs, l’objectif du forum vise à garantir aux travailleurs un travail décent qui leur permette de se nourrir, de se soigner, de s’habiller et de bénéficier d’une protection sociale en cas d’accident de travail, entre autres. Pendant deux jours, les participants nationaux au forum vont plancher sur les thèmes tels que « Gouvernance du travail, quels enjeux et perspectives au Mali ? », « Dialogue social, compétitivité et performances des entreprises », « Travail décent et résilience des populations ». A l’issue de leurs travaux, les participants au Forum national sur le travail adopteront des recommandations sur le travail au Mali.

« L’organisation d’un tel Forum peut paraître aller de soi, a expliqué le Président IBK, mais c’est une initiative du Bureau international du travail (BIT) qu’il faut saluer. Quand on sait les mutations et les évolutions technologiques que subit le monde, le courant démographique exponentiel auquel on assiste et également l’accroissement des inégalités sociales, on se rend compte qu’il y a nécessité à réfléchir sur le travail : dans le futur, quel sera-t-il ? Demeurera-t-il sous la forme qui nous sert aujourd’hui de mutualisation des efforts collectifs ou alors y aura-t-il de nouvelles formes de travail, auxquelles on assiste déjà ? Aujourd’hui on peut travailler de chez soi. Appeler à réfléchir, en un forum comme celui-là, les différents acteurs concernés par le travail est donc essentiel. Et plaise à Allahou Soubhana wat Allah que les résultats en soient heureux, et ils le seront, Inshallah. »

Ce Forum national sur le travail est organisé un peu plus d’un an après la tenue à Bamako, le 3 mars 2017, du 11ème congrès ordinaire de l’Organisation de l’Unité Syndicale Africaine (OUSA) à Azalai Hôtel, sous la haute présidence du Président IBK venu ce jour-là apporter sa solidarité aux syndicalistes dans leur combat qui vise à assurer aux travailleurs un travail décent.
Ce congrès avait pour thème « Renforcer le mouvement syndical panafricain pour l’avenir du travail, le développement inclusif et durable en Afrique grâce au travail décent ». L’OUSA est composée de 53 pays africains. L’issue du forum sera sanctionnée par des recommandations sur le travail au Mali.

Mail:croissanceafrik@gmail.com
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INPS : RESTITUTION DE L’ÉTUDE ACTUARIELLE DES RÉGIMES.

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L’hôtel Maeva Palace a servi de .cadre,lundi dernier, à un séminaire de restitution de l’étude actuarielle des régimes gérés par l’Institut national de prévoyance sociale (INPS).

Placée sous le haut parrainage du ministre de la Solidarité et de l’Action humanitaire, la cérémonie d’ouverture de l’atelier était présidée par son représentant Amadou Diallo, le secrétaire général par intérim dudit département.

Y étaient présents le directeur général de l’INPS, Bréhima Noumoussa Diallo, les partenaires sociaux ainsi que les administrateurs de l’INPS. En effet, l’INPS a sollicité en 2016 la coopération du BIT pour réaliser l’étude actuarielle de ses différentes branches de protection sociale. Le choix d’un tel partenaire a été motivé par le souci d’obtenir une évaluation sans complaisance de la santé financière des branches de l’INPS.

L’objectif recherché par cette étude actuarielle est de fournir aux plus hautes autorités du pays et aux dirigeants de l’INPS, les éléments pertinents d’appréciation de la viabilité et de la solvabilité financière à moyen et long termes des régimes de prévoyance sociale des travailleurs salariés et de l’assurance volontaire.
De façon spécifique, il s’agit de prendre connaissance du contenu du rapport d’étude, de recueillir les observations des participants, disposer des modèles de calcul et de projection actuarielle du Bureau international du travail (BIT), former la partie malienne à l’utilisation des modèles de calcul et de projection actuarielle du BIT.

Les 120 participants provenant de différentes structures ayant un intérêt direct avec la prévoyance sociale gérée par l’INPS ont eu à analyser le fonctionnement des régimes obligatoire et volontaire au plan financier et actuariel, à formuler des propositions permettant de garantir l’équilibre financier sur les moyens et longs termes et à proposer les modalités pour la couverture sociale d’une plus grande couche de la population.

Dans son allocution, le représentant du ministre de la Solidarité et de l’Action humanitaire a rappelé que le besoin en étude actuarielle s’est fait sentir depuis 2004 lorsque les résultats techniques de la branche vieillesse, invalidité, décès ont montré des signes inquiétants de déséquilibre marqués par un déficit grandissant d’année en année, ce en dépit des multiples efforts de maitrise des charges de toute nature.

