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Les investissements étrangers directs vers l’Afrique ont baissé de 21% en 2017

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Les flux d’investissements étrangers directs (IED) vers l’Afrique ont chuté à 42 milliards de dollars en 2017, soit une baisse de 21% par rapport à 2016, selon un Rapport de la CNUCED sur l’investissement dans le monde 2018.
Pour la Conférence des Nations Unies pour le commerce et le développement, la faiblesse des prix du pétrole et les conséquences négatives de la récession du secteur des matières premières sur le plan macroéconomique ont contribué á la contraction des flux dans les principales économies africaines.
« Les effets persistants de la récession du secteur de matières premières ont pesé sur les IED en Afrique subsaharienne, les entrées ayant diminué de 28% pour atteindre 28,5 milliards de dollars », note le document publié ce mercredi à Genève. Selon James Zhan, directeur de la Division de l’investissement et des entreprises de la CNUCED, « Les débuts d’un rétablissement des prix des produits de base, ainsi que les progrès en matière de coopération interrégionale consécutifs à la signature de l’accord de libre-échange continental africain pourraient favoriser des flux d’IED plus importants vers l’Afrique en 2018, pour autant que le contexte mondial reste favorable ».
« La faiblesse des prix du pétrole et les conséquences négatives de la récession du secteur des matières premières sur le plan macroéconomique ont contribué á la contraction des flux dans les principales économies africaines »
Cette baisse diffère selon les régions et elle reste plus marquée en Afrique australe où les IED ont diminué de 66% pour atteindre 3,8 milliards de dollars. Une situation qui n’est pas étrangères à la diminution de de 41% des flux vers l’Afrique du Sud pour atteindre 1,3 milliard de dollars, en raison des difficultés du secteur des produits de base et des incertitudes politiques. Les flux d’IED en Angola sont redevenus négatifs (passant de 4,1 milliards dollars en 2016 à -2,3 milliards dollars), les filiales étrangères du pays ayant transféré des fonds à l’étranger par le biais de prêts intragroupes. En revanche, les IED en Zambie ont augmenté, soutenus par davantage d’investissements dans le cuivre.
En outre, les flux d’IED vers l’Afrique centrale ont diminué de 22% et s’élevaient á 5,7 milliards de dollars. Les IED vers l’Afrique de l’Ouest ont reculé de 11% à 11,3 milliards de dollars, notamment car l’économie nigériane restait en déprimée. Les IED vers le Nigéria a diminué de 21% pour atteindre 3,5 milliards de dollars.
En Afrique de l’Est, l’Ethiopie absorbe la moitié des IED dans cette région dynamique du continent
Dans la région la plus dynamique du continent, l’Afrique de l’Est, avec 7,6 milliards de dollars d’IED en 2017, c’est une baisse de 3% par rapport à 2016. L’Éthiopie a absorbé près de la moitié de ce montant, soit 3,6 milliards de dollars (en baisse de 10%). Le pays est aujourd’hui le deuxième bénéficiaire des IED en Afrique. Les IED au Kenya s’élevaient à 672 millions de dollars, en hausse de 71%, du fait de la forte demande intérieure et d’investissements dans les secteurs des technologies de l’information et de la communication.
Selon la CNUCED, les flux d’IED vers l’Afrique du Nord ont diminué de 4% pour atteindre 13 milliards de dollars. Malgré une baisse des investissements, l’Égypte est restée le principal bénéficiaire des IED en Afrique alors que ceux du Maroc ont augmenté de 23% pour atteindre 2,7 milliards de dollars, grâce notamment à des investissements importants dans le secteur automobile.
« Pour 2018, les flux d’IED vers l’Afrique devraient augmenter d’environ 20% pour atteindre 50 milliards de dollars »
