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CRÉATION D’UN NOUVEAU MOUVEMENT À KOLONDIEBA.

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Le mouvement « kolondieba Kanu » a vu le jour ce samedi 26 mai 2018 lors d’une concertation entre la société civile ,la jeunesse et la CAFO dans la salle de conférence de la Mairie de kolondieba . C’était en présence des représentants des 12 communes rurales du cercle de kolondieba ,des représentants de la CAFO, la société civile et la jeunesse, du chef de cantonnement des eaux et forêts Mr Aly Guitteye , du président national de KSSD Mr Siaka kone et sa délégation et plusieurs participants.

L’objectif visé du mouvement »kolondieba kanu » est de soutenir le président IBK à l’élection du 29 juillet 2018, une manière pour récompenser son excellence Ibrahim Boubacar keita par rapport à ces engagements dans le cercle de kolondieba.

Cette idée de mouvement « kolondieba kanu » , a été initiée par certains nombres de personnes qui ont mûrement et profondément réfléchi aux faits D’IBK dans le cercle de kolondieba avant d’y penser que la population du cercle de kolondieba doit réellement venir au soutien du président Ibrahim Boubacar keita le 29 juillet prochain.

Selon les initiateurs, de l’indépendance à nos jours, IBK a été le premier président malien qui a tendu ou tourné ses regards vers kolondieba:
-Le président IBK a fait deux tours à kolondieba parmi tant de cercle du Mali,
-Kolondieba a eu 50 logements sociaux, un groupe électronique très puissant pour le centre de santé, un commissariat de police, un camp de garde nationale , sans oublier la réalisation de la route zantiebougou -kolondieba et la frontière de la côte d’Ivoire en cours de travaux et en plus des recommandations notées.
Voilà en bref pourquoi la population du cercle de kolondieba, décide de voter IBK à l’élection présidentielle prochaine.

A l issue de cette rencontre,au nom de l association Kewale ani sabali pour la solidarite et le developpement, chaque president local des 12 communes a recu 25 kg de sucre de la part de Mr siaka kone president national de KSSD.

Sibiry konate

 

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Croissance inclusive : L’OCDE lance son Cadre d’action accompagné d’un nouveau tableau de bord d’indicateurs

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L’OCDE lancera son Cadre d’action pour les politiques de croissance inclusive le 29 mai prochain, à l’occasion de la première journée de son Forum.
La Directrice du Cabinet de l’OCDE et Sherpa, Mme Gabriela Ramos, présidera ce lancement et présentera le Cadre à la presse ; suivi d’une table-ronde spéciale avec pour thème la « Croissance inclusive : l’État émancipateur».
Il s’agira notamment d’annoncer un nouveau tableau de bord de l’OCDE contenant 24 indicateurs de la croissance inclusive qui aideront les pays et les citoyens à suivre les avancées et progrès vers l’instauration d’une croissance inclusive.
Seront également dévoilées, les données chiffrées les plus récentes sur les inégalités qui, combinées les unes aux autres, peuvent représenter des risques pour le bien-être des populations. À titre d’exemples : près d’un tiers des enfants (32 %) des classes populaires sont issus de familles nombreuses ; la situation socio-économique des étudiants, influe sur leurs résultats pour 13% d’entre eux 21 % des femmes des pays de l’OCDE occupent des emplois faiblement rémunérés, contre seulement 13 % des hommes ; la répartition de la richesse est beaucoup plus inégale par rapport à celle du revenu : 10 % seulement des ménages des pays de l’OCDE possèdent en moyenne plus de la moitié (52 %) de la richesse totale des ménages.
Le Cadre d’action de l’OCDE pour les politiques de croissance inclusive fournira aux gouvernements des analyses actualisées afin de les aider à investir pour les populations et les régions laissées de côté, à entretenir le dynamisme des entreprises, à travailler pour des marchés du travail plus inclusifs, et à mettre en place des administrations efficaces et réactives qui associent davantage les citoyens – tout ceci dans le but de stimuler une croissance économique créatrice d’opportunités pour tous les groupes de population, et garante d’une redistribution équitable de ses fruits entre tous les pans de la société.
Pathé TOURE