Le représentant du ministre de la Solidarité et de l’Action humanitaire a rappelé que l’adoption de la loi sur l’Assurance maladie obligatoire (AMO) a fortement impacté les finances de l’INPS car les ressources initialement dédiées à la branche de la protection contre la maladie ont été entièrement transférées à l’AMO tandis que les charges liées à cette activité sont demeurées pour l’INPS. A titre d’illustration, il a révélé que le manque à gagner était estimé en 2010 à plus de 10 milliards de Fcfa.

«La question du déficit structurel de la branche retraite de l’INPS a été une préoccupation constate des plus hautes autorités», a indiqué le directeur général de l’INPS pour dire qu’il apparaît clairement que le déséquilibre structurel du régime est consécutif à la forte augmentation du nombre de nouveaux pensionnés, au niveau de plus en plus élevé des rémunérations servant au calcul des droits, au fiable taux de couverture des populations assujetties réduisant la base des cotisations.

«Les projections actuarielles sont par définition imparfaites, et il est de la plus haute importance de suivre les résultats de façon régulière et de les comparer à ce qui avait été prévu. C’est ainsi que l’on améliore à l’effet d’en assurer leur survie», a conclu Amadou Diallo.
Mohamed Z.
DIAWARA http://www.essor.ml/inps-restitution-de-letude-actuarielle-des-regimes/

L’Etat Malien collecte 55 milliards sur le marché financier de l’UEMOA

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La Direction nationale du trésor et de la comptabilité publique du Mali a collecté ce mercredi 55 milliards FCFA (environ 82,500 millions de dollars) sur le marché financier de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) à l’issue de son émission simultanée par adjudication ciblée d’obligations assimilables du trésor (OAT) à 3 et 5 ans, a appris APA auprès de l’agence UMOA-Titres basée à Dakar.

L’émetteur recherchait qui 50 milliards FCFA, a reçu des soumissions d’un montant global de 64,620 milliards FCFA (1 FCFA équivaut à 0,0016 dollar).

Seuls trois pays sur le huit que compte le marché financier de l’UEMOA ont participé à l’émission : la Côte d’Ivoire, le Mali et le Sénégal. Le trésor public malien a finalement retenu globalement 55 milliards FCFA. Mais les montants retenus varient en fonction de la durée de l’OAT.

Pour les OAT à 3 ans, le trésor public malien a retenu 26,359 milliards FCFA avec un prix moyen pondéré de 9709,48 et un prix marginal de 9700. Le taux d’absorption se situe à 77,53%.

Quant aux OAT à 5 ans, le montant retenu s’élève à 28,640 milliards FCFA avec un prix moyen pondéré de 9729,84 et un prix marginal de 9700. Le taux d’absorption est un peu plus élevé, se situant à 93, 53%.

Selon l’agence UMOA-Titres, le remboursement des titres se fera en totalité le premier jour ouvrable suivant la date d’échéance fixée au 21 juin 2021. Le paiement des intérêts se fera par contre annuellement sur la base d’un taux d’intérêt de 6,15% dès la première année