Le marché des investissements en Afrique reste toujours dominé par les firmes multinationales (FMN) d’économies développées (telles que les États-Unis, le Royaume-Uni et la France) qui détiennent toujours les stocks d’IED les plus importants en Afrique. Cependant, le rapport montre aussi que les investisseurs d’économies en développement, notamment de Chine et d’Afrique du Sud, suivis par ceux de Singapour, d’Inde et de Hong Kong (Chine), figurent parmi les 10 premiers investisseurs en Afrique.
Par ailleurs, les sorties d’IED en provenance de l’Afrique ont augmenté de 8% pour atteindre 12,1 milliards de dollars, reflétant une augmentation significative des IED sortants des entreprises sud-africaines (+ 64% à 7,4 milliards) et marocaines (+66% à 960 millions).
Pour 2018, les flux d’IED vers l’Afrique devraient augmenter d’environ 20% pour atteindre 50 milliards de dollars, en raison notamment des prévisions d’une reprise modeste des prix des produits de base et d’une coopération économique interrégionale renforcée. Cependant, la dépendance de l’Afrique vis-à-vis des produits de base fera que les IED resteront cycliques.
Les économies développées également touchées par la baisse des investissements étrangers directs
Les flux des investissements étrangers directs (IED) vers les économies développées ont diminué de 37% pour atteindre 712 milliards de dollars en 2017.
Le Rapport sur l’investissement dans le monde 2018 de la CNUCED révèle que la croissance des IED de 2015-2016, quand les flux annuels vers les économies développées dépassaient 1 milliard de dollars, a pris fin brutalement en 2017.
Les réductions importantes de flux d’IED au Royaume-Uni, faisant suite à la valeur exceptionnellement élevée des fusions-acquisitions en 2016, et aux États-Unis d’Amérique, où les autorités ont resserré la vis aux « inversions fiscales », en ont été les principales raisons.
Les entrées d’IED en France et en Allemagne ont rebondi en 2017, mais dans l’ensemble, les flux vers les pays européens ont diminué en raison d’une normalisation des IED vers le Royaume-Uni. En Amérique du Nord, les entrées d’IED ont diminué en raison de la réduction des prêts intra-groupes et des désinvestissements.
Si en Europe, les sorties combinées ont diminué de 21% pour atteindre 418 milliards de dollars, les flux en provenance d’Amérique du Nord ont augmenté de 18%.
« Lorsque la perspective d’une réforme fiscale s’est faite plus certaine vers la fin de 2017, les sociétés multinationales des États-Unis ont reporté le rapatriement des bénéfices réalisés à l’étranger, ajoutant ainsi au réinvestissement », fait remarquer la CNUCED.
Dans la région Asie-Pacifique, les entrées d’IED se sont maintenues dans les économies développées de cette région, en contraste d’avec la tendance mondiale. En outre, les sorties de capitaux provenant du Japon ont continué de progresser pour atteindre 160 milliards de dollars.
Dans ces prévisions pour 2018, la CNUCED souligne que les IED vers les économies développées devraient augmenter modérément en 2018. Cependant, cette agence onusienne basée à Genève rappelle que les tensions liées aux politiques commerciales dans le monde continuent de générer des incertitudes. « Le rapatriement des bénéfices accumulés par les multinationales des États-Unis à la suite de la réforme fiscale risque de réduire les sorties d’IED de ce pays – ce qui aura des effets miroir partout ailleurs », observe la CNUCED. « Dans les économies développées, les tensions commerciales affectent de manière significative les perspectives d’IED pour 2018 », conclut James Zhan, directeur de la Division de l’investissement de la CNUCED.
Un.org
Mail: croissanceafrik@gmail.com
Daouda Bakary KONE