 

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Exportations de mangues au Mali : La filière a généré un chiffre d’affaires de plus de 8 milliards de F CFA en 2017

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C’est ce qu’a indiqué le secrétaire général du ministère du Commerce et de la Concurrence, Adama Yoro Sidibé, qui a présidé, la récente réunion du comité de pilotage du cadre intégré et de l’aide au commerce. Toutefois, il a souligné que les exportations de mangues ont connu une baisse en 2017.
A l’entame de son propos, Adama Yoro Sidibé, a déclaré que la campagne mangue 2017 a enregistré des résultats encourageants grâce aux appuis du cadre intégré, en synergie avec d’autres programmes intervenant dans la filière mangue. «A l’issue de l’atelier national de validation des statistiques de commercialisation des mangues tenu en novembre 2017, le volume des exportations de mangues en 2017 était à 28 983 tonnes», a-t-il précisé.
En termes de ressources, Adama Yoro Sidibé expliquera que la filière mangue a généré un chiffre d’affaires de plus de 8 milliards de F CFA en 2017. Les exportations de mangues, ajoutera-t-il, ont connu une baisse en 2017, due essentiellement à certains problèmes auxquels la filière a été confrontée, notamment la recrudescence des nuisibles et les grèves de transporteurs au moment de la campagne.
«Toutefois en 2017, les appuis du cadre intégré ont porté essentiellement sur la mise en place du système de gestion de la qualité et l’accompagnement aux référentiels de certification des PME de transformation des produits agroalimentaires. C’est ainsi que COPROKAZAN pour le beurre de karité, KENEYIRIDEN pour la mangue séchée et KISSIMA industrie pour l’infusion à base de zéguéné (dattes sauvages) ont obtenu les certifications bio américaine et européenne », a expliqué M. Sidibé,
Aussi, il a rappelé que les acteurs ont reçu des formations sur des thématiques pertinentes très utiles pour la vie professionnelle. Il s’agit, entre autres, de thématiques portant sur l’élaboration du plan d’affaires, sur les effets de commerce, sur la mise en place du système de gestion de la qualité, sur la sécurité sanitaire des aliments et sur les référentiels de certification pour les produits de transformation agroalimentaire.
Mahamane Maïga

 

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Société ivoirienne de Banque : Un résultat net de 7,383 milliards de FCFA au 31 Mars 2018

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La Société ivoirienne de Banque (SIB) de Côte d’Ivoire a réalisé un résultat net de 7,383 milliards de FCFA au 31 Mars 2018 en hausse de 22,1% comparé au 31 Mars 2017, a appris le journal de l’économie malienne (LEJECOM) auprès des dirigeants de cette société basée à Abidjan.
Le premier trimestre de l’année 2018 présente une bonne tendance avec des encours de crédits qui progressent de 20% par rapport à mars 2017 ; une augmentation des encours principalement faite sur le premier trimestre 2018 (54% du surplus). Les dépôts connaissent une évolution de 8% comparée à la même période de l’année précédente, dont 43% ont été collectés sur le premier trimestre 2018.
Des résultats conformes aux attentes
Ces évolutions positives des collectes et des emplois ont permis à la banque de générer, sur la période sous revue, des résultats conformes aux attentes. En effet, les indicateurs de résultat sont au vert à la fin du premier trimestre 2018. – Le produit net bancaire varie de +20,6% comparativement au 1er trimestre de l’année précédente compte tenu de l’importance des encours moyens de crédit et d’une bonne tenue de la marge sur commissions (+12%) et des opérations de marché (+71%). Il est en ligne avec le budget (+1%). – Les charges restent contenues dans le budget (97%) bien que des dépassements sont attendus du fait des dépenses telles que celles relatives à la revue stratégique qui n’avaient pas été inscrites au budget. Le coefficient d’exploitation ressort en amélioration de 4 points à 46,6% avec un résultat brut d’exploitation en progression de 30%.
Les recouvrements importants au 1e r trimestre ont permis d’améliorer fortement le coût du risque qui ressort en reprises nettes à fin mars 2018 (+ 1 103 Millions), mais légèrement en deçà des reprises nettes de mars 2017 (1 340 Millions), conduisant à un résultat d’exploitation en progression de 22,2%. Le résultat net provisoire ressort à 7 383 millions de FCFA, en progression de 22% en liaison avec la bonne progression des revenus, la correcte maîtrise des frais généraux d’exploitation (+9%) et d’une meilleure gestion du risque.
Toutefois, les difficultés du secteur cacao, liées à la baisse des tarifs en 2017, ont fragilisé certains opérateurs de ce secteur qu’il convient de suivre de façon rigoureuse.
Amadou Idrissa Dia