MS/cat/APA

Urgent : LISEZ LE PROGRAMME POLITIQUEMOHAMED ALI BATHILY CANDIDAT À LA PRÉSIDENCE DU MALI

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« La Société Civile au Pouvoir ! »Vous, femmes Maliennes qui soutenez ce pays sans jamais vous plaindre.Vous, Maliens, qui attendez depuis longtemps un véritable changement que personne jusqu’ici ne vous a apporté.Vous, anciens, sages et notables qui avez compris comme moi que le moment est venu de passer le relais à la jeunesse.Il s’adresse à vous aussi, chers alliés politiques.Surtout, ce programme s’adresse aux jeunes Maliennes et Maliens, futurs acteurs de la nouvelle image du Mali. À vous, jeunesse, qui représentez ce fort potentiel que les pays industrialisés nous envient. À vous jeunes Maliennes et jeunes Maliens, dont les ancêtres ont marqué l’Afrique et le monde par leur force, leur sagesse et leur culture.Mon expérience gouvernementale m’a terriblement ouvert les yeux sur une réalité que je déplore tant pour notre pays. Cette réalité, je n’ai pu y remédier entièrement au poste que j’occupais.Ces six derniers mois, après mon éviction du gouvernement, poussé par le Président et le Premier Ministre pour ne pas avoir accepté de me taire, j’ai pris le temps de réfléchir très profondément au sens de cette action concertée, et donc au-delà de toute polémique, à l’utilité que pourrait avoir ma candidature à l’élection présidentielle de 2018. Mohamed Ali Bathily – Candidat à l’élection Présidentielle du Mali p. 2 Je dérangeais car j’exprimais tout haut ce que toutes les Maliennes et les Maliens pensent tout bas. Notre pays se porte mal, et ce depuis trop longtemps. Ensemble, nous allons le remettre debout.
Nous sommes actuellement en guerre contre le djihadisme, qui profite de nos divisions internes. Nos jeunes sont désœuvrés et perdent l’espoir de trouver un emploi. Notre peuple souffre et ne sort pas de la misère, comme cela se passe pourtant dans les autres pays de la sous-région.
Je pense à nos paysans, à nos éleveurs, aux travailleurs du quotidien qui souffrent et qui, bien qu’ils aient un travail, survivent plutôt qu’ils ne vivent.
Tout homme politique, toute femme Malienne, tout homme Malien, doit aujourd’hui se poser la question :
« Que puis-je faire, que dois-je faire pour aider mon pays ? » Avec vous, je vais relever le défi du Mali émergent… du Mali conquérant.
Pour vous, je déclinerais notre projet pour l’avenir de nos enfants, petits-enfants et l’avenir de notre pays en quatre axes :
• Un « Plan Mali Développement », cadre de référence et état des lieux des chantiers présidentiels qui vont nous conduire à l’émergence dans les années à venir ;
• Une attention particulière sur la Jeunesse et la Justice d’abord, car notre développement doit s’appuyer sur les forces vives du pays et ne se fera pas sans lutter contre les inégalités et la corruption ;
• Mise en importance des Droits et Devoirs de chacun, parmi lesquels le droit à la paix, à une administration juste et efficace et à un système judiciaire impartial ;
• Enfin, je m’attacherais à reconquérir la place du Mali qui doit être la sienne sur le continent africain et sur la scène internationale, à travers notamment la valorisation de notre culture Malienne et une coopération repensée et renforcée avec nos amis internationaux ;
Ces quatre axes sont et seront le cœur de mon engagement sur les cinq ans qui viennent. Je ne cesserais jamais de me battre pour le développement, la paix et les droits des Maliens durant mon mandat. C’est avec fierté et vigueur que je porterais ces projets, avec vous et pour vous, durant le prochain quinquennat.
Mohamed Ali Bathily
I. « Plan Mali Développement dit P.M.D. » : une vision pour l’avenir
A. Agriculture et élevage
B. Équipements et Infrastructures
C. Gestion des ressources naturelles
D. Développement de l’entreprenariat
E. Traitement intelligent des déchets
F. NTIC et télé-services
G. Eau : accès pour tous
H. Santé : refonte du schéma sanitaire
I. Aménagement du Territoire et Habitat
J. Restructuration de nos participations et propriétés d’État
II. « La jeunesse et la justice d’abord ! »
A. Éducation : de la petite enfance à l’enseignement supérieur
– Analyse et refonte du système
– Un système éducatif mieux adapté aux réalités économiques du pays
B. Lutte contre les inégalités (femmes, monde rural, retraités, jeunes)
C. Lutte contre la corruption, en politique et à tous les niveaux
III. Droits et devoirs des citoyens maliens
A. Droit de propriété.
B. Refonte de la gouvernance
– Moins de postes ministériels, plus d’efficacité et de stabilité
– Refonte constitutionnelle
C. Résolution des conflits et garantie de la paix pour tous
D. Refonte de l’armée et des services de renseignement
E. Analyse concertée et refonte du système juridique et judiciaire
F. Une administration efficace et valorisée (culture du résultat)
K. Liberté de la presse, de la télévision et de la radio
IV. Place du Mali en Afrique et sur la scène internationale
A. La Diaspora
B. CEDEAO : coopération sur les plans économique, monétaire et militaire
C. Relations interafricaines
D. Relations extra-africaines
E. Valorisation de la culture malienne (musées, sport….)
F. Protection de la religion, garantie de la liberté de culte, lutte contre les déviances du djihadisme.

Daouda Bakary KONE
Source:croissanceafrique.com

Maom: croissanceafrik@gmail.com