Autonomisation de la femme rurale : Le PNUD finance une centrale solaire à 150 millions Fcfa

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Cette information a été lors de la cérémonie d’inauguration de cet ouvrage, présidée par le ministre de l’Energie et de l’Eau, Malick Alhousseini, c’était le jeudi dernier à Haoussa-Foulane dans la commune rurale de Gabero, Région de Gao.
Il ressort que cet ouvrage a coûté 150 millions de Fcfa. Il a une capacité de 40,5 kwc (kilowatts crêtes) pour une production annuelle de 61.453 kwh et de l’énergie distribuée estimée à 58.380 kwh. Le réseau électrique de la centrale est de 2 km avec 50 lampadaires pour 83 abonnés (structures publiques, communautaires, boutiques, ateliers de soudures et familles).
Le projet intitulé «Promotion des énergies nouvelles et renouvelables pour l’avancement des femmes (PENRAF)» a été exécuté par l’Agence des énergies renouvelables (AER-Mali) à travers son département de tutelle.
Le représentant des bénéficiaires, Abdoul Aziz Bachour Diallo, a précisé que la centrale solaire de Haoussa Foulane est une première sur l’ensemble de la Région de Gao. Il a noté que la date du 31 mai 2018 restera gravée dans les mémoires des habitants de la commune rurale de Gabero.
Le premier adjoint au maire de la commune rurale de Gabero, Youssouf Hamadou Maïga, a souligné que c’est une première fois qu’un ministre vient dans la commune de Haoussa Foulane.
Le représentant du PNUD, Alou Traoré, a réitéré la disponibilité du Programme à accompagner l’Etat malien dans les énergies renouvelables.
Le ministre de l’Energie et de l’Eau a introduit que le PENRAF a été initié conjointement par le PNUD et l’Etat. Il vise à améliorer les conditions de vie des populations en milieu rural, notamment les femmes, à travers une stratégie de promotion des énergies renouvelables.
Selon le ministre, la centrale solaire va permettre aux communes et aux villages de se doter des énergies renouvelables afin de créer une masse critique d’équipements attractifs pour les intervenants privés, notamment les femmes, de satisfaire les besoins de base en énergie d’une commune, d’intégrer les associations féminines dans le processus.
Il vise également à favoriser les femmes en matière de promotion des énergies renouvelables, d’augmenter leurs revenus productifs, de renforcer les capacités locales en matière de bonne gouvernance et de consolider la décentralisation.
Mahamane Maïga
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Banques : BOA Benin réalise un résultat net de 3,2 Milliards de FCFA au 1er trimestre 2018

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La filiale béninoise du groupe bancaire BOA a présenté ses résultats du premier trimestre 2018, a appris le journal de l’économie malienne(LEJECOM). Elle réalise un résultat net de 3,2 milliards de FCFA au 31 Mars 2018, en hausse de 10,3% par au premier trimestre 2017
Il en ressort que la banque a réalisé un Produit Net Bancaire de 9,91 milliards FCFA, en hausse de 10,3% par rapport au premier trimestre 2017. Ces performances ont été réalisées dans un contexte où la banque a enregistré une croissance plus rapide de son encours nets de crédits à la clientèle (+21%) relativement aux dépôts clientèle (+4%) par rapport la même période en 2017.
Adou Faye
Lejecom

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Mali : Présentation de la programmation budgétaire et économique pluriannuelle sur la période 2019-2021

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Cette information a été donnée lors du dernier Conseil des ministres, tenu le mercredi 06 2018 à Bamako. Sur le rapport du ministre de l’Economie et des Finances, le Conseil des Ministres a pris acte d’une communication relative au document de programmation budgétaire et économique pluriannuelle sur la période 2019-2021.
Il ressort que le document de programmation budgétaire et économique pluriannuelle évalue le niveau global des recettes attendues de l’Etat par grandes catégories d’impôts et de taxes et les dépenses budgétaires par grandes catégories de dépenses.
Il indique également l’évolution de la dette du secteur public et fixe les objectifs d’équilibre budgétaire et financier sur le moyen terme.
Aussi, le document de programmation budgétaire et économique pluriannuelle informe sur les objectifs de la politique budgétaire sur la période de cadrage, tout en précisant les mesures de soutenabilité des finances publiques et d’accompagnement de la croissance économique.
Il permet au Gouvernement d’informer les députés sur l’évolution des finances publiques et de partager avec eux sa vision de la politique budgétaire à moyen terme ainsi que les contraintes budgétaires.
« Le présent document s’inscrit dans la consolidation des actions entamées dans le Cadre Stratégique pour la Relance économique et le Développement durable au Mali.Il est établi sur la base d’une prévision de croissance réelle de 4,7% en moyenne et un taux de pression fiscale de 16,9% en moyenne sur la période 2019-2021 », indique le communiqué.
Sur cette période, la politique budgétaire sera soumise à des contraintes diverses et variées liées notamment au respect des critères de convergence communautaire de l’UEMOA et de la CEDEAO, à la mise en œuvre des engagements avec le FMI dans le cadre du Programme économique et financier et au service de la dette intérieure.
Le document préconise la mobilisation soutenue des ressources internes et la maîtrise des dépenses courantes.
L’on précise que les dépenses seront orientées vers la prise en charge des engagements du Gouvernement parmi lesquels la priorité sera accordée en termes d’allocations budgétaires, notamment : à la mise en œuvre de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali issu du processus d’Alger, de la Loi d’Orientation et de Programmation Militaire et de la Loi d’Orientation et de Programmation relative à la Sécurité Intérieure ; à l’allocation de 15% du budget au secteur de l’Agriculture.
Les autres besoins sont relatifs au financement des investissements structurants dans les secteurs productifs ; à la consolidation des acquis dans les secteurs sociaux ; au renforcement des allocations pour la décentralisation budgétaire en vue de l’atteinte de 30% des recettes budgétaires transférées aux collectivités territoriales.
Mahamane Maïga
Mail: croissanceafrik@gmail.com