 

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Assemblées annuelles de la Bad : L’édition de 2019 prévue à Malabo en

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Après deux années de suite passées hors du continent, les assemblées annuelles de la banque africaine de Développement reviennent en Afrique. C’est ainsi que Malabo, la capitale équato-guinéenne abritera l’édition 2019 des Assemblées annuelles de la Bad. C’est l’une des principales décisions prises hier à Busan en Corée du Sud, des 53ème assemblées annuelles de l’institution (21 au 25 mai).
Le gouverneur de la Guinée équatoriale, Lucas Abaga Nchama, nouveau président du Conseil des gouverneurs (son pays abritera la prochaine édition des assemblées annuelles), a, pour sa part, promis des rencontres tout aussi fructueuses en 2019 à Malabo, la capitale. « Je vous exhorte à venir très nombreux l’année prochaine en Guinée équatoriale. Vous y trouverez un accueil
chaleureux et un cadre de travail qui nous permettra d’avoir de très fructueuses délibérations. Soyez assurés que mon pays sera à la hauteur de la confiance que vous lui faite en le choisissant pour accueillir les 54e assemblées annuelles de la Banque africaine de développement », a-t-il assuré. « De tout point de vue, ces assemblées annuelles ont été un formidable succès collectif. Grâce à tous, et
particulièrement à nos hôtes coréens, nous avons pu travailler dans de meilleures conditions pour arriver à cet excellent résultat », a déclaré Akinwumi Adesina lors de la cérémonie de clôture.
S’adressant aux gouverneurs de la Bad, M. Adesina, dit les avoir écouté et pris note tout en se réjouissant de leur soutien. «Soyez assurés que moi-même, la haute direction et tout le personnel, ne ménagerons aucun effort pour la transformation économique de l’Afrique et le bien-être de ses populations », a-t-il dit en direction des gouverneurs. Il s’est félicité de la bonne organisation de ces assemblées annuelles et a donné rendez-vous en 2019 à Malabo.
Ismaila Ba et Oumar Nourou, Envoyés spéciaux à Busan

 

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Rwanda: développer le tourisme d’affaires

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LES POINTS MARQUANTS

  • Le Rwanda est en passe de devenir l’une des premières destinations du tourisme d’affaires en Afrique.
  • Grâce à un projet de conseil du Groupe de la Banque mondiale, le nouveau Bureau des congrès aide les autorités à mieux identifier les opportunités dans le secteur des réunions, congrès, conventions et voyages de gratification et les opérateurs privés à profiter de ces nouveaux débouchés.
  • Entre 2014, date de la création de ce dispositif, et 2016, le nombre de participants aux conférences a pratiquement doublé, de 17 950 personnes à 35 100, tandis que les recettes liées au tourisme d’affaires sont passées de 29,6 millions à 47 millions de dollars.

WASHINGTON, 11 juillet 2017 – Le Rwanda s’impose aujourd’hui comme l’une des premières destinations du tourisme d’affaires en Afrique de l’Est, grâce aux efforts du gouvernement rwandais, appuyé par ses partenaires de développement, pour renforcer et développer la place du secteur privé dans ce secteur.

Le pôle mondial d’expertise en Commerce et compétitivité du Groupe de la Banque mondiale et de la Société financière internationale (IFC) a lancé en 2012 le Projet de soutien de la compétitivité et de la gouvernance(G4C), qui a débouché sur la création du Bureau des congrès du Rwanda, en 2014. Le Groupe de la Banque mondiale, qui a apporté 1,2 million de dollars d’assistance technique au département Tourisme et conservation du Rwanda, et les autorités rwandaises se sont appuyés sur ce nouvel instrument pour promouvoir le pays comme destination privilégiée des réunions d’affaires auprès de clients régionaux et internationaux.

Depuis, ce segment dynamique du tourisme, mieux connu par les professionnels sous son acronyme en anglais « MICE » pour meetings, incentives, conferences, and events, connaît un essor considérable. En 2016, le Rwanda a accueilli plus de 40 conférences internationales, le Bureau des congrès organisant directement plusieurs manifestations de haut niveau : Forum économique mondial, Sommet mondial sur l’investissement en Afrique, Sommet de l’Union africaine et Forum africain de l’investissement hôtelier. Il est également intervenu lors de manifestations de l’AFREXIMBANK et de l’Académie mondiale des sciences, ainsi que pour la convention continentale annuelle de Coca Cola.

Cette recrudescence de réunions, de conventions et de manifestations depuis la création du Bureau des congrès a induit une hausse des recettes, qui ont dépassé 37 millions de dollars en 2015 et atteint 47 millions de dollars en 2016. En 2017, le tourisme d’affaires dans le pays devrait rapporter 64 millions de dollars.

« Le travail du projet G4C avec le Bureau des congrès pour développer le tourisme d’affaires a eu d’immenses répercussions », se réjouit Jean-Louis Uwitonze, directeur général de l’unité d’exécution du projet au ministère du Commerce et de l’Industrie. « Après la clôture du projet, le Conseil de développement du Rwanda continuera de mobiliser ses propres ressources pour garantir la pérennité des réformes. »


Le Bureau des congrès stimule le développement du tourisme d’affaires

Devenu l’organisme central de coordination du secteur MICE à Kigali, le Bureau des congrès assure la liaison entre les demandes de tourisme d’affaires et les prestataires locaux afin de faire du Rwanda une destination fiable pour toutes les rencontres d’affaires, qu’elles soient nationales, régionales ou internationales. Il contribue ce faisant à la réalisation de la stratégie à moyen terme du pays pour la réduction de la pauvreté et le développement économique ainsi qu’à la stratégie nationale de 2011 pour les exportations.

« Le Bureau des congrès sert désormais d’intermédiaire entre les pouvoirs publics et le secteur privé pour développer l’industrie des réunions », souligne Chris Munyao, directeur général de Primate Safari, un tour-opérateur local.

Selon Patience Mutesi, directrice-pays de Trademark East Africa, « ces projets sont vitaux pour ouvrir l’économie rwandaise et réaliser les objectifs de transformation ». Mais, rappelle-t-elle, « toute la difficulté consiste maintenant à s’assurer que la demande est suffisante pour assurer la rentabilité des investissements structurels. »

Le Rwanda, l’un des premiers pays d’Afrique de l’Est à s’être doté d’un Bureau des congrès, s’est rapidement imposé comme un leader du marché. Il se hisse ainsi au troisième rang du classement 2016 de l’Association internationale des congrés et conférences pour le tourisme d’affaires en Afrique, derrière l’Afrique du Sud et le Maroc. En 2015, le Rwanda ressortait au septième rang pour les 39 pays d’Afrique classés tandis que Kigali obtenait la cinquième place parmi les premières villes du continent accueillant des réunions d’affaires et autres manifestations de ce type.