Développement industriel au Mali : l’Etat transfère ses compétences aux Collectivités territoriales

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C’est une des principales décisions prises lors du dernier Conseil des ministres, tenu le mercredi 06 2018 à Bamako. Sur le rapport du ministre du Développement industriel, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret fixant le détail des compétences transférées de l’Etat aux Collectivités territoriales dans le domaine de l’industrie.
Il faut noter que la Loi n°2017-051 du 02 octobre 2017 portant Code des collectivités territoriales en République du Mali autorise les organes délibérants des collectivités territoriales à régler par délibérations les affaires de leur ressort territorial dans le domaine de l’industrie.
Le présent projet de décret fixe le détail des compétences de la Commune, du Cercle, de la Région et du District de Bamako dans le domaine de l’industrie.
Il précise l’appui-conseil que les services centraux et déconcentrés du Ministère du Développement industriel doivent apporter aux collectivités territoriales dans ce cadre.
L’adoption du présent projet de décret permettra aux collectivités territoriales de mener à bien les actions de développement dans le domaine de l’industrie.
Par ailleurs, il faut rappeler l’engagement des autorités à travers le président de la République qui souhaite la décentralisation de l’industrie.
Selon les statistiques plus de 68% des unités industrielles sont installés à Bamako. « Dans chaque région, selon ses filières stratégiques hautement importantes, nous allons procéder à la transformation sur place. Et nous pensons que Mopti en a pour assez. Je cite l’exemple de l’abattoir. Nous sommes premiers de notre espace communautaire UEMOA par notre cheptel et Mopti est la 1ère région du Mali dans ce secteur, donc c’est une filière porteuse notamment avec la transformation des produits animaux », a expliqué le ministre Mohamed Aly Ag Ibrahim, lors de sa visite sur le site de la zone industrielle de Mopti.
Selon lui, les investissements publics viennent toujours en soutien à l’industrie, tels que les aménagements agro-agricoles et la réalisation des routes.
Mahamane Maïga
Mail: croissanceafrik@gmail.com

Filière gomme arabique au Mali : L’envahissement du marché par les Indiens

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La gomme arabique fait partie des filières porteuses du Mali qui ont requis l’attention du gouvernement malien pour son développement. C’est pourquoi, le département du Commerce et de la Concurrence à travers l’UMOCI, a initié un projet soutenu par le fonds d’affectation du Cadre Intégré pour sa mise en œuvre. Au delà de cet accompagnement, les acteurs de la filière restent confrontés des contraintes dans la collecte, la transformation et l’exportation de la gomme arabique.
Il faut noter que la gomme arabique est une résine naturelle et végétale provenant de l’acacia. Elle est prisée pour ses vertus reconnues depuis des millénaires. Au Mali, elle constitue une filière d’exportation à fort potentiel et compétitive sur les marchés africains, européens et américains avec 3 catégories de variétés exportées. Les principaux bassins de production sont concentrés dans les régions de Kayes, Sikasso, Koulikoro et le District de Bamako.
Pour créer la plus-value, ministère du Commerce et de la Concurrence a initié un projet de renforcement des capacités productives et commerciales de la filière gomme arabique au Mali. Une initiative qui vise à contribuer à l’amélioration des revenus des acteurs directs de la filière notamment, les producteurs, les collecteurs et les exportateurs. Ce qui réduira considérablement la pauvreté dans les zones gommifères.
S’exprimant sur la promotion de la gomme arabique, le président de l’interprofession, Cheick Oumar Gueye, a insisté sur l’accompagnement du Département du Commerce et de la Concurrence pour avoir fait de cette filière une priorité. La mise en place et l’équipement de l’interprofession de la filière gomme arabique au Mali en est une illustration parmi tant d’autres, a-t-il argué.
Selon lui, cette filière a une riche contribution à l’économie nationale car le peuplement naturel de gommiers au Mali est estimé à environ 13 000 ha à l’Ouest et s’étale sur près de 60450 km² du Centre au Nord du pays.
Par ailleurs, il a déploré le phénomène de l’envahissement du marché malien de la gomme arabique par les Indiens. Un phénomène qui se traduit par leur main mise sur le marché.
Mahamane Maïga
Mail: croissanceafrik@gmail.com

Mali : l’armée affirme avoir « tué 13 terroristes » à Boni, dans le centre

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Ce samedi, tôt le matin, des hommes armés ont attaqué une position de l’armée à l’entrée de Boni, dans le centre du Mali.