Donner au secteur privé les moyens de se développer

Avant la création du Bureau des congrès, les réservations se faisaient directement auprès du gouvernement, explique Chris Munyao. Désormais, c’est le Bureau qui identifie les opportunités, fait venir les organisateurs dans le pays et sollicite les entreprises privées du Rwanda pour répondre aux appels d’offres.

« C’est le principal intérêt du Bureau des congrès », souligne-t-il. « Il permet aux entreprises privées de se positionner sur le marché du tourisme d’affaires. »

Soucieux de perpétuer cette stratégie de développement de l’industrie des réunions, le Rwanda a également investi dans la construction d’un nouveau centre des congrès, à Kigali, à proximité des grands hôtels, afin de multiplier les espaces de réunion. Fin 2016, Kigali pouvait proposer 3 400 chambres d’hôtel moyen et haut de gamme pour les délégations.

« À part le Rwanda et l’Afrique du Sud, rares sont les pays d’Afrique à faire appel à un bureau des congrès pour mettre directement en contact les entreprises et les opérateurs privés », déclare Adja Mansora Dahourou, chef d’équipe du projet au Groupe la Banque mondiale et spécialiste senior du secteur privé. « Le Bureau a également mis sur pied une équipe de recherche pour constituer une base de données et estimer la durée de séjour des délégations, les sommes dépensées et l’impact préalable et postérieur à cette initiative sur toute la filière, afin de mieux cibler les efforts à l’avenir. »

Le projet bénéficie également à l’Association des professionnels de congrès du Rwanda (RAPCO), qui met en place un système d’accréditation pour les professionnels du secteur. Elle a vocation à développer les capacités des opérateurs privés du Rwanda à répondre aux appels d’offres et à remplacer progressivement l’État pour assumer la responsabilité totale de cette filière.

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Daouda Bakary KONE

Tourisme: Les ancien manuscrits de Tombouctou exposés en New Delhi, Inde

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Cette exposition des anciens manuscrits de Tombouctou à Taj Mahal en #Inde est un des exploits diplomatiques de l’Ambassadeur Yeah Samake

Il a initié, mobilisé les fonds et trouvé l’accord des autorités indiennes pour exposer notre richesse culturelle dans l’enceinte du TAJ MAHAL.

Pour rappel, le Taj Mahal qui signifie «Palais de la Couronne» en français est l’une des 7 merveilles du monde. Ils ont limité le nombre de visiteurs à 40 000 personnes par jour sinon il pouvait recevoir jusqu’à 70.000 par jour.Un exploit diplomatique.

 

Daouda Bakary KONE

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Les 10 pays les plus endettés d’Afrique

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Les 10 pays les plus endettés d’Afrique. Nous nous sommes penchés sur la dette brut des pays africains ainsi nous vous proposons notre classement des 10 pays les plus endettés d’Afrique.-

Voici notre classement des 10 pays les plus endettés d’Afrique

1- Afrique du Sud
Avec une dette de plus de $ 80 520 000 000 USD soit 1 613 dollars par habitant, l’Afrique du Sud est le champion de la dette en Afrique.
2- Soudan
La dette soudanaise est de plus de $37 980 000 000 USD soit 946 dollars par habitant.

3- Égypte
L’Égypte a une dette de plus de 30 610 000 000 USD soit 391 dollars par habitant

4- Maroc
Avec une dette de plus de $ 75 470 000 000 USD soit 712 dollars par habitant, le Maroc est le quatrième pays africain le endetté.

5- Tunisie
La dette tunisienne s’élève à plus de $ 18 760 000 000 USD soit 1 779 dollars par tunisien.

6- Angola
La dette angolaise s’élève à plus de $ 17 980 000 000 USD soit 944 dollars par angolais.

7- République démocratique du Congo
Avec une dette de plus de $ 13 500 000 000 USD soit 197 dollars par habitant

8- Côte d’Ivoire
La dette ivoirienne s’élève à plus de $ 11 600 000 000 USD soit 527 par habitant.

9- Nigeria
Le Nigeria est à la neuvième place avec une dette de plus de 11 020 000 000 dollars américains

10- Kenya
Avec une dette de plus de 7 935 000 000 dollars américains, le Kenya est le dixième pays africain le plus endetté.

Daoud

Source : croissanceafrique.com

 

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Ethiopian Airlines: vers une hégémonie sur le ciel africain?

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(Ecofin Hebdo) – Alors qu’avec le marché unique du transport aérien en Afrique (Single African Air Transport Market (SAATM) , l’Afrique vient d’opter pour la libéralisation de son ciel, le grand gagnant de l’opération pourrait ne pas être de ceux qu’on croit. En effet, si la décision semble faire les affaires des grandes multinationales, mieux équipées, mieux organisées et disposant d’une meilleure solidité financière, un acteur africain a, pendant des années, préparé ce moment. Forte d’une expérience de 70 ans dans le secteur, d’une gestion efficiente et d’une ambition débridée, Ethiopian Airlines pourrait damer le pion à tous ses rivaux, africains et internationaux.

À Abidjan, la nouvelle a été célébré par les différents médias. Ethiopian Airlines vient de lancer une ligne directe entre la capitale ivoirienne et la ville américaine de New-York. Encore un succès de plus qui, loin d’être marginal, s’inscrit dans le cadre d’une stratégie plus vaste. Le transporteur veut en effet ajouter une demi-douzaine de destinations de ce type à son offre.

 

La naissance d’un géant

Ethiopian Airlines nait en décembre 1945, de l’ambition du Negus Hailé Selassié de construire une Ethiopie moderne. Le souverain qui entend alors doter son pays d’une compagnie aérienne aux normes internationales, se tourne vers l’expertise des Etats-Unis, de la France et du Royaume-Uni. La nouvelle compagnie sera détenue à 100% par l’Etat éthiopien, mais géré à ses débuts par l’américain Trans World Airlines (TWA).

cockpit 1965

Le cockpit en 1965.

71 ans plus tard, Ethiopian Airlines est désormais un mastodonte dans le ciel africain. Fort d’une flotte de plus de 90 avions et d’une force de travail estimé à environ 14 000 personnes, la compagnie ne cache pas son ambition d’assurer une hégémonie sur le transport aérien en Afrique.

«Ethiopian Airlines se veut la compagnie la plus compétitive en Afrique à l’horizon 2025.», ainsi que l’indique son site internet. Si officiellement, Kenya Airways et la SAA sont les rivaux dont elle entend se démarquer à court-terme, nul doute que le transporteur éthiopien n’entend pas en rester là.

 

Un géant du ciel

Ethiopian Airlines est la première compagnie aérienne du continent. sa capacité de transport est de 1 124 252 sièges contre respectivement 1 086 795 sièges et 789 594 sièges pour ses rivaux South African Airways (SAA) et Kenya Airways. En outre, son bénéfice pour l’exercice fiscal 2016/2017 est de 232 millions de $ pour un chiffre d’affaires de 2,71 milliards de $. La compagnie enregistre ces performances alors que ses principaux rivaux apparaissent fragilisés. En effet, la SAA vit sous transfusion du gouvernement sud-africain tandis que Kenya Airways a subi ces dernières années beaucoup de revers.

Alors qu’elle relie déjà plus de 120 destinations à travers le monde grâce à une flotte de plus de 90 vaisseaux, le groupe mise aujourd’hui sur une expansion continentale.