Il s’agirait d’une « attaque terroriste » et les « FAMA ont tué treize terroristes », selon l’armée qui indique également la saisie « d’armes et des munitions. »

« Au cours de l’opération, trois militaires ont trouvé la mort et trois autres ont été blessés », annonce le ministère malien de la défense dans un communiqué.

Source croissanceafrique.com

Daouda Bakary KONE

Mali: Au delà de son parcours universitaire voici les trophées et prix obtenus par le défunt PR OGOBARA DOUMBO

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Pendant plus d’une semaine des rumeurs persistantes ont circulé sur les réseaux sociaux annonçant la mort de l’éminent chercheur malien Ogobara Doumbo. Des proches joints par croissanceafrique.com ont toujours catégoriquement démenti son décès. Ce samedi matin le chercheur malien Ogobara Doumbo est décédé à Marseille où il était hospitalisé.

Ogobara Doumbo est un scientifique malien spécialiste du paludisme. Né en 1956 ou 1958 dans le cercle de Koro, village dogon, Ogobara Doumbo a présenté deux thèses de médecine, une au Mali et une en France. Il a présidé pendant dix ans le département d’épidémiologie de la Faculté de Médecine de Bamako.

Il préside le Centre de recherche et de formation sur le paludisme, un centre qui a entrepris en 2003 des essais cliniques d’un vaccin contre le paludisme.

Professeur de parasitologie-mycologie et chercheur à l’Université des Sciences, techniques et de technologie de Bamako, il était connu dans sa lutte acharnée contre le paludisme. Les résultats obtenus au sein du « Malaria research and training center » et des programmes antipaludiques lui ont valu une reconnaissance nationale et une notoriété internationale.

Les prix reçus pour ses recherches sur le paludisme et les maladies tropicales sont amplement méritées, notamment le prix Christophe Mérieux (France) en 2007, le prix du Prince des Asturies (Espagne) en 2008, le prix de l’Alpha Omega Alpha Honor Medical Society (Etats-Unis) en 2008 et le prix international Inserm (France) en 2013.

Depuis 2016, il est International Fellow de l’American Society of Tropical Medicine & Hygiene, membre de l’Académie Africaine des Sciences et médaillé de la Société de Pathologie Exotique de France.

Comme les prix, les louanges qui ont accueilli sa riche production ne sont pas que dithyrambes, elles sonnaient justes, elles sonnaient vraies, elles sanctionnaient le mérite. En effet, Pr. Ogobara Doumbo est co-auteur de trois livres et de plus de 600 publications internationales.

Profondément attaché à son pays, il a choisi d’y rester et d’y mener ses recherches. Pr. Ogobara Doumbo présidait le Conseil d’Université de Ségou, le Conseil d’Administration du Centre d’Infectiologie Charles Mérieux de Bamako.

Daouda Bakary KONE

source : croissanceafrique.com

Urgent/Mali : Nécrologie, le Professeur Ogobara Doumbo est décédé ce samedi à Marseille ((France))

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Pendant plus d’une semaine des rumeurs persistantes ont circulé sur les réseaux sociaux annonçant la mort de l’éminent chercheur malien Ogobara Doumbo. Des proches joints par croissanceafrique.com ont toujours catégoriquement démenti son décès. Ce samedi matin le chercheur malien Ogobara Doumbo est décédé à Marseille où il était hospitalisé.

Ogobara Doumbo est un scientifique malien spécialiste du paludisme. Né en 1956 ou 1958 dans le cercle de Koro, village dogon, Ogobara Doumbo a présenté deux thèses de médecine, une au Mali et une en France. Il a présidé pendant dix ans le département d’épidémiologie de la Faculté de Médecine de Bamako.