Alors qu’elle relie déjà plus de 120 destinations à travers le monde grâce à une flotte de plus de 90 vaisseaux, le groupe mise aujourd’hui sur une expansion continentale. Preuve de cette option, elle a commandé actuellement 62 nouveaux aéronefs pour renforcer sa domination sur le continent à l’horizon 2025. En outre, elle s’est récemment signalée par une prise de participation de 45% dans Zambia Airways, la compagnie nationale zambienne. Cette opération vient s’ajouter à des participations au sein de Malawi Airlines et de la comapgnie Asky. Et l’Ethiopien n’entend pas s’arrêter là puisque des négociations sont en cours avec le Tchad, le Mozambique, la Guinée, le Ghana ou Djibouti. Partout l’objectif est le même, redonner vie à des compagnies défuntes et leur apporter l’expertise développée en plus de 70 ans d’activité. Mais il s’agit également de contourner les mesures protectionnistes adoptées par les différents Etats et qui rendent l’accès à leur ciel difficile. Dans le cas de Djibouti cependant, l’enjeu est encore plus grand puisqu’il s’agit pour la compagnie de renforcer l’accessibilité de l’Ethiopie, qui est un pays enclavé depuis la perte de l’Erythrée.

Des négociations sont en cours avec le Tchad, le Mozambique, la Guinée, le Ghana ou Djibouti. Partout l’objectif est le même, redonner vie à des compagnies défuntes et leur apporter l’expertise développée en plus de 70 ans d’activité.

La stratégie menée par la compagnie lui a permis de doubler le nombre de ses passagers entre 2008 et 2017 et tous les objectifs de son plan «Vision 2010» ont été atteints. En effet, la compagnie a vu son trafic passer la barre des 3 millions de passagers annuels et son son chiffre d’affaires dépasser le milliard de $. Ces résultats ont été le fruit d’un marketing agressif et d’une politique de réduction des coûts rondements menée. A l’horizon 2025, la compagnie entend doubler la taille de sa flotte, et atteindre la barre des 18 millions de passagers transportés annuellement.

stairs Ethiopian Airlines

A l’horizon 2025, la compagnie entend doubler la taille de sa flotte.

Il faut également noter que le savoir-faire d’Ethiopian Airlines, profite déjà à des compagnies comme l’équato-guinéen Ceiba International ou encore Congo Airways, via des accords de gestion. Pour la compagnie, cette capacité à acquérir de la compétence a été un précieux sésame vers le succès.

 

Vers l’acquisition progressive de l’expertise

L’un des premiers paris gagnants de la compagnie a été d’avoir misé sur un transfert d’expertise progressif. Dans une Afrique où la réappropriation du management des compagnies publiques par les élites africaines se fera parfois au détriment de l’efficacité et de la compétence, l’Ethiopie opte pour une gestion plus rationnelle. Ainsi, grâce à son accord avec TWA, les dirigeants américains se succéderont à sa tête jusqu’en 1966, quand pour la première fois, le numéro 2 de la compagnie sera un éthiopien. En 1970 cette politique de transfert des compétences porte ses fruits quand le Colonel Semret Medhane devient le premier éthiopien à diriger Ethiopian Airlines.

1er vol Chine 1976

Premier vol vers la Chine en 1976.

L’année d’après, l’accord avec la TWA arrive à son terme et l’aviateur national peut désormais voler de ses propres ailes. En outre, la compagnie a très tôt compris l’intérêt de miser sur la formation de son personnel. Elle se dote donc d’une académie d’aviation une décennie après sa création. Ce centre formera mécaniciens, pilotes, personnel volant et personnel au sol. Néanmoins ce succès n’aurait pas été possible sans une certaine indépendance dans la gestion, que les responsables d’Ethiopian Airlines se sont battus pour obtenir du pouvoir.

 

Une distance saine des turbulences politiques

Interrogé par Bloomberg sur un impact potentiel de la crise qui secoue actuellement le pays et qui a abouti à la nomination d’un nouveau premier ministre, Ewolde GebreMariam, l’actuel numéro un du transporteur se veut rassurant. «Cette situation sera sans impact sur notre activité» confie-t-il à Quartz. Derrière la sérénité du responsable, une longue histoire qui justifie cette position.

pdg Ethiopian airlines

Ewolde GebreMariam, l’actuel numéro un du transporteur.

Alors qu’en 1972 le négus Hailé Selassié tombe, le pouvoir est au main d’une junte d’inspiration communiste, le Derg. Si dans de pareilles conditions, beaucoup de compagnies publiques se sont retrouvées victimes de pillages, de népotisme et de prévarication, Ethiopian Airlines, elle, s’en sortira sans grand dommage. Si à ses débuts le Derg manifeste des vélléités interventionnistes en gonflant les effectifs de la compagnie, un passage à vide de celle-ci, marqué par une baisse de ses revenus et de la qualité de son service, contraint l’exécutif à revenir à la raison. Dans l’Ethiopie communiste, la compagnie aérienne sera autorisé à être gérée dans un esprit purement capitaliste et la quête du bénéfice sera priorisé. Cette option se traduira par une réduction de 10% de son effectif en 1980 et l’acquisition de matériel volant de conception américaine, en dépit des liens qui unissent le pays à l’URSS.

Preuve supplémentaire de cette indépendance, elle est l’une des rares compagnies aériennes publiques en Afrique sur laquelle les hauts-responsables sont obligés de payer leurs vols.

La fin du règne d’Hailemariam Mengitsu en 1991 et son remplacement par le Front démocratique révolutionnaire du peuple éthiopien (FDRPE) n’affectera pas son fonctionnement et la compagnie passera pour l’une des mieux gérées du tiers-monde. Preuve supplémentaire de cette indépendance, elle est l’une des rares compagnies aériennes publiques en Afrique sur laquelle les hauts-responsables sont obligés de payer leurs vols.

Aaron Akinocho

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Les Présidents russe et centrafricain se rencontrent à Saint-Pétersbourg .

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La Russie, désireuse de reprendre pied en Afrique, souhaite renforcer ses liens avec la République centrafricaine, a indiqué mercredi Vladimir Poutine à son homologue centrafricain à l’occasion de la visite de ce dernier à Saint-Pétersbourg.

La Russie, désireuse de reprendre pied en Afrique, souhaite renforcer ses liens avec la République centrafricaine, a indiqué mercredi Vladimir Poutine à son homologue centrafricain à l’occasion de la visite de ce dernier à Saint-Pétersbourg.

Vladimir Poutine a accueilli le 23 avril à Saint-Pétersbourg son homologue centrafricain Faustin-Archange Touadera et s’est engagé à intensifier les relations économiques entre les deux pays.

«Nous serons heureux de réfléchir à différents moyens d’intensifier nos relations, en premier lieu et avant tout dans les sphères économique et humanitaire», a souligné le Président russe.
M.Touadera a remercié M.Poutine pour l’aide de la Russie alors que son pays vit une «situation humanitaire difficile» et «un processus de consolidation et de réconciliation».

«Notre pays est actuellement parmi les moins développés mais nous avons un énorme potentiel», a-t-il ajouté.
Divisé par des conflits ethniques et religieux, la République centrafricaine est visée par un embargo sur les armes décidé par l’Onu et prolongé jusqu’en février 2019. Mais la Russie a récemment réussi à obtenir une exemption afin de vendre des armes au gouvernement centrafricain. En décembre, Moscou a ainsi livré un important stock d’armes, incluant des armes de poing, des fusils d’assaut, des mitrailleuses et des lance-roquettes.
La Russie a également obtenu l’autorisation de l’Onu pour dispenser une formation militaire à deux bataillons des Forces armées centrafricaines en vue de renforcer une armée en grande difficulté dans un pays où des pans entiers de territoire sont contrôlés par des groupes armés.

Source : Sputnik

 

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