Il préside le Centre de recherche et de formation sur le paludisme, un centre qui a entrepris en 2003 des essais cliniques d’un vaccin contre le paludisme.

Professeur de parasitologie-mycologie et chercheur à l’Université des Sciences, techniques et de technologie de Bamako, il était connu dans sa lutte acharnée contre le paludisme. Les résultats obtenus au sein du « Malaria research and training center » et des programmes antipaludiques lui ont valu une reconnaissance nationale et une notoriété internationale.

Les prix reçus pour ses recherches sur le paludisme et les maladies tropicales sont amplement méritées, notamment le prix Christophe Mérieux (France) en 2007, le prix du Prince des Asturies (Espagne) en 2008, le prix de l’Alpha Omega Alpha Honor Medical Society (Etats-Unis) en 2008 et le prix international Inserm (France) en 2013.

Depuis 2016, il est International Fellow de l’American Society of Tropical Medicine & Hygiene, membre de l’Académie Africaine des Sciences et médaillé de la Société de Pathologie Exotique de France.

Comme les prix, les louanges qui ont accueilli sa riche production ne sont pas que dithyrambes, elles sonnaient justes, elles sonnaient vraies, elles sanctionnaient le mérite. En effet, Pr. Ogobara Doumbo est co-auteur de trois livres et de plus de 600 publications internationales.

Profondément attaché à son pays, il a choisi d’y rester et d’y mener ses recherches. Pr. Ogobara Doumbo présidait le Conseil d’Université de Ségou, le Conseil d’Administration du Centre d’Infectiologie Charles Mérieux de Bamako.

Daouda Bakary KONE

Qui est Pr Alhousseïni Bretaudeau, l’agronome malien qui a réussi deux mandats à la tête du CILSS?

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MAMADOU TOGOLA JSTM.Org

Depuis la fin de sa mission, en 2010, comme Secrétaire Exécutif du Comité Inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS), le Prof Alhousseïni Bretaudeau ne s’est jamais vu confier un poste de responsabilité au Mali. Une grande perte pour un pays dit à vocation agropastorale. Car, pendant ce temps l’expert est convoité par toutes les écoles de sa spécialité dont le Collège Impérial de Londres. JSTM vous offre un aperçu du riche parcours de l’agronome.

Né à Ménaka en 1954, le Professeur Alhousseïni Bretaudeau est titulaire d’un doctorat de troisième cycle en sciences agronomiques, option phytotechnie de l’Université des Sciences et Techniques du Languedoc (USTL) à Montpellier. A son retour au Mali, en 1984, il devient professeur titulaire d’agronomie-phytotechnie, de génétique et d’amélioration des plantes à l’Institut Polytechnique Rurale de Katibougou (IPR). En décembre 2000 à Lomé, il est médaillé de l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI) pour la meilleure invention en agriculture/machinisme agricole pour avoir intenté une variété améliorée de sorgho qui résiste à la sécheresse.

Lire aussi – Pr Alhousseïni Bretaudeau: «le principal handicap de l’Agriculture au Mali, c’est la gouvernance !»

Membre du Comité des experts de l’Agence universitaire de la Francophonie en 2005, il est fondateur et responsable du laboratoire d’agro-physio-génétique et de biotechnologies végétales de l’IPR/IFRA de Katibougou. En 2007, puis en 2010, il est nommé Secrétaire Exécutif du Comité Inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS). Aujourd’hui, le Professeur Bretaudeau est formateur pour le compte de l’IRD (l’Institut de Recherche pour le Développement) de doctorants en matière d’élaboration de projets de recherche. Il est aussi consultant pour plusieurs organisations notamment la FAO, le Collège Impérial de Londres, l’Agence pour l’Environnement et le Développement Durable (AEDD), la Fondation Konrad Adenauer.

Grand Officier de l’Ordre National du Mali, le Pr Alhousseïni Bretaudeau a collaboré dans la rédaction de nombreuses publications scientifiques. On peut citer: «Faster breeding of Bambara Groundnut: Mutational cum-invitro Approaches; In “Breeding of Neglected and Under-utilized Crops, Spices and Herbs” ou encore “Variabilité génétique des sorghos de décrue au Mali; In: La culture du sorgho de décrue en Afrique de l’Ouest et du Centre», Situation actuelle et définition d’un Plan d’Action Régional’’.

@mamadou_togola
Source : JSTM. ORG